Texte original
(Etat le 31 décembre 1953)
Les Gouvernements des Etats-Unis d’Amérique, de la Belgique, du Canada, de Ceylan, du Danemark, de l’Espagne, de la République française, du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, de la Grèce, de l’Iran, de l’Irlande, de l’Italie, du Liechtenstein, du Luxembourg, de la Norvège, du Pakistan, de la Suède, de la Suisse, de l’Union de l’Afrique du Sud et de la Yougoslavie d’une part, et le Gouvernement de la République fédérale d’Allemagne d’autre part,
désireux d’écarter tout obstacle aux relations économiques normales entre la République fédérale d’Allemagne et les autres pays, et de contribuer ainsi au développement d’une communauté prospère de nations;
considérant que depuis une vingtaine d’années les paiements sur les dettes extérieures allemandes n’ont pas, en général, été effectués conformément aux termes des contrats; que de 1939 à 1945 l’état de guerre a empêché tout paiement au titre d’un grand nombre de ces dettes; que depuis 1945 ces paiements ont en général été suspendus, et que la République fédérale d’Allemagne est désireuse de mettre fin à cette situation;
considérant que les Etats-Unis d’Amérique, la France et le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord ont, depuis le 8 mai 1945, fourni à l’Allemagne une assistance économique qui a notablement contribué à la reconstruction de l’économie allemande, et a eu pour effet de faciliter une reprise des paiements sur les dettes extérieures allemandes;
considérant qu’un échange de lettres (dont copie est jointe en Appendice A au présent Accord), est intervenu le 6 mars 1951 entre les Gouvernements des Etats-Unis d’Amérique, de la République française et du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord d’une part, et le Gouvernement de la République fédérale d’Allemagne d’autre part, et que cet échange constitue la base sur laquelle ont été établis le présent Accord sur le règlement des dettes extérieures allemandes (et ses Annexes), ainsi que les Accords sur le règlement des dettes résultant de l’assistance économique fournie à l’Allemagne;
considérant que les Gouvernements des Etats-Unis d’Amérique, de la République française et du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord ont institué une Commission, dénommée Commission Tripartite des Dettes Allemandes, afin de préparer et d’élaborer avec le Gouvernement de la République fédérale d’Alle-magne, avec d’autres Gouvernements intéressés et avec des représentants des créanciers et des débiteurs, un plan de règlement général et méthodique des dettes extérieures allemandes;
considérant que cette Commission a fait savoir aux représentants du Gouvernement de la République fédérale d’Allemagne que les Gouvernements des Etats-Unis d’Amérique, de la République française et du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord étaient prêts à consentir d’importantes concessions sur la priorité de leurs créances relatives à l’assistance économique d’après-guerre par rapport à toutes les autres créances extérieures sur l’Allemagne et ses ressortissants, et quant au montant total de ces créances, à condition que soit réalisé un règlement équitable et satisfaisant des dettes extérieures d’avant-guerre de l’Allemagne;
considérant qu’un tel règlement des dettes extérieures allemandes ne pouvait être obtenu que grâce à un plan général unique qui tiendrait compte de la position relative des intérêts des divers créanciers, de la nature des diverses catégories de créances et de la situation générale de la République fédérale d’Allemagne;
considérant que pour atteindre ce but, une Conférence internationale des dettes extérieures allemandes, à laquelle participaient des représentants de Gouvernements intéressés ainsi que des créanciers et des débiteurs, a siégé à Londres du 28 février au 8 août 1952;
considérant que ces représentants ont approuvé des recommandations sur les modalités et les procédures de règlement (dont le texte est reproduit dans les Annexes I à VI au présent Accord); que ces recommandations étaient annexées au Rapport de la Conférence des Dettes Extérieures allemandes (dont le texte est reproduit en Appendice B au présent Accord); et que le présent Accord s’inspire des principes et tend à atteindre les objectifs exposés dans ce Rapport;
considérant que les Gouvernements des Etats-Unis d’Amérique, de la République française et du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, ayant estimé que ces recommandations constituent un plan équitable et satisfaisant de règlement des dettes extérieures allemandes, ont signé ce jour avec le Gouvernement de la République fédérale d’Allemagne des accords bilatéraux sur le règlement des dettes au titre de l’assistance économique fournie par ces trois Gouvernements après la guerre, accords qui définissent leurs droits et priorités modifiés au titre de ces dettes,
sont convenus de ce qui suit:
Les Parties Contractantes considèrent que les dispositions du présent Accord et de ses Annexes sont raisonnables compte tenu de la situation générale de la République fédérale d’Allemagne et sont équitables et satisfaisantes pour les intérêts en cause. Elles approuvent les modalités et les procédures de règlement contenues dans les Annexes à cet Accord.
La République fédérale d’Allemagne promulguera les lois et prendra les mesures réglementaires et administratives nécessaires pour donner effet au présent Accord et à ses Annexes, et modifiera ou abrogera les lois ainsi que les mesures réglementaires et administratives incompatibles avec leurs dispositions.
Aux fins du présent Accord et de ses Annexes IX et X seulement, et à moins que le contexte ne l’exige autrement:
1. Les dettes à régler au titre du présent Accord et de ses Annexes sont les suivantes:
2. A condition que ces dettes:
3. A condition également que ces dettes:
1. L’examen des créances gouvernementales à l’encontre de l’Allemagne issues de la première guerre mondiale sera différé jusqu’à un règlement général définitif de cette question.
2. L’examen des créances issues de la deuxième guerre mondiale des pays qui ont été en guerre avec l’Allemagne ou ont été occupés par elle au cours de cette guerre, et des ressortissants de ces pays, à l’encontre du Reich et des agences du Reich, y compris le coût de l’occupation allemande, les avoirs en compte de clearing acquis pendant l’occupation et les créances sur les Reichskreditkassen, sera différé jusqu’au règlement définitif du problème des Réparations.
3. L’examen des créances nées au cours de la deuxième guerre mondiale des pays qui n’ont pas été en guerre avec l’Allemagne, ni occupés par elle au cours de cette guerre, et des ressortissants de ces pays, à l’encontre du Reich et des agences du Reich, y compris les avoirs acquis en compte de clearing, sera différé jusqu’à ce que le règlement de ces créances puisse être étudié en liaison avec le règlement des créances visées au paragraphe 2 du présent Article (sauf dans la mesure où elles pourraient être réglées sur la base des accords qui ont été signés par les Gouvernements des Etats-Unis d’Amérique, de la République française et du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, et le Gouvernement d’un de ces pays, ou en relation avec ces accords).
4. Les créances à l’encontre de l’Allemagne ou des ressortissants allemands des pays qui ont été incorporés au Reich avant le 1er septembre 1939, ou qui étaient les Alliés du Reich le 1er septembre 1939 ou après cette date, et des ressortissants de ces pays, lorsque ces créances résultent d’obligations contractées ou de droits acquis entre la date d’incorporation (ou, dans le cas des Alliés du Reich, le 1er septembre 1939) et le 8 mai 1945, seront traitées conformément aux dispositions prises ou à prendre dans les traités appropriés. Dans la mesure où de telles dettes pourront, aux termes de ces traités, faire l’objet d’un règlement, les dispositions du présent Accord seront applicables.
5. Le règlement des dettes de la Ville de Berlin et des services publics appartenant à Berlin ou contrôlés par lui et situés à Berlin sera différé jusqu’au moment où les Gouvernements des Etats-Unis d’Amérique, de la République française et du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, le Gouvernement de la République fédérale allemande et le Sénat de Berlin estimeront qu’il est possible d’ouvrir des négociations pour le règlement de ces dettes.
La République fédérale d’Allemagne
La République fédérale d’Allemagne autorisera le paiement des obligations subsistant à la date de l’entrée en vigueur du présent Accord, et autorisera leur transfert dans un délai raisonnable, s’il y a lieu à transfert compte tenu des dispositions appropriées du présent Accord et de ses Annexes, à condition qu’il s’agisse:
et sous réserve que ces obligations satisfassent aux conditions posées par les par. 2 et 3 de l’Art. 4.
La République fédérale d’Allemagne n’autorisera, et les pays créanciers ne chercheront à obtenir de la République fédérale, ni dans l’exécution de modalités de règlement établies conformément aux dispositions du présent Accord et de ses Annexes, ni autrement, aucune discrimination ou traitement préférentiel entre les diverses catégories de dettes ou selon les monnaies dans lesquelles les dettes doivent être payées ou à tout autre égard. Les différences de traitement entre les diverses catégories de dettes résultant de l’établissement de modalités de règlement conformes aux dispositions du présent Accord et de ses Annexes ne seront pas considérées comme constituant une discrimination ou un traitement préférentiel.
Les transferts des paiements d’intérêt et d’amortissement effectués au titre du présent Accord seront traités comme des paiements courants; des dispositions à cet effet seront prises, s’il y a lieu, dans tout accord de paiement ou de commerce, bilatéral ou multilatéral, conclu entre la République fédérale d’Allemagne et les pays créanciers.
La République fédérale d’Allemagne prendra les mesures nécessaires pour assurer, jusqu’à l’exécution ou l’extinction de toutes les obligations résultant du présent Accord et de ses Annexes, qu’aucun paiement ne sera fait au titre des obligations qui, répondant aux conditions posées dans les par. 1 et 2 de l’Art. 4, sont dues à un Gouvernement autre que celui d’un pays créancier ou à une personne n’ayant pas la qualité de résidant ou de ressortissant d’un pays créancier, et qui sont ou étaient payables en monnaie non allemande. La présente disposition ne s’applique pas aux dettes dues au titre de valeurs mobilières négociables dans un pays créancier.
3. Les dispositions des par. 1 et 2 du présent Article ne s’appliquent pas aux dettes visées par les par. 2 et 3 de l’Annexe I au présent Accord.
4. Tout accord de paiement en vigueur entre le Gouvernement de la République fédérale d’Allemagne et le Gouvernement d’un pays créancier s,’appliquera aux paiements afférents aux dettes qui font l’objet des dispositions des par. 2 et 3 du présent Article, à condition que ces paiements soient exigibles dans la monnaie du pays créancier.
5. Dans le cas où la dette est née des opérations commerciales effectuées par une succursale du créancier et où il était prévu que le paiement serait effectué dans le pays où cette succursale est située, ce pays sera considéré comme pays créancier au sens du présent Article.
Pour l’établissement des modalités de règlement et pour le paiement de toute dette exprimée en monnaie non allemande sur une base or ou avec une clause-or, le montant à payer sera, sauf disposition particulière contraire des Annexes au présent Accord, déterminé comme suit:
Lorsque le présent Accord et ses Annexes prévoient qu’un montant doit être calculé sur la base d’un taux de change, ce taux sera, sauf dans les cas prévus par l’Annexe III et l’Art. 8 de l’Annexe IV au présent Accord:
1. La République fédérale d’Allemagne prendra, à l’égard des dettes en Reichsmark dont elle a assumé ou pourrait assumer la responsabilité et qui ne sont pas visées au par. 6 de l’Annexe 1 au présent Accord, des mesures analogues à celles qui sont prévues par ce paragraphe.
2. Par application du principe du traitement national, la République fédérale d’Allemagne prendra également les mesures nécessaires pour assurer que les dettes au titre d’obligations en Reichsmark, autres que les dettes en mark-or ayant un caractère spécifiquement étranger, qui étaient dues le 21 juin 1948 à des personnes ayant à cette date la qualité de ressortissants d’un pays créancier ou de résidants dans un tel pays, et dont le paiement ne peut aux termes des lois et règlements en vigueur dans la zone monétaire du Deutschemark-Ouest être exigé que dans la limite d’une certaine quote-part, recevront application du même traitement que les obligations analogues envers des personnes résidant dans la zone monétaire du Deutschemark-Ouest.
3. Lors du règlement des autres dettes payables en monnaie allemande et dues à des ressortissants de pays créanciers résidant dans la zone monétaire du Deutschemark- Ouest, les modalités appliquées ne pourront être moins favorables que celles applicables aux obligations analogues envers toute personne résidant dans la même zone.
1. Seront seuls en droit de bénéficier des dispositions du présent Accord et de ses Annexes et de recevoir des paiements à ce titre les créanciers qui, dans le cas des dettes obligataires justiciables de la procédure de l’offre de règlement, auront accepté cette offre ou, dans le cas des autres dettes, auront accepté que des modalités de paiement et autres conditions soient établies pour de telles dettes conformément à ces dispositions.
3. Dans le cas des dettes autres que celles visées au par. 2 a du présent article le créancier sera, en l’absence de disposition précise sur ce point dans une Annexe au présent Accord, considéré comme ayant accepté l’établissement de modalités de paiement et autres conditions au sens du par. 1 du présent Article s’il marque clairement, de quelque manière que ce soit, son intention d’accepter.
4. Les procédures de règlement prévues dans le présent Accord et les Annexes appropriées ne sont applicables à un débiteur que lorsque ce dernier a fait une proposition de règlement, une notification d’accession ou une déclaration de participation au titre de sa dette conformément aux dispositions de l’Annexe applicable du présent Accord. Le présent paragraphe ne sera pas considéré comme affectant les dispositions de l’Art. 17 du présent Accord.
5. En donnant effet aux dispositions de l’Art. 2 du présent Accord, la République fédérale d’Allemagne sera en droit de tenir compte des dispositions des précédents paragraphes du présent Article.
Lorsqu’un débiteur se sera acquitté de sa dette selon des modalités de règlement établies en application du présent Accord et de ses Annexes, il sera censé s’être également acquitté, de ce fait, de toutes les obligations qui lui incombaient au titre de cette dette, telle qu’elle existait avant l’établissement de ces modalités, à moins que ces obligations n’aient été déjà éteintes par accord.
1. La République fédérale d’Allemagne donnera à tout créancier le droit, dans les limites du présent Accord et de ses Annexes, de faire sanctionner par les tribunaux allemands et par les autorités allemandes:
2. Le droit visé au par. 1 du présent Article ne sera pas accordé à un créancier si, au moment où celui-ci invoque les dispositions de ce paragraphe, le litige relève, aux termes du contrat en cause ou du présent Accord et de ses Annexes, de la compétence exclusive d’un tribunal dans un pays créancier ou d’une instance arbitrale. Lorsque la compétence exclusive est prévue par le contrat, le créancier et le débiteur pourront convenir de renoncer à cette disposition et le créancier se verra de ce fait ouvrir le droit prévu au par. 1.
4. Les tribunaux allemands pourront refuser d’exécuter, au titre du par. 3 du présent Article, la décision d’un tribunal étranger ou d’une instance arbitrale (à l’exception des instances arbitrales instituées par application des dispositions du présent Accord et de ses Annexes) dans toute affaire:
5. La République fédérale d’Allemagne donnera aux Associations de porteurs ou organismes similaires mentionnés à l’Annexe I et aux représentants de créanciers mentionnés à l’Art. VIII de l’Annexe II au présent Accord, le droit de faire établir par les tribunaux et les autorités allemandes les modalités de l’offre de règlement lorsque le débiteur (autre que la République fédérale d’Allemagne) n’a pas présenté, pour une dette obligataire existante, une proposition de règlement, conformément aux dispositions applicables des Annexes I et II au présent Accord.
7. La République fédérale d’Allemagne donnera au créancier le droit, dans les limites du présent Accord et de ses Annexes, de poursuivre devant les tribunaux allemands et par l’intermédiaire des autorités allemandes le recouvrement de ses créances à l’encontre d’une personne résidant dans la zone monétaire du Deutschemark-Est, sur les biens de cette personne dans la zone monétaire du Deutschemark-Ouest, si ces créances découlent d’obligations satisfaisant, sauf en ce qui concerne la résidence du débiteur, aux conditions de l’Art. 4 du présent Accord. Le droit au transfert des sommes reçues par le créancier sera sujet au régime de contrôle des changes en vigueur dans la zone monétaire du Deutschemark-Ouest.
1. Aucun débiteur ne sera en droit d’opposer à l’établissement d’une offre de règlement ou de modalités de règlement pour une dette l’expiration d’un délai de prescription ou de forclusion relatif à la présentation d’une réclamation quelconque afférente à cette dette, avant une date qui sera déterminée en considérant ces délais, pour autant qu’ils n’ont pas expiré avant le 1er juin 1933, comme suspendus du 1er juin 1933 jusqu’à l’expiration d’un délai de 18 mois à compter de la date à laquelle le présent Accord et l’Annexe appropriée deviendront applicables à la dette en cause.
2. Sans préjudice des dispositions du par. 1 du présent Article, les délais de prescription et de forclusion visés au par. 1 et applicables aux dettes obligataires énumérées dans les Sections A et B de l’Annexe I ou visées par l’Annexe II au présent Accord seront, en vue de l’établissement de modalités de règlement, censés n’avoir pas expiré avant la date à laquelle l’offre de règlement du débiteur cessera d’être ouverte à l’acceptation du créancier conformément aux dispositions du par. 8 b de l’Annexe I et de l’Art. 15 du présent Accord.
3. Lorsque le créancier accepte une offre de règlement ou accepte que des modalités de règlement soient établies pour une dette conformément aux dispositions de l’Art. 15 du présent Accord, cette acceptation interrompt les délais de prescription et de forclusion relatifs à la présentation des réclamations afférentes à cette dette.
4. Les délais d’appel des décisions des tribunaux, instances arbitrales ou autorités administratives, les délais visés par le par. 3 de la Section 12 de la Loi allemande sur les contrats d’assurance et les délais prévus par les lois allemandes sur la validation des valeurs mobilières ne sont pas compris parmi les délais de prescription et de forclusion visés aux par. 1, 2 et 3 du présent Article.
5. Les dispositions qui précèdent s’appliqueront, que les délais aient été établis par la loi allemande ou par la loi d’un autre pays, par une décision d’un tribunal, d’une instance arbitrale ou d’une autorité administrative, par un contrat ou par un autre acte juridique. La République fédérale d’Allemagne fera en sorte qu’elles soient appliquées par les tribunaux allemands, même si les obligations du débiteur relèvent, quant au fond, d’une loi étrangère.
1. Les accords résultant des négociations prévues
seront soumis pour approbation aux Gouvernements des Etats-Unis d’Amérique, de la République française et du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord par le Gouvernement de la République fédérale d’Allemagne (s’il y a lieu, après approbation par ce dernier).
2. Chacun de ces accords entrera en vigueur et sera traité à tous égards comme une Annexe au présent Accord lorsqu’il aura été approuvé par ces Gouvernements. Toutes les Parties Contractantes en seront avisées par le Gouvernement du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord.
Aucune des dispositions du présent Accord n’interdit des paiements au titre des dettes du Reich ou des Agences du Reich découlant de cotisations impayées ou de services rendus dans le cadre d’un accord international multilatéral ou des statuts d’une organisation internationale. A la demande des créanciers intéressés, le Gouvernement de la République fédérale d’Allemagne participera à des négociations directes au sujet de ces dettes.
Par «Annexe III» au présent Accord, il faut entendre également tout accord ou tous accords qui pourront être conclus après la date du présent Accord en vue de renouveler les dispositions de cette Annexe. Tout accord de l’espèce pourra modifier les dispositions de l’Annexe III, mais devra tendre à établir les moyens de restaurer les conditions normales du financement du commerce extérieur de la République fédérale d’Allemagne, conformément aux objectifs généraux du présent Accord.
1. Le Gouvernement de la République fédérale d’Allemagne entrera en négociations avec les Gouvernements des pays créanciers intéressés en vue du règlement des créances d’assurances sociales, nées en application des lois et règlements allemands en vigueur avant le 8 mai 1945, au titre de toute période antérieure à cette date, dans la mesure où ces créances doivent être considérées selon la législation de la République fédérale d’Allemagne, ou conformément à des engagements souscrits par elle, comme à sa charge ou à la charge d’institutions d’assurances sociales situées sur le territoire fédéral, et dans la mesure où ces créances ne sont pas traitées dans un accord avec le Gouvernement du pays créancier intéressé. Aucune disposition de ce paragraphe ne doit empêcher l’inclusion dans de tels accords de dispositions selon lesquelles des lois ou règlements en vigueur dans la République fédérale d’Allemagne en matière d’assurances sociales prévoyant un traitement moins favorable pour les ressortissants d’autres pays que pour les ressortissants allemands ne seront pas appliqués.
2. La République fédérale d’Allemagne prendra les dispositions nécessaires en vue du règlement des créances visées au paragraphe ci-dessus, mais non couvertes par des accords avec des Gouvernements de pays créanciers, et des transferts correspondants, à condition qu’il s’agisse de créances de ressortissants ou de résidents d’un pays créancier dans lequel les paiements afférents à des créances analogues peuvent être transférés à des ressortissants ou des résidents de la République fédérale d’Allemagne. Les lois et règlements en vigueur dans la République fédérale d’Allemagne en matière d’assurances sociales prévoyant un traitement moins favorable pour les ressortissants d’autres pays que pour les ressortissants allemands ne seront pas appliqués si le pays créancier intéressé ne fait pas, quant aux paiements d’assurances sociales, de discrimination entre ses ressortissants et les ressortissants allemands ou entre ses résidents et les résidents de la République fédérale d’Allemagne.
3. Les créances visées au par. 1 du présent Article, au titre d’assurances sociales, de ressortissants ou de résidents d’un pays créancier qui ne seront pas réglées en vertu du par. 1 ou conformément au par. 2 du présent Article seront réglées selon les dispositions de l’Art. 28 de l’Annexe IV au présent Accord.
1. Lorsque les arrangements bilatéraux conclus en exécution de l’Art. 30, par. 1, de l’Annexe IV au présent Accord contiendront des dispositions en vue du transfert de paiements afférents à des dettes, ou du paiement en Deutschemark de dettes, découlant de contrats, ou d’accords de toute nature, d’assurance ou de réassurance, ou relatives à de tels contrats ou accords, ces dispositions devront être compatibles avec celles qui régissent le règlement des autres types de dettes.
2. Lorsqu’aucun accord bilatéral n’aura été conclu au 30 juin 1953, les dettes au titre de contrats d’assurance ou de réassurance seront réglées conformément aux dispositions de l’Art. 30, par. 2 et de l’Art. 31 de l’Annexe IV. La date limite du 30 juin 1953 pourra être reportée par accord mutuel. Les modalités les plus favorables figurant dans l’un quelconque des accords bilatéraux conclus conformément au par. 1 du présent Article en vue du transfert de paiements afférents à une catégorie quelconque de dettes, ou du paiement en Deutschemark de ces dettes, seront applicables aux dettes de la même catégorie envers des créanciers résidant dans des pays avec lesquels il n’aura pas été conclu d’accords bilatéraux.
1. Sous réserve des dispositions du par. 2 b de l’Art. 4 et du par. 5 de l’Art. 5, le présent Accord s’appliquera à Berlin, qui, dans les limites de sa compétence, s’acquittera d’engagements correspondant à ceux que la République fédérale d’Allemagne assume au titre du présent Accord et de ses Annexes.
2. Le présent Accord entrera en vigueur, en ce qui concerne Berlin, lors de son entrée en vigueur conformément au par. 2 de l’Art. 35 ou postérieurement, lorsque le Gouvernement de la République fédérale d’Allemagne déposera auprès du Gouvernement du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord une déclaration précisant que toutes les mesures d’ordre juridique nécessaires à l’application du présent Accord à Berlin, ont été prises à Berlin.
Les Parties Contractantes réviseront le présent Accord lors de la réunification de l’Allemagne. Cette révision aura exclusivement pour objet:
Aucune des dispositions du présent Accord ne sera considérée comme affectant la validité de tout Accord relatif à un règlement d’obligations conclu par le Gouvernement de la République fédérale d’Allemagne avant l’entrée en vigueur du présent Accord.
En cas d’incompatibilité entre les dispositions du présent Accord et les dispositions de l’une quelconque de ses Annexes les dispositions du présent Accord prévaudront.
1. Il est institué, aux fins définies ci-après, un Tribunal d’Arbitrage de l’Accord sur les Dettes extérieures allemandes (dénommé ci-après «le Tribunal»). La composition, l’organisation et les règles de fonctionnement du Tribunal sont définies dans la Charte jointe en Annexe IX au présent Accord.
2. Sous réserve des dispositions du par. 5 du présent Article, le Tribunal est seul compétent pour tous les litiges entre deux ou plusieurs Parties Contractantes relatifs à l’interprétation et à l’application de l’Accord ou de ses Annexes, que les Parties ne parviendront pas à régler par voie de négociations. Toutefois, les litiges relatifs à l’interprétation ou à l’application de l’Art. 34 du présent Accord sont exclus de la compétence du Tribunal et de tout autre cour ou tribunal. Dans toute instance devant le Tribunal relative à un litige entre Parties Contractantes autres que le Gouvernement de la République fédérale d’Allemagne, ce dernier Gouvernement deviendra partie à l’instance si l’une des Parties au litige le demande.
3. Le Tribunal est seul compétent pour les instances relatives aux questions d’importance fondamentale pour l’interprétation de l’Annexe IV au présent Accord, visées au second paragraphe de l’Art. 16 de cette Annexe, qui lui sont soumises par toute Partie Contractante. La présente disposition ne porte pas atteinte à la compétence attribuée à la Commission Mixte par le par. 2 de l’Art. 31 du présent Accord.
4. Le Tribunal est seul compétent pour connaître des appels interjetés par application des dispositions du par. 7 de l’Art. 31 du présent Accord.
5. Sans préjudice des dispositions des par. 3 et 4 du présent Article, le Tribunal n’a pas compétence pour connaître des litiges portant exclusivement sur l’interprétation ou l’application d’une Annexe au présent Accord lorsqu’une instance arbitrale instituée en application de ladite Annexe est compétente pour décider la question d’interprétation ou d’application en cause. La présente disposition ne sera pas considérée comme limitant la compétence du Tribunal dans tout litige sur le point de savoir si une décision rendue par l’une des instances arbitrales mentionnées ci-dessus entre en conflit avec l’une quelconque des dispositions du présent Accord.
6. Toute Partie Contractante ayant un intérêt à la question qui fait l’objet d’une instance devant le Tribunal est en droit de devenir partie à cette instance.
7. Le Tribunal a pouvoir pour statuer sur les questions relatives à l’étendue de sa compétence dans le cadre des précédentes dispositions du présent Article.
8. Toute décision du Tribunal:
9. La compétence du Tribunal n’est pas affectée par le défaut de toute partie à un litige.
10. Dans leurs décisions sur l’interprétation ou l’application du présent Accord ou de ses Annexes, toutes les instances arbitrales autre que le Tribunal, établies par application du présent Accord ou de ses Annexes, sont liées par les décisions applicables du Tribunal.
11. A la demande de toute Partie Contractante, le Tribunal donne un avis consultatif sur l’interprétation ou l’application du présent Accord (à l’exclusion de l’Art. 34). Cet avis consultatif n’a pas force obligatoire.
1. Seules les Associations de porteurs de valeurs mobilières ou les organisations similaires reconnues par les Gouvernements des pays dans lesquels elles sont constituées comme représentant les porteurs de valeurs mobilières de ces pays (dénommés ci-après «les représentants des créanciers»), d’une part, et les débiteurs, d’autre part, sont en droit d’être parties à une instance devant un des Tribunaux d’Arbitrage prévus pour le règlement des litiges définis dans la Section 7, 1 g de l’Annexe I au présent Accord.
2. Les Tribunaux d’Arbitrage prévus au paragraphe précédent comprennent, sauf s’il en a été autrement convenu par les parties au litige, trois membres nommés comme suit:
3. Dans les quatre-vingt-dix jours de la notification, par l’une des parties au litige, de la nomination de son arbitre à l’autre partie, celle-ci doit nommer son arbitre. Au cas où elle ne l’aurait pas fait dans le délai prescrit, l’arbitre sera, à la demande de la partie ayant effectué la notification prévue ci-dessus, nommé par la Chambre de Commerce Internationale.
4. Au cas où les deux arbitres ne pourraient se mettre d’accord dans les trente jours de la nomination du second arbitre sur la désignation du Président, celui-ci sera, à la demande de l’un quelconque des deux arbitres, nommé par la Chambre de Commerce Internationale. Cette nomination sera sujette à la condition de nationalité prévue au par. 2 c du présent Article.
5. En cas de vacance pour cause de décès, maladie, démission ou non exécution par un membre du Tribunal d’Arbitrage des devoirs de sa charge, il sera pourvu au siège devenu vacant selon la même procédure que lors de la nomination initiale, dans les trente jours de la vacance.
6. Les Tribunaux d’Arbitrage arrêtent leurs propres règles de procédure. A défaut, le Code d’arbitrage de la Chambre de Commerce Internationale est applicable.
7. La décision d’un Tribunal d’Arbitrage, quant à la conversion qui fait l’objet de l’arbitrage, lie les parties à l’instance en ce qui concerne les modalités de l’offre de règlement, et le représentant des créanciers est tenu de recommander l’acceptation de cette offre aux porteurs, pour autant qu’elle se conforme aux autres conditions prévues par l’Annexe I au présent Accord.
1. Lorsque le Comité d’Arbitrage et de Médiation constitué par application de l’Art. IX de l’Annexe II au présent Accord est saisi d’une instance relative au règlement d’une dette obligataire à laquelle cette Annexe est applicable, il notifie cette instance au trustee de la dette en cause. Ce dernier peut, dans les vingt jours suivant la réception de cette notification, devenir partie à l’instance.
2. Afin de permettre aux trustees des dettes obligataires de s’acquitter des obligations qui peuvent leur incomber envers les porteurs de ces dettes, tout débiteur qui, conformément aux dispositions de l’Art. VII de l’Annexe II au présent Accord, soumet au représentant des créanciers une proposition en vue d’une offre de règlement, doit soumettre en même temps, une copie de cette proposition au trustee de la dette en cause. Ce dernier peut faire connaître au débiteur et au représentant des créanciers toute objection qu’il pourrait avoir à l’encontre des modalités de l’offre en cours de négociation, et cette objection doit être étudiée au cours des négociations.
3. Avant de conclure un accord définitif avec le représentant des créanciers sur les modalités de l’offre de règlement, le débiteur notifie ces modalités par écrit au trustee. Dans les dix jours suivant la réception de cette notification, ce dernier est en droit de soumettre au Comité d’Arbitrage et de Médiation toute objection qu’il peut avoir à l’encontre des modalités de l’offre de règlement, sur tout point pour lequel il décide, à sa seule discrétion, que les termes du contrat de mandat («Trusteeship») existant lui imposent des obligations envers les porteurs. Le Comité d’Arbitrage et de Médiation notifie l’introduction de cette instance au représentant des créanciers et au débiteur. Ceux-ci peuvent devenir partie à l’instance dans les vingt jours suivant la réception de cette notification. La compétence du Comité d’Arbitrage et de Médiation à l’égard de l’instance n’est pas affectée par le défaut du représentant des créanciers ou du débiteur. Si à l’expiration du délai de dix jours prévu ci-dessus, il n’a pas été fait appel à l’arbitrage, le débiteur peut conclure l’accord envisagé avec le représentant des créanciers.
4. Toute décision du Comité d’Arbitrage et de Médiation, dans une instance engagée par application du par. 3 du présent Article, lie le représentant des créanciers et le débiteur dans la mesure prévue par le par. 1, al. 2, de l’Art. IX de l’Annexe II au présent Accord. Dans toute instance à laquelle le trustée est devenu partie par application du par. 1 ou du par. 3 du présent Article, le trustée a les mêmes droits que toute autre partie à l’instance.
1. La composition, l’organisation et les règles de fonctionnement de la Commission Mixte prévue par l’Art. 16 de l’Annexe IV au présent Accord sont définies dans la Charte jointe en Annexe X au présent Accord.
2. La Commission Mixte est compétente pour:
3. Toute Partie Contractante ayant un intérêt à la question qui fait l’objet d’une instance devant la Commission Mixte est en droit de devenir partie à cette instance.
4. La compétence de la Commission Mixte n’est pas affectée par le défaut de toute partie au litige.
5. La Commission Mixte a pouvoir pour statuer sur les questions relatives à l’étendue de sa compétence, dans le cadre des précédentes dispositions du présent Article.
6. Sous réserve des dispositions du par. 7 du présent Article, toute décision de la Commission Mixte est définitive et obligatoire:
7. Toute Partie Contractante est en droit d’interjeter appel d’une décision de la Commission Mixte devant le Tribunal, dans les trente jours de l’intervention de cette décision, motif pris de ce qu’elle touche à une question d’importance générale ou fondamentale. L’appel ne peut être fait que pour la question dont le Gouvernement appelant affirme qu’elle est d’importance générale ou fondamentale. Lorsque le Tribunal a rendu sa décision sur cette question, la Commission prend, au sujet de l’affaire pour laquelle l’appel a été interjeté, les mesures qui peuvent être nécessaires pour donner effet à la décision du Tribunal.
1. Un créancier et un débiteur qui, en application du cinquième paragraphe de l’Art. 17 de l’Annexe IV au présent Accord, se sont mis d’accord pour soumettre un litige à un tribunal arbitral, doivent nommer chacun un arbitre dans les trente jours de leur accord. Lorsque plusieurs créanciers ou plusieurs débiteurs sont en cause, l’arbitre est nommé conjointement par ces créanciers ou par ces débiteurs. Si l’un des arbitres n’est pas nommé dans le délai prescrit, les autres parties au litige sont en droit de demander à la Chambre de Commerce Internationale de procéder à cette nomination. Dans les trente jours suivant la date de la nomination du second arbitre, les deux arbitres désignent un tiers arbitre qui assume les fonctions de Président. Si le Président n’est pas désigné dans ce délai, chacune des parties peut demander à la Chambre de Commerce Internationale de procéder à la nomination.
3. Dans leurs décisions sur l’interprétation de l’Annexe IV au présent Accord, les tribunaux arbitraux sont liés par les décisions applicables de la Commission Mixte.
4. En cas de vacance pour cause de décès, maladie, démission ou non exécution par un membre d’un tribunal arbitral des devoirs de sa charge, il sera pourvu au siège devenu vacant, selon la même procédure que lors de la nomination initiale, dans les trente jours de la vacance.
5. Tout tribunal arbitral peut décider de la répartition des frais de l’instance, y compris les honoraires des conseils, et, dans un appel au titre du par. 2 du présent Article, décider quelle est la partie qui doit supporter les frais de la procédure devant le Tribunal allemand ou répartir ces frais entre les parties. Faute de décision, chaque partie à l’instance paie ses propres frais; les dépenses du tribunal arbitral et, s’il y a lieu, les frais de la procédure devant le Tribunal allemand sont partagés par moitié entre le ou les créanciers et le ou les débiteurs.
6. Une affaire en instance devant un tribunal arbitral ne peut être retirée qu’avec le consentement de toutes les parties à l’instance.
7. Les tribunaux arbitraux arrêtent leurs propres règles de procédure dans le cadre du présent Article et de l’Art. 17 de l’Annexe IV au présent Accord. A défaut, le Code d’arbitrage de la Chambre de Commerce Internationale est applicable.
8. Dans toute instance, la décision du tribunal arbitral est définitive et lie les parties à l’instance.
Le Tribunal d’Arbitrage et les autres instances arbitrales établies par application du présent Accord et de ses Annexes ne pourront connaître des questions expressément réglées dans un plan approuvé ou dans un ordre ou un règlement promulgué, en vertu des lois de la Haute Commission Alliée no 27 (Réorganisation des industries charbonnières et sidérurgiques allemandes) et no 35 (Dispersion des biens de l’I.G. Farbenindustrie A.G.), par la Haute Commission Alliée, par l’un des services habilités par elle pour agir en la matière ou par tout organe succédant aux pouvoirs de la Haute Commission Alliée dans ce domaine. Dans tout règlement de l’espèce, le créancier et le débiteur, les Autorités Alliées et la Commission de Révision appliqueront les dispositions du présent Accord et de ses Annexes. Avant l’approbation de tout plan ou la promulgation de tout ordre ou règlement visant une question qui donne lieu à un litige portant sur l’interprétation ou l’application des dispositions du présent Accord ou de ses Annexes, le litige en cause devra être renvoyé pour décision au Tribunal ou à l’instance arbitrale compétente en vertu du présent Accord et de ses Annexes. Les dispositions qui précèdent n’affectent pas la compétence du Tribunal et des autres instances arbitrales établies par application du présent Accord ou de ses Annexes à l’égard des questions qui ne seraient pas expressément réglées dans un plan approuvé, ou dans un ordre ou un règlement promulgué comme il est dit ci-dessus ou qui seraient soulevées par des événements postérieurs à l’entrée en vigueur de ce plan, ordre ou règlement.
Pour assurer l’exécution durable et effective du présent Accord et de ses Annexes à la satisfaction de toutes les parties intéressées, et sans déroger aux obligations que la République fédérale d’Allemagne a assumées:
1. Chacun des Gouvernements signataires du présent Accord, après avoir ratifié ou approuvé cet Accord conformément aux exigences de sa loi interne, déposera auprès du Gouvernement du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord un instrument de ratification ou d’approbation du présent Accord.
2. Le présent Accord entrera en vigueur dès que le Gouvernement de la République fédérale d’Allemagne et les Gouvernements des Etats-Unis d’Amérique, de la République française et du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, auront déposé auprès du Gouvernement du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord l’instrument de ratification ou d’approbation prévu au par. 1 ci-dessus. Cette entrée en vigueur aura effet à l’égard de tous les Gouvernements signataires qui auront alors effectué ce dépôt. Le Gouvernement du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord notifiera à chacun des Gouvernements signataires de l’Accord la date d’entrée en vigueur de celui-ci ainsi que la liste des Gouvernements à l’égard desquels celui-ci est entré en vigueur.
3. Pour tout Gouvernement signataire qui effectuerait le dépôt prévu, après l’entrée en vigueur visée au paragraphe ci-dessus, la date d’entrée en vigueur de l’Accord sera celle à laquelle il effectuera ce dépôt. Le Gouvernement du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord notifiera ce dépôt et la date de ce dépôt à tous les autres Gouvernements signataires et à tout Gouvernement ayant accédé au présent Accord conformément aux dispositions de l’Art. 36.
1. Tout Gouvernement qui a été invité à signer le présent Accord par les Gouvernements des Etats-Unis d’Amérique, de la France et du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord ou par l’un d’entre eux, et par le Gouvernement de la République fédérale d’Allemagne peut signer le présent Accord ou y accéder conformément aux termes de l’invitation qui lui a été adressée. Tout autre Gouvernement qui établirait, après l’entrée en vigueur du présent Accord, des relations diplomatiques avec la République fédérale d’Allemagne, pourra accéder au présent Accord. Toute accession s’effectuera par le dépôt d’un instrument d’accession auprès du Gouvernement du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, qui notifiera le dépôt de cet instrument et la date de ce dépôt aux autres Gouvernements signataires et accédants.
2. Le présent Accord entrera en vigueur au regard de tout Gouvernement accédant, lors du dépôt de son instrument d’accession, mais à une date qui ne pourra précéder celle de l’entrée en vigueur de l’Accord telle qu’elle est prévue à l’Art. 35.
1. Tout Gouvernement peut, en signant le présent Accord ou en y accédant, ou à tout moment ultérieur, déclarer par notification adressée au Gouvernement du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord que le présent Accord est étendu, à compter de la date spécifiée dans ladite notification, à un, à plusieurs ou à l’ensemble des territoires dont les relations internationales sont sous sa responsabilité.
2. Le gouvernement du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord tiendra tous les Gouvernements signataires et accédants informés des notifications déposées par application du présent Article.
1. Un Gouvernement ayant déposé un instrument de ratification ou d’approbation du présent Accord ou d’accession à celui-ci, qui ne serait pas conforme aux termes de l’invitation qui lui a été adressée ou qui serait accompagné d’autres réserves ou restrictions, ne sera pas considéré comme une Partie Contractante tant que ces réserves ou restrictions n’auront pas été retirées, ou n’auront pas été acceptées par toutes les Parties Contractantes.
2. Aucune notification d’extension, donnée par application de l’Art. 37, accompagnée de réserves ou de restrictions, ne prendra effet tant que ces réserves ou restrictions n’auront pas été retirées ou n’auront pas été acceptées par toutes les Parties Contractantes.
(Note: Les titres qui ont été donnés aux Articles de l’Accord ont pour seul objet de faciliter les références éventuelles et ne doivent en aucun cas être considérés comme un élément d’interprétation de l’Accord.)
En foi de quoi les soussignés, dûment habilités par leurs Gouvernements respectifs, ont signé le présent Accord, auquel sont jointes les Annexes I à X.
Fait à Londres le vingt-sept février mil neuf cent cinquante-trois, en trois textes originaux respectivement en Français, Anglais et Allemand, les trois textes faisant également foi, qui seront déposés dans les archives du Gouvernement du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, qui en fera parvenir des copies certifiées conformes à chacun des Gouvernements signataires et accédants.
Ont signé le présent accord le 27 février 1953: La République fédérale d’Allemagne, les Etats-Unis d’Amérique, la Belgique, le Canada, Ceylan, le Danemark, l’Espagne, la France, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, la Grèce, l’Irlande, le Liechtenstein, le Luxembourg, la Norvège, le Pakistan, la Suède, la Suisse, l’Union d’Afrique du Sud et la Yougoslavie.
Le Gouvernement de la République fédérale d’Allemagne (désigné ci-après par les termes «Gouvernement Fédéral») s’engage à offrir aux porteurs le versement et le transfert des montants suivants
1. Emprunt extérieur 7 % 1924 (Emprunt Dawes)
2. Emprunt international 5½ % 1930 (Emprunt Young)
3. Emprunt extérieur 6 %, 1930 (Emprunt de la Société Suédoise des Allumettes).
4. Obligations de la Konversionskasse
Le Gouvernement Fédéral s’engagera à effectuer les versements suivants au titre des obligations et des Scrips émis par la Konversionskasse:
5. Certaines dettes en devises étrangères, de faible montant, de la Reichsbahn et de la Reichspost, autres que les dettes visées à l’Annexe IV, feront l’objet de négociations entre le Gouvernement de la République fédérale et les créanciers.
6. Dettes en Reicksmark du Reich, de la Reichsbahn, de la Reichspost et de la Prusse
Répondant à la demande des représentants des créanciers, le Gouvernement Fédéral s’engagera:
7. Les débiteurs intéressés verseront, aux fins de transfert par le Gouvernement Fédéral, les montants suivants:
8. Procédure à suivre dans l’exécution des présentes propositions
9. Les Associations de porteurs intéressés ou les organismes analogues recommanderont aux porteurs d’accepter les présentes modalités de règlements.
10. Mixed Claims Bonds
La Délégation allemande pour les dettes extérieures, d’une part, et les représentants du Comité de Défense des Bénéficiaires américains de décisions de la Mixed Claims Commission («American Awardholders Committee concerning Mixed Claims Bonds»), d’autre part, sont convenus de ce qui suit:
La République fédérale d’Allemagne proposera au Gouvernement des Etats-Unis d’Amérique d’Allemagne et le «Awardholders Committee» recommandera au Gouvernement des Etats-Unis et aux personnes privées bénéficiaires des décisions de la Mixed Claims Commission le règlement, aux conditions suivantes, de l’obligation contractée par la République fédérale d’Allemagne envers les Etats-Unis pour le compte des ressortissants américains au bénéfice desquels l’Allemagne avait émis en 1930 les obligations «Mixed Claims» sur lesquelles les paiements sont actuellement suspendus:
11. Créances nées de décisions du Tribunal Mixte gréco-allemand
Un échange de vues préliminaire a eu lieu entre les Délégations grecque et allemande au sujet des créances de personnes privées, nées de décisions du Tribunal Mixte gréco-allemand institué après la première guerre mondiale. Il sera suivi de discussions plus approfondies, dont le résultat, s’il est approuvé, sera sanctionné par l’Accord Intergouvernemental.
Sont recommandées les modalités de règlement suivantes:
12. Crédit Lee Higginson
13. Créances de la Banque des Règlements Internationaux
14. Versements à la Konversionskasse
15. Responsabilité des dettes gouvernementales de l’Autriche
Les créanciers n’ont pas encore pu aboutir à un règlement de cette question qui fera très prochainement l’objet de nouvelles négociations.
16. Convention entre la Belgique et la République fédérale d’Allemagne3
Un projet de convention entre la Belgique et la République fédérale d’Allemagne a été établi le 4 août 1952.
Le Gouvernement de la République fédérale d’Allemagne, représenté par les Ministres fédéraux des Finances et de l’Economie, ceux-ci étant représentés par Monsieur Hermann J. Abs, et
La Banque des Règlements Internationaux à Bâle, représentée par Monsieur Roger Auboin, Directeur Général et Suppléant du Président, concluent la convention suivante en ce qui concerne les placements actuels de la Banque des Règlements Internationaux en Allemagne:
Bâle, le 9 janvier 1933
(signé) Abs (Hermann J. Abs) | (signé) R.Auboin Directeur Général Suppléant du Président |
1 Ce texte a été substitué à celui du projet de Convention qui constituait l’Annexe 3 A au Rapport de la Conférence.
Convention entre la Belgique et la République fédérale d’Allemagne sur le Règlement des Créances belges, résultant des Annuités prévues à l’Accord germano-belge du 13 juillet 1929.
La Belgique, d’une part, et la République fédérale d’Allemagne, d’autre part, sont convenues, en vertu des négociations qui eu lieu à Londres lors de la Conférence Internationale des dettes extérieures allemandes, de conclure la Convention suivante:
RM | |
Le Gouvernement de la République fédérale d’Allemagne reconnaît qu’une somme de était inscrite, au 10 mai 1940, au crédit du Gouvernement belge au titre des annuités prévues à l’Accord germano-belge du 13 juillet 1929, et versées à la Konversionskasse jusqu’au 15 novembre 1939. | 107 856 835.65 |
D’autre part, n’ont pas été versées à la Konversionskasse, et restent dues au Gouvernement belge: | |
| 10 833 333.33 |
| 105 908 333.34 |
| 224 598 502.82 |
Désireux de fixer transactionnellement le règlement de la dette indiquée ci-dessus le Gouvernement de la République fédérale d’Allemagne s’engage à verser, et le Gouvernement belge accepte de recevoir, une somme forfaitaire équivalente à quarante millions (40) Deutsche Mark, payable en quinze (15) annuités échéant le 1er juillet de chacune des annés 1953 à 1967, savoir:
Les versements ci-dessus sont acceptés par le Gouvernement belge en règlement final et définitif des créances belges en question jusqu’au 8 mai 1945.
Chacune des annuités ci-dessus sera représentée par une obligation de la République fédérale d’Allemagne, libellée en Deutschemark, et sera transférée en monnaie belge au cours moyen officiel de la Bank deutscher Länder en vigueur à la veille de l’échéance de l’obligation.
Les obligations seront délivrées au Gouvernement belge au plus tard le 1er avril 1953.
Toute obligation non payée à sa date d’échéance portera intérêt au taux de 3 % l’an au profit du Gouvernement belge.
La présente Convention sera ratifiée. Les instruments de ratification seront échangés à Bruxelles.
La Convention entrera en vigueur lors de l’échange des instruments de ratification.
La présente Convention est rédigée en langue française et allemande, les deux versions faisant également foi.
En foi de quoi, les Plénipotentiaires soussignés, dûment autorisés à cet effet, ont apposé leurs signatures au bas de la présente Convention.
Fait à Bonn, le 23 décembre 1952, en deux textes originaux, en langue française et allemande.
Pour la Belgique: (signé) F. Muuls | Pour la République fédérale d’Allemagne: (signé) Abs |
1 Ce texte a été substitué à celui du projet de Convention qui constituait l’Annexe 3 B au Rapport de la Conférence.
Délégation allemande pour
les dettes extérieures
243-18 Del. 38-2151/52.
A M. le Président de la
Commission Tripartite
des dettes allemands,
29 Chesham Place, Londres, S.W.1.
Echange des titres des emprunts extérieurs de la Prusse 1926 et 1927
Londres, 20 novembre 1952
Monsieur le Président,
Me référant à l’échange de lettres du 6 mars 1951 entre le Chancelier fédéral et les Hauts Commissaires Alliés en Allemagne, j’ai l’honneur de confirmer que la déclaration faite par la Délégation allemande à la Conférence des Dettes de Londres le 12 mars 1952, d’après laquelle la République fédérale d’Allemagne est prête à assumer vis-à-vis des créanciers la responsabilité des Emprunts extérieurs de la Prusse 6½ % 1926 et 6 % 1927, signifie que les dettes afférentes à ces emprunts doivent être traitées comme des obligations du Reich allemand, au sens de l’échange de lettres du 6 mars 1951, dont la République fédérale répond. A la suite de cette déclaration de la Délégation allemande, le corps législatif de la République fédérale d’Allemagne a inclus la disposition suivante dans la Loi de validation des valeurs mobilières allemandes extérieures du 25 août 1952 – Bundesgesetzblatt I, no 35, page 553:
Veuillez agréer, etc.
(signé) Hermann J. Abs
Au Président de la Commission
Tripartite pour les Dettes
extérieures allemandes,
29 Chesham Place, S.W.1.
29 Chesham Place, S.W.1, 19 novembre 1952.
Monsieur le Président,
Nous avons l’honneur de vous faire connaître que la Délégation allemande pour les dettes extérieures et le Comité britannique des créanciers à long et à moyen terme de l’Allemagne («British Committee of Long-term and Medium-term Creditors of Germany») sont convenus des modalités suivantes pour la conversion et le règlement des dettes obligataires extérieures en mark-or de Municipalités allemandes:
Nous vous demandons de bien vouloir approuver l’accord enregistré ci-dessus et de joindre le texte de la présente lettre à l’Annexe 1 à l’Accord des Dettes.
Veuillez agréer, etc.
(signé) Hermann J. Abs Président de la Délégation allemande dettes extérieures | (signé) O. Niemeyer Président du Comité de Négociation. pour les «A» de la Conférence des dettes extérieures allemandes |
Délégation allemande pour
les Dettes Extérieures
243–18 Del. 38–1934/52
A Sir Otto Niemeyer,
c/o Council of Foreign Bondholders,
17, Moorgate,
Londres, E. C. 2.
Londres, 14 novembre 1952
Cher Monsieur,
J’ai l’honneur de résumer comme suit l’accord réalisé au cours de nos discussions des 20 octobre et 14 novembre 1952:
En exécution de l’obligation assumée dans le par. 14 de l’annexe 3 au Rapport final de la Confédérence, le Gouvernement de la République fédérale d’Allemagne est prêt à régler de la façon suivante les dettes de la «Konversionskasse für Deutsche Auslandsschulden» résultant de versements faits par des débiteurs dans le territoire de la Sarre et en Autriche, France, Luxembourg et Belgique dans le territoire de la Sarre et en Autriche, France, Luxembourg et Belgique dans la mesure où les créanciers n’ont pas reçu de versements en monnaie non allemande, ou bénéficié d’autres contre-parties.
1. Arriérés d’intérêts
Le rachat des coupons qui seront présentés sera effectué dans les conditions suivantes:
2. Amortissement
L’amortissement du montant total à déterminer sera effectué soit par rachat de titres d’obligations, soit par paiement en espèces dans les conditions suivantes:
L’amortissement sera fait en 5 annuités égales, la première le 1er juillet 1953, les autres le 1er juillet de chacune des 4 années suivantes.
Au cas où le Gouvernement de la République fédérale d’Allemagne ne pourrait obtenir pour le 1er juillet 1953 un tableau général du montant total des amortissements à effectuer, il pourra commencer les paiements 3 mois après cette date au plus tard.
Le paiement sera effectué en espèces, les principes de la Section I ci-dessus s’appliquent mutatis mutandis, en 5 annuités égales, la première le 1er juillet 1953, les autres le 1er juillet de chacune des 4 années suivantes.
Au cas où le Gouvernement de la République fédérale d’Allemagne ne pourrait obtenir pour le 1er juillet 1953 un tableau d’ensemble du montant total à payer, il pourra commencer les paiements 6 mois après cette date, au plus tard.
En vue de connaître le montant total des engagements en cause, le Gouvernement de la République fédérale d’Allemagne demandera aux créanciers et aux débiteurs par la voie d’annonce publique de notifier à la «Konversionskasse für Deutsche Auslandsschulden» toutes les créances non encore réglées d’une part, tous les paiements faits à la Konversionskasse d’autre part, et de soumettre à la Konversionskasse toutes les pièces justificatives existantes. La «Konversionskasse für Deutsche Auslandsschulden» à Berlin sera chargée d’enregistrer les dettes qui doivent être prises en considération.
Le Gouvernement de la République fédérale d’Allemagne pourra à son choix payer dans un délai plus court des dettes obligataires ou d’autres dettes de faible montant.
Je vous serai très obligé de bien vouloir me confirmer que la proposition ci-dessus constitue un exposé exact de l’Accord que nous avons atteint et peut, en conséquence, faire l’objet de l’échange de lettres envisagé.
Veuillez agréer, Cher Monsieur, etc.
(signé) Abs
Council of Foreign Bondholders,
17, Moorgate,
London, E. C. 2
18 novembre 1952
Cher Monsieur Abs,
Je vous remercie de votre lettre du 14 novembre relative au règlement des versements à la konversionskasse, dont il est question dans le par. 14 c du rapport du Comité A1.
Il est entendu que les mots figurant en haut de la page 22 sont les suivants: «bis zum Ende des Jahres 1941» et que «am ersten auf den 31. März folgenden Kupontermin» désigne la première date d’échéance de coupon postérieur au 31 mars.
Sous réserve de ce qui précède, je suis d’accord avec votre lettre.
Veuillez agréer, etc.
(signé) O. E. Niemeyer Président du Comité de Négociation «B» de la Conférence des dettes extérieures allemandes |
(Note: Le texte reproduit ci-dessous est celui de l’Annexe 4 au Rapport de la Conférence des Dettes Extérieures allemandes avec les modifications nécessaires pour assurer la concordance des textes dans les trois langues. Un accord supplémentaire conclu entre les parties, au titre de la présente Annexe, après la clôture de la Conférence est joint ci-après en Sous-Annexe II A.)
Le présent Accord établit les conditions et les procédures applicables au règlement des dettes définies à l’Art. III ci-dessous. Il ne modifie pas de lui-même les conditions des dettes en cause. Au contraire, il est envisagé que de nouveaux contrats seront conclus entre les débiteurs allemands et leurs créanciers respectifs, conformément aux dispositions du présent Accord. Les nouveaux contrats reprendront les conditions des contrats existants sauf dans la mesure où ceux-ci seraient modifiés par les arrangements conclus entre créancier et débiteur dans le cadre du présent Accord.
Dans le cadre du présent Accord, les expressions ci-dessous devront, sauf si leur contexte exige une autre interprétation, être entendues comme suit:
1. Le présent Accord est applicable à tous les emprunts obligataires et non obligataires émis ou contractés à l’extérieur de l’Allemagne à condition:
2. Nonobstant les dispositions du par. 1 du présent Article, le présent Accord n’est pas applicable:
3. Aucune dette ne pourra être exclue, pour le seul motif qu’un nouveau débiteur en devient ou en est devenu responsable, soit avant soit après le 8 mai 1945, par l’application de la loi ou pour toute autre raison; exemple, les dettes des entreprises visées par la Loi 27 de la Haute Commission Alliée portant «Réorganisation des industries charbonnières et sidérurgiques allemandes», ne pourront en aucun cas être exclues, motif pris de ce qu’elles auraient été reprises par les sociétés nouvelles ou autres sociétés ayant succédé à ces entreprises.
4. Le présent Accord n’est pas applicable aux obligations et coupons qui doivent faire l’objet d’une validation aux termes de la loi allemande de validation du 19 août 1949 (Wirtschaftsgesetzblatt, page 295) et de la loi allemande de validation des valeurs mobilières étrangères d’août 1952, tant que ceux-ci n’auront pas été validés conformément aux dispositions de toute loi de l’espèce ou de tout accord intergouvernemental qui pourrait être conclu à ce sujet avec le pays où l’emprunt a été émis.
5. Pour diverses raisons les dettes de la Banque Centrale allemande pour l’Agriculture (Deutsche Rentenbank Kreditanstalt) posent un problème particulièrement complexe. Du fait de la division du territoire allemand, la Banque se trouve temporairement dans l’impossibilité de recouvrer ses éléments d’actif investis en Allemagne Orientale, et dans cette mesure, le montant de la dette couverte par le présent Accord a, en conséquence, subi diverses réductions fixées par les règlements en vigueur, le pourcentage de réduction, différent dans chaque cas particulier, variant de 20 à 67 % du montant des emprunts existants. Les représentants allemands ont déclaré qu’il n’était pas pour le moment au pouvoir du Gouvernement Fédéral de modifier cette situation, qui résulte en particulier des règlements pris dans le cadre des lois de conversion monétaire. Il est cependant convenu que le Gouvernement Fédéral fera tout son possible pour faciliter le règlement des dettes de la Banque et les paiements d’intérêt et d’amortissement prévus par les Lois et règlements susvisés.
Les représentants des créanciers réservent le droit de ces derniers de faire appel à toutes les voies de recours qui pourraient leur être ouvertes pour obtenir la modification d’un règlement qu’ils considèrent comme préjudiciable à leurs intérêts et de nature à créer une discrimination entre les différentes catégories de créanciers.
Il est entendu que la Banque reste responsable envers ses créanciers des dettes garanties par des avoirs situés en Allemagne orientale, et qu’elle reprendra le service de ces dettes dès que ces avoirs seront de nouveau à sa disposition.
Plusieurs autres institutions analogues devront recevoir application des mêmes principes.
6. Lorsque le cas de l’Emprunt allemand de la Potasse sera traité dans le cadre de tout Plan de règlement élaboré en application du présent Accord, les caractéristiques particulières de cet emprunt devront être prises en considération.
1. Le montant dû au titre d’une dette quelconque visée par le présent Accord comprend le principal et tous les arriérés d’intérêt impayés au 1er janvier 1953. Les arriérés d’intérêt seront calculés comme des intérêts simples, sur la base du taux prévu par le contrat existant et sans égard à l’arrivée éventuelle de la dette à échéance avant cette date, ni aux conséquences, dans le cadre du contrat existant, de tout défaut antérieur à cette date.
2. Est considéré comme impayé au sens du par. 1, tout montant qui n’a pas été reçu et accepté expressément ou implicitement par le créancier. L’acceptation par ce dernier de bons de consolidation, de certificats ou de versements en espèces remis par la Konversionskasse est considérée comme emportant paiement de la dette ou de la fraction de la dette au titre de laquelle ces bons, certificats ou versements ont été acceptés.
1. Principal
Le principal des dettes dues ne subira aucune réduction.
2. Dettes en monnaies étrangères comportant une clause-or
3. Dettes en monnaie allemande comportant une clause-or
4. Arriérés d’intérêts
Sous réserve des dispositions du par. 6 ci-dessous, les deux tiers des intérêts impayés au 1er janvier 1953 seront consolidés, le troisième tiers étant annulé. Les intérêts consolidés s’ajouteront au montant du principal impayé pour constituer le nouveau principal.
5. Nouveau taux d’intérêt
Sous réserve des dispositions du par. 6 ci-dessous les intérêts recommenceront à courir à compter du 1er janvier 1953, quelle que soit la date à laquelle le nouveau contrat sera conclu en application du présent accord. Leur taux sera fixé à 75 % du taux d’intérêt prévu dans le contrat existant. Toutefois, ce nouveau taux courant d’intérêt ne devra pas dépasser 5¼ % pour les dettes obligataires et 6 % pour les dettes non obligataires, ni être inférieur à 4 %, sauf lorsque le taux prévu dans le contrat existant est lui-même inférieur à ce chiffre, auquel cas c’est ce dernier taux qui devra être utilisé.
6. Taux d’intérêt dans le cas de conversion effective
Lorsque la dette aura fait l’objet d’une conversion effective, le débiteur devra, à son choix,
7. Modalités de paiement des intérêts
Les intérêts afférents à la période commençant le 1er janvier 1953 seront payables en deux versements semestriels au minimum. Il sera procédé aux ajustements nécessaires dans tous les cas où, le nouveau contrat n’ayant été conclu qu’après le 1er janvier 1954, il ne pourra raisonnablement être demandé au débiteur de payer immédiatement la totalité des intérêts échus entre le 1er janvier 1953 et la date de la conclusion du nouveau contrat.
8. Modalités d’amortissement
9. Durée des emprunts
Les nouveaux contrats prévoiront le remboursement total des emprunts dans un délai compris entre 10 ans au minimum et 25 ans au maximum à compter du 1er janvier 1953. La nouvelle date d’échéance devra être fixée par accord entre le débiteur et ses créanciers. Dans les limites ci-dessus, le débiteur devrait proposer la date de remboursement la plus rapprochée possible, compte tenu de sa situation particulière.
Il est envisagé qu’un délai de remboursement compris entre 10 et 15 ans, et pouvant dans certains cas exceptionnels aller jusqu’à 20 ans, sera accordé aux débiteurs de l’industrie, aux banques et aux églises. Les services publics et les industries de base pourront toutefois porter le délai à 20 ans, mais sans pouvoir dépasser 25 ans en aucun cas. Dans le cas des dettes non obligataires, le délai normal de remboursement sera de 10 ans.
10. Remboursement des dettes de faible montant
Dans tous les cas où le montant restant dû sur une dette particulière est très faible, ou est faible par rapport au montant initial de l’emprunt, des accords pourront être conclus en vue du remboursement anticipé et de la liquidation définitive du montant total de la dette et des arriérés d’intérêt, sans qu’il soit tenu compte des dispositions des par. 8 et 9 du présent article.
11. Cas où le débiteur se trouve dans une situation financière difficile
Dans tous les cas où, en raison de circonstances extraordinaires affectant la situation financière d’un débiteur particulier – y compris, par exemple, la perte d’éléments d’actif situés en Allemagne mais hors du territoire de la République fédérale d’Allemagne ou de Berlin (Ouest) – il sera, matériellement ou pratiquement, impossible à ce débiteur de proposer un nouveau contrat selon les modalités prévues dans le présent Accord, rien n’empêchera le débiteur intéressé de conclure avec ses créanciers un accord comportant les ajustements qui pourraient être réputés nécessaires, compte tenu des circonstances particulières à son cas d’espèce.
12. Garanties
Sous réserve des dispositions législatives applicables, les dispositions des contrats existants relatives aux privilèges, garanties collatérales et sûretés d’autres types, constitués dans l’intérêt des créanciers, resteront en vigueur. Cependant, dans la mesure où la sûreté prévue dans le contrat existant ne correspondra plus par sa nature ou par sa valeur au nouveau montant en principal de la dette ou ne répondra plus à la situation existant lors de la conclusion du nouveau contrat, le débiteur pourra proposer d’en modifier la nature ou la valeur. La nouvelle sûreté proposée par le débiteur devra cependant être suffisante et acceptable par le créancier.
Dans la mesure où la sûreté aura été diminuée ou sensiblement modifiée, le débiteur devra effectuer les rajustements nécessaires pour donner à ses créanciers une protection au moins équivalente à celle dont ils bénéficiaient à l’origine.
Le créancier pourra exiger, et son débiteur devra fournir, des sûretés raisonnables, ou prévoir d’autres clauses de garantie acceptables pour le créancier.
13. Fonds de réserve et d’amortissement
Etant donné que l’amortissement ne commencera qu’en 1958 et seulement au taux relativement faible de 1 %, porté en 1964 à 2 % seulement, les débiteurs devront viser à s’assurer une situation financière suffisamment solide avec les liquidités suffisantes pour saitsfaire à leurs obligations lors de l’expiration des emprunts. En conséquence, des dispositions supplémentaires devraient être négociées entre créanciers et débiteurs; elles pourront prévoir l’établissement de fonds de réserve ou d’amortissement alimentés par le versement d’une annuité calculée, soit sur la base d’un certain pourcentage du bénéfice net avant tout versement de dividendes, soit selon toutes autres modalités qui pourraient être convenues.
14. Fourniture de devises étrangères
Le débiteur prendra les mesures exigées par la loi allemande pour se procurer les devises étrangères nécessaires à l’exécution de la totalité de ses obligations au titre du nouveau contrat.
15. Défaut du débiteur
En cas de défaut du débiteur, indépendamment des sanctions prévues par le nouveau contrat, le créancier aura droit, pour la durée du défaut, à des intérêts calculés sur la base du taux prévu dans le contrat existant.
16. Modification des conditions de règlement
Aucune des dispositions du présent Accord n’interdit à un débiteur d’obtenir, avec le consentement de ses créanciers, des modalités de règlement plus favorables pour le débiteur que celles qui sont prévues dans le présent Accord.
17. Affectation au bénéfice des débiteurs des concessions faites par les créanciers
Les créanciers considèrent que le bénéfice des concessions consenties par eux dans le cadre du présent Accord doit profiter aux débiteurs.
1 Voir l’Annexe VII.
1. Remboursement en monnaie allemande
Tout débiteur pourra, à la demande de l’un quelconque de ses créanciers, prendre les dispositions nécessaires pour rembourser en monnaie allemande tout ou partie d’une dette particulière.
2. Cession de créances
En sus du cas des obligations, le créancier pourra céder sa créance ou une fraction importante de celle-ci à une autre personne ayant sa résidence habituelle en dehors de la République fédérale d’Allemagne ou de Berlin (Ouest), à condition que:
3. Cession de dettes
Les Autorités allemandes de contrôle des changes examineront avec bienveillance toutes les demandes visant à la reprise d’une dette existante par un nouveau débiteur allemand et à la substitution d’une nouvelle sûreté à la sûreté ancienne.
1. Les dispositions des contrats particuliers à conclure entre les créanciers individuels et leurs débiteurs, et les détails techniques y afférents, devront être inclus dans l’offre de règlement faite par le débiteur allemand.
2. Toutes les propositions d’accords, contrats, actes ou avenants, devront être approuvés, quant à leur forme et leur contenu, par un conseiller juridique des créanciers, si ces derniers en expriment le désir.
3. Chaque débiteur devra, avant le 30 juin 1953, ou dans un délai de 6 mois à compter de la date à laquelle il aura fixé sa résidence dans la République fédérale d’Allemagne ou à Berlin (Ouest), préparer et soumettre à son créancier une offre détaillée de règlement. Le créancier pourra demander à son débiteur, et le débiteur devra accepter, de négocier avec lui sur l’un quelconque des points particuliers, de l’offre.
4. Le terme «créancier» utilisé dans les par. 2 et 3 du présent article, devra, dans le cas des emprunts obligataires, s’entendre de tout représentant des créanciers désigné en application des dispositions de l’Art. VIII du présent Accord.
5. Dans le cas des emprunts obligataires, selon les possibilités pratiques ou les usages des divers marchés sur lesquels les obligations avaient été émises, les modalités de règlement pourront être portées, par estampillage, sur les obligations existantes ou de nouvelles obligations pourront être remises en échange des titres en circulation; de leur côté les arriérés d’intérêt pourront faire l’objet de nouvelles obligations ou de scrips échangeables contre des obligations. Les obligations estampillées ou les nouvelles obligations se conformeront à l’usage habituel du marché. Les débiteurs chargeront, à leurs propres frais, les institutions bancaires appropriées de l’exécution du règlement. Ils devront de même satisfaire, à leurs frais, à toutes les conditions fixées par les autorités publiques et les bourses de valeurs afin d’assurer la négociabilité des obligations.
Les Comités ou les organisations dont les délégués ont participé à la Conférence des Dettes Extérieures allemandes en qualité de représentants des divers groupes nationaux de créanciers intéressés au présent Accord (ces Comités et organisations seront désignés ci-après par l’expression «Comités de Créanciers») désigneront, en qualité de représentants des créanciers, sous réserve du droit à approbation de leurs Gouvernements respectifs, les personnes ou les organisations selon ce qui pourra être nécessaire pour faciliter l’élaboration des règlements particuliers entre débiteurs et créanciers individuels dans le cadre du présent Accord. Ils pourront, eux-mêmes, agir en cette qualité. Il ne pourra être désigné plus d’un représentant ou d’une organisation représentative dans chaque cas particulier, sauf que, lorsque les Comités de créanciers l’estimeront nécessaire à la pleine protection des droits des porteurs des différentes tranches d’un emprunt émis par un débiteur particulier, un représentant ou une organisation représentative, au maximum, pourra être désigné pour chaque tranche. Le débiteur allemand est en droit de demander aux Comités de créanciers de désigner ces représentants. Le fait d’avoir participé à la Conférence des dettes ne saurait empêcher quiconque de participer, en quelque qualité que ce soit, à toute négociation entreprise par application du présent Accord.
1. Compétence
Un Comité d’arbitrage et de médiation sera établi en vue de faciliter l’intervention des règlements entre les débiteurs individuels et leurs créanciers. Ce Comité agira comme médiateur et arbitre entre le débiteur et ses créanciers lorsqu’ils n’auront pu se mettre d’accord entre eux sur les modalités de l’offre de règlement qui doit être faite. Chacune des deux parties est en droit de porter une question en litige devant le Comité.
La décision du Comité sera obligatoire pour les deux parties. Le débiteur sera tenu d’offrir à ses créanciers les modalités de règlement exposées dans cette décision. Le créancier sera tenu de les accepter1, ou, dans le cas d’un emprunt obligataire pour le règlement duquel les porteurs sont représentés conformément aux dispositions de l’Art. VIII du présent Accord, le représentant des créanciers sera tenu d’en recommander l’acceptation aux porteurs.
Lorsqu’un représentant des créanciers aura été désigné par application de l’Art. VIII du présent Accord, le droit des créanciers au titre du présent Article seront exercés par ledit représentant.
2. Composition
Le Comité se composera de quatre membres nommés par les créanciers et de quatre membres nommés par les débiteurs. Le Comité pourra, à la demande de la majorité de ses membres, élire un membre supplémentaire pour l’examen d’une affaire déterminée. Le Président du Comité sera élu parmi les représentants des créanciers. Le premier Président en exercice sera le représentant américain. Un suppléant pourra être désigné pour chaque membre. Chaque membre du Comité, y compris le Président, disposera d’une voix.
3. Désignation des membres
Les membres du Comité seront désignés comme suit:
4. Procédure
Le Comité pourra établir les sous-Comités qui lui paraîtraient nécessaires pour l’examen d’un cas particulier et désigner des membres temporaires pour faire partie de ces sous-Comités.
La procédure à suivre dans la présentation des litiges, les lieux et dates des audiences, la forme de la notification des audiences et toutes autres questions se rapportant au fonctionnement du Comité ou de ses sous-Comités seront fixés par le Comité.
5. Frais
Les membres du Comité, y compris les membres temporaires, seront remboursés de tous frais de voyage et autres frais qu’ils auront exposés dans l’accomplissement de leur mission; ils recevront en outre, pour le temps passé dans l’exercice de leurs fonctions, des honoraires dont le montant sera établi par le Comité.
Toutes les dépenses et les frais exposés par le Comité ou ses membres, y compris les membres temporaires, à l’occasion d’un litige particulier, seront à la charge du débiteur allemand partie à ce litige. Dans tous les cas cependant, lorsque le Comité ou le Sous-Comité approprié reconnaîtra que le recours au Comité n’a pas été fait de bonne foi par un créancier, ou qu’il y a fol appel, les frais et dépenses devront être supportés par ce créancier, dans la mesure fixée par le Comité ou le Sous-Comité.
Toutes les autres dépenses du Comité et de ses membres, y compris l’indemnisation de ces derniers pour le temps qu’ils consacrent aux travaux du Comité, seront remboursées par les débiteurs, soit par répartition, soit autrement.
1 Voir Annexe II A.
1. Les débiteurs visés par le présent Accord rembourseront toutes les dépenses exposées, à l’occasion de la Conférence des Dettes ou de l’exécution du présent Accord, par chaque Comité de Créanciers.
2. Les dépenses exposées par les créanciers à l’occasion de négociations entreprises entre un débiteur et ses créanciers, conformément aux dispositions de l’Art. VII du présent Accord, seront à la charge du débiteur en cause. Ces dépenses seront remboursées, dans le cas des dettes non obligataires, aux créanciers, et, dans le cas des dettes obligataires, aux représentants des créanciers désignés conformément aux dispositions de l’Art. VIII du présent Accord.
3. Le terme «dépenses» utilisé aux par. 1 et 2 du présent Article comprend également le versement d’honoraires raisonnables pour les services rendus. Tout litige quant au caractère raisonnable des dépenses remboursables par application du présent article pourra être porté devant le Comité d’Arbitrage et de Médiation.
4. Les versements prévus par le présent Article n’interdisent pas aux représentants des créanciers d’exposer et de poursuivre le remboursement de frais additionnels auprès des porteurs d’obligations ou des créanciers.
Aucun versement ne pourra être effectué, en exécution des conditions d’une offre de règlement formulée en application du présent Accord, avant la date de l’entrée en vigueur de l’Accord Intergouvernemental sur les Dettes extérieures allemandes envisagé. Les débiteurs devront cependant au plus tôt préparer les offres de règlement, les présenter à leurs créanciers conformément aux dispositions de l’Art. VII du présent Accord, procéder aux négociations qui pourraient être nécessaires et, d’une façon générale, prendre les dispositions appropriées pour hâter la préparation des offres nouvelles envisagées dans le présent Accord.
A la Commission Tripartite
des Dettes Allemandes,
29, Chesham Place, Londres, S. W. 1.
12 novembre 1952
Messieurs,
Notre attention a été appelée sur un malentendu qui s’est élevé quant au sens de l’al. 2 du par. 1 de l’Art. IX de l’Annexe II du Rapport de la Conférence des Dettes extérieures allemandes. Cet alinéa est rédigé comme suit:
Ce sont les mots en italiques («de les accepter») qui ont donné lieu au malentendu. Pour en préciser l’interprétation correcte il conviendrait de remplacer ces termes par les suivants: «de reconnaître que ces modalités sont en accord avec les dispositions du présent Accord.»
Nous serions reconnaissants à la Commission Tripartite de bien vouloir noter que le sens qu’il convient d’attacher à l’al. 2 du par. 1 de l’Art. IX de l’Annexe IV est celui qui ressortirait de la rédaction suivante:
Veuillez agréer, etc. |
N. Leggett Président du Comité de Négociations «B» à la Conférence des dettes extérieures allemandes Hermann J. Abs Président de la Délégation allemande pour les dettes extérieures |
(Note – Le texte reproduit ci-dessous est celui de l’Annexe 5 au Rapport de la Conférence des dettes extérieures allemandes. Les accords supplémentaires conclus entre les parties, au titre de la présente Annexe, après la clôture de la Conférence font l’objet de la sous-annexe III A.)
Le présent Accord est conclu entre un Comité représentatif des Entreprises Bancaires, Commerciales et Industrielles situées sur le territoire de la République fédérale d’Allemagne et dans les Secteurs Occidentaux de Berlin (Ce Comité est désigné ci-après sous le nom de «Comité allemand». Cette expression devra s’entendre de toute institution ou organisme qui pourrait succéder audit Comité dans l’exercice de l’une quelconque des fonctions qui lui incombent dans le cadre du présent Accord), la Bank Deutscher Länder (cette expression devra s’entendre de toute institution ou organisme qui pourrait succéder à la Bank Deutscher Länder dans l’une quelconque des fonctions qui lui incombent dans le cadre du présent Accord) et ceux des Comités suivants (désignés collectivement ci-après par l’expression «Les Comités bancaires étrangers») qui deviendront partie audit Accord, c’est-à-dire les Comités représentatifs des Entreprises Bancaires exerçant leur activité aux États-Unis d’Amérique, dans le Royaume-Uni et en Suisse, respectivement.
Considérant:
1. Qu’un Accord pour le maintien des crédits bancaires à court terme accordés à l’Allemagne, entré en vigueur le 17 septembre 1931, a été conclu par les créanciers bancaires étrangers en réponse à la demande de la Conférence des Sept Puissances réunie à Londres en juillet 1931 engageant «les créanciers bancaires étrangers de l’Allemagne à prendre des mesures concertées en vue de maintenir le volume des crédits déjà accordés par eux à l’Allemagne» et sur la base de la déclaration de la dite Conférence selon laquelle «pour assurer le maintien de la stabilité financière de l’Allemagne, essentiel aux intérêts du monde entier», les Gouvernements intéressés «étaient disposés à coopérer, dans la mesure de leurs moyens au rétablissement de la confiance»;
2. Que ces crédits bancaires à court terme ont été maintenus par une série d’Accords annuels successifs dont le dernier en date (désigné ci-après par l’expression «Accord de 1929») devait venir à expiration le 31 mai 1940, mais a été, en raison de l’ouverture des hostilités entre l’Allemagne d’une part et le Royaume-Uni et ses alliés d’autre part, dénoncé le 4 septembre 1939, par notification adressée au nom des Comités représentant les créanciers bancaires résidant aux Etats-Unis et en Angleterre, conformément aux dispositions du dit Accord;
3. Qu’à la suite de la dénonciation de l’Accord de 1939, certains accords ont été conclus en 1939 et en 1940 entre le Comité des Créanciers Américains et les parties allemandes intéressées en vue du maintien (avec certaines restrictions et modification) de ceux des crédits bancaires à court terme qui avaient été accordés par les créanciers bancaires étrangers résidant aux Etats-Unis; le second de ces accords étant arrivé à expiration le 31 mai 1941;
4. Qu’à la suite de la dénonciation de l’Accord de 1939, certains autres accords ont été conclus entre le Comité des créanciers suisses et les parties allemandes intéressées en vue du maintien (avec certaines restrictions et modifications) de ceux des crédits bancaires à court terme qui avaient été accordés par des créanciers bancaires étrangers résidant en Suisse; tous ces Accords étant, depuis lors, arrivés à expiration;
5. Que, conformément aux dispositions du dernier des précédents Accords applicable, chacune des dettes résultant de l’octroi à l’Allemagne desdits crédits bancaires à court terme est arrivée à échéance à l’expiration de l’Accord la concernant, avec les effets qui y étaient stipulés, et que toutes ces dettes (y compris celles résultant des crédits qui ont été substitués à certains des crédits à court terme initialement visés par un ou plusieurs des précédents Accords) sont alors devenues exigibles et payables par leurs débiteurs respectifs (avec les intérêts et leur autres charges échus ou à échoir) dans les monnaies étrangères correspondantes; que ces dettes restent exigibles et payables dans les mêmes conditions, sauf dans la mesure où elles ont été réduites ou éteintes entre-temps par des versements ou des remboursements en devises étrangères ou en monnaie allemande. Aucune disposition n’a été prise jusqu’ici pour permettre le remboursement du solde de ces dettes dans les monnaies dans lesquelles elles étaient libellées;
6. Que les établissements bancaires, commerciaux et industriels situés sur le territoire de la République fédérale ont, par l’intermédiaire du Comité Allemand, prié leurs créanciers bancaires étrangers de conclure un nouvel Accord en vue de régler le remboursement des dettes à court terme non payées et d’instituer les moyens de rétablir les conditions normales de financement du commerce extérieur de la République fédérale; que, pour répondre à cette demande, des dispositions appropriées ont été élaborées et insérées dans le présent Accord et que les Comités Bancaires Etrangers ont décidé de recommander aux Créanciers Bancaires Etrangers, dans leur pays respectifs, d’accéder audit Accord;
7. Que le présent Accord a été signé par les Comités Bancaires Etrangers sous les conditions suivantes; le gouvernement de la République fédérale et les autres autorités appropriées1 promulgueront et maintiendront, aussi longtemps que l’Accord restera en vigueur, les textes législatifs ou réglementaires qui pourraient être nécessaires pour rendre ses dispositions effectives; aucun texte législatif ou réglementaire affectant d’une manière importante les obligations prévues par le présent Accord ne sera promulgué, et, en particulier, les textes législatifs promulgués et maintenus auront pour effet de garantir:
Il est, par les présentes, convenu ce qui suit:
1. Définitions
Sauf si le contexte exige une autre interprétation, les expressions ci-dessous ont, dans le présent Accord, le sens suivant:
L’expression «Crédits à court terme» désigne:
L’expression «Débiteur Bancaire Allemand» désigne tout Débiteur Allemand dont les opérations de banque constituent l’activité principale.
L’expression «Débiteur Commercial ou Industriel Allemand» désigne tout Débiteur Allemand qui n’est ni un Débiteur Bancaire Allemand ni un Débiteur Publie Allemand, comme il est dit ci-dessus.
L’expression «Successeurs» désigne:
L’expression «Créancier Bancaire Etranger» désigne tout banquier ou établissement bancaire et toute autre entreprise ou société ayant sa résidence habituelle sur le territoire de l’un des pays cités dans le Préambule au présent Accord, détenteur d’une créance au titre de crédits à court terme et ayant accédé inconditionnellement au présent Accord conformément aux dispositions de l’Art. 22 dudit Accord.
L’expression «République fédérale» doit s’entendre du territoire de la République fédérale allemande et des Secteurs Occidentaux de Berlin à la date du présent Accord5.
Le terme «allemand» se réfère à la République fédérale telle qu’elle est définie par l’alinéa ci-dessus.
Le terme «étranger» se réfère à tout pays situé hors des frontières de l’Etat allemand telles qu’elles étaient définies au 31 décembre 1937.
Le terme «entreprise» comprend les personnes privées effectuant des opérations commerciales soit sous leur nom propre, soit sous la raison sociale d’une entreprise quelconque.
Le terme «insolvabilité», appliqué à un Débiteur Allemand, désigne la situation dans laquelle, par suite d’un manque de liquidités non temporaire, le débiteur se trouve dans l’impossibilité de s’acquitter de la totalité de ses dettes à leur écheance.
L’expression «les Accords précédents» désigne les Accords de Crédit Allemands de 1931 à 1939, les Accords de Crédit des Débiteurs Publics Allemands de 1932 à 1938, les Accords de Standstill germano-américains de 1939 et 1940 et les Accords relatifs aux crédits à court terme consentis par les créanciers bancaires en Suisse et connus sous le nom de «Das Deutsche Kreditabkommen von 1940, 1941, 1942, 1943 und 1944».
L’expression «Valeur nominale» appliquée aux crédits à court terme encore non remboursés à l’heure actuelle, désigne le montant total de ces crédits, selon les dernières informations dont disposent les Comités Bancaires Etrangers respectifs, exprimé, pour les besoins des calculs, en monnaie allemande sur la base du taux moyen officiel en vigueur dans la République fédérale le premier jour ouvrable précédant le jour du calcul.
2. Durée de l’Accord6
1. Sauf indication contraire, les dispositions du présent Accord entreront en vigueur en 1952 et resteront effectives pendant une période de douze mois civils à dater de ce jour, à moins de dénonciation anticipée par les Comités Bancaires Etrangers dans l’un quelconque des cas suivants:
2. Cette dénonciation ne saurait affecter les droits et obligations acquis par l’effet du présent Accord avant la date de ladite dénonciation. Celle-ci, pour être effective, devra être notifiée par lettre, télégramme ou radiogramme (spécifiant la date à laquelle cette dénonciation prend effet), signé au nom de la majorité des Comités Bancaires Etrangers et adressé à la Banque des Règlements Internationaux et au Comité Allemand. Cependant, le fait de ne pas notifier le Comité Allemand ne saurait infirmer en aucun manière la dénonciation.
3. La déclaration sur le territoire de la République fédérale d’un moratoire étranger général, de quelque forme que ce soit, entraînera, ipso facto, la dénonciation du présent Accord.
3. Maintien des Crédits, etc.
1. Pendant toute la durée du présent Accord, les droits de l’un quelconque des Créanciers Bancaires Etrangers au remboursement des crédits à court terme au titre desquels il aura accédé au présent Accord seront suspendus jusqu’à la date d’expiration dudit Accord, sous réserve du droit de chaque Créancier Bancaire Etranger aux remboursements anticipés accordés ou autorisés par l’une quelconque des dispositions du présent Accord. En accédant audit Accord, tout Débiteur Allemand accepte que tous les crédits à court terme au titre desquels cette accession est effectuée soient dus et payables pour leur totalité, à l’expiration du présent Accord dans la monnaie étrangère correspondante, sous réserve des réductions qui auront pu être effectuées avant cette expiration, par application de l’une quelconque des dispositions de l’Accord.
2. Ni l’exécution du présent Accord, ni aucune de ses dispositions ne saurait affecter les droits et obligations d’un Créancier Bancaire Etranger et de son Débiteur Allemand afférents à un crédit à court terme et résultant:
En accédant au présent Accord au titre d’un crédit à court terme quelconque, le Créancier Bancaire Etranger sera censé avoir ratifié et confirmé toute mesure prise à son bénéfice par son Débiteur Allemand comme il est prévu à l’al. (i) ci-dessus et cette ratification sera censée avoir pris effet au moment de l’intervention de la mesure en question.
3. La ratification prévue au paragraphe précédent ne s’applique pas aux versements effectués en monnaie allemande par le Débiteur Allemand sauf si ces versements ont été faits au compte ou pour le compte du Créancier Bancaire Etranger avec son consentement formel.
4. En ce qui concerne les crédits à court terme ou la fraction des crédits à court terme pour lesquels un Débiteur Bancaire Allemand était tenu, en vertu du par. (1) de l’Art. 7 de l’Accord de 1939 (ou des dispositions correspondantes de tout accord ultérieur), d’obtenir de son client une «eigene Wechsel» ou une lettre de garantie, ce Débiteur Allemand, procurera, dès son accession à l’Accord au Créancier Bancaire Etranger, une nouvelle «eigene Wechel» ou (au choix du Créancier Bancaire Etranger) une nouvelle lettre de garantie datée au plus tôt du jour du présent Accord. Il la tiendra à la disposition du Créancier Bancaire Etranger ou la lui fera parvenir conformément aux prescriptions du paragraphe susvisé (ou des dispositions correspondantes). Cette lettre de garantie contiendra l’engagement du client de rembourser le Débiteur Bancaire Allemand sous la forme et dans la mesure exigées par lui au cas où ce Débiteur Bancaire rembourserait volontairement, en monnaie allemande, le crédit ou la fraction de crédit à court terme en question, conformément à l’Art. 10 du présent Accord.
5. Tout Débiteur Bancaire Allemand et tout Débiteur Commercial ou Industriel Allemand est tenu d’assurer la couverture, à l’échéance, de tout effet accepté pour son compte par un Créancier Bancaire Etranger.
6. Tout Créancier Bancaire Etranger d’un crédit à court terme libellé dans une monnaie autre que celle de son propre pays, peut, sur notification écrite adressée à son Débiteur Allemand à tout moment au cours de la durée du présent Accord, convertir cette créance dans la monnaie de son propre pays. Cette conversion sera immédiatement effectuée dans les livres du Créancier Bancaire Etranger et du Débiteur Allemand, et le montant dans la nouvelle monnaie du crédit à court terme sera calculé sur la base des taux moyens officiels de change entre la monnaie allemande et la monnaie dans laquelle le crédit était libellé à l’origine d’une part, entre la monnaie allemande et la nouvelle monnaie d’autre part, les taux utilisés étant ceux cotés dans la République fédérale à la date de la notification en question.
4. Réduction de la Dette (Clause temporairement sans effet)
Chaque Créancier Bancaire Etranger est en droit d’exiger, à l’expiration d’un délai de trois mois à compter de la date du présent Accord, et par la suite, pendant toute la durée dudit Accord, à l’issue de chaque trimestre civil, le remboursement définitif de pour cent du montant total des crédits à court terme qui lui étaient dus par ses Débiteurs Allemands lors de l’entrée en vigueur de l’Accord, et au titre desquels il aura accédé audit Accord. Ce remboursement sera effectué dans la monnaie du pays du Créancier Bancaire Etranger intéressé et ce dernier pourra exercer son droit global au remboursement de pour cent du montant total de ses crédits à court terme, à l’encontre des crédits qui lui sont dus par un ou plusieurs de ses Débiteurs Allemands selon ce qu’il pourra décider. Le Créancier Bancaire Etranger sera en droit d’appliquer ses droits à remboursement à l’une quelconque des dettes dues par un Débiteur Allemand particulier.
(Note – Des dispositions additionnelles pourront être nécessaires pour déterminer les modalités du paiement.)
5. Recommercialisation
1. La Bank deutscher Länder annoncera périodiquement aux Créanciers Bancaires Etrangers qu’un certain pourcentage (désigné ci-après sous le nom de «pourcentage spécifié») du total général des crédits à court terme de chaque Créancier Bancaire Etranger, non remboursés à la date du présent Accord, peut être recommercialisé.
2. Chaque Créancier Bancaire Etranger pourra, dans les trois mois suivant cette notification, s’entendre avec des banques ou d’autres entreprises situées sur le territoire de la République fédérale (qu’elles soient déjà des Débiteurs Allemands selon la définition qui en est donnée dans le présent Accord, ou qu’elles soient susceptibles de le devenir) en vue de l’ouverture de nouvelles lignes de crédit («substituted lines») dans la limite du pourcentage spécifié du total général de ses crédits à court terme, comme il est dit au paragraphe précédent.
3. Dès la conclusion de cette convention, le Créancier Bancaire Etranger notifiera à la Bank deutscher Länder qu’il se propose d’ouvrir la nouvelle ligne de crédit correspondante en échange du remboursement définitif d’un montant équivalent de certains crédits, ou d’une fraction de certains crédits, à court terme (appelés ci-après «la dette désignée») dus par un débiteur Allemand particulier (appelé ci-après «le Débiteur désigné») et spécifiés par le Créancier Bancaire Etranger. Sauf dans le cas où la nouvelle ligne de crédit serait ouverte à une banque allemande agréée pour les opérations commerciales avec l’étranger (Aussenhandelsbank), la Bank deutscher Länder pourra refuser son accord à la convention si elle n’a pas la certitude, à sa propre satisfaction, que le nouveau débiteur est bien en mesure de faire un usage approprié de la nouvelle ligne de crédit.
4. Sauf dans le cas où la Bank deutscher Länder désapprouverait la convention de recommercialisation, dans les conditions prévues au paragraphe précédent, le Créancier Bancaire Etranger adressera au Débiteur désigné une notification le mettant en demeure de rembourser la dette désignée et ce Débiteur devra, aussi rapidement que possible, prendre les dispositions nécessaires par l’intermédiaire de la Bank deutscher Länder pour effectuer ce remboursement en devises étrangères. Dès l’intervention de ce remboursement, la nouvelle ligne de crédit sera disponible pour utilisation.
5. Tout Créancier Bancaire Etranger ayant reçu, au titre d’une dette désignée, des garanties sous forme de gage devra notifier au Débiteur désigné, qu’il est prêt en cas de remboursement partiel, et en échange de ce remboursement, à libérer une fraction proportionnelle de gage à moins que celui-ci ne puisse être divisé ou que la convention entre les parties n’en dispose autrement. A défaut de cette notification, le Créancier Bancaire Etranger ne pourra exiger le remboursement de la dette en cause.
6. Dans la mesure où un Créancier Bancaire Etranger ayant ouvert ou participé à l’ouverture d’un crédit en compte joint, selon la définition qui en est donnée par l’Art. 7 de l’Accord de Crédit Allemand de 1931, est en droit (conformément aux arrangements encore en vigueur régissant les droits respectifs des parties à ce crédit) de réclamer un remboursement séparé au titre de sa participation, il ne pourra exiger le remboursement de la créance sur un Débiteur Industriel ou Commercial Allemand sans exiger en même temps le remboursement d’au moins une fraction correspondante de la dette du Débiteur Bancaire Allemand envers le compte joint, à condition que ce Débiteur Bancaire Allemand ait accédé au présent Accord.
7. Aucun Syndicat ne pourra, en tant que tel, exercer l’un quelconque des droits dévolus à un Créancier Bancaire Etranger dans le cadre du présent article. Le présent paragraphe ne saurait affecter le droit éventuel des membres d’un Syndicat, à la suite, soit de leur retrait de ce syndicat, soit de la conclusion d’un arrangement avec lui, d’exiger individuellement le remboursement de la dette désignée conformément au présent article.
8. Les nouvelles lignes de crédit ne seront disponibles qu’au moyen d’effets destinés à financer les opérations commerciales entre la République fédérale et les autres pays et non simplement à créer des ressources en devises étrangères ou à financer des transactions susceptibles d’être financées de façon mieux appropriée par des crédits intérieurs. Cependant, aucun Créancier Bancaire Etranger ne sera tenu d’accepter un effet tendant au financement d’une transaction actuellement non autorisée ou désapprouvée par les autorités du pays créancier étranger en cause, ou que les Banques de ce pays n’ont pas pour pratique normale de financer par un crédit d’acceptation. En cas de doute sur le point de savoir si un effet satisfait aux conditions énoncées ci-dessus, la question sera tranchée par accord entre le Comité Bancaire Etranger intéressé et le Comité Allemand. Tous les effets en circulation à un moment quelconque seront couverts à leur échéance par le Débiteur Allemand, en espèces et dans, la monnaie du crédit, et la ligne de crédit ainsi redevenue disponible ne pourra être à nouveau utilisée que dans les conditions prévues au présent paragraphe. En ce qui concerne le remboursement en espèces dont il est question ci-dessus tout Débiteur Allemand pourra utiliser le produit d’un nouvel effet à condition:
Si le Créancier Bancaire Etranger n’accepte pas le nouvel effet ainsi présenté en faisant valoir qu’il ne satisfait pas aux conditions posées dans le présent paragraphe, le Débiteur Allemand sera obligé de remettre les fonds en espèces nécessaires pour couvrir ponctuellement l’ancien effet à la date d’échéance. Dans ce cas, le Débiteur Allemand pourra, par l’intermédiaire du Comité allemand, s’adresser au Comité Bancaire Etranger intéressé et si ce Comité convient que le nouvel effet remplit effectivement les conditions posées au présent paragraphe, le Créancier Bancaire Etranger sera tenu de l’accepter.
9. Au cas où un Créancier Bancaire Etranger n’aurait pas, dans les trois mois suivant l’annonce d’un pourcentage spécifié quelconque, fait valoir tout ou partie de ses droits à la recommercialisation, il sera forclos à cet égard. (Le présent paragraphe ne saurait cependant affecter les droits du Créancier Bancaire Etranger à d’autres opérations de recommercialisation à la suite des notifications ultérieures de pourcentages spécifiés.)
10. La Bank deutscher Länder fera tous ses efforts pour qu’un certain volume d’affaires appropriées soit disponible aux fins de la recommercialisation.
11. Le Créancier Bancaire Etranger ayant ouvert une nouvelle ligne de crédit et le Débiteur bénéficiaire seront assujettis, au titre de cette nouvelle ligne de crédit, à toutes les dispositions du présent Accord. Les formules d’accession y afférentes seront échangées dès que le Créancier Bancaire Etranger aura été remboursé de la dette désignée correspondante.
12. Si la Bank deutscher Länder estime que la nouvelle ligne de crédit n’est pas utilisée suffisamment dans l’intérêt de l’économie allemande, elle pourra demander au Créancier Bancaire Etranger de placer la fraction de la ligne de crédit non encore utilisée à la disposition d’une autre banque, établissement bancaire, entreprise ou société commerciale ou industrielle située dans la République fédérale (qu’elle ait déjà la qualité de Débiteur Allemand ou qu’elle soit susceptible de le devenir) choisie par le Créancier Bancaire Etranger et admise par la Bank deutscher Länder. En pareil cas, une fraction équivalente de la nouvelle ligne de crédit primitivement ouverte sera supprimée et une nouvelle ligne de crédit, de montant équivalent, sera ouverte. Le Créancier Bancaire Etranger et le nouveau Débiteur Allemand seront assujettis, au titre de cette nouvelle ligne de crédit, à toutes les dispositions du présent Accord et les formules d’accession y afférentes seront alors échangées. A défaut pour le Créancier Bancaire Etranger de désigner un nouveau Débiteur Allemand satisfaisant pour la Bank deutscher Länder, celle-ci pourra proposer un nouveau Débiteur Allemand; si le Créancier Bancaire Etranger refuse d’accepter celui-ci, la Bank deutscher Länder pourra demander au Comité allemand et au Comité Bancaire Etranger intéressé de décider d’un commun accord si ce refus est raisonnablement justifié. En cas de désaccord sur ce point entre les deux Comités, la question devra être soumise au Comité d’Arbitrage.
6. Sûretés
l’ensemble, ou une part proportionnelle, des sûretés alors detenues par le Débiteur Bancaire Allemand, sera détenu par ce débiteur à titre de dépôt valide et effectif constitué pour le compte du ou des Créanciers Bancaires Etrangers intéressés, aux termes et dans les conditions applicables à ces sûretés, entre les mains du Débiteur Bancaire Allemand. Cette constitution en dépôt ne saurait affecter l’administration par les Débiteurs Bancaires Allemands conformément aux pratiques bancaires habituelles, de l’une quelconque des sûretés qui pourraient momentanément se trouver entre leurs mains.
Il devra également fournir à ses Créanciers Bancaires Etrangers, sur demande générale ou particulière, des déclarations du modèle convenu entre le Comité Allemand et les Comités Bancaires Etrangers, établies au 30 juin et au 31 décembre et indiquant: (i) l’évaluation, en pourcentage, de la fraction garantie de l’un quelconque des crédits à court terme mentionnés à l’al. a du présent alinéa; (ii) le montant total des crédits à court terme dûs par le Débiteur Bancaire Allemand au Créancier Bancaire Etranger destinataire de la déclaration; (iii) l’estimation de la part proportionnelle revenant au Créancier Bancaire Etranger dans les sûretés mentionnées en (i) ci-dessus, et, (iv) le détail des sûretés ainsi détenues, y compris leur nature et la mesure dans laquelle elles ont été constituées au titre des obligations de certains clients particuliers.
2. Dans le cas des crédits à court terme pour le compte des Débiteurs Commerciaux ou Industriels Allemands, le Débiteur Commercial ou Industriel Allemand fournira au Créancier Bancaire Etranger des garanties collatérales:
3. Tout Débiteur Allemand devra, sur la demande de l’un quelconque de ses Créanciers Bancaires Etrangers, lui communiquer sans délai copie du dernier bilan vérifié par des commissaires aux comptes, ainsi que tous détails concernant sa position financière que le Créancier Bancaire Etranger pourra raisonnablement demander.
4. Tout Créancier Bancaire Etranger pourra, avec le consentement de la Bank deutscher Länder, procéder à la liquidation, hors de la République fédérale, des sûretés existant à la date du présent Accord et constituées au titre d’un crédit à court terme. Le produit net de cette liquidation (après déduction de toutes les dépenses afférentes à l’opération) sera affecté à la réduction ou à l’annulation définitives du crédit à court terme correspondant; le Créancier Bancaire Etranger sera tenu, cependant, de s’assurer les meilleures conditions de liquidation qui pourraient raisonnablement être obtenues dans l’intérêt du débiteur allemand.
7. Substitution de Créanciers
Tout Créancier Bancaire Etranger est en droit de transférer tout ou partie d’un crédit à court terme: (i) à un autre Créancier Bancaire Etranger ou (ii) à toute autre personne physique ou morale approuvée par le Comité Bancaire Etranger du pays du Créancier cédant et le Comité Allemand, à condition:
Lorsque le transfert a été effectué et les formules d’accession nécessaires échangées, le cessionnaire devient titulaire des mêmes droits et des mêmes obligations que le premier créancier au titre du crédit ou de la portion de crédit à court terme ainsi transféré.
8. Substitution de Débiteurs
Tout Créancier Bancaire Etranger peut, à tout moment pendant la durée du présent Accord, et avec l’agrément du Débiteur Allemand (qui devra préalablement obtenir le consentement de la Bank deutscher Länder), prendre les dispositions nécessaires en vue de transférer à une autre banque, établissement bancaire, entreprise, ou société commerciale ou industrielle située sur le territoire de la République fédérale (qu’elle ait déjà la qualité de Débiteur Allemand ou soit susceptible de l’acquérir) la dette relative à un crédit à court terme (ne constituant pas une nouvelle ligne de crédit selon la définition de l’Art. 5 ci-dessus) dû par un Débiteur Allemand. Lorsque le transfert aura été effectué, le Créancier Bancaire Etranger et le nouveau Débiteur Allemand seront assujettis à toutes les dispositions du présent Accord au titre du crédit en cause, et les instruments d’accession y afférents seront échangés.
9. Ouverture de nouveaux Crédits
1. Au cas où, pendant la durée du présent Accord, un Créancier Bancaire Etranger mettrait de nouvelles facilités de crédit en devises étrangères à la disposition de l’économie allemande, en accordant à une banque, institution bancaire, entreprise, ou société commerciale ou industrielle allemandes quelconques une ligne de crédit additionnelle (ne constituant pas une nouvelle ligne de crédit au sens de la définition donnée à l’Art. 5 ci-dessus) en monnaie non-allemande en vue de financer les opérations commerciales entre la République fédérale et d’autres pays, l’utilisation initiale et toute utilisation ultérieure d’un crédit de cette nature donnera au Créancier Bancaire Etranger le droit d’obtenir le remboursement, dans les conditions du présent article, d’un montant équivalent à 3 % du crédit utilisé, pour chaque trimestre pendant lequel l’utilisation sera effective. Les lignes de crédit additionnelles en question ne seront pas assujetties aux dispositions du présent Accord.
2. Pour l’application du présent Article le terme «utilisation» (availment) doit s’entendre également de l’acceptation d’un effet, de l’octroi d’une avance en espèces, et dans le cas d’un crédit confirmé, de l’ouverture de ce crédit.
3. Le Créancier Bancaire Etranger pourra exercer ses droits à remboursement à l’encontre de tout ou partie des crédits à court terme dus par celui, ou ceux de ses Débiteurs Allemands qu’il pourra désigner.
4. Le Créancier Bancaire Etranger pourra, dès l’utilisation des crédits, notifier au Débiteur ou aux Débiteurs Allemands intéressés les crédits ou fractions de crédits à court terme sur lesquels il se propose d’exercer le droit à remboursement ci-dessus mentionné. Le Créancier Bancaire Etranger adressera en même temps à la Bank deutscher Länder copie de cette notification ainsi que les détails relatifs à la ligne de crédit additionnelle et à son utilisation. Chaque Débiteur Allemand prendra, dès que possible, par l’intermédiaire de la Bank deutscher Länder, les dispositions nécessaires au remboursement définitif en devises étrangères du montant spécifié dans la notification qui lui aura été adressée par le Créancier.
5. Les dispositions des par. 5, 6 et 7 de l’Art. 5 ci-dessus seront censées être incorporées mutatis mutandis au présent Article.
6. Au cas où un Débiteur Allemand ne se conformerait pas dans un délai raisonnable à la notification de remboursement, le Créancier Bancaire Etranger serait en droit d’appliquer tout ou partie des droits à remboursement en cause à d’autres crédits à court terme conformément aux conditions stipulées ci-dessus.
10. Remboursement en Monnaie Allemande
1. Tout Débiteur Allemand pourra, à la demande de son Créancier Bancaire Etranger, prendre des dispositions pour rembourser en monnaie allemande selon les conditions de conversion prévues ci-dessous, tout ou partie d’un crédit à court terme particulier, dans la mesure où ce Débiteur Allemand aurait pu, le 24 mai 1952, avoir volontairement effectué ce remboursement en vertu de l’Instruction no 50, 6 du 26 juin 1950 adressée par la Commission Alliée de la Banque à la Bank deutscher Länder.
2. La conversion en monnaie allemande du montant exprimé en devises étrangères s’effectuera sur la base du taux moyen officiel coté dans la République fédérale le jour ouvrable précédant le jour du versement effectif en monnaie allemande.
3. Tout versement de ce genre constituera, dès l’acceptation du Créancier Bancaire Etranger, remboursement définitif du montant en devises du crédit à court terme en cause, ou d’une fraction de ce crédit, d’après le taux de conversion prévu au par. 2 du présent article.
4. Les soldes en monnaie allemande résultant des remboursements de crédits à court terme effectués en vertu du présent Article ou de l’Art. 11 A pourront être utilisés et transférés conformément aux dispositions des lois, ordonnances, instructions et licences alliées (y compris les licences générales et spéciales délivrées par la Bank deutscher Länder) en vigueur sur le territoire de la République fédérale au 24 mai 1952, ou conformément aux autres autorisations données par la Bank deutscher Länder. Toutefois, la Bank deutscher Länder ne pourra en aucun cas prendre de dispositions réglementaires relatives au transfert et à l’utilisation des soldes en monnaie allemande, et affectant les Créanciers Bancaires Etrangers, qui soient plus défavorables pour ces Créanciers ou aient pour effet de limiter leurs droits plus étroitement que les lois, ordonnances, instructions et licences mentionnées ci-dessus.
11. Commissions et Intérêts
A compter de la date du présent Accord, toutes les commissions et tous les frais d’escompte conformes aux usages bancaires, ainsi que le droit de timbre sur les lettres de change, seront payés d’avance, et l’intérêt sera versé mensuellement dans la monnaie dans laquelle le crédit en cause est maintenu. Il est souhaitable que commissions et intérêts ne dépassent pas un montant raisonnable compte tenu des circonstances, et tout différend éventuel quant à leur montant entre le Créancier Bancaire Etranger et le Débiteur Allemand pourra être soumis à leurs Banques Centrales respectives.
11A. Arriérés d’Intérêt
Des intérêts au taux de 4 % par an seront calculés pour chaque crédit à court terme au titre de la période comprise entre la date du dernier paiement d’intérêts au Créancier Bancaire Etranger, ou la date d’expiration du dernier des Accords précédents applicable si elle est postérieure, et la date du présent Accord. Ces intérêts seront, au choix du Créancier Bancaire Etranger intéressé.
Dans la notification de son accession au présent Accord adressée à son Débiteur Allemand, chaque Créancier Bancaire Etranger lui notifiera en même temps l’option qu’il a choisi d’exercer et, en l’absence d’une telle notification, le Créancier sera réputé avoir choisi la solution prévue à, l’al. (i).
12. Partage Proportionnel des Versements et des Sûretés par les Banques Allemandes
1. Au cas où un Débiteur Allemand, ayant des dettes à la fois vis-à-vis d’un Créancier Bancaire Etranger et d’un Débiteur Bancaire Allemand, deviendrait insolvable, ou solliciterait un concordat ou arrangement de même nature avec l’ensemble ou quelques-uns de ses créanciers, ou serait déclaré failli, pendant la durée du présent Accord ou dans les 3 mois suivant son expiration, le Débiteur Bancaire Allemand partagera proportionnellement avec le Créancier Bancaire Etranger le montant de tous les versements que le Débiteur Allemand aura pu effectuer entre les mains du Débiteur Bancaire Allemand à tout moment au cours des quatre mois qui auront précédé cet événement. Il procédera au même partage pour toutes les sûretés (y compris les garanties) qui auront été fournies par le Débiteur Allemand à un moment quelconque pendant la durée du présent Accord.
2. Le syndic de la faillite (Konkursverwalter), ou les fonctionnaires Allemands chargés de l’exécution du concordat ou de l’arrangement dont il est question ci-dessus, ainsi que le Débiteur Bancaire Allemand, devront fournir à tous les Créanciers Bancaires Etrangers intéressés des renseignements complets sur tous les versements effectués et sur les sûretés données, comme il est indiqué ci-dessus.
13. Maintien de la responsabilité des Garants, etc.
1. Aucun garant, endosseur, ou avaliste, résidant sur le territoire de la République fédérale ne pourra être relevé des obligations qui lui incombent au titre d’un crédit à court terme quelconque en vertu de sa garantie, de son endos ou de son aval, du fait de l’ajournement de tout ou partie de ce crédit ou de modifications dans sa forme (y compris les modifications prévues à l’Art. 19 ci-dessous) par application ou en conséquence du présent Accord. Aucun débiteur résidant dans la République fédérale et responsable totalement ou conditionnellement d’un crédit à court terme ne sera considéré comme relevé de ses obligations du fait du remboursement partiel du crédit par un tiers ou de la modification de la forme de tout ou partie de ce crédit à court terme par application ou en conséquence du présent Accord. Si l’obligation du Débiteur Allemand est garantie par un avaliste ou un garant résidant hors du territoire de la République fédérale et qui n’accepte pas l’ajournement ou la modification de la forme de cette obligation, le Débiteur Allemand ne pourra prétendre au bénéfice des dispositions du présent Accord.
2. Si un des membres d’une société de personnes ayant la qualité de Débiteur Bancaire Allemand ou de Débiteur Commercial ou Industriel Allemand cesse d’appartenir à cette société pendant la durée du présent Accord, soit pour cause de décès, soit pour toute autre raison, toutes les obligations résultant d’un crédit à court terme maintenu dans le cadre du présent Accord seront réputées avoir été en existence à la date à laquelle l’intéressé a cessé d’appartenir à la société de personnes en question; l’intéressé ou, en cas de décès, sa succession, seront, dans la mesure où ils sont responsables de celles des obligations de la société qui étaient en existence à la date à laquelle il a cessé d’appartenir à celle-ci, responsables de toutes les obligations résultant du maintien du crédit à court terme en cause dans le cadre du présent Accord.
14. Faillite, Insolvabilité ou Violation de l’Accord; Effets de la Déchéance pour un Débiteur Allemand
1. Au cas où, à un moment quelconque pendant la durée du présent Accord, un Débiteur Allemand serait déclaré en faillite ou deviendrait insolvable, il sera immédiatement déchu des bénéfices et privilèges prévus par ledit Accord. Si, pendant la durée de l’Accord, un Créancier Bancaire Etranger proclame qu’un Débiteur Allemand est devenu insolvable et si cette déclaration est contestée, chaque partie aura le droit de porter le différend devant la Commission d’arbitrage pour décision. En attendant que cette Commission ait statué sur l’affaire, le Créancier Bancaire Etranger devra s’abstenir de toute mesure à l’encontre du Débiteur Allemand.
2. Au cas où, à un moment quelconque pendant la durée du présent Accord, un Débiteur Allemand s’adresserait au tribunal compétent pour obtenir un concordat (Vergleichsverfahren) ou tout autre arrangement de même nature avec l’ensemble ou quelques-uns de ses créanciers, tout Créancier Bancaire Etranger de ce Débiteur pourra, avant que ce concordat ou cet arrangement n’ait été confirmé par le tribunal compétent, notifier au Débiteur intéressé qu’il dénonce l’Accord en ce qui concerne leurs relations mutuelles. Dès cette notification, le débiteur cessera de jouir des bénéfices et privilèges prévus par le présent Accord.
3. Au cas où, à un moment quelconque pendant la durée du présent Accord, un Créancier Bancaire Etranger déclarerait qu’un débiteur Allemand a violé l’une quelconque des dispositions du présent Accord et n’a pas réparé les effets de cette violation, dans les deux semaines suivant la réception d’une notification officielle à cet effet du Créancier Bancaire Etranger, celui-ci pourra soumettre le différend à la Commission d’arbitrage pour décision. En pareil cas, aucune mesure ne pourra être prise dans ce domaine par l’une quelconque des parties au présent Accord avant l’intervention de la décision de la Commission d’arbitrage. Si cette Commission se prononce contre le Débiteur Allemand et si ce dernier ne se conforme pas à cette décision dans les deux semaines suivant l’intervention de celle-ci, le Débiteur Allemand sera immédiatement déchu des bénéfices ou privilèges prévus par le présent Accord en ce qui concerne le crédit à court terme tenu à sa disposition par le Créancier Bancaire Etranger.
4. Lorsqu’en vertu des dispositions des paragraphes précédents du présent Article un Débiteur Allemand cesse, à un moment quelconque, de jouir des bénéfices ou privilèges prévus par le présent Accord, ses dettes deviennent immédiatement exigibles et payables, soit envers l’ensemble de ses Créanciers Bancaires Etrangers si la déchéance est due à la faillite, l’insolvabilité ou l’introduction d’une demande de concordat (Vergleichsverfahren) ou d’autre arrangement de même nature avec l’ensemble ou quelques-uns de ses créanciers, soit envers le ou les Créanciers Bancaires Etrangers affectés si la déchéance est due à la violation des dispositions du présent Accord. Rien n’empêchera alors le ou les Créanciers Bancaires Etrangers intéressés de poursuivre et d’exécuter toutes leurs créances à l’encontre du Débiteur Allemand, notamment par la voie des recours qui leur seraient ouverts s’ils résidaient de façon permanente sur le territoire de la République fédérale.
5. Le fait pour un Débiteur Allemand d’être déchu du bénéfice du présent Accord ne saurait affecter les droits que toute partie pouvait détenir à la date de la déchéance, et notamment les droits que son Créancier Bancaire Etranger pourrait détenir à l’encontre de la Deutsche Golddiskontbank au titre de toute garantie des crédits à court terme dont ce Débiteur était responsable.
6. Lorsqu’un Débiteur Allemand cesse à un moment quelconque de jouir des bénéfices ou privilèges prévus par le présent Accord à la suite d’une notification donnée dans les conditions prévues au par. 2 du présent Article, à l’exception du cas de concordat (Vergleichsverfahren), les dispositions de l’Art. 16 ci-après ne seront pas applicables aux obligations de ce Débiteur au titre de la dette en cause.
15. Maintien des Crédits pour de plus longues Périodes
Tout Créancier Bancaire Etranger peut s’entendre avec son Débiteur Allemand pour maintenir tout ou partie de ses crédits à court terme pendant une période plus longue qu’il n’est prévu à l’Art. 2 du présent Accord, ou pour remplacer ces crédits par d’autres crédits qui seront maintenus pendant une période plus longue qu’il n’est prévu par ledit Article. Dès l’intervention de cet arrangement, le ou les crédits à court terme ainsi prorogés ou remplacés cesseront d’être assujettis au présent Accord si la Bank deutscher Länder y consent.
16. Fourniture de Devises Etrangères
La Bank deutscher Länder s’engage à tenir constamment disponibles, pendant toute la durée du présent Accord, les devises étrangères nécessaires pour permettre aux débiteurs allemands de s’acquitter des obligations en devises assumées par eux par application, ou en conséquence du présent Accord.
17. Comité Consultatif
1. En vue de permettre des consultations périodiques avec le Comité Allemand et la Bank deutscher Länder, de tenir les Comités Bancaires Etrangers informés des questions qui se poseront pendant la durée du présent Accord, et de remplir telles autres fonctions compatibles avec les dispositions de l’Accord et qui lui seraient confiées soit par ledit Accord, soit par les Comités Bancaires Etrangers, un Comité consultatif composé de représentants des Comités Bancaires Etrangers pourra être convoqué à tout moment par le Président du Comité Mixte des Représentants des Comités Bancaires Etrangers. Celui-ci sera tenu de convoquer le Comité Consultatif si le Comité Allemand ou l’un des Comités Bancaires Etrangers en fait la demande. Chaque Comité Bancaire signataire du présent Accord sera en droit de désigner un délégué. Toute réunion fixée en vertu du présent article pourra être décommandée ou différée par notification du Président du Comité Mixte susvisé.
2. Sous réserve des dispositions ci-après, toutes les décisions seront prises par un vote des délégués présents et représentant une majorité des Comités Bancaires Etrangers, à condition que cette majorité représente, au moins 50 %, en valeur nominale, des crédits à court terme alors non remboursés.
3. Le Comité ainsi nommé pourra, par un vote unanime des délégués présents et avec l’agrément du Comité allemand, interpréter et amender périodiquement le texte du présent Accord, à condition qu’aucun amendement ne soit apporté qui puisse affecter substantiellement les droits des parties au présent Accord ou de ceux qui y auront accédé. Lorsque le Comité en question et le Comité allemand auront décidé qu’un amendement n’affecte pas substantiellement ces droits, cette décision sera obligatoire pour toutes les parties au présent Accord et ceux qui y auront accédé.
4. Au cas où, à un moment quelconque, les lois en vigueur sur le territoire de la République fédérale autoriseraient un Créancier Bancaire Etranger à demander le remboursement en monnaie allemande de tout ou partie d’un crédit à court terme, le Comité Consultatif pourra, par un vote unanime de ses délégués au cours d’une réunion (ou, sans réunion officielle, par l’accord écrit de tous ses délégués), modifier les art. 10 et 11A du présent Accord, de façon à rendre le remboursement en monnaie allemande, prévu par ces articles, obligatoire pour le débiteur, dans la mesure où un Créancier Bancaire Etranger en ferait la demande, sous réserve cependant des limitations qui, à l’époque, pourraient encore être en vigueur sur le territoire de la République fédérale à l’égard de ces remboursements. Toute modification de cette nature sera obligatoire pour toutes les parties au présent Accord et pour ceux qui y auront accédé.
18. Investissements effectués dans le cadre des Accords précédents
A compter de la date du présent Accord, les intérêts et les autres revenus afférents aux investissements effectués avec les Soldes Créditeurs Enregistrés, par application de l’Art. 10 de l’un quelconque des Accords précédents, recevront application du traitement prévu par l’Art. 10, 5g de l’Accord de 1939, à condition que le taux de transfert de ces intérêts et autres revenus ne dépasse pas le taux d’intérêt actuellement payable, au titre des crédits à court terme, aux Créanciers Bancaires Etrangers du même pays créancier.
19. Echéance des Crédits
Toutes les dettes correspondant aux crédits à court terme visés par le présent Accord viendront à échéance lors de l’expiration ou de la dénonciation dudit Accord et le montant en deviendra immédiatement exigible et payable. En outre, lors de l’expiration ou de la dénonciation de l’accord, les Créanciers Bancaires Etrangers seront en droit de débiter les comptes des Débiteurs Allemands du montant de tous les effets acceptés pour compte de ces Débiteurs même lorsque leur date d’échéance sera postérieure; dans ce dernier cas cependant aucun intérêt ne pourra être compté avant cette échéance. Dans le cas des crédits confirmés, les Créanciers Bancaires Etrangers seront en droit de porter au débit comme une obligation effective le montant de tous les effets tirés avant la date d’expiration du présent Accord même si ces effets n’ont pas à cette date été présentés pour acceptation, et comme une obligation conditionnelle le solde inutilisé de tout crédit confirmé; mais aucun intérêt ne pourra être compté tant que les effets ne seront pas arrivés à échéance ou tant que des fonds n’auront pas été effectivement avancés par les Créanciers Bancaires Etrangers au titre de ces crédits.
20. Arbitrage
1. En cas de litige entre les Créanciers Bancaires Etrangers d’une part, et les Débiteurs Allemands7 ou la Bank deutsche Länder d’autre part, au sujet de l’interprétation de l’Accord ou d’une question en découlant, le litige sera soumis à une Commission d’Arbitrage instituée conformément aux dispositions du présent Article.
2. La Commission d’Arbitrage sera composée de la manière suivante:
3. Le règlement de la Commission d’Arbitrage devra contenir, entre autres les clauses suivantes:
21. Dépenses
Les frais et dépenses afférents à la préparation, à la signature et à l’exécution du présent Accord, y compris tous les frais d’ordre juridique et les autres dépenses exposés par les Comités Bancaires Etrangers avant la signature (mais postérieurement au 1er novembre 1950) et pendant la durée du présent Accord, seront à la charge des Débiteurs Allemands. Des dispositions seront prises par le Comité Allemand en vue du remboursement de ces frais, dépenses et rémunérations.
22. Accession à l’Accord
1. Pour accéder au présent Accord chaque Créancier Bancaire Etranger notifiera à son ou à ses Débiteurs Allemands, dans les deux mois suivant l’entrée en vigueur dudit Accord, qu’il est prêt à y accéder. Cette notification (qui spécifiera les crédits à court terme, dus par le ou les Débiteurs Allemands intéressés, au titre desquels l’accession est effectuée) sera établie par écrit, en double exemplaire, sur une formule type qui pourra être obtenue auprès des Comités Bancaires Etrangers dans chaque pays créancier intéressé. Dans les quatre jours de la réception d’une lettre d’accession émanant de l’un quelconque de ses Créanciers Bancaires Etrangers, le Débiteur Allemand devra lui faire parvenir une lettre confirmant son accession8. Cette lettre sera établie sur une formule type qui pourra être obtenue auprès de la Bank deutscher Länder ou de toute Landeszentralbank9. Tout Créancier Bancaire Etranger pourra notifier son accession par un télégramme, sous réserve d’en confirmer ultérieurement les termes selon la procédure ci-dessus.
2. Tout Créancier Bancaire Etranger ayant précédemment participé à un syndicat constitué en vue de l’octroi d’un crédit à court terme sera en droit d’accéder au présent Accord au titre de sa participation.
3. Dès l’accession, le Créancier Bancaire Etranger et le Débiteur Allemand deviendront parties au présent Accord au titre des crédits à court terme spécifiés dans les lettres d’accession, et deviendront de ce fait titulaires des droits et obligations incombant respectivement aux Créanciers Bancaires Etrangers et aux Débiteurs Allemands, dans le présent Accord.
4. Tout Comité Bancaire Etranger pourra, avec l’assentiment du Comité Allemand, prolonger le délai pendant lequel un ou plusieurs des Créanciers Bancaires Etrangers de son pays pourront accéder au présent Accord. Cependant, lorsqu’une personne, ou une société de personnes ou de capitaux, se trouvant sur le territoire de la République fédérale sera, pendant la durée du présent Accord, devenue, par succession ou substitution, débitrice de tout ou partie d’un crédit à court terme, ou lorsque de nouveaux instruments d’accession seront échangés par application des Art. 5, 7 ou 8, l’accession au titre du crédit ou de la fraction de crédit en cause pourra, sans l’assentiment prévu ci-dessus, être effectuée dans un délai raisonnable à compter de la succession ou substitution en question.
5. Lorsqu’un crédit, ou une fraction de crédit, à court terme aura été accordé à un débiteur bancaire qui n’aura pas sa résidence habituelle sur le territoire de la République fédérale ou que le Créancier Bancaire Etranger ne pourra plus retrouver ou identifier, et qu’un client de ce débiteur bancaire, ayant sa résidence habituelle sur le territoire de la République fédérale, sera également responsable de ce crédit ou de cette fraction de crédit, ce client sera tenu (si le Créancier Bancaire Etranger en fait la demande) d’accéder au présent Accord au titre du crédit ou de la fraction de crédit en question auxquels les dispositions du présent Accord deviendront alors applicables comme s’ils avaient été accordés directement à l’origine à ce client.
6. Lorsqu’un crédit, ou une fraction de crédit, à court terme aura été accordée à un débiteur commercial ou industriel qui n’aura pas sa résidence habituelle sur le territoire de la République fédérale ou que le Créancier Bancaire Etranger ne pourra plus retrouver ou identifier, et qu’une personne, ayant sa résidence habituelle sur le territoire de la République fédérale, sera également responsable de ce crédit ou de cette fraction de crédit en qualité de garant, endosseur ou avaliste, cette personne sera tenue (si le Créancier Bancaire Etranger en fait la demande) d’accéder au présent Accord au titre du crédit ou de la fraction de crédit en question auxquels les dispositions du présent Accord deviendront alors applicables comme s’ils avaient été accordés directement à l’origine à ce particulier.
7. Lorsqu’une entreprise bancaire, commerciale ou industrielle succédera ou aura succédé au débiteur primaire d’un crédit, ou d’une fraction de crédit, à court terme, par application ou en conséquence de la loi allemande (notamment du Règlement d’application no 35 de la Loi no 63 sur la Réforme monétaire ou de la Loi sur les institutions de crédit promulguée le 29 mars 1952), le Créancier Bancaire Etranger pourra accéder au présent Accord vis-à-vis de cette entreprise au titre du crédit ou de la fraction de crédit en cause, et l’entreprise intéressée devra confirmer sa propre accession selon la procédure et avec les effets prévus dans le présent Accord. Les présentes dispositions s’appliqueront également aux cas de succession par substitution d’un crédit ou d’une fraction de crédit chaque fois que cette substitution sera conforme à la législation actuellement en vigueur dans la République fédérale (notamment, l’art. 7 (3) de la Loi sur les institutions de crédit du 29 mars 1952). Dès l’accession au présent Accord, au titre d’un crédit ou d’une fraction de crédit, à court terme, du Débiteur Allemand successeur, l’accession du Débiteur Allemand auquel il s’est substitué cessera immédiatement de porter ses effets (sauf lorsqu’il est autrement disposé dans le présent Accord).
8. Lorsque, par application de la législation actuellement en vigueur dans la République fédérale (notamment, du Règlement d’application no 35 de la Loi no 63 sur la Réforme monétaire ou de la Loi sur les institutions de crédit promulguée le 29 mars 1952), un ou plusieurs établissements bancaires successeurs deviendront ou seront devenus responsables, conjointement avec le Débiteur Bancaire Allemand initial, d’un crédit, ou d’une fraction de crédit, à court terme, ce ou ces établissements accéderont également au présent Accord (sous réserve des dispositions des deux paragraphes suivants) au titre du crédit ou de la fraction de crédit en question. Toutefois, dans ce cas, l’accession du Débiteur Bancaire Allemand initial gardera toute sa valeur et continuera de produire tous ses effets.
9. Lorsqu’un crédit, ou une fraction de crédit, à court terme aura été accordé à un Débiteur Bancaire Allemand et qu’un client de ce dernier, ayant sa résidence habituelle hors de la République fédérale, sera également responsable de ce crédit ou de cette fraction de crédit, ni le Débiteur Bancaire Allemand, ni aucun établissement bancaire solidaire ne seront tenus de prendre, au titre du crédit ou de la fraction de crédit en question, aucune des mesures prévues par le présent Accord (excepté en ce qui concerne leur accession qui devra être effectuée et constituera reconnaissance de l’existence et du montant du crédit ou de la fraction de crédit en question), sauf dans la mesure où le Créancier Bancaire Etranger aurait été, en l’absence du présent Accord, autorisé par la Loi allemande, à poursuivre le remboursement de sa créance sur le territoire de la République fédérale.
10. Lorsqu’un crédit à court terme résultera d’une avance en espèces non transformée en crédit d’acceptation, et que le Créancier Bancaire Etranger ne pourra (du fait de la législation actuellement en vigueur sur le territoire de la République fédérale et, notamment, du Règlement d’application no 35 de la Loi no 63 sur la Réforme monétaire ou de l’art. 7, 2 de la Loi sur les institutions de crédit promulguée le 29 mars 1952) obtenir qu’un remboursement partiel sur le territoire de la République fédérale, ni le Débiteur Bancaire Allemand ni aucun établissement bancaire solidaire ne seront tenus de prendre aucune des mesures prévues par le présent Accord au titre de la fraction du crédit dont le Créancier Bancaire Etranger ne peut actuellement poursuivre le remboursement (excepté en ce qui concerne leur accession qui devra être effectuée et constituera reconnaissance de l’existence et du montant de la fraction en cause) avant le montant où le Créancier Bancaire Etranger aurait été, en l’absence du présent Accord, autorisé, par la Loi allemande, à poursuivre le remboursement de sa créance sur le territoire de la République fédérale.
23. Deutsche Golddiskontbank
1. Aucune des dispositions du présent Accord ne saurait limiter les obligations de la Deutsche Golddiskontbank, ou les droits des Créanciers Bancaires Etrangers à l’encontre de cette institution, ces obligations et droits étant énoncés ou incorporés dans le dernier des précédents Accords applicable à chaque crédit à court terme particulier. L’Art. 23 de l’Accord de 1939 devra être considéré comme incorporé au présent Accord (pour prendre effet à compter de la date de celui-ci) sauf que:
2. Par la signature du présent Accord, le liquidateur de la Deutsche Golddiskontbank sera considéré comme ayant accepté les dispositions du par. 1 du présent Article et comme ayant donné à chacun des Créanciers Bancaires Etrangers ayant accédé au présent Accord au titre d’un crédit, ou d’une fraction de crédit à court terme antérieurement garantis par la Deutsche Golddiskontbank, l’assurance que, dans la mesure où ces crédits ou fractions de crédit, n’ont pas encore été remboursés ou satisfaits, la responsabilité au titre de la garantie garde toute sa valeur et continue de produire tous ses effets.
24. Versements ayant d’autres Origines
Au cas où, à la suite de son accession au présent Accord, un Créancier Bancaire Etranger accepterait d’une tierce partie, au titre d’une dette quelconque incombant à un débiteur résidant à l’intérieur des frontières de l’Etat allemand telles qu’elles étaient définies au 31 décembre 1937, un versement quelconque qu’il serait tenu, soit par l’application de la loi soit pour toute autre raison, ou qu’il déciderait lui-même d’utiliser à la réduction des crédits à court terme couverts par le présent Accord, ce Créancier Bancaire Etranger devra affecter ces montants au remboursement définitif de la dette correspondant au crédit ou aux crédits à court terme (s’il en existe) au titre desquels lesdits montants lui auront été versés. Toutefois, lorsque le versement n’aura pas été effectué au titre d’un ou plusieurs crédits à court terme spécifiquement désignés, le Créancier Bancaire Etranger devra affecter le montant reçu à la réduction du ou des crédits à court terme de son choix, à moins qu’il ne soit détenteur d’autres créances répondant à la définition ci-dessus (et ne présentant pas le caractère de crédits à court terme) à la réduction desquelles il serait légalement en droit, et choisirait, d’utiliser ledit versement. Le Créancier Bancaire Etranger notifiera immédiatement au ou aux Débiteurs Allemands intéressés et au Comité Allemand, ainsi qu’à son propre Comité Bancaire Etranger, l’affectation du versement à la réduction du ou des crédits à court terme en cause, dès qu’il y aura procédé; et la dette correspondant au crédit ou aux crédits à court terme auxquels ce versement aura été affecté sera de ce fait définitivement remboursée.
25. Signature et Titre abrégé de l’Accord
1. Les originaux du présent Accord, signés par le Comité Allemand, la Bank deutscher Länder et les Comités Bancaires Etrangers intéressés seront envoyés, par l’intermédiaire des banques centrales, à la Banque des Règlements Internationaux qui en sera le dépositaire pour le compte des parties intéressées.
2. Le présent Accord pourra être nommé l’«Accord de Crédit Allemand de 1952».
26. Notifications
Toutes les notifications écrites, à caractère soit officiel soit officieux, exigées par les dispositions du présent Accord, seront considérées comme ayant été dûment données lorsqu’elles auront été envoyées par voie postale, télégraphique ou radiotélégraphique (port payé) ou remises, soit à une adresse fournie par la partie destinataire de ladite notification, soit, si aucune adresse de ce genre n’a été donnée, au domicile commercial habituel de la partie intéressée.
27. (Supprimé.)
28. Titre des Articles
Les titres des différents articles du présent Accord n’ont été donnés que pour faciliter les références éventuelles et n’ont nullement pour objet d’en fixer l’interprétation.
29. Signatures nécessaires
Le présent Accord entrera en vigueur lorsqu’il aura été signé par le Comité Allemand et la Bank deutscher Länder, et lorsqu’il aura été et (en cas de besoin), ratifié, par des Comités Bancaires Etrangers représentant des Créanciers Bancaires Etrangers dont les crédits à court terme constituent, en valeur nominale, 75 % du montant des crédits à court terme non remboursés.
Au
Accord de crédit allemand de 1952
Messieurs,
Aux termes des déclarations faites par la Commission Tripartite des Dettes Allemandes au nom des Gouvernements représentés dans son sein et par la Délégation allemande pour les Dettes extérieures au nom du Gouvernement de la République fédérale d’Allemagne, ces Gouvernements sont prêts à prendre les mesures administratives appropriées en Allemagne en vue de permettre à l’Accord de crédit allemand de 1952 (qui constitue l’Annexe III à l’Accord sur les Dettes extérieures allemandes, et qui est désigné ci-après sous le nom d’«Accord de 1952») d’entrer en vigueur dès la ratification de l’Accord sur les Dettes extérieures allemandes par la République fédérale d’Allemagne étant précisé que les paiements en devises étrangères prévus par l’Accord de 1952, autres que ceux résultant normalement de l’application de son Art. 5, seront différés jusqu’à la date où l’Accord sur les Dettes extérieures allemandes (désigné ci-après par le nom d’«Accord Intergouvernemental») entrera en vigueur conformément aux dispositions de son Art. 35.
De même, les formules d’accession qu’il est proposé d’échanger conditionnellement entre créanciers et débiteurs au titre de l’Accord de 1952 font allusion (entre autres) à l’ajournement prévu ci-dessus des paiements en devises dus au titre dudit Accord. Les débiteurs conviennent que, dès que l’Accord de 1952 sera devenu pleinement applicable par suite de la mise en vigueur de l’Accord Intergouvernemental, ils verseront sans délai à leurs créanciers tous les paiements en devises étrangères au titre de l’Accord de 1952 qui auront été ajournés dans l’intervalle.
Nous confirmons par les présentes que l’Accord de 1952 entrera en vigueur lorsque les conditions prévues dans son Art. 29 auront été remplies et lorsque l’Accord Intergouvernemental aura été ratifié par la République fédérale d’Allemagne, mais qu’il cessera d’avoir effet s’il n’est pas inclus dans cet Accord Intergouvernemental lors de l’entrée en vigueur de ce dernier. En conséquence, la date d’entrée en vigueur de l’Accord de 1952 au sens de l’Art. 2 de cet Accord doit s’entendre de la date à laquelle les conditions prévues à l’Art. 29 dudit Accord auront été remplies et l’Accord Intergouvernemental aura été ratifié par la République fédérale d’Allemagne.
Nous confirmons en outre que, si l’Accord de 1952 est inclus dans ledit Accord Intergouvernemental lors de l’entrée en vigueur de ce dernier par application de son Art. 35, nous ferons chacun de notre côté tout ce qui est en notre pouvoir pour permettre un versement rapide aux créanciers de tous les paiements en devises résultant de l’application de l’Accord de 1952 qui auront été ajournés dans l’intervalle.
Nous confirmons que, conformément à l’accord intervenu entre les parties à l’Accord de 1952, les amendements suivants devront être apportés au texte de l’Accord figurant en Annexe 5 au Rapport final de la Conférence des dettes extérieures allemandes et que ces amendements devront être incorporés dans l’instrument qui sera signé.
Par. 7 du Préambule. – Remplacer les mots «le Gouvernement de la République fédérale et les autres Autorités appropriées» par les mots «les Autorités publiques compétentes de la République fédérale d’Allemagne et de Berlin (Ouest) –
Ajouter le mot «et» à la fin de l’al. (ii).
Faire précéder l’al. (iv) des mots «Les Autorités publiques compétentes de la République fédérale d’Allemagne et de Berlin (Ouest) veilleront dans toute la mesure du possible
Art. 1. – Définitions. Dans la définition de l’expression «République fédérale» ajouter in fine les mots «Cette définition vise à identifier le territoire en cause et non à définir la compétence gouvernementale».
Art. 20. – Arbitrage. Dans le par. 1, insérer après les mots «Débiteurs allemands» les mots «ayant accédé au présent Accord».
Art. 22. – Accession à l’Accord. Dans le par. 1 à la fin de la troisième phrase, supprimer les mots «et confirmant son accession» et les remplacer par les mots «confirmant qu’il accède au présent Accord et déclarant (si le créancier en fait la demande) qu’il accédera à tout accord de renouvellement ou d’extension qui pourrait être signé par le comité allemand et la Bank deutscher Länder».
Le Comité allemand soussigné accepte par les présentes, conformément au par. 22 (4) de l’Accord de 1952, que vos Comités prolongent le délai au cours duquel un ou plusieurs créanciers bancaires étrangers de vos pays respectifs auront la possibilité d’accéder à l’Accord de 1952, de façon à leur permettre d’accéder pendant un délai de deux mois à compter de l’entrée en vigueur de l’Accord Intergouvernemental.
Veuillez agréer,
Au
et
Accord de crédit allemand de 1952
Messieurs,
Nous avons l’honneur d’accuser la réception de votre lettre relative aux arrangements pris en vue de l’entrée en vigueur de l’Accord cité en référence et de l’ajournement temporaire du versement aux créanciers des paiements en devises prévus dans l’Accord en question, autres que ceux résultant de l’application normale de son Art. 5, et nous confirmons par les présentes notre acceptation des modalités et conditions exposées dans votre lettre.
Nous vous confirmons en particulier notre accord sur les points suivants:
La présente lettre pourra être signée en plusieurs exemplaires qui constitueront ensemble un seul et unique instrument.
(Note – Le texte reproduit ci-dessous est celui de l’Annexe 6 au Rapport de la Conférence des dettes extérieures allemandes, avec les modifications nécessaires pour assurer la concordance des textes dans les trois langues.)
Le règlement ci-après s’applique aux créances suivantes:
Créances pécuniaires nées d’échanges internationaux de marchandises et de services, et créances pécuniaires de caractère analogue, échues avant le 8 mai 1945 à l’encontre de débiteurs privés et publics (créances commerciales anciennes).
Il s’agit notamment:
Les créances qui, bien que ne figurant pas expressément dans les catégories 1 à 9 ci-dessus, appartiennent cependant nettement à la catégorie des créances nées d’échanges internationaux de marchandises et de services réglées par le présent Article, doivent être classées aux alinéas correspondants.
Créances financières ci-après, y compris les intérêts impayés, nées avant le 8 mai 1945, à l’encontre de débiteurs privés:
Les dettes foncières en francs suisses («Schweizer Frankengrundschulden») visées par les accords intergouvernementaux germano-suisses des 6 décembre 1920 et 25 mars 1923, font l’objet de l’Annexe A au présent document.
Revenus antérieurs au 8 mai 1945 au bénéfice de créanciers étrangers d’investissements dans la République fédérale d’Allemagne ou Berlin (Ouest), pour autant qu’ils ne sont pas traités dans l’Accord sur les dettes extérieures allemandes ou une autre Annexe à cet Accord.
Il s’agit notamment:
Créances pécuniaires, nées avant le 8 mai 1945 qui ne sont traitées ni dans d’autres Annexes à l’Accord sur les dettes extérieures allemandes, ni aux Art. 1 à 3 de la présente proposition de règlement, mais relèvent par leur caractère de la présente proposition de règlement.
Exceptions
Sont exclues, jusqu’à nouvel ordre, de la présente proposition de règlement les créances à l’encontre de la Ville de Berlin et de services publics situés sur son territoire et contrôlés par Berlin.
1. Les créances en Reichsmark seront réglées après que le créancier étranger aura déclaré accepter que sa créance soit convertie en Deutschemark au même taux que le serait une créance analogue d’un créancier allemand. La présente disposition s’applique également aux créances pécuniaires en Mark-or ou Reichsmark avec clause-or, qui ne présentent pas un caractère spécifiquement étranger au sens de l’al. 2 ci-après. Le Contrôle des changes allemand continuera à accorder l’autorisation éventuellement nécessaire soit à la conversion selon la Loi de conversion, soit à la réévaluation selon la législation relative aux bilans en Deutschemark, dans la mesure où le créancier a droit à la conversion ou à la réévaluation.
2. Il a été convenu que les créances pécuniaires financières et les hypothèques en Mark-or ou en Reichsmark avec clause-or, présentant un caractère spécifiquement étranger, seraient converties en Deutschemark au taux de 1 Mark-or ou 1 Reichsmark avec clause-or pour 1 Deutschemark.
La définition des critières applicables pour décider du caractère spécifiquement étranger des créances ci-dessus fera l’objet de négociations ultérieures. Les parties aux négociations réservent leur position quant à la détermination des cas dans lesquels le principe ainsi établi pourra être appliqué ainsi que de ses modalités d’application. Il appartiendra à la Délégation allemande de décider de quelle manière la solution qui sera trouvée pourra être insérée dans le cadre des lois allemandes sur la réforme monétaire et sur la péréquation des charges nées de la guerre ou de l’après-guerre.
Les négociations prévues ci-dessus entre une Délégation allemande et des représentants de créanciers devraient avoir lieu avant le 31 octobre 1952 au plus tard.
Le principe suivant s’appliquera mutatis mutandis au règlement de ces créances:
Les dettes libellées en dollars-or ou francs suisses-or seront calculées à raison d’un dollar courant pour un dollar-or et d’un franc suisse courant pour un franc suisse-or, et les nouveaux contrats seront libellés, suivant le cas, en dollars courants ou en francs suisses courants.
Pour les autres dettes avec clause-or (à l’exception des dettes en monnaie allemande avec clause-or qui font l’objet de l’Art. 6, par. 2), les sommes dues seront payables seulement dans la monnaie du pays dans lequel l’emprunt a été contracté ou émis (cette monnaie est désignée ci-après par l’expression «monnaie d’émission»). Le montant dû sera calculé à la contre-valeur, sur la base du taux de change en vigueur à l’époque de l’échéance, de la somme en dollars américains obtenue en convertissant en dollars américains le montant de l’obligation, exprimé dans la monnaie d’émission, sur la base du taux en vigueur à l’époque du contrat ou de l’émission. Le montant en monnaie d’émission ainsi obtenu ne pourra cependant être inférieur à ce qu’il aurait été sur la base du taux de change en vigueur le 1er août 1952.
Les créances en devises étrangères seront évaluées en Deutschemark sur la base des parités notifiées au Fonds Monétaire International, en vigueur la veille du paiement. Si aucune parité n’est fixée, la conversion aura lieu sur la base du cours moyen de la Bank deutscher Länder, en vigueur la veille du paiement.
(Caisse de conversion pour les dettes extérieures allemandes)
I. La Délégation allemande estimait que le débiteur allemand était définitivement libéré de sa dette à concurrence de ses paiements à la Konversionskasse. Les représentants des créanciers, par contre, estimaient que de tels versements à la Konversionskasse ne seraient pas, en règle générale, reconnus par la loi de leurs pays comme libératoires pour le débiteur allemand.
Désireux de mettre un terme à de stériles discussions juridiques, les deux parties se sont mises d’accord pour rechercher une solution pratique permettant de régler, sans formalités inutiles, les demandes des créanciers.
Tout en maintenant leurs positions juridiques, la Délégation allemande et les représentants des créanciers étrangers sont donc convenus de ce qui suit:
II. Sous réserve des dispositions générales du par. I ci-dessus:
Les parties aux négociations ont examiné la question des versements des débiteurs allemands à la Deutsche Verrechnungskasse, qui n’ont pas été suivis d’un paiement au créancier.
Etant donné la diversité des contrats encore à liquider entre l’Allemagne et les autres pays, créanciers et débiteurs estiment que les questions non élucidées devraient être réglées par la voie de négociations intergouvernementales entre la République fédérale d’Allemagne et les Etats intéressés.
Si, et dans la mesure où la situation financière d’un débiteur a été si gravement compromise par la guerre, les suites de la guerre ou d’autres circonstances exceptionnelles, qu’il ne peut lui être demandé de s’aquitter de ses obligations dans les conditions et délais prévus dans la présente proposition de règlement, il doit obtenir des allègements. Ceux-ci doivent répondre à l’équité et à la situation particulière du débiteur. Ils doivent correspondre aux concessions dont le débiteur a déjà bénéficié ou pourrait bénéficier pour les mêmes motifs vis-à-vis d’un créancier allemand en vertu de la loi allemande et, en particulier, de la législation sur l’aide aux débiteurs (Vertragshilfsrecht).
Si le créancier et le débiteur ne parviennent pas à s’entendre la question sera tranchée par le Tribunal allemand compétent. Le créancier pourra faire appel de la décision de première instance, à son choix, soit en utilisant les recours qui lui sont ouverts par la Loi allemande, soit en s’adressant, dans les 30 jours de la notification de la décision de première instance, au Tribunal arbitral constitué conformément aux dispositions de l’art. 17. La décision de ce Tribunal lie les parties.
1. Si un créancier étranger a acquis, ou acquiert à l’avenir, par succession à cause de mort, une créance d’un autre créancier étranger, cette créance sera traitée, dans le cadre de la présente proposition de règlement, comme si elle appartenait encore au créancier originel. Il en va de même dans les cas analogues de succession juridique légale.
2. Est substitué au débiteur quiconque est tenu, aux termes de la Loi ou d’une Ordonnance exécutoire, de reprendre la dette, ou l’a reprise en vertu d’un contrat.
1. Le créancier peut céder à un autre étranger le montant total d’une créance dont il peut exiger le paiement à l’étranger, à condition que:
Les services allemands compétents accorderont l’autorisation de cession quand seront remplies les conditions a à c. Ils devront en outre examiner avec bienveillance les demandes fondées d’un créancier étranger en vue de la cession partielle de sa créance.
La cession de la créance confère au nouveau créancier les droits et devoirs du créancier initial. Si le nouveau créancier demande au débiteur un remboursement en Deutschemark, les règlements régissant les «avoirs bloqués originels» s’appliquent à ces avoirs bloqués après un délai de 3 mois à compter de la cession.
2. La cession des créances pour lesquelles le créancier ne peut exiger le paiement qu’en Deutschemark est soumise aux dispositions en vigueur au moment considéré dans la République fédérale et Berlin (Ouest) sur l’utilisation et la cession de telles créances. (Voir art. 19.)
1. Le créancier et le débiteur désireux de régler une créance et une obligation selon les conditions de la présente proposition de règlement, doivent échanger des déclarations écrites dans ce sens. La déclaration d’adhésion du créancier peut aussi être transmise par l’intermédiaire d’un organisme créé à cet effet dans le pays du créancier.
2. Le rapport juridique entre créancier et débiteur est sujet aux dispositions allemandes et étrangères de contrôle des changes en vigueur, compte tenu des allégements et concessions particuliers prévus par le présent projet de règlement.
3. Si le débiteur se refuse à souscrire la déclaration en question, mais que le créancier se déclare lié, vis-à-vis du débiteur, par sa déclaration d’adhésion, le Contrôle des changes allemand accordera au créancier, sur sa demande, dans le cadre de sa déclaration d’adhésion, toutes les autorisations nécessaires en matière de contrôle des changes. Ces autorisations devront permettre au créancier de poursuivre le débiteur et de recouvrer sa créance dans la mesure et de la manière prévues dans le présent projet de règlement.
Si le créancier n’a pas reçu satisfaction par exécution forcée, il peut révoquer sa déclaration d’adhésion.
La délivrance de l’autorisation du Contrôle des changes ne constitue pas une décision sur l’existence et le montant de la créance.
4. Au cas où le créancier demande le paiement en Deutschemark, il doit, vis-à-vis du débiteur, déclarer par écrit qu’il accepte le paiement en Deutschemark en règlement de sa créance.
5. Au cas où le créancier peut demander et demande en fait le transfert, le débiteur doit prendre toutes les mesures exigées par la législation allemande de contrôle des changes en vigueur, pour se procurer les moyens de paiement nécessaires en devises étrangères.
En l’absence de dispositions contraires expresses de la présente proposition de règlement, les litiges entre créanciers et débiteurs sur l’existence ou le montant des créances seront tranchés par le Tribunal ou par le tribunal arbitral convenu entre les parties, qui est compétent d’après le rapport juridique existant.
En vue du règlement des divergences d’opinion résultant de l’interprétation du présent règlement, une Commission Mixte sera instituée. Elle comprendra un nombre égal de représentants des pays créanciers, et de représentants du gouvernement de la République fédérale d’Allemagne ainsi qu’un Président.
Il est recommandé que la Commission soit compétente pour décider des questions d’importance fondamentale relatives à l’interprétation du présent règlement qui lui seraient soumises par les Gouvernements.
Si un Gouvernement estime qu’un cas soumis à l’appréciation du Tribunal arbitral (Art. 17) pose une question d’importance fondamentale, il est recommandé qu’il puisse demander que le Tribunal arbitral renvoie le litige à la Commission Mixte. Le Tribunal arbitral devrait avoir le même droit.
Le Tribunal arbitral prévu à l’Art. 11 se composera d’un arbitre nommé par le créancier et d’un arbitre nommé par le débiteur. Ces deux arbitres désigneront un Président. S’ils ne peuvent se mettre d’accord sur ce choix, ils demanderont au Président de la Chambre de Commerce Internationale de procéder à cette désignation.
Les arbitres doivent être qualifiés pour exercer dans leur pays les fonctions de juges; cette condition n’est pas exigée du Président.
Le Tribunal arbitral règle lui-même sa procédure. Il décide également quelle partie doit payer les dépens.
La Délégation allemande recommandera au Gouvernement Fédéral de veiller à ce que, dans les cas où les parties ne seraient pas en mesure de faire l’avance ou de supporter les dépens fixés par le Tribunal, le paiement de ceux-ci soit réglé d’une manière adéquate.
Le Tribunal arbitral pourra, à la demande commune des parties, connaître également d’autres litiges entre créancier et débiteur.
Au cours des négociations intergouvernementales en vue de la mise en vigueur des recommandations de la Conférence des dettes extérieures allemandes, des dispositions détaillées devront être convenues en ce qui concerne le Tribunal arbitral prévu par le présent article.
Par «paiement en Deutschemark» au sens du présent règlement, il faut entendre le paiement en monnaie allemande à un compte que le créancier étranger possède ou fait ouvrir à son nom dans un établissement financier dans le territoire de la République fédérale d’Allemagne ou de Berlin (Ouest). Ce compte sera sujet à la réglementation allemande de contrôle des changes en vigueur.
La disposition ci-dessus n’exclut pas la délivrance d’autorisations spéciales pour d’autres modalités de paiement.
1. Le créancier étranger détenteur d’un «avoir original» en monnaie allemande pourra utiliser son avoir dans le cadre de la réglementation en vigueur lors de l’entrée en vigueur du présent règlement dans la République fédérale d’Allemagne et Berlin (Ouest); il pourra également céder de tels avoirs à une autre personne hors d’Allemagne.
2. Le créancier étranger détenteur d’un «avoir de cession» en monnaie allemande conservera le droit de céder cet avoir à une autre personne hors d’Allemagne.
Le créancier étranger détenteur d’un tel avoir conservera le droit d’utiliser cet avoir principalement à des investissements à long terme dans l’économie allemande.
3. Les Autorités allemandes compétentes prendront les règlements nécessaires pour prévenir toute évasion illégale des avoirs en monnaie allemande ou tout abus préjudiciable à l’économie allemande et à l’ensemble des créanciers. Les utilisations permises en vertu d’une autorisation générale lors de l’entrée en vigueur du présent règlement, pourront, en vue de permettre le contrôle, être soumises à une autorisation individuelle, sans que les possibilités générales d’utilisation soient, de ce fait, restreintes.
4. Les Autorités allemandes compétentes s’efforceront de prévoir des possibilités d’utilisation des avoirs bloqués en Deutschemark, dans la mesure où le permettra la situation des changes. Elles auront pour but de simplifier dans la mesure du possible la procédure de délivrance des autorisations.
5. En vue de la discussion de questions générales liées à l’utilisation des avoirs bloqués en Deutschemark, le Gouvernement Fédéral constituera une Commission consultative composée sur une base paritaire de représentants des principaux pays créanciers d’une part et de la République fédérale d’autre part.
Sauf dispositions contraires, le présent règlement, en tant que tel, ne modifie pas les créances auxquelles il est applicable.
La décision quant à la monnaie dans laquelle les créances avec clauses d’option de change (sans clause-or) devront être réglées reste réservée pour des accords intergouvernementaux.
Les créanciers estiment que le bénéfice des concessions consenties par eux dans le cadre du présent règlement doit profiter aux débiteurs.
1. Toute modification des conditions d’une dette est considérée comme une conversion effective, si elle a eu lieu avant le 9 juin 1933, ou encore, si elle a eu lieu le 9 juin 1933 ou après cette date et à la suite de libres négociations ou en raison de l’insolvabilité survenue ou imminente du débiteur.
2. Il sera présumé qu’il n’y a pas conversion effective résultant de libres négociations si le créancier était représenté, au moment de la conversion, soit par le séquestre allemand des biens ennemis, soit par une personne analogue désignée par des autorités allemandes sans son assentiment.
3. Dans le cas des créances ayant la forme d’obligations, il n’y a pas non plus conversion effective lorsque le créancier s’est borné uniquement à accepter une offre unilatérale du débiteur.
4. Le débiteur aura la charge de prouver qu’il y a conversion effective.
5. Dans le cas des emprunts des églises, toute conversion sera considérée comme effective.
Les dispositions concernant la monnaie dans laquelle une créance pécuniaire doit être réglée restent réservées pour des accords intergouvernementaux.
Le présent règlement ne s’applique pas aux obligations et coupons dont la validation est requise en vertu de la Loi de validation des valeurs mobilières allemandes du 19 août 1949 (Wirtschaftsgesetz 1949, page 295) et de la Loi de validation des valeurs mobilières allemandes émises à l’étranger d’août 1952, tant que ces obligations ou coupons n’auront pas été validés selon les dispositions de ces lois ou de tout accord intergouvernemental qui pourrait être conclu, en ce qui concerne l’application de ces lois, avec le pays où les valeurs ont été émises.
1. Le créancier pourra exiger du débiteur le transfert:
2. Le créancier pourra, jusqu’au 31 décembre 1953 exiger de son débiteur, au lieu du transfert prévu à l’al. 1 b, le paiement en Deutschemark du reste de sa créance (soit les 2/3 du montant dû à l’origine) dans un délai de 3 mois à compter de la demande. Il est laissé à la discrétion des créanciers et des débiteurs de convenir d’une prolongation de 3 mois du délai en question, en cas de circonstances particulières.
3. Après le 31 Décembre 1953, le créancier ne pourra exiger qu’avec l’assentiment du débiteur le paiement en Deutschemark du solde de la créance.
1. Les créanciers et les débiteurs doivent se mettre d’accord, avec l’autorisation des autorités compétentes de leurs pays respectifs, sur un règlement correspondant à leur cas d’espèce.
2. Si une entente ne peut être atteinte, le créancier pourra exiger du débiteur le transfert du montant dû, en 10 annuités égales à partir du 1er octobre 1953.
3. Le créancier pourra, jusqu’au 31 Décembre 1953, exiger de son débiteur, au lieu du transfert prévu au par. 2, le paiement en Deutschemark de la totalité de sa créance dans un délai de trois mois à compter de la demande. Il est recommandé aux créanciers et aux débiteurs de convenir d’une prolongation de 3 mois de ce délai en cas de circonstances particulières.
4. Après le 31 Décembre 1953, le créancier ne pourra qu’avec l’assentiment du débiteur exiger le paiement de la créance en Deutschemark.
1. Le créancier pourra exiger du débiteur le transfert du montant dû, en 5 annuités égales, à partir du 1er janvier 1953. Dans ce règlement pourront être incorporés également, sur demande adressée aux autorités allemandes compétentes par l’intéressé ou par une organisation privée ou publique dûment autorisée par lui à agir en son nom, les montants dont il peut être prouvé qu’ils ont été versés temporairement soit par l’intéressé, soit en sa faveur par son employeur, à un compte ouvert dans un établissement financier dans le territoire de la République fédérale ou de Berlin (Ouest).
Il appartiendra aux Autorités allemandes compétentes d’examiner avec bienveillance dans les cas particulièrement dignes d’intérêt, la possibilité d’une accélération du transfert.
2. Le créancier peut, à tout moment, exiger de son débiteur le paiement en Deutschemark, dans un délai de 3 mois à compter de la demande, du solde non encore transféré à l’étranger.
Ces prestations font déjà ou pourront faire l’objet de négociations et d’accords bilatéraux. Il est recommandé de comprendre dans ces accords les prestations arriérées.
1. Les créances et dettes réciproques nées de contrats ou d’accords d’assurance ou de réassurance de toute espèce ou en liaison avec de tels contrats ou accords peuvent faire l’objet de négociations bilatérales.
Ces créances et dettes ne pourront être réglées que conformément aux accords bilatéraux applicables.
2. En l’absence de tels accords bilatéraux relatifs aux assurances directes ou s’il n’en est pas conclu avant le 31 mars 1953, les créances des assurés étrangers à l’encontre des compagnies d’assurances dans la République fédérale d’Allemagne et Berlin (Ouest) seront réglées conformément aux dispositions suivantes:
Les détails des dispositions du par. 2 seront réglés dans l’Accord Intergouvernemental.
1. Le créancier pourra exiger du débiteur le transfert du montant dû, en 10 annuités égales à partir du 1er juillet 1953.
2. Le créancier pourra, jusqu’au 31 décembre 1953, exiger de son débiteur, au lieu du transfert prévu au par. 1 ci-dessus, le paiement en Deutschemark du montant dû, dans un délai de 3 mois à compter de la demande. Il est laissé à la discrétion des créanciers et des débiteurs de convenir d’une prolongation de 3 mois du délai en question, en cas de circonstances particulières.
3. Après le 31 décembre 1953, le paiement en Deutschemark de la créance ne pourra être exigé qu’en accord avec le débiteur.
4. Dans des cas particuliers, créancier et débiteur pourront, sous réserve de l’autorisation des autorités compétentes, convenir d’un règlement différent.
1. Arriérés d’intérêts
Si des intérêts sont dûs sur une créance, les arriérés d’intérêts jusqu’au 31 décembre 1952 seront calculés à intérêts simples au taux suivant:
Le montant réduit des arriérés d’intérêt sera ajouté au principal de la créance.
2. Intérêts futurs
Aucun intérêt n’est dû pour la période du 1er janvier 1953 au 31 décembre 1957.
Si des intérêts sont dus sur la créance pour la période antérieure au 1er janvier 1953, le montant non encore amorti de la créance au 1er janvier 1958 ou après, porte intérêt à compter de cette date. Le taux d’intérêt se monte à 75 % du taux d’intérêt dû.
Le nouveau taux d’intérêt ne devra toutefois pas être inférieur à 4 % ni supérieur à 6 % par an. Si le taux d’intérêt appliqué jusqu’ici est égal ou inférieur à 4 %, il reste inchangé. Les intérêts doivent être transférés à la fin de chaque année, en même temps que l’amortissement.
3. Dépôt spécial
4. Créances de faible montant
Dans le cas des créances de faible montant, les Services allemands compétents examineront avec bienveillance, les demandes des intéressés en vue d’un transfert accéléré.
5. Paiement au titre des livraisons de marchandises et des prestations de services, à propos desquels le créancier prouve que le versement à son compte a été effectué sans son assentiment.
Un créancier qui prouve qu’un versement à son compte bancaire ou postal, pour livraisons de marchandises ou prestations de services (Art. 1), a eu lieu sans son assentiment, ne peut, du fait du versement à un compte de ce genre, perdre son droit à voir son versement traité conformément au Chap. C.
Les créances en capital en monnaie allemande, y compris celles en mark-or ou en Reichsmark avec clause-or qui ne présentent pas un caractère spécifiquement étranger (Art. 6), pourront continuer à être payées aux conditions convenues, en ce qui concerne tant l’intérêt que l’amortissement, conformément aux dispositions de contrôle des changes en vigueur dans la République fédérale d’Allemagne et Berlin (Ouest) au moment du paiement. Selon les dispositions actuellement en vigueur, le paiement ne peut avoir lieu qu’en Deutschemark.
Les créances en capital en devises étrangères et celles en mark-or ou en Reichsmark avec clause-or mais présentant un caractère spécifiquement étranger (Art. 6), seront réglées comme suit:
Le paiement a lieu en Deutschemark conformément aux dispositions de contrôle des changes en vigueur dans la République fédérale d’Allemagne et à Berlin (Ouest).
Ces créances sont réglées conformément aux dispositions applicables à la catégorie de créances à laquelle elles appartiennent ou avec laquelle elles présentent, en raison de leur caractère, le plus d’analogie. En cas de doute, il sera tenu compte des dispositions généralement contenues dans les accords de paiement.
(Note: Le texte reproduit ci-dessous est celui de l’Annexe 6 A au Rapport de la Conférence des dettes extérieures allemandes.)
En exécution de la déclaration du 20 mars 1952 soumise par les représentants des créanciers et des débiteurs à la Conférence des Dettes allemandes de Londres, des négociations ont eu lieu à Fribourg en Brisgau les 10 et 11 juin 1952. Elles n’ont cependant pu aboutir à une conclusion. La Conférence de Londres en a été informée par une déclaration du 11 juin 1952.
La continuation des négociations n’a pas jusqu’ici été possible par suite de diverses circonstances. Les parties les reprendront toutefois le plus tôt possible avec la participation de l’Office Fiduciaire (Vertrauensstelle). La Délégation allemande avisera de leur résultat la Conférence de Londres, avant la signature de l’Accord Intergouvernemental sur le règlement des dettes extérieures allemandes.
La Délégation suisse renvoie une fois de plus à l’«Exposé concernant les dettes foncières libellées en francs suisses» présenté à la Conférence à la suite des déclarations de la Délégation suisse à la deuxième séance plénière du 29 février 1952 (voir GD/V/Comité de Négociation D/Doc. 3 du 13 mars 1952). Elle réserve en conséquence sa position ultérieure, qui dépendra de l’issue des négociations bilatérales.
La Délégation allemande estime en revanche que les dettes foncières suisses libellées en francs suisses entrent dans le cadre de la Conférence de Londres sur le règlement des dettes extérieures allemandes et qu’elles doivent être réglées selon les principes élaborés au Comité de négociation D.
Les deux parties sont convenues que le tribunal arbitral à établir dans le cadre du règlement des dettes traitées au Comité D ne doit pas être compétent à l’égard des dettes foncières suisses libellées en francs suisses, mais que les cas en question doivent être soumis à l’Office Fiduciaire créé conformément aux accords intergouvernementaux germano-suisses.
Londres le, 25 juillet 1952
Signé: Paul Leverkuehn | Signé: Koenig |
(Note: Le texte reproduit ci-dessous est celui de l’Annexe 7 au Rapport de la Conférence des dettes extérieures allemandes.)
I. La Délégation allemande estimait que le débiteur allemand était définitivement libéré de sa dette à concurrence de ses paiements à la Konversionskasse. Les représentants des créanciers, par contre, estimaient que de tels versements à la Konversionskasse ne seraient pas, en règle générale reconnus par la loi de leurs pays comme libératoires pour le débiteur allemand.
Désireux de mettre un terme à de stériles discussions juridiques, les deux parties se sont mises d’accord pour rechercher une solution pratique permettant de régler, sans formalités inutiles, les demandes des créanciers.
Tout en maintenant leurs positions juridiques, la Délégation allemande et les représentants des créanciers étrangers sont donc convenus de ce qui suit:
II. Sous réserve des dispositions générales du par. I ci-dessus:
(Note – Le texte reproduit ci-dessous est celui de l’Annexe 8 au Rapport de la Conférence des dettes extérieures allemandes.)
Les arrangements détaillés ci-dessous ont été convenus en ce qui concerne l’utilisation des avoirs bloqués en Deutschemark:
Délégation allemande
pour les dettes extérieures
243-18 Del. 39-2177/52.
A M. le Président de la Commission
Tripartite des Dettes allemandes,
29, Chesham Place, Londres, S.W. 1.
Londres, 21 novembre 1952
Monsieur le Président,
Les négociations en vue de définir les critères applicables pour décider du caractère spécifiquement étranger des obligations en mark-or, en Reichsmark avec une clause-or ou en Reichsmark avec une option-or, négociations qui avaient été prévues par l’Art. V, par. 3 de l’Annexe 4 et l’Art. 6 de l’Annexe 6 du Rapport final de la Conférence des dettes de Londres et qui étaient mentionnées dans la lettre commune de Sir Otto Niemeyer et de M. Hermann J. Abs à la Commission Tripartite des Dettes allemandes, ont eu lieu à Londres du 21 octobre au 21 novembre 1952 entre la Délégation allemande pour les dettes extérieures et une Délégation de représentants des créanciers britanniques, américains, suisses et néerlandais.
Nous sommes heureux de vous faire connaître que ces négociations ont abouti le 21 novembre 1952 à une entente enregistrée dans un Accord qui a été signé aujourd’hui. Lors de la signature de cet Accord, les Présidents des deux Délégations ont échangé quatre lettres, datées du 21 novembre 1952, qui ont pour objet de clarifier diverses questions posées par l’Accord. Ces lettres sont les suivantes:
Nous avons l’honneur de vous soumettre une copie du texte de l’Accord en anglais et en allemand et les quatre échanges de lettres également en anglais et en allemand, en vous demandant de bien vouloir les approuver aussitôt que possible. Nous serions heureux que l’Accord ainsi que les quatre échanges de lettres soient joints aux Annexes I, II et IV de l’Accord sur les dettes.
Veuillez agréer, Monsieur le Président, etc. |
(signé) Hermann J. Abs Président de la Délégation Allemande pour les dettes extérieures | (signé) N. Leggett Président du Comité de Négociation «B» de la Conférence des Dettes Extérieures Allemandes |
Note:
Accord sur les obligations en Mark-or ou en Reichsmark avec une clause-or présentant un caractère spécifiquement étranger
Londres, 21 novembre 1952
En vertu des réserves formulées dans l’Art. V, par. 3 de l’Annexe 4, et dans l’Art. 6 de l’Annexe 6 du Rapport final de la Conférence des dettes de Londres, et de la lettre commune adressée par le Président de la Délégation allemande, M. Hermann J. Abs et par Sir Otto Niemeyer à la Commission Tripartite des Dettes allemandes, le 19 novembre 1952, au sujet des emprunts en mark-or des Municipalités allemandes, il est décidé ce qui suit:
I. II est reconnu que les droits et créances spécifiés ci-dessous présentent un caractère spécifiquement étranger au sens des dispositions susvisées.
Un emprunt ou un crédit sera de même considéré comme ayant été contracté en pays étranger si le débiteur savait, au moment où la dette a été contractée, que le créancier allemand, agissant en vertu d’un contrat de «Trusteeship» n’était que le mandataire d’un prêteur étranger. Un emprunt ou crédit contracté auprès du mandataire étranger d’un préteur allemand ne sera pas considéré comme ayant été contracté en pays étranger.
II. Parmi les créances et les droits mentionnés au par. I ne sont pas comprises les créances des compagnies d’assurance et des établissements de crédit étrangers qui, aux termes de la loi allemande, sont tenus de préparer un bilan de conversion, à condition que les créances aient été portées à l’actif de ce bilan.
III.3 Dans le cas des sûretés réelles immobilières (hypothèques, privilèges et garanties foncières, «Grund- und Rentenschulden») constituées au 20 juin 1948 en vue de garantir certaines créances personnelles, spécifiées au contrat, de créanciers étrangers, la conversion initiale continuera, sous réserve des dispositions prévues ci-après, de s’appliquer conformément aux dispositions de la Loi de conversion monétaire et de la 40e Ordonnance d’application de cette Loi. Lorsqu’une sûreté réelle immobilière aura, conformément à ces dispositions, été convertie à un taux autre que celui de 1 Deutschemark pour 1 Reichsmark, la garantie sera rétablie en faveur du créancier sous la forme d’une sûreté réelle immobilière ayant la même valeur nominale que la sûreté qui existait le 20 juin 1948 (déduction faite des réductions postérieures à cette date) et ayant le même rang que la sûreté antérieure dans la mesure où cette prise de rang pourra être faite sans porter atteinte aux droits réels que des tiers pourraient avoir acquis sur les biens immobiliers en cause entre le 21 juin 1948 et le 15 juillet 1952. Dans la mesure où de tels droits auraient été acquis par des tiers au cours de cette période, les principes suivants seront appliqués. Leurs détails seront réglés par la Loi allemande:
Il est convenu que des principes analogues, compte tenu des ajustements nécessaires eu égard aux caractéristiques particulières à la législation locale, seront appliqués à Berlin (Ouest), étant entendu que les droits existants des créanciers ou les droits prévus en leur faveur par les modalités ci-dessus ne pourront être réduits.
IV. Dans tous les cas, la reconnaissance du caractère spécifiquement étranger est subordonnée à la condition préalable que la créance ait été détenue au 1er janvier 1945 par une personne qui, à l’époque, possédait la qualité de ressortissant d’un pays créancier ou qui, sans être ressortissant allemand, résidait dans un pays créancier. Lorsqu’une créance ou une sûreté réelle immobilière garantissait une créance qui était, à l’époque, détenue par un mandataire, il sera tenu compte non de la personne du mandataire mais de la personne du mandant. Toute personne morale sera censée avoir la qualité de ressortissant du pays selon les lois duquel elle a été constituée.
V. Les représentants des créanciers ont demandé que les créances de créanciers étrangers à l’encontre de débiteurs secondaires [selon la définition de l’Art. 15 (par. 8) de la Loi de conversion, modifiée par la Loi no 46 de la Haute Commission Alliée (Amtsblatt 1951 no 46, page 756), mais sans la restriction qui en limite l’application aux ressortissants des Nations-Unies], y compris les sûretés réelles immobilières constituées par ces débiteurs secondaires, soient, dans les cas où les créances sont exprimées en mark-or, en Reichsmark avec une clause-or ou en Reichsmark avec une option-or, considérées comme présentant un caractère spécifiquement étranger et converties au taux de 1 mark-or ou 1 Reichsmark avec clause-or pour 1 Deutschemark. La Délégation allemande a répondu à cette demande que ces créances et sûretés réelles immobilières devraient être considérées du point de vue de la garantie que le débiteur primaire allemand devrait proposer dans l’offre à formuler par lui en application du Règlement des dettes de Londres.
Il a été décidé que cette question serait laissée en instance en attendant que soit clarifiée la question de la garantie des obligations des débiteurs primaires individuels. Les représentants des créanciers se sont toutefois réservé le droit d’exiger le règlement définitif de l’obligation du débiteur secondaire au taux de 1 mark-or, 1 Reichsmark avec une clause-or ou 1 Reichsmark avec une option-or pour 1 Deutschemark, dans le cas où la sûreté offerte par le débiteur primaire allemand ne serait pas suffisante.
Hermann J. Abs Président de la Délégation Allemande pour les Dettes Extérieures | N. Leggett Président du Comité de Négociation «B» de la Conférence des Dettes Extérieures Allemandes |
Au Président de
la Commission tripartite
29 Chesham Place
London
Londres, 9 février 1953
Monsieur le Président,
Notre lettre du 21 novembre 1952 comportait en Annexe quatre échanges de lettres destinés à clarifier diverses questions relatives à l’Accord du 21 novembre 1952 sur les obligations libellées en mark-or ou en Reichsmark avec une clause-or, présentant un caractère spécifiquement étranger.
Dans un souci de simplification, il a été suggéré que ces quatre échanges de lettres pourraient être fondus en un seul document qui serait annexé à l’Accord susvisé du 21 novembre 1952. Nous sommes parvenus à un accord sur le texte de ce document et nous avons l’honneur de vous l’adresser sous ce pli en anglais et en allemand en vous demandant de bien vouloir l’annexer à l’Accord précité.
Veuillez agréer, ...
(signé) Hermann J. Abs Président de la Délégation allemande pour les aettes extérieures | (signé) N. J. F. Leggett Président du Comité de Négociation «B» de la Conférence des dettes extérieures allemandes |
Annexe à l’Accord du 21 novembre 1952 sur les obligations en mark-or ou en Reichsmark avec une clause-or présentant un caractère spécifiquement étranger
Les dispositions ci-dessous constituent une Annexe à l’Accord du 21 novembre 1952:
Aucune des dispositions du par. 2 de l’Art. 5 de l’Accord sur les dettes extérieures allemandes ne pourra être interprétée comme affectant les droits établis par la législation actuellement en vigueur dans la République fédérale d’Allemagne ou prévus par un accord signé entre la République fédérale d’Allemagne et une ou plusieurs autres Parties à l’Accord sur les dettes extérieures allemandes avant la signature de ce dernier Accord.
1. Le Tribunal d’Arbitrage de l’Accord sur les dettes extérieures allemandes, dénommé ci-après «le Tribunal», se compose de huit membres permanents désignés comme suit:
2. Lorsqu’une partie à une instance devant le Tribunal est une Partie contractante, autre que les Gouvernements mentionnés au par. 1 du présent Article, cette Partie est en droit de nommer un membre supplémentaire qui siège pour l’instance en cause. Lorsque plusieurs Parties contractantes sont dans cette situation, ces Parties sont en droit de nommer conjointement un membre supplémentaire.
3. Le Gouvernement de la République fédérale d’Allemagne est en droit de nommer un membre supplémentaire pour siéger dans toute instance dans laquelle un membre supplémentaire, nommé conformément au par. 2 du présent Article, siège également.
4. Les premières nominations de membres permanents du Tribunal seront notifiées au Gouvernement du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord dans les deux mois de l’entrée en vigueur de l’Accord. Les nominations aux sièges devenus vacants seront notifiées dans le mois de la vacance.
5. Les Parties contractantes nommant un membre supplémentaire par application du par. 2 du présent Article notifieront leur nomination au Tribunal dans un délai d’un mois à compter de l’introduction de l’instance pour laquelle cette nomination est faite. Au cas où la nomination de ce membre supplémentaire ne serait pas notifiée au Tribunal dans ce délai, l’instance sera conduite sans la participation de membres supplémentaires.
6. Lorsque le Gouvernement de la République fédérale d’Allemagne nomme un membre supplémentaire par application du par. 3 du présent Article, il notifie cette nomination au tribunal dans un délai d’un mois à compter de la réception par celui-ci de la notification de la nomination du membre supplémentaire désigné par application du par. 2 du présent Article. Au cas où la nomination du membre supplémentaire désigné par le Gouvernement Fédéral ne serait pas notifiée au tribunal dans ce délai, l’instance sera conduite sans la participation de ce membre supplémentaire.
1. Les membres permanents du Tribunal sont nommés pour cinq ans. Leur mandat peut être renouvelé.
2. Au cas où le Président ou le Vice-Président décède, démissionne ou se trouve empêché de remplir les devoirs de sa charge, son successeur est désigné par les Gouvernements en droit de nommer les membres permanents du Tribunal. Si ces Gouvernements ne peuvent se mettre d’accord pour la désignation de ce successeur dans un délai d’un mois à compter de la vacance, le Président de la Cour Internationale de Justice sera prié de procéder à la nomination, conformément aux dispositions du par. 1 e de l’Art. 1 de la présente Charte.
3. Au cas où un membre permanent autre que le Président ou le Vice-Président décède, démissionne ou se trouve empêché de remplir les devoirs de sa charge, le Gouvernement qui l’avait nommé nomme son successeur dans les deux mois de la vacance. Ce successeur demeure en exercice pour tout le temps qui reste à courir avant l’expiration du mandat du membre qu’il remplace.
4. Lorsqu’un membre permanent est temporairement empêché d’assister aux séances du Tribunal, le Gouvernement qui l’a nommé peut nommer un membre suppléant pour le remplacer pendant la durée de son absence.
5. Un membre permanent dont le mandat est expiré ou qui démissionne doit cependant continuer à exercer ses fonctions jusqu’à ce que son successeur ait été nommé. Après cette nomination, à moins que le Président n’en décide autrement, il doit continuer à exercer ses fonctions dans les affaires en instance dont il avait à s’occuper, jusqu’à ce que ces affaires aient été définitivement réglées.
6. Aucun membre permanent ne peut être révoqué avant l’expiration de son mandat, si ce n’est par accord entre les Gouvernements mentionnés au par. 1 de l’Art. 1 de la présente Charte, et, s’il s’agit d’un membre nommé par le Président de la Cour Internationale de Justice, avec le consentement de celui-ci.
1. Tous les membres du Tribunal doivent réunir les conditions requises pour être nommés dans leurs pays respectifs à de hautes fonctions judiciaires, ou être des jurisconsultes ou d’autres experts possédant une compétence notoire en droit international.
2. Les membres du Tribunal ne doivent ni solliciter ni accepter d’instructions d’aucun Gouvernement; ils ne peuvent se livrer à aucune activité incompatible avec l’exercice normal de leurs fonctions, ni participer au règlement d’aucune affaire dont ils ont eu antérieurement à s’occuper à un autre titre ou dans laquelle ils ont un intérêt direct.
1. Toute affaire dont le Tribunal est saisi est entendue par lui en assemblée plénière. L’assemblée plénière comprend, en principe, tous les membres permanents du Tribunal et les membres supplémentaires éventuellement nommés pour les questions ou le litige particulier soumis au Tribunal; toutefois, le Président et le Vice-Président ne peuvent siéger en même temps. Le quorum est de cinq membres.
Une assemblée plénière doit comprendre:
2. En l’absence du Président, le Vice-Président assume les pouvoirs et exerce les fonctions du Président.
Le siège du Tribunal sera établi sur le territoire de la République fédérale d’Allemagne au lieu qui sera déterminé par un accord administratif subsidiaire entre les Gouvernements en droit de nommer les membres permanents du Tribunal.
Dans l’interprétation de l’Accord et de ses Annexes, le Tribunal appliquera les règles généralement acceptées du droit international.
2. Les Gouvernements parties à un litige soumis au Tribunal sont représentés devant lui par des agents qui peuvent être assistés par des conseils.
3. La procédure comprend une phase écrite et une phase orale. La procédure orale peut être supprimée sur la demande des parties.
4. Le Tribunal statue à la majorité. Ses décisions sont rendues par écrit, elles comprennent un exposé des faits et sont motivées. Elles indiquent également les opinions dissidentes éventuelles.
1. Les traitements et indemnités du Président et du Vice-Président sont à la charge du Gouvernement de la République fédérale d’Allemagne pour une moitié, l’autre moitié étant répartie par fractions égales entre les autres Gouvernements en droit de nommer des membres permanents.
2. Le traitement et les indemnités de chacun des autres membres du Tribunal sont à la charge du Gouvernement qui l’a nommé. Au cas où un membre aurait été nommé par plusieurs Gouvernements, ces frais seront répartis par fractions égales entre les Gouvernements en cause.
3. Les fonds nécessaires aux autres frais du Tribunal seront fournis par le Gouvernement de la République fédérale d’Allemagne.
4. Les questions administratives intéressant le Tribunal, les locaux dont il disposera, la nomination du personnel et ses traitements seront réglés par un accord administratif subsidiaire entre les Gouvernements en droit de nommer les membres permanents du Tribunal.
Le Tribunal arrêtera ses règles de procédure dans le cadre de la présente Charte et de l’Accord.
1. La Commission Mixte (dénommée ci-après «la Commission») instituée pour l’interprétation de l’Annexe IV de l’Accord sur les dettes extérieures allemandes (dénommé ci-après «l’Accord») comprend les huit membres permanents du Tribunal d’Arbitrage établi par application de l’Art. 28 de l’Accord, et les membres supplémentaires qui peuvent être nommés temporairement par application des dispositions des par. 2 et 3 du présent Article. Toutefois, tout Gouvernement ayant nommé l’un des membres permanents du Tribunal d’Arbitrage peut, au lieu de désigner ce membre permanent pour siéger à la Commission, y nommer une autre personne. (Les membres de la Commission ayant la qualité de membres permanents du Tribunal d’Arbitrage et les membres nommés à la place de ces membres permanents sont désignés ci-après par l’expression «membres permanents de la Commission»).
2. Lorsqu’une partie à une instance devant la Commission est soit le Gouvernement d’un pays créancier autre que les Gouvernements en droit de nommer les membres permanents du Tribunal d’Arbitrage, soit une personne possédant la qualité de ressortissant ou de résidant de ce pays, le Gouvernement intéressé est en droit de nommer un membre supplémentaire qui siège pour l’instance en cause. Lorsque plusieurs Gouvernements se trouvent dans cette situation ces Gouvernements sont en droit de nommer conjointement un membre supplémentaire.
3. Le Gouvernement de la République fédérale d’Allemagne est en droit de nommer un membre supplémentaire pour siéger dans toute instance dans laquelle un membre supplémentaire nommé conformément au par. 2 du présent Article siège également.
4. La nomination de tout membre permanent de la Commission, nommé à la place d’un membre permanent du Tribunal d’Arbitrage sera notifiée au Gouvernement du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord dans les deux mois de l’entrée en vigueur de l’Accord. Les nominations aux sièges devenus vacants des membres nommés conformément aux dispositions du présent paragraphe seront notifiées dans le mois de la vacance.
5. Les Parties contractantes nommant un membre supplémentaire par application du par. 2 du présent Article notifieront leur nomination à la Commission dans un délai d’un mois à compter de l’introduction de l’instance pour laquelle cette nomination est faite. Au cas où la nomination de ce membre supplémentaire ne serait pas notifiée à la Commission dans ce délai, l’instance sera conduite sans la participation de membres supplémentaires.
6. Lorsque le Gouvernement de la République fédérale d’Allemagne nomme un membre supplémentaire par application du par. 3 du présent Article, il notifie cette nomination à la Commission dans un délai d’un mois à compter de la réception par celle-ci de la notification de la nomination du membre supplémentaire désigné par application du par. 2 du présent Article. Au cas où la nomination du membre supplémentaire désigné par le Gouvernement Fédéral ne serait pas notifiée à la Commission dans ce délai, l’instance sera conduite sans la participation de ce membre supplémentaire.
Les membres permanents de la Commission seront soumis, en ce qui concerne la durée et le renouvellement de leur mandat, la nomination de leurs successeurs ou de leurs suppléants, l’exercice de leurs fonctions après démission ou expiration du mandat, et la révocation, aux règles prévues pour les membres permanents du Tribunal d’Arbitrage par l’Art. 2 de la Charte de ce Tribunal (Annexe IX à l’Accord).
1. Tous les membres de la Commission doivent réunir les conditions requises pour être nommés dans leurs pays respectifs à de hautes fonctions judiciaires, ou être des jurisconsultes ou d’autres experts possédant une compétence notoire en droit international.
2. Les membres de la Commission ne doivent ni solliciter ni accepter d’instructions d’aucun Gouvernement; ils ne peuvent se livrer à aucune activité incompatible avec l’exercice normal de leurs fonctions, ni participer au règlement d’aucune affaire dont ils ont eu antérieurement à s’occuper à un autre titre ou dans laquelle ils ont un intérêt direct.
Toute instance dont la Commission est saisie est entendue par trois membres permanents de la Commission et, dans le cas où des membres supplémentaires ont été nommés pour cette instance, par ces membres supplémentaires. Les membres permanents de la Commission siégeant dans une instance sont les suivants:
Le siège de la Commission est le même que celui du Tribunal d’Arbitrage.
Dans l’interprétation de l’Annexe IV à l’Accord, la Commission appliquera les règles généralement acceptées du droit international.
2. Les Gouvernements parties à un litige soumis à la Commission sont représentés devant elle par des agents qui peuvent être assistés par des Conseils, les personnes privées peuvent être représentées par des Conseils.
3. La procédure comprend une phase écrite et une phase orale. La procédure orale peut être supprimée sur la demande des parties.
4. La Commission statue à la majorité. Ses décisions sont rendues par écrit; elles comprennent un exposé des faits et sont motivées; elles indiquent également les opinions dissidentes éventuelles.
5. Dans toute instance, la Commission peut renvoyer au Tribunal d’Arbitrage pour décision toute question qu’elle considère comme d’importance fondamentale pour l’interprétation de l’Annexe IV à l’Accord. En pareil cas, la Commission suspend l’instance dans l’attente de la décision du Tribunal d’Arbitrage.
6. Toute Partie au présent Accord qui fait appel d’une décision de la Commission devant le Tribunal d’Arbitrage par application du par. 7 de l’Art. 31 de l’Accord, doit notifier l’appel à la Commission.
7. Sauf décision contraire de la Commission, chacune des parties à l’instance paie ses propres frais.
1. Le traitement et les indemnités de chaque membre permanent de la Commission nommé à la place d’un membre permanent du Tribunal d’Arbitrage et de tout membre additionnel sont à la charge du Gouvernement ou des Gouvernements qui l’ont nommé.
2. Le barème des frais de justice payables par les parties aux instances sera fixé par un accord administratif subsidiaire entre les Gouvernements en droit de nommer les membres permanents du Tribunal d’arbitrage.
3. Tous les autres frais de la Commission non couverts par les frais de justice sont à la charge de la République fédérale d’Allemagne.
4. En ce qui concerne l’administration, les locaux et le personnel, la Commission fera appel aux ressources administratives à la disposition du Tribunal d’Arbitrage. Les mesures administratives particulières à la Commission qui pourraient être nécessaires seront prévues par l’accord administratif subsidiaire visé au par. 2 du présent Article.
La Commission arrêtera ses règles de procédure dans le cadre de la présente Charte et de l’Accord.
Bonn, 6 Mars 1951
M. le Haut-Commissaire,
En réponse à votre lettre du 23 octobre 1950, j’ai l’honneur de vous communiquer ce qui suit:
La République fédérale confirme par la présente lettre qu’elle répond des dettes extérieures d’avant-guerre du Reich allemand y compris les dettes des autres entités à déclarer ultérieurement comme constituant des obligations du Reich, ainsi que des intérêts et autres charges des titres émis par le Gouvernement autrichien dans la mesure où de tels intérêts et charges étaient exigibles après le 12 mars 1938 et avant le 8 mai 1945.
Le Gouvernement Fédéral comprend que, lors de la fixation des modalités et des montants des paiements à effectuer par la République fédérale au titre de ses obligations, il sera tenu compte de sa situation générale, plus particulièrement de l’effet de la limitation de sa compétence territoriale et de la capacité de paiement.
Le Gouvernement Fédéral déclare reconnaître en principe les dettes provenant de l’aide économique fournie à l’Allemagne depuis le 8 mai 1945, pour autant que ces dettes ne se trouvent pas déjà reconnues par l’accord de coopération économique conclu le 15 décembre 1949 entre la République fédérale et les Etats-Unis ou au titre des obligations assumées par la République fédérale aux termes de l’art. 133 de la Loi Fondamentale. Le Gouvernement Fédéral est disposé à accorder aux obligations résultant de l’aide économique la priorité par rapport à toutes autres créances extérieures envers l’Allemagne ou ses ressortissants.
Le Gouvernement Fédéral juge opportun de régler les questions relatives à la reconnaissance et au règlement de ces dettes par des accords bilatéraux avec les Gouvernements des Etats ayant contribué à l’aide économique, sur le modèle de l’accord du 15 décembre 1949 conclu avec le Gouvernement des Etats-Unis. Il tient pour admis que ces accords contiendront une clause d’arbitrage dans le cas de litiges. Le Gouvernement Fédéral est prêt à entamer sans délai des pourparlers avec les Gouvernements intéressés au sujet da la conclusion de ces accords.
Le Gouvernement Fédéral exprime son désir de reprendre le paiement de la dette extérieure allemande. Il comprend qu’il y a accord entre lui et les Gouvernements des Etats-Unis d’Amérique, de la France et du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord sur ce qui suit:
«Dans l’intérêt du rétablissement des relations économiques normales entre la République fédérale et les autres pays, il convient d’élaborer au plus vite un plan de paiements portant sur le règlement des créances publiques et privées existant à l’encontre de l’Allemagne et de ses ressortissants.
Les Gouvernements intéressés, y compris la République fédérale, les créanciers et débiteurs, doivent participer à l’élaborations de ce plan.
Le plan de paiements doit traiter notamment des créances dont le règlement peut contribuer à normaliser les rapports économiques et financiers entre la République fédérale et les autres pays. Il tiendra compte de la situation économique générale de la République fédérale et, notamment, de l’accroissement de ses charges et de la diminution de sa substance économique. Le plan ne doit pas avoir pour effet général de déséquilibrer l’économie allemande par des répercussions indésirables sur la situation financière intérieure, ni d’affecter outre mesure les ressources allemandes en devises, présentes ou futures. Le plan ne doit pas non plus augmenter sensiblement les charges financières supportées par une Puissance occupante quelconque.
Les Gouvernements intéressés pourront, pour toutes les questions résultant des négociations sur le plan de paiements ou la capacité de paiement, demander l’avis d’experts.
Les résultats obtenus au cours des négociations doivent faire l’objet d’accords. Il est entendu que le plan aura un caractère purement provisoire et sera sujet à révision dès que l’unité allemande aura été rétablie et qu’un règlement définitif de paix sera devenu possible.
Veuillez agréer, Monsieur le Haut-Commissaire, l’expression de ma très haute considération.
(signé) Adenauer
6 mars 1951
M. le Chancelier
En réponse à votre lettre du 6 mars 1951, concernant les dettes allemandes nous avons l’honneur, au nom des Gouvernements des Etats-Unis d’Amérique, de la France et du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, de prendre acte des engagements du Gouvernement Fédéral relatifs à la responsabilité de la République fédérale au titre des dettes extérieures d’avant-guerre du Reich allemand et de la dette découlant de l’assistance économique fournie à l’Allemagne par les trois Gouvernements depuis le 8 mai 1945.
En ce qui concerne la priorité aux obligations qui découlent de l’assistance économique d’après-guerre, nous sommes autorisés à déclarer que les trois Gouvernements ne se proposent pas d’exercer cette priorité d’une manière qui gêne le règlement des créances étrangères résultant d’opérations commerciales postérieures au 8 mai 1945 et essentielles au relèvement économique de la République fédérale.
En ce qui concerne l’inclusion d’une clause d’arbitrage dans les accords relatifs aux dettes découlant de l’assistance économique d’après-guerre, les trois Gouvernements seront disposés, en négociant ces accords, à examiner s’il est opportun d’y prévoir une telle clause pour les questions susceptibles d’être utilement réglées par une telle procédure.
Nous avons également l’honneur de confirmer, au nom des trois Gouvernements, l’interprétation du Gouvernement Fédéral, telle qu’elle apparaît au par. 2 de l’Art. I et à l’Art. III de la lettre de votre Excellence. Nos Gouvernements élaborent actuellement des propositions conduisant à un dispositif de règlement; il est prévu d’y faire participer les créanciers étrangers, les débiteurs allemands et les Gouvernements intéressés, y compris le Gouvernement Fédéral. Ces propositions tendront à un règlement d’ensemble et ordonné des créances d’avant-guerre à l’encontre de l’Allemagne et des débiteurs allemands, ainsi que des dettes découlant de l’assistance économique d’après-guerre; ce règlement devra assurer un traitement juste et équitable de tous les intérêts en cause, y compris ceux du Gouvernement Fédéral. Il est prévu d’inclure l’arrangement qui en découlera dans un accord multilatéral; les accords bilatéraux qui pourront être jugés nécessaires seraient conclus dans le cadre du plan de règlement. Dès que leurs propositions seront prêtes, les trois Gouvernements les communiquerons au Gouvernement Fédéral et aux autres Gouvernements intéressés; ils discuteront avec eux des propositions, ainsi que de la procédure à suivre en la matière.
Nous avons l’honneur de faire savoir que nos trois Gouvernements considèrent que la lettre de votre Excellence visée ci-dessus, ainsi que la présente lettre, enregistrent l’accord des Gouvernements des Etats-Unis d’Amérique, de la France et du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord d’une part, et du Gouvernement de la République fédérale d’autre part, sur les questions relatives aux dettes allemandes visées par ces lettres. Les lettres ont été rédigées en français, en anglais et en allemand, chaque texte faisant également foi.
(signé)
John J. McCloy Pour le Gouvernement des Etats-Unis d’Amérique | A. François-Poncet Pour le Gouvernement de la République française | Ivone Kirkpatrick Pour le Gouvernement du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord |
(sans ses Annexes)
Londres, février–août 1952
1. La Conférence Internationale des Dettes extérieures allemandes a été réunie par les Gouvernements de la République française, du Royaume Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, et des Etats-Unis d’Amérique en vue d’élaborer un accord général pour le règlement des dettes extérieures allemandes. La Conférence soumet aux Gouvernements des pays participants le présent Rapport qui décrit ses travaux et expose ses recommandations pour le règlement de ces dettes. La Conférence suggère que des exemplaires de ce Rapport soient mis à la disposition des autres Gouvernements intéressés.
2. Avant de réunir la Conférence, les Gouvernements de la France, du Royaume-Uni et des Etats-Unis d’Amérique et le Gouvernement de la République fédérale d’Allemagne avaient conclu, le 6 mars 1951, un accord par lequel ce dernier Gouvernement a confirmé qu’il répondait des dettes extérieures d’avant-guerre du Reich allemand, a reconnu en principe les dettes provenant de l’aide économique fournie à l’Allemagne après la guerre par les Trois Gouvernements, et a exprimé le désir de reprendre le paiement de la dette extérieure allemande conformément aux dispositions d’un plan à élaborer par toutes les parties intéressées. L’échange de lettres enregistrant cet Accord est reproduit à l’Annexe 1.
3. En mai 1951, les Trois Gouvernements ont établi la Commission Tripartite des dettes allemandes pour les représenter dans les négociations relatives au règlement des dettes extérieures allemandes et pour organiser les travaux de la Conférence. Les Trois Gouvernements étaient représentés à la Commission Tripartite par M. François-Didier Gregh (France), Sir George Rendel (Royaume-Uni), et l’Ambassadeur Warren Lee Pierson (Etats-Unis). Leurs suppléants étaient M. René Sergent, ultérieurement remplacé par M. A. Rodocanachi et M. H. Davost (France), Sir David Waley (Royaume-Uni), et le Ministre J. W. Gunter (Etats-Unis).
4. En juin et juillet 1951, la Commission a procédé à des consultations préliminaires avec la Délégation allemande pour les dettes extérieures nommée par le Gouvernement de la République fédérale d’Allemagne, et avec les représentants de certains des principaux pays créanciers. La Délégation allemande était présidée par M. Hermann J. Abs, M. Kriege étant son suppléant.
5. En décembre 1951, la Commission Tripartite a fait connaître à la Délégation allemande les montants et les modalités de paiement que les Trois Gouvernements étaient prêts à accepter en règlement total de leurs créances au titre de l’assistance économique d’après-guerre, à condition que soit réalisé un règlement satisfaisant et équitable des dettes d’avant-guerre de l’Allemagne. Au cours de la Conférence, les Etats-Unis ont offert, en outre, de différer pendant 5 ans le recouvrement du principal de leur créance et ont modifié en conséquence leur offre de décembre 1951. Les montants et les modalités de paiement proposés sont indiqués à l’Annexe 2 du présent Rapport1.
6. La Conférence a tenu sa première séance plénière à Lancaster House, Londres, le 28 février 1952. Les Gouvernements de la France, du Royaume-Uni et des Etats-Unis étaient représentés par la Commission Tripartite des dettes allemandes. Les créanciers privés de ces trois pays étaient représentés par des délégations distinctes; vingt-deux pays créanciers avaient envoyé des délégations composées de représentants du Gouvernement et, dans de nombreux cas, de représentants des créanciers privés, trois pays avaient envoyé des observateurs; la Banque des règlements internationaux était représentée en sa qualité particulière de créancier; la délégation de la République fédérale d’Allemagne comprenait des représentants du Gouvernement et des représentants des débiteurs privés.
7. Conformément aux décisions de la Conférence, les organes suivants ont été constitués:
8. Le Comité Directeur a créé quatre Comités de négociation chargés respectivement des catégories de dettes suivantes:
Comité C: Dettes de Standstill,
Comité D: Dettes commerciales et dettes diverses.
Chaque comité comprenait des représentants des créanciers et des débiteurs, ainsi que des observateurs de la Commission Tripartite. Plusieurs sous-comités ont été constitués par les Comités de négociation pour traiter certaines catégories de dettes particulières.
9. Le Comité Directeur a également institué un Comité des statistiques chargé d’aider la Conférence dans ses travaux.
10. La Conférence a siégé du 28 février au 8 août 1952, avec une suspension du 5 avril au 19 mai en vue de permettre de procéder aux consultations nécessaires.
11. Dans la poursuite de ses travaux, la Conférence s’est basée sur les faits, les principes et les objectifs suivants:
12. Dettes du Reich et dettes des autres autorités publiques: les recommandations pour le règlement des dettes de cette catégorie font l’objet de l’Annexe 3.
13. Autres dettes à moyen et à long terme: les recommandations pour le règlement des dettes de cette catégorie font l’objet de l’Annexe 4.
14. Dettes de standstill: les recommandations pour le règlement des dettes de cette catégorie font l’objet de l’Annexe 5. La Conférence a convenu que ces recommandations devraient être mises en vigueur le plus tôt possible.
15. Dettes commerciales et dettes diverses: les recommandations pour le règlement des dettes de cette catégorie font l’objet de l’Annexe 6.
16. La Conférence a examiné les problèmes soulevés par certaines dettes qui, en raison de leur nature spéciale, ne pouvaient faire l’objet d’un règlement complet et définitif au cours de la Conférence. Des plans ont été élaborés pour résoudre ces problèmes au cours de négociations ultérieures entre les représentants des intérêts en présence. Des dispositions appropriées ont été incluses à cet égard dans les Annexes au présent Rapport. Les négociations en question se fonderont sur les principes et les objectifs de la Conférence, et les recommandations qui en résulteront, si elles sont approuvées, seront sanctionnées par l’Accord Intergouvernemental.
17. Les modalités proposées pour le règlement des dettes allemandes d’avant-guerre ont été élaborées au cours de négociations approfondies entre représentants des créanciers et des débiteurs. Elles se conforment aussi étroitement que possible à celles des contrats existants.
18. Comme il ressort des Annexes 3 à 6 aucun remboursement en devises ne devrait être effectué, pendant une période initiale de 5 ans, au titre du principal d’une dette quelconque visée par les recommandations, sauf dans les cas spéciaux où les conditions de règlement recommandées contiennent des dispositions justifiant un remboursement en principal pendant la période initiale.
19. Des dispositions appropriées ont été prévues dans les Annexes pour les cas où le débiteur se trouve dans une situation financière difficile.
Au cas où un débiteur de plusieurs emprunts étrangers se trouverait dans l’impossibilité de s’acquitter de ses obligations, toute négociation entre ce débiteur et ses créanciers devrait être conduite de façon à assurer une égale protection des intérêts de tous le créanciers de ces emprunts.
20. Le règlement des dettes de la Ville de Berlin ou des services publics lui appartenant ou contrôlés par elle et situés à Berlin est différé pour le moment. Cependant, les débiteurs privés résidant dans les secteurs occidentaux de Berlin devraient être traités comme les personnes résidant sur le territoire de la République fédérale.
21. L’Accord Intergouvernemental mentionné au par. 38 devrait prévoir que le Gouvernement Fédéral reprendra le transfert des versements d’intérêts et d’amortissement conformément au plan de règlement et fera tout ce qui est en son pouvoir pour assurer ces transferts.
La Conférence a reconnu le principe que le transfert des versements prévus par le plan de règlement impliquait la création et le maintien d’une situation de la balance des paiements telle que ces versements, comme les autres versements afférents aux transactions courantes, puissent être financés au moyen des rentrées en devises provenant des transactions visibles et invisibles, sans prélèvement, autre que temporaire, sur le réserves monétaires. A cet égard il conviendrait de tenir compte du fait que la convertibilité des monnaies n’a pas encore été rétablie. La Conférence a reconnu en conséquence que la création et le maintien de cette situation de la balance des paiements seraient facilités par la poursuite de la coopération internationale en vue de l’instauration de politiques commerciales libérales, du développement du commerce mondial et du retour à la libre convertibilité des monnaies. Elle recommande qu’il soit dûment tenu compte par tous les intéressés des principes énoncés dans le présent paragraphe.
Dans la préparation de l’Accord Intergouvernemental, il conviendrait d’étudier l’élaboration de dispositions destinées à assurer que le plan de règlement sera exécuté et mené à bien à la satisfaction de toutes les parties intéressées; y compris des dispositions applicables au cas où la République fédérale éprouverait, malgré tous ses efforts, des difficultés dans l’exécution des obligations lui incombant dans le cadre du plan.
22. Les transferts des intérêts et des versements d’amortissement exigibles en application du plan de règlement devraient être traités comme des paiements courants et, dans les cas appropriés, inclus dans tous les arrangements relatifs au commerce et/ou aux paiements entre la République fédérale et l’un quelconque des pays créanciers, que ces arrangements soient bilatéraux ou multilatéraux.
23. Dans l’exécution des modalités convenues, aucune discrimination ou traitement préférentiel ne devrait être autorisé par la République fédérale ou recherché par les pays créanciers, entre les diverses catégories de dettes ou selon la monnaie dans laquelle elles sont exigibles, ou à tout autre égard.
24. Le Gouvernement de la République fédérale devrait prendre les mesures législatives et administratives nécessaires à la mise en vigueur du plan, notamment les mesures propres à donner aux créanciers le droit de poursuivre le recouvrement de leurs créances devant les tribunaux allemands.
25. Les règlements prévus dans le présent Rapport sont fondés sur une offre, faite ou a faire, par le débiteur aux créanciers. Cette offre, même si elle est recommandée par les représentants de créanciers, ou résulte d’un arbitrage (à moins qu’il n’ait été spécifiquement décidé que la décision arbitrale lie les créanciers individuels), pourra être refusée par le créancier, auquel cas ce dernier ne pourra revendiquer le bénéfice du plan de règlement.
Le Gouvernement Fédéral sera en droit de tenir compte de cette situation lorsqu’il donnera effet aux dispositions du par. 24.
26. L’Accord Intergouvernemental devrait déclarer que, dans le cas d’une offre acceptée, lorsque le lieu juridique existant entre le débiteur et le créancier aura fait l’objet d’une modification ou lorsqu’un nouveau contrat aura été conclu entre eux par application du plan de règlement, le débiteur sera, dès l’exécution intégrale des obligations lui incombant à ce titre, considéré comme s’étant acquitté intégralement et définitivement, tant des obligations résultant du nouveau lien juridique que de celles résultant du lien juridique antérieur.
27. Les délais de prescription ne pourront courir à l’encontre des créances visées par le présent règlement pendant toute la période au cours de laquelle les sommes dues en vertu des contrats initiaux ont cessé d’être à la disposition des créanciers et jusqu’à la date à laquelle les sommes dues seront disponibles par application du présent plan de règlement.
En outre, la prescription ne pourra être invoquée à l’encontre des porteurs étrangers de valeurs mobilières allemandes intérieures (y compris les billets à ordre et les lettres de change) avant l’expiration d’un délai minimum d’un an à compter de la date à laquelle le transfert en devises étrangères des intérêts ou dividendes afférents à ces valeurs mobilières, pourra de nouveau être effectué.
Le Gouvernement Fédéral prendra toute mesure nécessaire pour assurer le respect de ce principe.
28. Certains contrats d’emprunt contiennent une clause d’option de change permettant au créancier d’obtenir, à sa demande, le versement des sommes dues, dans une monnaie autre que celle du pays dans lequel l’emprunt a été émis. Certains autres contrats peuvent contenir des dispositions analogues. Les Gouvernements intéressés doivent discuter plus avant de cette question en vue d’aboutir à un accord avant la conclusion de l’Accord Intergouvernemental.
Sans préjudice de tout accord qui pourrait ainsi être conclu quant à la monnaie dans laquelle le paiement doit être fait, les clauses d’option de change devraient, dans les cas où le contrat prévoit le versement d’un montant fixe dans la monnaie de l’option, être considérées comme valables en tant que clauses de garantie de change; par exemple tout porteur d’un emprunt contenant une clause d’option de change serait en droit de recevoir, dans la monnaie du pays dans lequel l’emprunt a été émis, la contrevaleur, sur la base du taux de change en vigueur à la date d’échéance du paiement, du montant qui aurait été payable dans la monnaie de l’option, si l’option avait été exercée.
29. Dans le cadre des règlements prévus dans les recommandations, il sera fait application des modalités suivantes, sauf disposition contraire (notamment dans le cas de l’Emprunt Young):
30. Au sujet de la clause-or en général, la Commission Tripartite a fait savoir à la Conférence que, parmi les arrangements convenus afin de rendre possible un règlement général du problème des dettes allemandes, les Gouvernements de la France, du Royaume-Uni et des Etats-Unis avaient décidé que, dans le cadre du règlement des dettes allemandes, les clauses-or ne seraient pas maintenues mais pourraient être remplacées par une clause de garantie de change sous une forme ou sous une autre.
Pour l’emprunt Young, ces Gouvernements estiment naturellement de maintenir entre les différentes tranches l’égalité de traitement prévue par le contrat. Les Représentants des porteurs européens ont exprimé leur regrets devant cette décision de déroger au droit contractuel des porteurs de cet Emprunt international à obtenir dans leur propre monnaie et sur une base-or le versement des sommes qui leur sont dues. C’est uniquement en raison de la décision des Gouvernements qu’ils ont inclus dans les «Recommandations agréées pour le règlement des dettes du Reich et des dettes des autres autorités publiques» (voir Annexe 3), la disposition qui y figure maintenant.
Des dispositions correspondantes ont été insérées, aux endroits appropriés, dans les autres rapports.
31. L’Annexe 7 contient des recommandations agréés pour le traitement des paiements faits à la Konversionskasse.
32. Les avoirs en Deutschemark, qui pourraient revenir à un créancier étranger à la suite du règlement d’une dette allemande visée par le plan, devraient pouvoir être utilisés, par le créancier primitif, de façon généralement conforme aux règlements en vigueur sur le territoire de la République fédérale et, notamment, pouvoir être transférés à d’autres personnes ne résidant pas en Allemagne. Les recommandations agrées quant à l’utilisation des avoirs en Deutschemark sont exposées en détail à l’Annexe 8.
33. La Conférence a également examiné la question de savoir s’il était nécessaire de recommander l’adoption, dans les pays créanciers, de textes législatifs destinés à restreindre les créanciers dans la recherche d’un règlement de leurs créances à l’encontre de l’Allemagne. La Conférence est arrivée à la conclusion que ces textes législatifs n’étaient pas essentiels au succès de l’exécution du plan de règlement.
34. La Conférence considère que les recommandations formulées dans le présent Rapport sont conformes aux principes exposés au par. 11.
35. Les représentants de créanciers privés qui ont participé à la Conférence recommanderont aux créanciers particuliers, au nom desquels ils ont négocié, d’accepter, chacun pour ce qui le concerne, les modalités du plan de règlement.
36. Le Gouvernement de la République fédérale allemande devrait s’engager à hâter les préparatifs techniques nécessaires pour assurer l’application effective des présentes propositions aux dates indiquées dans les diverses Annexes.
37. La Conférence exprime l’espoir que les Trustees chargés de l’administration d’emprunts se trouveront en mesure de prêter leurs services pour l’exécution des modalités du Plan de règlement.
38. Dans l’intérêt de la restauration du crédit de l’Allemagne à l’étranger, comme dans l’intérêt des personnes dont les créances sont restées non réglées pendant de nombreuses années, la Conférence demande instamment aux Gouvernements intéressés de donner suite au plus tôt aux recommandations contenues dans le présent Rapport, en vue de la conclusion d’un Accord Intergouvernemental destiné à donner une consécration internationale au Plan de Règlement, en même temps que d’un règlement des dettes de la République fédérale au titre de l’assistance économique d’après-guerre.
Adopté par la séance de la Conférence le 8 août 1952.
1 Les dispositions de l’Annexe 2 au Rapport de la Conférence sont devenues sans objet en raison de la conclusion des Accords sur le règlement des créances des trois gouvernements au titre de l’assistance économique d’après guerre à l’Allemagne. Les Accords ont été signés le même jour que l’Accord sur les dettes extérieures allemandes. Le dernier paragraphe du préambule du présent Accord se réfère a ces Accords.
1 Sont joints au texte de cet Ac. l’accord concernant le règlement des dettes foncières en francs suisses et l’échange de lettres entre les chefs des délégations allemande et suisse au sujet du transfert des prestations résultant de l’accord sur les dettes extérieures allemandes.2 RO 1954 13 Le texte de ce paragraphe a été adopté par les parties le 12 février 1953.
Traduzione1
(Stato 31 dicembre 1953)
I Governi degli Stati Uniti d’America, del Belgio, del Canada, di Ceylon, della Danimarca, della Spagna, della Repubblica Francese, del Regno Unito della Gran Bretagna e dell’Irlanda del Nord, della Grecia, dell’Iran, dell’Irlanda, dell’Italia, del Liechtenstein, del Lussemburgo, della Norvegia, del Pakistan, della Svezia, della Svizzera, dell’Unione Sudafricana e della Jugoslavia, da una parte
e il Governo della Repubblica federale di Germania, dall’altra,
animati dal desiderio di rimuovere gli ostacoli che impediscono di stabilire relazioni economiche normali tra la Repubblica federale di Germania e gli altri paesi e di contribuire in tal modo allo sviluppo di una comunità prospera di nazioni;
considerando che da circa vent’anni i pagamenti relativi ai debiti esterni germanici non sono in generale più stati eseguiti conformemente alle stipulazioni dei contratti; che dal 1939 al 1945 lo stato di guerra ha impedito qualsiasi pagamento a conto di un gran numero di questi debiti; che dal 1945 siffatti pagamenti sono stati in generale sospesi e che la Repubblica federale di Germania desidera mettere fine a questa situazione:
considerando che gli Stati Uniti d’America, la Francia e il Regno Unito della Gran Bretagna e dell’Irlanda del Nord hanno prestato alla Germania, dopo l’8 maggio 1945, un’assistenza economica che ha notevolmente contribuito alla ricostruzione dell’economica germanica, favorendo una ripresa dei pagamenti a conto dei debiti esterni germanici;
considerando che il 6 marzo 1951 uno scambio di lettere (il cui testo è riprodotto nell’Appendice A al presente Accordo) ha avuto luogo tra i Governi degli Stati Uniti d’America, della Repubblica Francese e del Regno Unito della Gran Bretagna e dell’Irlanda del Nord da una parte e il Governo della Repubblica federale di Germania dall’altra, e che tale scambio di lettere costituisce la base sulla quale sono stati convenuti il presente Accordo concernente il regolamento dei debiti esterni germanici (con i suoi allegati) e gli accordi relativi al regolamento dei debiti derivanti dall’assistenza economica prestata alla Germania;
considerando che i Governi degli Stati Uniti d’America, della Repubblica francese e dal Regno Unito della Gran Bretagna e dell’Irlanda del Nord hanno istituito una commissione, chiamata Commissione tripartita dei debiti germanici, allo scopo di preparare e di elaborare con il Governo della Repubblica federale di Germania, con altri Governi interessati e con rappresentanti dei creditori e dei debitori un piano di regolamento generale e metodico dei debiti esterni germanici;
considerando che detta Commissione ha comunicato ai rappresentanti del Governo della Repubblica federale di Germania che i Governi degli Stati Uniti d’America, della Repubblica Francese e del Regno Unito della Gran Bretagna e dell’Irlanda del Nord erano disposti a consentire notevoli concessioni circa la priorità dei loro crediti concernenti l’assistenza economica del dopoguerra rispetto a tutti gli altri crediti verso la Germania e i suoi cittadini nonchè l’importo totale di tali crediti, alla condizione che fossero regolati in modo equo e soddisfacente i debiti esterni d’anteguerra della Germania;
considerando che un regolamento siffatto dei debiti esterni germanici può essere attuato soltanto mediante un piano generale unico che tenga conto del rapporto tra gl’interessi dei vari creditori, della natura delle diverse categorie di crediti e della situazione generale della Repubblica federale di Germania;
considerando che per il conseguimento di questo scopo una conferenza internazionale dei debiti esterni germanici, alla quale hanno partecipato rappresentanti di governi interessati come pure dei creditori e dei debitori, ha avuto luogo a Londra dal 28 febbraio all’ 8 agosto 1952;
considerando che detti rappresentanti hanno approvato delle raccomandazioni circa le modalità e la procedura di regolamento (il cui testo è riprodotto negli Allegati da I a VI al presente Accordo), che dette raccomandazioni sono state unite al rapporto della Conferenza dei debiti esterni germanici (il cui testo è riprodotto nell’Appendice B al presente Accordo), e che il presente Accordo s’ispira ai principi e tende a d attuare gli scopi esposti nel rapporto stesso;
considerando che i Governi degli Stati Uniti d’America, della Repubblica Francese e del Regno Unito della Gran Bretagna e dell’Irlanda del Nord sono del parere che tali raccomandazioni costituiscono un piano equo e soddisfacente di regolamento dei debiti esterni germanici e hanno per conseguenza in data d’oggi firmato con il Governo della Repubblica federale di Germania degli accordi bilaterali sul regolamento dei debiti derivanti dall’assistenza economica prestata da questi tre Governi dopo la guerra, accordi che definiscono i loro diritti e le loro priorità, modificati, concernenti siffatti debiti,
hanno convenuto le seguenti disposizioni:
Le Parti contraenti considerano che le disposizioni del presente Accordo e dei suoi allegati sono adeguate alla situazione generale della Repubblica federale di Germania e che esse sono inoltre eque e soddisfacenti per gl’interessi che entrano in considerazione. Esse approvano le modalità e le procedure di regolamento contenute negli allegati al presente Accordo.
La Repubblica federale di Germania emanerà le leggi e prenderà le misure amministrative necessarie per l’esecuzione del presente Accordo e dei suoi allegati e modificherà o abrogherà le leggi e le misure amministrative incompatibili con le loro disposizioni.
Per quanto il contesto non esiga un’interpretazione diversa, nel presente Accordo e nei suoi allegati IX e X:
1. I debiti da regolare conformemente al presente Accordo e ai suoi allegati sono i seguenti:
2. A condizione che siffatti debiti:
3. A condizione inoltre che i debiti:
1. L’esame dei crediti governativi verso la Germania derivanti dalla prima guerra mondiale è differito fintanto che la questione non sia stata oggetto di un regolamento generale definitivo.
2. L’esame dei crediti, derivanti dalla seconda guerra mondiale, di Stati che furono in guerra contro la Germania o occupati dalla stessa nel corso di tale guerra e degli attinenti di detti Stati verso il Reich e i servizi o le persone agenti per suo conto, compresi il costo dell’occupazione germanica, gli averi in conto di clearing acquistati durante l’occupazione e i crediti verso le Reichskreditkassen, è differito fino al regolamento definitivo del problema delle riparazioni.
3. L’esame dei crediti, sorti durante la seconda guerra mondiale, di Stati che non furono in guerra contro la Germania e non furono occupati dalla stessa nel corso di tale guerra e degli attinenti di detti Stati verso il Reich e i servizi o le persone agenti per suo conto, compresi gli averi acquistati in conto di clearing, è differito fintanto che il regolamento di siffatti crediti possa essere studiato unitamente al regolamento dei crediti contemplati nel numero 2 del presente articolo (salvo per quanto essi possano essere regolati conformemente agli accordi firmati dai Governi degli Stati Uniti d’America, della Repubblica Francese e del Regno Unito della Gran Bretagna e dell’Irlanda del Nord e dal Governo di uno di questi Stati, oppure in relazione con siffatti accordi).
4. I crediti, verso la Germania o verso cittadini germanici, di Stati che furono incorporati nel Reich avanti il 1o settembre 1939 oppure erano gli alleati del Reich il 1o settembre 1939 o dopo questa data e degli attinenti di detti Stati sono trattati conformemente alle disposizioni prese o da prendere nelle convenzioni applicabili, semprechè i crediti risultino da obblighi contratti o da diritti acquisiti tra la data d’incorporazione (o, trattandosi di alleati del Reich, il 1o settembre 1939) e l’8 maggio 1945. Per quanto siffatti debiti possano essere oggetto di un regolamento in virtù di tali convenzioni, saranno applicabili le disposizioni del presente Accordo.
5. Il regolamento dei debiti della Città di Berlino e dei servizi pubblici appartenenti a Berlino e controllati da essa e situati in questa città è differito fino al momento in cui i Governi degli Stati Uniti d’America, della Repubblica Francese e del Regno Unito della Gran Bretagna e dell’Irlanda del Nord, il Governo della Repubblica federale di Germania e il Senato di Berlino saranno del parere che è possibile aprire negoziati per il regolamento di siffatti debiti.
La Repubblica federale di Germania
La Repubblica federale di Germania autorizza il pagamento degli obblighi pecuniari esistenti alla data dell’entrata in vigore del presente Accordo e autorizza, se è il caso, il loro trasferimento entro un termine adeguato in virtù delle disposizioni del presente Accordo e dei suoi allegati, per quanto si tratti:
e con la riserva che gli obblighi stessi adempiano le condizioni previste nei numeri 2 e 3 dell’articolo 4.
La Repubblica federale di Germania non deve permettere e gli Stati creditori non devono cercare di ottenere dalla Repubblica federale, nè nell’adempimento delle modalità stabilite conformemente alle disposizioni del presente Accordo e dei suoi allegati nè in qualsiasi altro modo, una discriminazione o un trattamento preferenziale tra le diverse categorie di debiti o secondo le valute che devono servire al pagamento dei debiti o in altro modo. Le differenze di trattamento delle diverse categorie di debiti risultanti dal regolamento in base alle disposizioni del presente Accordo e dei suoi allegati non sono considerate una discriminazione o un trattamento preferenziale.
I trasferimenti per il pagamento d’interessi e di quote d’ammortamento eseguiti conformemente al presente Accordo sono trattati come pagamenti correnti e devono essere previsti, se è il caso, negli accordi commerciali o di pagamento, bilaterali o plurilaterali, conchiusi tra la Repubblica federale di Germania e gli Stati creditori.
La Repubblica federale di Germania prende le misure necessarie per assicurare che, fino all’adempimento o all’estinzione di tutte le obbligazioni derivanti dal presente Accordo e dai suoi allegati, nessun pagamento sia eseguito a conto di debiti che, pur adempiendo le condizioni previste nei numeri 1 e 2 dell’articolo 4, sono dovuti a un Governo che non è quello di uno Stato creditore o a una persona che non è residente in uno Stato creditore e neppure ne possiede l’attinenza, e che sono o erano pagabili in valuta non germanica. La presente disposizione non è applicabile ai debiti consistenti in cartevalori negoziabili, per quanto siano pagabili in uno Stato creditore.
3. Le disposizioni dei numeri 1 e 2 del presente articolo non sono applicabili ai debiti contemplati nei numeri 2 e 3 dell’Allegato I al presente Accordo.
4. Gli accordi in materia di pagamenti in vigore tra il Governo della Repubblica federale di Germania e il Governo di uno Stato creditore sono applicabili ai pagamenti relativi ai debiti che formano oggetto delle disposizioni dei numeri 2 e 3 del presente articolo, sempre che siffatti pagamenti siano esigibili nella valuta dello Stato creditore.
5. Quando il debito è nato da operazioni commerciali di una succursale iscritta del creditore ed era convenuto che il pagamento sarebbe stato eseguito nello Stato in cui la succursale è situata, questo Stato sarà considerato come Stato creditore nel senso del presente articolo.
Per il regolamento e il pagamento di un debito in valuta non germanica su base aurea o con una clausola-oro, l’importo da pagare deve, per quanto gli allegati al presente Accordo non prevedano esplicitamente una disposizione diversa, essere determinato come segue:
Quando nel presente Accordo e nei suoi allegati è previsto che un importo dev’essere computato in base a un corso del cambio, questo sarà, riservati i casi contemplati nell’Allegato III e nell’articolo 8 dell’Allegato IV al presente Accordo:
1. La Repubblica federale di Germania prenderà per quanto riguarda i debiti stilati in marchi germanici, dei quali ha assunto o potesse assumere la responsabilità e che non sono contemplati nel numero 6 dell’Allegato I al presente Accordo, misure corrispondenti a quelle previste in detto numero 6.
2. In applicazione del principio del trattamento nazionale, la Repubblica federale di Germania prenderà parimente le misure necessarie affinchè i debiti risultanti da obbligazioni in marchi germanici, che non sono debiti in marchi-oro con carattere specificatamente estero, dovuti il 21 giugno 1948 a persone le quali a tale data erano attinenti di uno Stato creditore o residenti in uno Stato siffatto e il cui pagamento può secondo le leggi e i regolamenti in vigore nell’area monetaria del marco germanico (Ovest) essere ottenuto soltanto nel limite di una determinata quotaparte, siano trattati nello stesso modo che gli obblighi analoghi verso persone residenti nell’area monetaria del marco germanico (Ovest).
3. All’atto del regolamento degli altri debiti pagabili in valuta germanica e dovuti ad attinenti di Stati creditori residenti nell’area monetaria del marco germanico (Ovest), le modalità non potranno essere meno favorevoli di quelle applicabili alle obbligazioni analoghe verso qualsiasi altra persona residente nella stessa area.
1. Potranno fruire delle disposizioni del presente Accordo e dei suoi allegati nonchè ricevere pagamenti conformemente agli stessi soltanto i creditori che, trattandosi di debiti obbligazionari il cui regolamento dipende da una offerta di regolamento, avranno accettato siffatta offerta oppure, trattandosi di altri debiti, avranno accettato la fissazione per i debiti di cui si tratta di condizioni di pagamento e altre conformemente alle disposizioni che entrano in considerazione.
3. Nel caso di debiti diversi da quelli previsti nel numero 2 a del presente articolo, il creditore sarà considerato, in difetto di una disposizione precisa in merito in un allegato al presente Accordo, aver accettato il regolamento nel senso del numero 1 del presente articolo se esprimerà chiaramente in un modo qualsiasi la sua accettazione.
4. Le procedure di regolamento previste nel presente Accordo e nei suoi allegati applicabili fanno norma per un debitore soltanto qualora egli abbia presentato una proposta di regolamento, una notificazione d’accessione o una dichiarazione di partecipazione per quanto riguarda il suo debito conformemente alle disposizioni dell’allegato applicabile del presente Accordo. Le disposizioni dell’articolo 17 del presente Accordo non sono toccate dalla presente disposizione.
5. Nell’esecuzione delle disposizioni dell’articolo 2 del presente Accordo, la Repubblica federale di Germania può tener conto delle disposizioni dei numeri da 1 a 4 del presente articolo.
Se il debitore ha estinto il suo debito conformemente al presente Accordo e ai suoi allegati, egli è considerato aver parimente adempiuto le altre obbligazioni risultanti dal suo debito come esso esisteva prima del regolamento, per quanto siffatte obbligazioni non siano già state estinte mediante accordo.
1. La Repubblica federale di Germania concederà al creditore il diritto, entro i limiti del presente Accordo e dei suoi allegati, di far riconoscere dai tribunali e dalle autorità germaniche:
2. Il diritto previsto nel numero 1 del presente articolo non sarà concesso al creditore se al momento in cui questi vuol far valere detto diritto la contestazione è di competenza esclusiva, secondo le disposizioni del relativo contratto oppure del presente Accordo e dei suoi allegati, di un tribunale in uno Stato creditore o di un’istanza arbitrale. Se la competenza esclusiva è prevista nel contratto, il debitore e il creditore possono rinunciare all’applicazione della corrispondente disposizione di comune intesa; in questo caso, il creditore fruisce del diritto contemplato nel numero 1 del presente articolo.
4. I tribunali germanici possono rifiutare di riconoscere e di eseguire, conformemente al numero 3 del presente articolo, la decisione di un tribunale estero o di un’istanza arbitrale (eccettuate le istanze arbitrali istituite in applicazione delle disposizioni del presente Accordo e dei suoi allegati):
5. La Repubblica federale di Germania concederà alle associazioni di titolari di cartevalori (Bondholders’ Councils) o associazioni affini indicate nell’Allegato I e alle rappresentanze di creditori indicate nell’articolo VIII dell’Allegato II al presente Accordo il diritto di ottenere dai tribunali e dalle autorità germanici che fissino le condizioni dell’offerta di regolamento quando il debitore – esclusa la Repubblica federale di Germania – non ha presentato, per un debito obbligazionario esistente, una proposta di regolamento conformemente alle disposizioni applicabili degli Allegati I e II al presente Accordo.
7. La Repubblica federale di Germania concederà al creditore il diritto, entro i limiti del presente Accordo e dei suoi allegati, di ottenere dai tribunali e dalle autorità germanici che i suoi crediti verso una persona residente nell’area monetaria del marco germanico (Est) siano pagati sugli averi di questa persona nell’area monetaria del marco germanico (Ovest), semprechè i crediti di cui si tratta derivino da obbligazioni conformi, salvo per la residenza del debitore, alle condizioni dell’articolo 4 del presente Accordo. Il diritto al trasferimento delle somme ricevute dal creditore sarà soggetto alle disposizioni in materia di divise vigenti nell’area monetaria del marco germanico (Ovest).
1. Il debitore non può opporre alla presentazione di un’offerta di regolamento o di modalità di regolamento di un debito la scadenza di un termine di prescrizione o la perenzione dei diritti relativi al debito prima di una data che sarà fissata considerando siffatti termini, per quanto non siano spirati precedentemente al 1o giugno 1933, come sospesi dal 1° giugno 1933 fino allo scadere di un termine di 18 mesi a contare dalla data in cui il presente Accordo e l’allegato che entra in considerazione diverranno applicabili al debito di cui si tratta.
2. Salve restando le disposizione del numero 1 del presente articolo, i termini di prescrizione e di perenzione previsti nel numero 1 e applicabili ai debiti obbligazionari elencati nelle lettere A e B dell’Allegato I oppure nell’Allegato II al presente Accordo saranno considerati come spirati, per il regolamento di un debito, soltanto alla data in cui l’offerta di regolamento del debitore cesserà di essere aperta all’accettazione del creditore conformemente alle disposizioni del numero 8 b dell’Allegato I e dell’articolo 15 del presente Accordo.
3. Se il creditore accetta un’offerta di regolamento o accetta che modalità di regolamento siano stabilite conformemente alle disposizioni dell’articolo 15 del presente Accordo, l’accettazione interrompe i termini di prescrizione e di perenzione del diritto di far valere una pretesa relativa al debito di cui si tratta.
4. I termini previsti nei numeri 1, 2 e 3 del presente articolo non comprendono i termini di appello dalle decisioni dei tribunali, delle istanze arbitrali e delle autorità amministrative, i termini previsti nel numero 3 del Capo 12 della legge germanica sui contratti d’assicurazione nonchè i termini previsti dalle leggi germaniche concernenti la convalidazione delle cartevalori.
5. Le disposizioni che precedono saranno applicabili, indipendentemente dal fatto che i termini siano stati fissati nella legislazione germanica o estera, nelle decisioni di un tribunale, di un’istanza arbitrale o di un’autorità amministrativa, in un contratto o in un altro atto giuridico. La Repubblica federale di Germania invigilerà che esse siano applicate dai tribunali germanici, anche se il contenuto dell’obbligazione del debitore è soggetto al diritto straniero.
1. Gli accordi risultanti dai negoziati previsti
saranno sottoposti per approvazione ai Governi degli Stati Uniti d’America, della Repubblica Francese e del Regno Unito della Gran Bretagna e dell’Irlanda del Nord da parte della Repubblica federale di Germania (se è il caso dopo l’approvazione da parte di quest’ultima).
2. Ciascun accordo entrerà in vigore e sarà trattato sotto tutti gli aspetti come un allegato al presente Accordo quando sarà stato approvato da detti Governi. Tutte le Parti contraenti ne saranno informate dal Governo del Regno Unito della Gran Bretagna e dell’Irlanda del Nord.
Le disposizioni del presente Accordo non escludono i pagamenti a conto dei debiti del Reich o per incarico di uffici o di persone agenti per conto del Reich che consistono in arretrati di quote o di servizi prestati nell’ambito di un accordo internazionale plurilaterale o degli statuti di un’organizzazione internazionale. A domanda dei creditori interessati, il Governo della Repubblica federale di Germania parteciperà a negoziati diretti concernenti siffatti debiti.
Per «Allegato III» al presente Accordo s’intende parimente qualsiasi accordo che possa essere conchiuso dopo la data del presente Accordo allo scopo di rinnovare le disposizioni contenute in detto allegato. Siffatti accordi potranno modificare le disposizioni dell’Allegato III ma dovranno avere per fine di ristabilire condizioni normali per il finanziamento del commercio estero della Repubblica federale di Germania, conformemente agli scopi generali del presente Accordo.
1. Il Governo della Repubblica federale di Germania intavolerà negoziati con i Governi degli Stati creditori interessati per il regolamento dei crediti relativi alle assicurazioni sociali, sorti in virtù delle leggi e delle ordinanze germaniche prima dell’ 8 maggio 1945 per qualsiasi periodo anteriore a tale data, per quanto siffatti crediti debbano essere considerati, secondo la legislazione della Repubblica federale di Germania o in base a impegni da essa sottoscritti, come a suoi carico o a carico di istituzioni per le assicurazioni sociali situate sul territorio federale e semprechè i crediti di cui si tratta non siano disciplinati in un accordo con il Governo dello Stato creditore interessato. Ciò non esclude che negli accordi di questa natura siano previste disposizioni in virtù delle quali le leggi o le ordinanze in vigore nella Repubblica federale di Germania in materia di assicurazioni sociali, le quali prevedono un trattamento meno favorevole per gli attinenti di altri Stati che per i cittadini germanici, non saranno applicate.
2. La Repubblica federale di Germania prenderà le misure necessarie per il regolamento e il trasferimento dei crediti contemplati nel numero 1 che non sono compresi in accordi con i Governi di Stati creditori, semprechè si tratti dei crediti di attinenti o di residenti di uno Stato creditore nel quale i pagamenti relativi a crediti analoghi possono essere trasferiti ad attinenti o a residenti della Repubblica federale di Germania. Le leggi e le ordinanze in vigore nella Repubblica federale di Germania in materia di assicurazioni sociali, le quali prevedono un trattamento meno favorevole per gli attinenti di altri Stati che per i cittadini germanici, non saranno applicate se lo Stato creditore interessato non fa distinzioni, per il pagamento delle assicurazioni sociali, tra i propri attinenti e i cittadini germanici oppure tra i suoi residenti e i residenti della Repubblica federale di Germania.
3. I crediti risultanti da assicurazioni sociali nel senso del numero 1 del presente articolo, che spettano ad attinenti o a residenti di uno Stato creditore e non sono stati regolati conformemente alle disposizioni del numero 1 o 2 del presente articolo, saranno regolati conformemente alle disposizioni dell’articolo 28 dell’Allegato IV al presente Accordo.
1. Se convenzioni bilaterali conchiuse in esecuzione dell’articolo 30, numero 1, dell’Allegato IV al presente Accordo contengono disposizioni per il trasferimento di pagamenti o per il pagamento in marchi germanici di debiti derivanti da contratti o da accordi di qualsiasi natura in materia d’assicurazione o di riassicurazione o relativi a siffatti contratti o accordi, tali disposizioni dovranno essere conformi a quelle che disciplinano il regolamento degli altri generi di debiti.
2. Qualora nessuna convenzione bilaterale sia stata conchiusa prima del 30 giugno 1953, i debiti risultanti da contratti d’assicurazione o di riassicurazione saranno regolati conformemente alle disposizioni dell’articolo 30, numero 2, e dell’articolo 31 dell’Allegato IV. Il termine fino al 30 giugno 1953 potrà essere prorogato mediante mutuo accordo. Le condizioni più favorevoli contenute in una convenzione bilaterale qualsiasi conchiusa conformemente al numero 1 del presente articolo per il trasferimento di pagamenti o per il pagamento in marchi germanici di una categoria qualsiasi di debiti saranno applicabili, per debiti della stessa categoria, ai creditori residenti in Stati con i quali una convenzione bilaterale non è stata conchiusa.
1. Riservate le disposizioni del numero 2 b dell’articolo 4 e del numero 5 dell’articolo 5, il presente Accordo è applicabile a Berlino, che adempierà entro i limiti della sua competenza obbligazioni corrispondenti a quelle assunte nell’ambito del presente Accordo e dei suoi allegati dalla Repubblica federale di Germania.
2. Il presente Accordo entra in vigore per Berlino al momento della sua entrata in vigore conformemente al numero 2 dell’articolo 35 o dopo tale data, non appena il Governo della Repubblica federale di Germania abbia depositato presso il Governo del Regno Unito della Gran Bretagna e dell’Irlanda del Nord una dichiarazione attestante che tutte le misure giuridiche necessarie all’applicazione del presente Accordo a Berlino sono state prese.
All’atto della riunificazione della Germania, le Parti Contraenti sottoporranno il presente Accordo a una revisione, allo scopo esclusivo di:
Nessuna disposizione del presente Accordo tocca la validità di altri accordi concernenti il regolamento di obbligazioni, che la Repubblica federale di Germania ha conchiuso prima dell’entrata in vigore del presente Accordo.
Qualora disposizioni del presente Accordo non concordino con quelle di uno dei suoi allegati, le disposizioni dell’Accordo saranno determinanti.
1. Il Tribunale arbitrale per l’Accordo sugli averi esterni germanici (chiamato qui di seguito «Tribunale») è istituito per i seguenti scopi. La composizione, l’organizzazione e il funzionamento del Tribunale sono disciplinati nello Statuto unito come Allegato IX al presente Accordo.
2. Riservate le disposizioni del numero 5 del presente articolo, soltanto il Tribunale è competente a decidere qualsiasi contestazione tra due o più Parti contraenti circa l’interpretazione e l’applicazione dell’Accordo o dei suoi allegati, che le parti non siano riuscite a comporre mediante trattative. Tuttavia, le contestazioni concernenti l’interpretazione o l’applicazione dell’articolo 34 del presente Accordo sono escluse dalla competenza del Tribunale e di qualsiasi altra corte o tribunale. Qualora la Repubblica federale di Germania non sia parte in una procedura promossa davanti al Tribunale, che abbia per oggetto una contestazione tra Parti contraenti, essa interverrà a sua volta come parte nella procedura, a richiesta di una di queste Parti contraenti.
3. Soltanto il Tribunale è competente a occuparsi delle procedure concernenti questioni d’importanza fondamentale per l’interpretazione dell’Allegato IV al presente Accordo, previste nel numero 2 dell’articolo 16 di detto allegato, che gli sono sottoposte da una Parte contraente. La presente disposizione non tocca la competenza attribuita alla Commissione mista del numero 2 dell’articolo 31 del presente Accordo.
4. Soltanto il Tribunale è competente a occuparsi delle procedure d’appello promosse in applicazione delle disposizioni del numero 7 dell’articolo 31 del presente Accordo.
5. Salve restando le disposizioni dei numeri 3 e 4 del presente articolo, il Tribunale non è competente a decidere le contestazioni concernenti esclusivamente l’interpretazione o l’applicazione di un allegato al presente Accordo se una istanza arbitrale istituita conformemente all’allegato che entra in considerazione è competente a pronunciarsi sulle questioni d’interpretazione o di applicazione di cui si tratta. La presente disposizione non tocca la competenza del Tribunale a decidere, in caso di contestazione, se una decisione presa da un’istanza arbitrale siffatta sia contraria a una disposizione del presente Accordo.
6. Qualsiasi Parte contraente che sia interessata a una questione sottoposta al Tribunale ha diritto di intervenire come parte nella procedura.
7. Il Tribunale ha il diritto di statuire sulle questioni concernenti la sua competenza entro i limiti delle precedenti disposizioni del presente articolo.
8. Le decisioni del Tribunale sono definitive e vincolanti:
9. La competenza del Tribunale non è toccata dal fatto che una parte rifiuti di intervenire nella procedura.
10. Nelle loro decisioni circa l’interpretazione o l’applicazione del presente Accordo o dei suoi allegati, tutte le istanze arbitrali che non siano il Tribunale, istituite conformemente al presente Accordo o ai suoi allegati, sono vincolate dalle decisioni applicabili del Tribunale.
11. A domanda di una Parte contraente, il Tribunale dà un parere consultivo circa l’interpretazione o l’applicazione del presente Accordo (salvo per l’articolo 34). Tale parere consultivo non ha forza vincolante.
1. Soltanto le associazioni di titolari di cartevalori (Bondholders’ Councils) o le organizzazioni affini riconosciute dai Governi degli Stati nei quali esse sono istituite come rappresentanti dei titolari di cartevalori di questo Stato (chiamate qui di seguito «rappresentanze dei creditori») da una parte e i debitori dall’altra possono intervenire come parti in una procedura promossa davanti a un tribunale arbitrale previsto per la composizione delle contestazioni definite nel numero 7, 1 g dell’Allegato I al presente Accordo.
2. I tribunali arbitrali previsti nel numero 1 sono composti, per quanto le parti non abbiano disposto diversamente, di tre membri nominati nel seguenti modo:
3. Entro il termine di 90 giorni a contare dalla data in cui una parte ha notificato all’altra di avere designato il suo arbitro, l’altra parte deve a sua volta nominare un arbitro. Qualora essa non vi provveda nel termine prescritto, l’arbitro sarà nominato, a domanda della parte che ha proceduto alla notificazione, dalla Camera internazionale di commercio.
4. Se i due arbitri non giungono a un’intesa circa la designazione del presidente entro il termine di trenta giorni dalla nomina del secondo arbitro, il presidente sarà nominato, a domanda di uno degli arbitri, dalla Camera internazionale di commercio. La disposizione del numero 2 c del presente articolo concernente l’attinenza del presidente è parimente applicabile a questa nomina.
5. In caso di vacanza per causa di morte, di malattia, di dimissioni o di mancata esecuzione della sua funzione da parte di un membro del tribunale arbitrale, sarà provveduto alla sostituzione, entro il termine di 30 giorni da quello in cui la vacanza ha avuto inizio, secondo la stessa procedura della nomina iniziale.
6. I tribunali arbitrali emanano le loro proprie di procedura. Qualora la procedura non sia stata in tal modo disciplinata, sarà applicabile il codice d’arbitrato della Camera internazionale di commercio.
7. La decisione di un tribunale arbitrale circa la conversione che forma oggetto dell’arbitrato è vincolante per le parti nella procedura quanto alle condizioni dell’offerta di regolamento. La rappresentanza dei creditori è tenuta a raccomandare ai titolari di cartevalori l’accettazione dell’offerta, per quanto questa sia conforme alle altre condizioni previste nell’Allegato I al presente Accordo.
1. Il Comitato d’arbitrato e di mediazione istituito in applicazione dell’articolo IX dell’Allegato II al presente Accordo informerà il titolare di un’obbligazione al quale detto allegato è applicabile di ogni procedura promossa presso il Comitato per il regolamento del debito. Il fiduciario può intervenire nella procedura come parte entro 20 giorni dal ricevimento della notificazione.
2. Allo scopo di permettere ai fiduciari di debiti obbligazionari di adempiere gli impegni che dovessero avere verso i titolari di siffatte obbligazioni, ogni debitore che sottopone alla rappresentanza dei creditori una proposta per un’offerta di regolamento conformemente alle disposizioni dell’articolo VI dell’Allegato II al presente Accordo deve parimente presentare una copia della proposte al fiduciario del debito di cui si tratta. Il fiduciario può comunicare al debitore e alla rappresentanza dei creditori le sue eventuali eccezioni circa le condizioni della proposta in esame; tali eccezioni dovranno essere trattate durante la procedura d’esame.
3. Prima di conchiudere un accordo definitivo con la rappresentanza dei creditori circa le condizioni dell’offerta di regolamento, il debitore comunicherà siffatte condizioni per iscritto al fiduciario. Entro il termine di dieci giorni dal ricevimento della comunicazione, il fiduciario può sottoporre al Comitato d’arbitrato e di mediazione, circa le condizioni dell’offerta di regolamento, eccezioni concernenti qualsiasi questione che, in base alle condizioni del contratto di mandato («Trusteeship» e al libero apprezzamento del fiduciario stesso, implichi una sua responsabilità verso i titolari delle obbligazioni. Il Comitato d’arbitrato e di mediazione notificherà il promovimento della procedura alla rappresentanza dei creditori e al debitore. Questi possono intervenire come parti nella notificazione. La competenza procedurale del Comitato d’arbitrato e di mediazione non è toccata dal fatto che la rappresentanza dei creditori o il debitore rifiuti d’intervenire nella procedura. Se non è fatto capo all’arbitrato entro il termine di dieci giorni previsto qui sopra, il debitore può conchiudere l’accordo proposto con la rappresentanza dei creditori.
4. Le decisioni del Comitato d’arbitrato e di mediazione relative a una procedura promossa in applicazione del numero 3 del presente articolo sono vincolanti per la rappresentanza dei creditori e per il debitore nella misura prevista nel numero 1, secondo capoverso, dell’articolo IX dell’Allegato II al presente Accordo. Il fiduciario che interviene in una procedura conformemente al numero 1 o 3 del presente articolo ha gli stessi diritti delle altre parti.
1. La composizione, l’organizzazione e le norme relative all’attività della Commissione mista prevista nell’articolo 16 dell’Allegato IV al presente Accordo sono definite nella Carta che forma l’Allegato X al presente Accordo.
2. La Commissione mista è competente a decidere:
3. Ciascuna Parte contraente che sia interessata alla questione formante oggetto di una procedura davanti alla Commissione mista può intervenire come parte in questa procedura.
4. La competenza della Commissione mista non è toccata dal fatto che una parte rifiuti di intervenire nella procedura.
5. La Commissione mista ha il diritto di statuire sulle questioni concernenti la sua competenza entro i limiti delle precedenti disposizioni del presente articolo.
6. Riservate le disposizioni del numero 7 del presente articolo, le decisioni della Commissione mista sono definitive e obbligatorie:
7. Ogni Parte contraente ha il diritto di appellarsi al Tribunale da una decisione della Commissione mista, entro trenta giorni dalla data della decisione stessa per il motivo che essa riguarderebbe una questione d’importanza generale o fondamentale. L’appello può essere interposto soltanto per la questione circa la quale il Governo appellante allega che è d’importanza generale o fondamentale. Quando il Tribunale ha pronunciato la sua decisione circa siffatta questione, la Commissione deve prendere, per il caso che ha cagionato l’appello, le misure necessarie per assicurare l’esecuzione della decisione del Tribunale.
1. Se un creditore e un debitore hanno convenuto, conformemente al numero 5 dell’articolo 17 dell’Allegato IV al presente Accordo, di sottoporre una contestazione a un tribunale arbitrale, essi devono designare un arbitro ciascuno entro 30 giorni da quello dell’intesa. Trattandosi di più creditori o di più debitori, l’arbitro sarà designato congiuntamente da tali creditori o debitori. Se un arbitro non è designato entro il termine prescritto, le altre parti nella contestazione possono domandare alla Camera internazionale di commercio che procedura alla nomina. Entro i trenta giorni successivi alla nomina del secondo arbitro, i due arbitri designano un terzo arbitro, che assume le funzioni di presidente. Se il presidente non è designato entro questo termine, ciascuna parte può domandare alla Camera internazionale di commercio che proceda alla nomina.
3. Nelle loro decisioni concernenti l’interpretazione dell’Allegato IV al presente Accordo, i tribunali arbitrali sono vincolati dalle decisioni applicabili della Commissione mista.
4. In caso di vacanza per causa di morte, di malattia, di dimissioni o di mancata esecuzione della sua funzione da parte di un membro del tribunale arbitrale, sarà provveduto alla sostituzione, entro il termine di 30 giorni da quello in cui la vacanza ha avuto inizio, secondo la stessa procedura della nomina iniziale.
5. I tribunali arbitrali possono statuire sulla ripartizione delle spese di procedura, compresi gli onorari dei mandatari legali; in caso di appello nel senso del numero 2 del presente articolo, essi possono parimente decidere a quale parte debbano essere addossate le spese della procedura davanti al tribunale germanico o ripartire le stesse tra le parti. In mancanza di una decisione, ciascuna parte nella procedura paga le sue spese proprie. Le spese del tribunale arbitrale e, se è il caso, le spese della procedura davanti al tribunale germanico sono ripartite in ragione di meta per parte tra i creditori e i debitori.
6. Un caso pendente davanti a un tribunale arbitrale può essere ritirato soltanto con il consenso di tutte le parti nella procedura.
7. I tribunali arbitrali emanano le loro norme proprie di procedura entro i limiti del presente articolo e dell’articolo 17 dell’Allegato IV al presente Accordo. Qualora la procedura non sia stata in tal modo disciplinata, è applicabile il codice d’arbitrato della Camera internazionale di commercio.
8. Le decisioni dei tribunali arbitrali sono definitive e vincolanti per le parti nella procedura.
Il Tribunale arbitrale e le altre istanze arbitrali istituite in virtù del presente Accordo e dei suoi allegati non possono statuire sulle questioni espressamente regolate in un piano approvato oppure in un’ordinanza o in un regolamento emanati, conformemente alle leggi dell’Alta Commissione Alleata N. 27 (riorganizzazione delle industrie carbonifere e siderurgiche germaniche) e N. 35 (dispersione degli averi dell’I.G. Farbenindustrie A.G.), dall’Alta Commissione Alleata, da un servizio da essa dichiarato competente in merito, o da qualsiasi altro ufficio che assuma le competenze dell’Alta Commissione Alleata in questo campo. Qualora una questione sia stata in tal modo regolata, il creditore e il debitore, le autorità alleate e la Commissione di revisione applicheranno le disposizioni del presente Accordo e dei suoi allegati. Prima dell’approvazione di un piano o di un regolamento concernente una questione che dia luogo a una contestazione circa l’interpretazione o l’applicazione delle disposizioni del presente Accordo e dei suoi allegati, la contestazione di cui si tratta dovrà essere sottoposta per decisione al Tribunale o all’istanza arbitrale competente in virtù del presente Accordo e dei suoi allegati. Le disposizioni che precedono non toccano la competenza del Tribunale e delle altre istanze arbitrali istituite in applicazione del presente Accordo e dei suoi allegati circa le questioni che non fossero espressamente regolate in un piano approvato oppure in un’ordinanza o in un regolamento emanati nel modo indicato più sopra, o che dipendessero da eventi posteriori all’entrata in vigore del piano, dell’ordinanza o del regolamento.
Allo scopo di garantire l’esecuzione durevole ed effettiva del presente Accordo e dei suoi allegati a soddisfazione di tutte le parti interessate, è convenuto quanto segue, salvi restando gli obblighi assunti dalla Repubblica federale di Germania:
1. Ciascun Governo firmatario del presente Accordo depositerà, dopo aver ratificato o approvato l’Accordo conformemente alla sua legislazione costituzionale, uno strumento di ratificazione o di approvazione del presente Accordo presso il Governo del Regno Unito della Gran Bretagna e dell’Irlanda del Nord.
2. Il presente Accordo entrerà in vigore non appena il Governo della Repubblica federale di Germania e i Governi degli Stati Uniti d’America, della Repubblica Francese e del Regno Unito della Gran Bretagna e dell’Irlanda del Nord avranno depositato presso il Governo del Regno Unito e dell’Irlanda del Nord l’istrumento di ratificazione o di approvazione previsto nel numero 1. L’entrata in vigore avrà effetto per tutti i Governi firmatari che avranno eseguito il deposito. Il Governo del Regno Unito della Gran Bretagna e dell’Irlanda del Nord notificherà a ciascun Governo firmatario dell’Accordo la data della sua entrata in vigore, nonchè l’elenco dei Governi per i quali esso è entrato in vigore.
3. Per i Governi firmatari che provvedono al deposito previsto dopo l’entrata in vigore secondo il numero 2, sarà determinate per l’entrata in vigore la data del deposito. Il Governo del Regno Unito della Gran Bretagna e dell’Irlanda del Nord notificherà il deposito e la sua data a tutti gli altri Governi firmatari e ad ogni Governo che abbia aderito al presente Accordo conformemente alle disposizioni dell’articolo 36.
1. Ogni Governo che è stato invitato a firmare il presente Accordo dai Governi degli Stati Uniti d’America, della Francia e del Regno Unito della Gran Bretagna e dell’Irlanda del Nord, nonchè dal Governo della Repubblica federale di Germania, può firmare il presente Accordo o aderirvi conformemente all’invito. Ogni altro Governo che stabilisca relazioni diplomatiche con la Repubblica federale di Germania dopo l’entrata in vigore del presente Accordo potrà aderire allo stesso. L’accessione avviene mediante il deposito di uno strumento di accessione presso il Governo del Regno Unito della Gran Bretagna e dell’Irlanda del Nord, il quale Governo notificherà il deposito dello strumento e la data del deposito agli altri Governi firmatari e aderenti.
2. Il presente Accordo entrerà in vigore per i Governi aderenti alla data del deposito dei rispettivi istrumenti di accessione ma non prima dell’entrata in vigore come essa è prevista nell’articolo 35.
1. Ogni Governo può, all’atto della firma del presente Accordo, dell’accessione allo stesso o a qualsiasi data ulteriore, dichiarare in una notificazione presentata al Governo del Regno Unito della Gran Bretagna e dell’Irlanda del Nord che il presente Accordo è esteso, a contare dalla data specificata nella notificazione, a uno, a più o a tutti i territori le cui relazioni internazionali sono poste sotto la sua responsabilità.
2. Il Governo del Regno Unito della Gran Bretagna e dell’Irlanda del Nord informerà tutti i Governi firmatari e aderenti delle notificazioni depositate in applicazione del presente articolo.
1. Un Governo che abbia depositato uno strumento di notificazione o di approvazione del presente Accordo o di accessione allo stesso, non conforme all’invito che gli è stato fatto o accompagnato da riserve o da limitazioni, non sarà considerato come una Parte contraente fino a quando le riserve o le limitazioni saranno state ritirate o saranno state accettate da tutte le Parti contraenti.
2. Le notificazioni d’estensione previste nell’articolo 37 che siano accompagnate da riserve o da limitazioni avranno effetto soltanto quando le riserve o le limitazioni saranno state ritirate o saranno state accettate da tutte le Parti contraenti.
(Nota. – I titoli dati agli articoli dell’Accordo sono intesi esclusivamente ad agevolare i riferimenti e non devono in nessun caso essere considerati come un elemento d’interpretazione dell’Accordo).
In fede di che, i sottoscritti, debitamente autorizzati dai loro rispettivi Governi, hanno firmato il presente Accordo, al quale sono uniti gli Allegati da I a X.
Fatto a Londra, il ventisette febbraio millenovecentocinquantatre, in tre testi originali, nelle lingue francese, inglese e tedesca, i quali fanno parimente fede e saranno depositati negli archivi del Governo del Regno Unito della Gran Bretagna e dell’Irlanda del Nord, che ne trasmetterà copia certificata conforme a ciascuno dei Governi firmatari e aderenti.
I seguenti Stati hanno firmato l’Accordo il 27 febbraio 1953: Belgio, Canada, Ceylon, Danimarca, Francia, Repubblica federale di Germania, Grecia, Regno Unito della Gran Bretagna e dell’Irlanda del Nord, Irlanda, Liechtenstein, Lussemburgo, Norvegia, Pakistan, Spagna, Stati Uniti d’America, Svezia, Svizzera, Unione Sudafricana e Jugoslavia.
Nota. Il testo riprodotto qui appresso è quello dell’Allegato 3 al Rapporto della Conferenza dei Debiti Esterni Germanici, con le modificazioni necessarie ad assicurare la concordanza dei testi nelle tre lingue. Gli Accordi supplementari conchiusi tra le parti, in virtù del presento Allegato, dopo la chiusura della Conferenza, sono inseriti qui die seguito come Sotto Allegati I A, I B, I C, I D e I E.
Il Governo della Repubblica Federale di Germania, chiamato qui di seguito «Governo Federale», s’impegna a offrire ai portatori il versamento e il trasferimento dei seguenti importi:
1. Prestito esterno 7 % 1924 (Prestito Dawes)
2. Prestito internazionale 5½ % 1930 (Prestito Young)
3. Prestito esterno 6 % 1930 (Prestito della Società Svedese dei fiammiferi).
4. Obbligazioni della Konversionskasse
Il Governo Federale s’impegna a eseguire i seguenti versamenti concernenti le obbligazioni e gli Scrips emessi dalla Konversionskasse:
5. Certi debiti in divise straniere, di un importo di poca entità, della Reichsbahn e della Reichspost, che non siano i debiti di cui all’Allegato IV, formeranno oggetto di trattative tra il Governo della Repubblica Federale e i creditori.
6. Debiti in Reichsmark del Reich, della Reichsbahn, della Reichspost e della Prussia
Rispondendo alla richiesta dei rappresentanti dei creditori, il Governo Federale s’impegnerà:
7. I debitori interessati verseranno, affinchè siano trasferiti dal Governo Federale, gl’importi seguenti:
8. Procedura da seguire nell’esecuzione delle presenti proposte
9. Le Associazioni interessate di portatori o le organizzazioni analoghe raccomanderanno ai portatori di accettare le presenti modalità di regolamento.
10. Mixed Claims Bonds
La Delegazione germanica per i debiti esterni, da una parte, e i rappresentanti del Comitato di Tutela dei Beneficiari americani di decisioni de la Mixed Claims Commission («American Awardholders Committee concerning Mixed Claims Bonds»), dall’altra, hanno convenuto quanto segue:
La Repubblica Federale di Germania proporrà al Governo degli Stati Uniti d’America e l’«Awardholders Committee» raccomanderà al Governo degli Stati Uniti e ai privati beneficiari delle decisioni della Mixed Claims Commission il regolamento, alle seguenti condizioni, dell’obbligo contratto dalla Repubblica Federale di Germania verso gli Stati Uniti per conto dei cittadini americani al beneficio dei quali la Germania aveva emesso nel 1930 le obbligazioni «Mixed Claims» di cui sono attualmente sospesi i pagamenti:
Per ciascuno dei primi 5 anni: $ 3 000 000
Per ciascuno dei 5 anni seguenti: $ 3 700 000
Per ciascuno dei 16 anni seguenti: $ 4 000 000
11. Crediti sorti per decisione del Tribunale Misto greco-germanico
Uno scambio d’opinioni preliminare ha avuto luogo tra le Delegazioni greca e germanica per quanto concerne i crediti privati, sorti per decisione del Tribunale Misto greco-germanico dopo la prima guerra mondiale. Tale scambio d’opinioni sarà seguito da più ampie discussioni il cui risultato sarà sanzionato, in caso d’approvazione, dall’Accordo Intergovernativo.
Sono raccomandate le seguenti modalità di regolamento:
12. Credito Lee Higginson
13. Crediti della Banca dei Pagamenti Internazionali
14. Versamenti alla Konversionskasse
15. Responsabilità dei debiti del Governo austriaco
I creditori non sono ancora potuti giungere a un regolamento di tale questione la quale formerà prossimamente oggetto di nuove trattative.
16. Convenzione tra il Belgio e la Repubblica Federale di Germania3
Il 4 agosto 1952 è stato steso un disegno di convenzione tra il Belgio e la Repubblica Federale di Germania.
Il Governo della Repubblica Federale di Germania, rappresentata dai Ministri federali delle Finanze e dell’Economia, quest’ultimi rappresentati nella persona del signor Hermann J. Abs, e
La Banca dei Pagamenti Internazionali a Basilea, rappresentata dal signor Roger Auboin, Direttore Generale e Supplente del Presidente, conchiudono la seguente convenzione per quanto concerne gli attuali collocamenti della Banca dei pagamenti Internazionali in Germania:
Basilea, 9 gennaio 1953
Abs | R. Auboin Direttore generale, Supplente del Presidente |
1 Questo testo sostituisce quello del disegno di Convenzione che costituiva l’Allegato 3 A al Rapporto della Conferenza.
Convenzione tra il Belgio e la Repubblica federale di Germania concernente il Regolamento dei Crediti belgi risultanti dalle Annualità previste dall’Accordo germano-belga del 13 luglio 1929.
Il Belgio da una parte, e la Repubblica federale di Germania dall’altra,
hanno convenuto, conformemente alle trattative che hanno avuto luogo a Londra in occasione della Conferenza Internazionale dei debiti esterni germanici, di conchiudere la seguente Convenzione:
RM | |
Il Governo della Repubblica federale di Germania riconosce che una somma di era iscritta, il 10 maggio 1940, a credito del Governo belga per le annualità previste dall’Accordo germano-belga del 13 luglio 1929, e versate alla Konversionskasse fino al 15 novembre 1939. | 107 856 835.65 |
D’altra parte, non sono state versate alla Konversionskasse, e sono tuttora dovute al Governo belga: | |
| 10 833 333.33 |
| 105 908 333.34 |
Complessivamente | 224 598 502.32 |
Nell’intento di fissare mediante transazione il regolamento del debito qui sopra indicato, il Governo della Repubblica federale di Germania s’impegna a versare, e il Governo belga accetta di ricevere, una somma globale equivalente a quaranta milioni (40) di Deutsche Mark, pagabili in quindici (15) annualità che scadono il 1° luglio di ogni anno dal 1953 al 1967, e cioè:
5 annualità, dal 1953 al 1957, dell’importo di DM 2 milioni ciascuna, 10 annualità, dal 1958 al 1967, dell’importo di DM 3 milioni ciascuna.
Tali versamenti saranno accettati dal Governo belga come regolamento finale e definitivo dei crediti belgi di cui si tratta entro l’8 maggio 1945.
Ciascuna delle annualità sopra nominate sarà rappresentata da una obbligazione della Repubblica federale di Germania, stilata in Deutschemark, e sarà trasferita in moneta belga al corso medio ufficiale della Bank deutscher Länder in vigore la vigilia della scadenza dell’obbligazione.
Le obbligazioni saranno rilasciate al Governo belga il 1° aprile 1953 al più tardi.
Le obbligazioni non pagate alla data di scadenza frutteranno un interesse annuo del 3% a profitto del Governo belga.
La presente Convenzione sarà ratificata. Gli strumenti di ratificazione saranno scambiati a Bruxelles.
La Convenzione entrerà in vigore al momento dello scambio degli strumenti di ratificazione.
La presente Convenzione è redatta in lingua francese e tedesca; i due testi fanno parimente fede.
In fede di che, i Plenipotenziari sottoscritti, a tale scopo debitamente autorizzati, hanno apposto le loro firme in calce alla presente Convenzione.
Fatto a Bonn, il 23 dicembre 1952, in due testi originali, in lingua francese e tedesca.
Per il Belgio: F. Muuls | Per la Repubblica federale di Germania: Abs |
1 Questo testo sostituisce quello del disegno di Convenzione che costituiva l’Allegato 2 B al Rapporto della Conferenza.
Delegazione germanica per i debiti esterni 243–18 Del 38–2151/52
Al signor Presidente della Commissione Tripartita per i debiti germanici,
29, Chesham Place London, S. W. 1
Conc.: Scambio dei titoli dei prestiti esterni della Prussia 1926 e 1927
Londra, 20 novembre 1952
Signor Presidente, |
Riferendomi allo scambio di note tra il Cancelliere Federale e gli Alti Commissari Alleati in Germania, ho l’onore di confermarLe che la dichiarazione fatta dalla Delegazione germanica alla Conferenza dei Debiti, riunita a Londra il 12 marzo 1952, secondo la quale la Repubblica Federale di Germania è pronta ad assumere di fronte ai creditori la responsabilità dei Prestiti esterni della Prussia 6½ % 1926 e 6 % 1927, significa che i debiti inerenti a questi prestiti devono essere trattati come obbligazioni del Reich germanico nel senso dello scambio di note del 6 marzo 1951, di cui risponde la Repubblica federale. In seguito a tale dichiarazione della Delegazione germanica, l’autorità legislativa della Repubblica federale di Germania ha incluso la disposizione seguente nella Legge di validazione dei valori mobiliari germanici esterni del 25 agosto 1952 – Bundesgesetzblatt I, N. 35, pagina 553:
Voglia gradire, Signor Presidente, l’espressione della mia alta considerazione.
Hermann J. Abs |
Al Presidente della Commissione Tripartita per i Debiti esterni germanici,
29, Chesham Place London, S. W. 1
29, Chesham Place, S. W. 1
Signor Presidente,
Abbiamo l’onore di comunicarLe che la Delegazione germanica per i debiti esterni e il Comitato britannico dei creditori a lunga e a media scadenza della Germania (British Commitee of Long-term and Medium-term Creditors of Germany) hanno convenuto le seguenti modalità per la conversione e il regolamento dei debiti obbligazionari esterni in marchi oro dei comuni germanici:
La preghiamo di voler approvare l’accordo qui sopra riprodotto e di inserire il testo della presente nota nell’Allegato 1 all’Accordo sui Debiti.
Voglia gradire, Signor Presidente, l’espressione della nostra alta considerazione.
Hermann J. Abs Presidente della Delegazione germanica per i debiti esterni | O. Niemeyer Presidente del Comitato per le Trattative A della Conferenza dei debiti esterni germanici |
Delegazione germanica per i Debiti Esterni. 243–18 Del 38–1934/52
A Sir Otto Niemeyer, c/o Council of Foreign Bondholders 17, Moorgate London, E.C.2
Londra, 14 novembre 1952.
Pregiatissimo Sir Otto,
Ho l’onore di riassumere come segue l’accordo raggiunto durante le nostre discussioni del 20 ottobre e 14 novembre 1952:
In esecuzione dell’obbligo assunto nel paragrafo 14 dell’Allegato 3 al Rapporto finale della Conferenza, il Governo della Repubblica Federale di Germania è pronto a regolare nel modo seguente i debiti della «Konversionskasse für Deutsche Auslandsschulden» risultanti da versamenti fatti da debitori nel territorio della Sarre e in Austria, Francia, Lussemburgo e Belgio nella misura in cui i creditori non hanno ricevuto versamenti in moneta non germanica, o beneficiato di altre contropartite.
1. Arretrati d’interessi
Il riscatto delle cedole presentate avverrà alle seguenti condizioni:
2. Ammortamento
L’ammortamento dell’importo totale da determinare sarà eseguito sia mediante riscatto delle obbligazioni, sia mediante pagamento in contanti alle condizioni seguenti:
L’ammortamento sarà fatto in cinque annualità eguali, la prima il 1° luglio 1953, le altre il 1° luglio di ciascuno dei 4 anni seguenti.
Qualora il Governo della Repubblica Federale di Germania non potesse ottenere per il 1° luglio 1953 un prospetto generale dell’importo totale degli ammortamenti da eseguire, esso potrà cominciare i pagamenti 3 mesi dopo questa data al più tardi.
Il pagamento sarà eseguito in contanti, restando applicabili mutatis mutandis, le norme della Sezione I che precede, in 5 annualità eguali, la prima al 1° luglio 1953, le altre al 1° luglio di ciascuno dei 4 anni seguenti.
Qualora il Governo della Repubblica Federale di Germania non potesse ottenere per il 1° luglio 1953 un prospetto generale dell’importo totale dei pagamenti da eseguire, esso potrà cominciare i pagamenti 3 mesi dopo questa data al più tardi.
Allo scopo di poter conoscere l’importo totale degl’impegni di cui si tratta, il Governo della Repubblica Federale di Germania domanderà ai creditori e ai debitori, mediante avviso pubblico, di notificare alle «Konversionskasse für Deutsche Auslandsschulden» tutti i crediti non ancora regolati d’una parte, tutti i pagamenti fatti alla Konversionskasse dall’altra, e di sottoporre alla Konversionskasse tutti i documenti giustificativi esistenti. La «Konversionskasse für Deutsche Auslandsschulden» a Berlino sarà incaricata di registrare i debiti che devono essere presi in considerazione.
Il Governo della Repubblica Federale di Germania potrà, a sua scelta, pagare entro un termine più breve determinati debiti obbligazionari o altri debiti di lieve entità.
Le sarei grato se volesse confermarmi che la proposta che precede costituisce una esposizione esatta dell’Accordo da noi raggiunto e può, per conseguenza, formare oggetto dello scambio di note previsto.
Con l’espressione della mia distinta considerazione, mi dico
Suo Hermann J. ABS
Council of Foreign Bondholders,
17, Moorgate,
London, E. C. 2
18 novembre 1952.
Pregiatissimo Signor Abs,
La ringrazio della Sua lettera del 14 novembre concernente il regolamento dei versamenti alla Konversionskasse, a cui si riferisce il paragrafo 14 c del Rapporto del Comitato A1.
Resta inteso che le parole che figurano in capo alla pagina 22 sono le seguenti: «bis zum Ende des Jahres 1941» e che «Am ersten auf dem 31. März folgenden Kupontermin» designa la prima data di scadenza della cedola posteriore al 31 marzo.
Fatta riserva di quanto precede, sono d’accordo con la Sua nota.
Con i sensi della mia perfetta stima O. Niemayer Presidente del Comitato di Negoziazione «B» della Conferenza per i debiti esterni germanici |
Nota: Il testo riprodotto qui appresso è quello dell’Allegato 4 al Rapporto della Conferenza dei Debiti Esterni germanici, con le modificazioni necessarie ad assicurare la concordanza dei testi nelle tre lingue. Un accordo supplementare conchiuso tra le parti, in virtù del presente Allegato, dopo la chiusura della Conferenza, è inserito qui di seguito come Sotto Allegato II A.
Il presente Accordo fissa le condizioni e le procedure applicabili al regolamento dei debiti definiti nell’Articolo III che segue. Per se stesso, non modifica le condizioni dei debiti di cui si tratta. È al contrario previsto che saranno conchiusi nuovi contratti tra i debitori germanici e i loro rispettivi creditori, conformemente alle disposizioni del presente Accordo. Nei nuovi contratti saranno riprese le condizioni dei contratti esistenti, salvo nella misura in cui questi ultimi saranno modificati da intese convenute tra creditore e debitore nei limiti del presente Accordo.
Nell’ambito del presente Accordo, le espressioni qui appresso dovranno, purchè il loro contesto non esiga un’altra interpretazione, essere intese come segue:
1. Il presente Accordo è applicabile a tutti i prestiti obbligazionari e non obbligazionari emessi o contratti all’esterno della Germania a condizione che:
2. Nonostante le disposizioni del paragrafo 1 del presente Articolo, il presente Accordo non è applicabile:
3. Nessun debito potrà essere escluso, per il sol motivo che un nuovo debitore ne è diventato o ne diventa responsabile, sia prima sia dopo l’8 maggio 1945, in seguito all’applicazione della legge o per qualsiasi altro motivo; così, per esempio, i debiti delle aziende contemplate dalla Legge 27 dell’Alta Commissione Alleata concernente la «Riorganizzazione delle industrie carbonifere e siderurgiche germaniche», non potranno in alcun caso essere esclusi per il motivo che essi sarebbero stati assunti dalle società nuove o da altre società subentranti a queste aziende.
4. Il presente Accordo non è applicabile alle obbligazioni e alle cedole che devono formare oggetto di una validazione conformemente alla legge germanica di validazione del 19 agosto 1949 (Wirtschaftsgesetzblatt, pag. 295) e della legge germanica di validazione dei valori mobiliari stranieri dell’agosto 1952, fino a quando questi non saranno stati validi conformemente alle disposizioni di qualsiasi legge particolare o di qualsiasi accordo intergovernativo che potesse essere conchiuso in proposito con il paese in cui è stato emesso il prestito.
5. Per varie ragioni i debiti della Banca Centrale germanica per l’Agricoltura (Deutsche Rentenbank Kreditanstalt) pongono un problema segnatamente complesso. In conseguenza della spartizione del territorio germanico, la Banca si trova momentaneamente nell’impossibilità di ricuperare i propri elementi d’attivo investiti nella Germania Orientale, e in tale misura, l’importo del debito coperto dal presente Accordo ha, per conseguenza, subito varie riduzioni fissate dai regolamenti in vigore, e l’aliquota di riduzione, che differisce in ogni singolo caso, varia dal 20 al 67 % dell’importo dei prestiti esistenti. I rappresentanti germanici hanno dichiarato che per il momento non è in facoltà del Governo Federale modificare questa situazione, la quale risulta soprattutto dai regolamenti presi nell’ambito delle leggi di conversione monetaria. Resta tuttavia inteso che il Governo federale farà tutto il possibile per facilitare il regolamento dei debiti della Banca e i pagamenti d’interesse e ammortamento previsti dalle Leggi e regolamenti sopra menzionati.
I rappresentanti dei creditori si riservano il diritto che questi ultimi hanno di usare tutti i mezzi di ricorso che potessero essere loro offerti per ottenere la modificazione di un regolamento che considerano pregiudizievole per i loro interessi e di natura tale da creare una discriminazione tra le varie categorie di creditori.
Resta inteso che la Banca continua a essere responsabile verso i creditori di debiti garantiti da averi situati nella Germania Orientale, e che risponderà del servizio di questi debiti non appena potrà disporre nuovamente dei suoi averi.
Gli stessi principi dovranno essere applicati a parecchie altre istituzioni analoghe.
6. Allorquando il caso del Prestito germanico della Potassa sarà trattato nell’ambito di qualsiasi altro Piano di regolamento elaborato in applicazione del presente Accordo, le speciali caratteristiche di tale prestito dovranno essere prese in considerazione.
1. L’importo dovuto per uno dei debiti a cui si riferisce il presente Accordo comprende il capitale e tutti gli arretrati d’interessi non ancora pagati al 1° gennaio 1953. Gli arretrati d’interessi saranno calcolati come interessi semplici, in base all’aliquota prevista dal contratto esistente e indipendentemente dal fatto che il debito sia eventualmente giunto a scadenza prima di questa data, o dalle conseguenze, nei limiti del contratto esistente, di qualsiasi inadempienza anteriore a questa data.
2. È considerato come non pagato nel senso del paragrafo 1, qualsiasi importo che non è stato ricevuto e accettato espressamente o implicitamente dal creditore. L’accettazione da parte di quest’ultimo di buoni di consolidamento, di certificati o di versamenti in contanti consegnati dalla Konversionskasse è considerato come comportante pagamento del debito o della frazione del debito per il quale questi buoni, certificati o versamenti sono stati accettati.
1. Capitale
Il capitale dei debiti dovuti non subirà alcuna riduzione.
2. Debiti in monete estere comportanti una clausola oro
3. Debiti in moneta germanica comportante una clausola oro
4. Arretrati d’interessi
Con riserva delle disposizioni del paragrafo 6 qui appresso, i due terzi degl’interessi non ancora pagati al 1° gennaio 1953 saranno consolidati, e il rimanente terzo sarà annullato. Gl’interessi consolidati si aggiungeranno all’importo del capitale impagato per costituire il nuovo capitale.
5. Nuova aliquota d’interesse
Con riserva delle disposizioni del paragrafo 6 qui appresso, gl’interessi cominceranno di nuovo a decorrere dal 1° gennaio 1953, qualunque sia la data alla quale il nuovo contratto sarà conchiuso in applicazione del presente Accordo. L’aliquota di questi interessi sarà del 75 % dell’aliquota d’interesse prevista nel contratto esistente. Tuttavia tale nuova aliquota corrente d’interesse non dovrà superare il 5¼ % per i debiti obbligazionari e il 6 % per i debiti non obbligazionari, nè essere inferiore al 4%, purchè l’aliquota prevista nel contratto esistente non sia già inferiore a questa percentuale, nel qual caso tale aliquota sarà mantenuta.
6. Aliquota d’interesse nei casi di conversione effettiva
Quando il debito avrà formato oggetto di una conversione effettiva, il debitore dovrà, a sua scelta,
7. Modalità di pagamento degl’interessi
Gl’interessi che si riferiscono al periodo decorrente dal 1° gennaio 1953 saranno pagabili in due versamenti semestrali al minimo. Si procederà agli adeguamenti necessari in tutti i casi in cui, per il fatto che il nuovo contratto è stato conchiuso soltanto dopo il 1° gennaio 1954, non potrà ragionevolmente essere chiesto al debitore di pagare immediatamente l’intero importo degl’interessi scaduti tra il 1° gennaio 1953 e la data della conclusione del nuovo contratto.
8. Modalità d’ammortamento
a. Si procederà all’ammortamento mediante annualità eguali, dal 1958 al 1962, all’1 % del nuovo importo in capitale e, a contare dal 1962 fino alla data della scadenza finale, al 2 % di questo nuovo importo in capitale. Dopo il 1958, l’annualità d’ammortamento sarà aumentata dell’importo annuo degl’interessi della frazione del debito già ammortizzata durante gli anni precedenti, esclusa tuttavia la frazione ammortizzata nelle condizioni previste dal capoverso d qui appresso.
b. L’ammortamento sarà fatto ogni anno il giorno della scadenza del primo versamento d’interesse dell’anno corrente. Nel caso in cui il 1° gennaio 1958 non coincidesse con la data di scadenza del primo versamento d’interessi, la prima annualità d’ammortamento coprirà il periodo dal 1° gennaio 1957 alla data di scadenza del primo versamento d’interesse. La stessa norma vale per quando l’annualità sarà portata al 2 %.
c. Tutti i versamenti inerenti l’ammortamento saranno destinati alla riduzione del nuovo importo in capitale. In caso di prestiti obbligazionari, l’annualità d’ammortamento sarà utilizzata per il riscatto alla pari o al valore nominale di obbligazioni designate mediante sorteggio, salvo convenzione contraria tra il debitore e i suoi creditori.
d. Fino a quando il servizio sarà proseguito conformemente alle disposizioni del nuovo contratto, il debitore potrà procedere ad ammortamenti suppletivi con mezzi a sua scelta e, segnatamente, mediante riscatto in borsa o mediante acquisto di obbligazioni a tutt’altre condizioni.
9. Durata dei prestiti
I nuovi contratti prevederanno il rimborso totale dei prestiti entro un termine compreso tra un minimo di 10 e un massimo di 25 anni a contare dal 1° gennaio 1953. La nuova data di scadenza dovrà essere fissata mediante intesa tra il debitore e i suoi creditori. Entro tali limiti, il debitore dovrà proporre la data di rimborso più prossima possibile, tenendo conto della particolare situazione.
È previsto che un termine di rimborso compreso tra i 10 e i 15 anni e che potrà, in certi casi eccezionali andare fino a 20 anni, sarà accordato ai debitori dell’industria, alle banche e alle istituzioni religiose. I servizi pubblici e le industrie di materie prime potranno tuttavia portare il termine a 20 anni, senza però superare i 25 anni in nessun caso. Se si tratta di debiti obbligazionari, il termine normale di rimborso sarà di 10 anni.
10. Rimborso dei debiti di lieve entità
In tutti i casi in cui il rimanente importo dovuto su un debito è di pochissima o lieve entità proporzionatamente all’importo iniziale del prestito, potranno essere conchiusi accordi per il rimborso anticipato e la liquidazione definitiva dell’importo totale del debito e degli arretrati d’interesse, senza che sia tenuto conto delle disposizioni dei paragrafi 8 e 9 del presente articolo.
11. Casi in cui il debitore si trova in difficile situazione finanziaria
In tutti i casi in cui circostanze straordinarie influiscono sulla situazione finanziaria di un singolo debitore – compresa, per esempio, la perdita di elementi attivi situati in Germania, ma fuori del territorio della Repubblica Federale di Germania o di Berlino Ovest – tanto da rendere materialmente o praticamente impossibile a questo debitore la proposta di un nuovo contratto conformemente alle modalità previste nel presente Accordo, nulla si opporrà a che il debitore interessato conchiuda con i suoi creditori un accordo che comporti gli adeguamenti che potrebbero essere necessari, tenuto conto delle circostanze particolari al suo caso singolo.
12. Garanzie
Fatta riserva delle disposizioni legislative applicabili, le disposizioni degli esistenti contratti relative ai privilegi, garanzie collaterali e d’altra natura, costituiti nell’interesse dei creditori, continueranno a restare in vigore. Tuttavia, nella misura in cui la garanzia prevista nel contratto esistente non corrispondesse più per sua natura o per suo valore al nuovo importo in capitale del debito o non rispondesse più alla situazione esistente al momento della conclusione del nuovo contratto, il debitore potrà proporre di modificarne la natura o il valore. La nuova garanzia proposta dal debitore dovrà tuttavia essere sufficiente ed accettabile da parte del creditore.
Nella misura in cui la garanzia sarà stata diminuita o sensibilmente modificata, il debitore dovrà procedere agli adeguamenti necessari per dare ai suoi creditori una protezione almeno equivalente a quella di cui godevano da principio.
Il creditore potrà esigere, e il debitore dovrà fornire, ragionevoli garanzie, o prevedere altre clausole di garanzia accettabili da parte del creditore.
13. Fondi di riserva e d’ammortamento
Poichè l’ammortamento avrà inizio soltanto nel 1958 e all’aliquota relativamente bassa dell’1 % che soltanto nel 1964 sarà portata al 2 %, i debitori dovranno cercare di raggiungere una situazione finanziaria abbastanza solida con le disponibilità liquide sufficienti per soddisfare i loro obblighi al momento della scadenza dei prestiti. Per conseguenza, essere trattate e convenute disposizioni suppletive tra creditori e debitori; tali disposizioni potrebbero prevedere la costituzione di fondi di riserva o ammortamenti alimentati dal versamento di una annualità calcolata sulla base di una certa percentuale dell’utile netto prima di qualsiasi versamento di dividendi, ovvero secondo altre modalità da convenire.
14. Forniture di divise straniere
Il debitore prenderà le misure imposte dalla legge germanica per procurarsi le divise straniere necessarie al completo adempimento dei suoi obblighi derivanti dal nuovo contratto.
15. Mora del debitore
In caso di mora del debitore, indipendentemente dalle sanzioni previste dal nuovo contratto, il creditore avrà diritto, per la durata della mora, a interessi calcolati in base all’aliquota prevista nel contratto esistente.
16. Modificazione delle condizioni di regolamento
Nessuna disposizione del presente Accordo vieta al debitore di ottenere, con l’assenso dei suoi creditori, modalità di regolamento più favorevoli per il debitore che non quelle previste dal presente Accordo.
17. Profitto da parte dei debitori delle concessioni fatte dai creditori
I creditori sono del parere che il beneficio delle concessioni da essi consentite nell’ambito del presente Accordo sia a profitto dei debitori.
1 Vedi l’Allegato VII.
1. Rimborso in moneta germanica
Ogni debitore potrà, a domanda di uno qualsiasi dei suoi creditori, prendere le disposizioni necessarie per il rimborso parziale o totale di un debito in moneta germanica.
2. Cessione di crediti
Oltre che nel caso di obbligazioni, il creditore potrà cedere il suo credito o una frazione importante di esso a un’altra persona che risieda abitualmente fuori dalla Repubblica federale di Germania o di Berlino Ovest, a condizione che:
3. Cessione di debiti
Le Autorità germaniche per il controllo dei cambi esamineranno con benevolenza tutte le domande intese all’assunzione di un debito esistente da parte di un nuovo debitore germanico e alla sostituzione di una vecchia garanzia con una garanzia nuova.
1. Le disposizioni dei singoli contratti da conchiudere tra creditori individuali e loro creditori, e i particolari tecnici ad essi relativi, dovranno essere compresi nell’offerta di regolamento fatta dal debitore germanico.
2. Tutte le proposte di accordi, contratti, atti o allegati dovranno essere approvate, per quanto concerne la forma e il contenuto, da un consulente giuridico dei creditori, qualora questi lo desiderino.
3. Ogni creditore dovrà, prima del 30 giugno 1953 ed entro sei mesi a contare dalla data alla quale avrà stabilito la sua residenza nella Repubblica Federale di Germania o a Berlino Ovest, preparare e sottoporre al suo creditore un’offerta particolareggiata di regolamento. Il creditore potrà domandare al suo debitore, e quest’ultimo dovrà accettare, di trattare con lui su qualsiasi punto particolare dell’offerta.
4. Per «creditore», nel senso dei paragrafi 2 e 3 del presente articolo, si dovrà intendere, in caso di prestiti obbligazionari, qualsiasi rappresentante dei creditori designato conformemente alle disposizioni dell’Articolo VIII del presente Accordo.
5. In caso di prestiti obbligazionari, secondo le possibilità pratiche o gli usi dei vari mercati cui erano state emesse le obbligazioni, le modalità di regolamento potranno essere riprodotte mediante stampigliatura sulle obbligazioni esistenti, oppure obbligazioni nuove potranno essere consegnate in cambio dei titoli in circolazione; per quanto concerne gli arretrati d’interessi, essi potranno formare oggetto di nuove obbligazioni o di titoli da poter scambiare con obbligazioni. Le obbligazioni stampigliate o le nuove obbligazioni saranno conformi all’uso abituale del mercato. I debitori incaricheranno, a loro spese, gl’istituti bancari appropriati dell’esecuzione del regolamento. In pari tempo, essi dovranno soddisfare, a loro spese, a tutte le condizioni poste dalle autorità pubbliche e dalle borse valori per assicurare la negoziabilità dei titoli.
I Comitati o le organizzazioni i cui delegati hanno partecipato alla Conferenza dei debiti Esterni germanici come rappresentanti dei vari gruppi nazionali di creditori interessati al presente Accordo (comitati e organizzazioni che saranno chiamati qui di seguito «Comitati di Creditori») designeranno, come rappresentanti dei creditori, con riserva del diritto d’approvazione da parte dei loro Governi rispettivi, le persone o le organizzazioni, secondo quanto sarà necessario per facilitare l’elaborazione dei regolamenti speciali tra debitori e creditori individuali nell’ambito del presente Accordo. Essi potranno agire da sè in tale qualità. In ciascun caso speciale potrà essere designato un sol rappresentante o una sola organizzazione rappresentativa, purchè i Comitati di Creditori non reputino necessario, per la completa tutela dei diritti dei portatori delle varie serie di un prestito emesso da un debitore speciale, la designazione di un rappresentante o di un’organizzazione rappresentativa per ogni serie al massimo. Il debitore germanico ha il diritto di chiedere ai Comitati di Creditori che designino questi rappresentanti. Il fatto di aver partecipato alla Conferenza dei debiti Esterni non potrebbe impedire a chiunque di partecipare, in qualsiasi qualità, alle trattative intavolate in applicazione del presente Accordo.
1. Competenza
Per facilitare i regolamenti tra debitori individuali e creditori sarà designato un Comitato arbitrale e di mediazione il quale agirà come mediatore e arbitro tra il debitore e i suoi creditori in caso di mancato accordo tra di essi sulle modalità dell’offerta del regolamento che dev’essere fatta. Ciascuna delle parti ha il diritto di portare davanti al Comitato una questione che forma oggetto di contestazione.
La decisione del Comitato sarà obbligatoria per ambo le parti. Il debitore sarà tenuto a proporre ai suoi creditori le modalità di regolamento esposte in tale decisione. Il creditore sarà tenuto ad accettarle1, o nel caso di un prestito obbligazionario per il regolamento del quale i portatori sono rappresentati conformemente alle disposizioni dell’Articolo VIII del presente Accordo, il rappresentante dei creditori sarà tenuto a raccomandarne l’accettazione al portatore.
Quando un rappresentante dei creditori sarà stato designato in applicazione dell’Articolo VIII del presente Accordo, il diritto dei creditori conformemente al presente Articolo sarà esercitato da detto rappresentante.
2. Costituzione
Il Comitato sarà costituito da quattro membri nominati dai creditori e da quattro membri nominati dai debitori. Il Comitato potrà, a domanda della maggioranza dei suoi membri, eleggere un membro in più per l’esame di una determinata questione. Il Presidente del Comitato sarà eletto fra i rappresentanti dei creditori. Il primo Presidente in carica sarà il rappresentante americano. Per ciascun membro potrà essere designato un supplente. Ciascun membro del Comitato, compreso il Presidente, disporrà di un voto.
3. Designazione dei membri
I membri del Comitato saranno designati come segue:
4. Procedura
Il Comitato potrà costituire i Sottocomitati che gli sembrassero necessari per l’esame di un determinato caso e designare membri temporanei a far parte di questi Sottocomitati.
La procedura da seguire nella presentazione delle contestazioni, i luoghi e le date delle udienze, la forma delle notificazioni e tutte le altre questioni inerenti al funzionamento del Comitato o dei suoi Sottocomitati saranno fissati dal Comitato.
5. Spese
I membri del Comitato, compresi i membri temporanei, saranno rimborsati di tutte le spese di viaggio o altri sborsi fatti nell’adempimento della loro missione; essi riceveranno inoltre, per il tempo passato nell’esercizio delle loro funzioni, degli onorari il cui importo sarà stabilito dal Comitato.
Spese e sborsi esposti dal Comitato o dai suoi membri, compresi i membri temporanei, in occasione di una determinata contestazione, saranno a carico del debitore germanico che è parte nella contestazione. Tuttavia, nei casi in cui il Comitato o il suo Sottocomitato competente riconoscerà che il ricorso al Comitato è stato fatto da un creditore in mala fede o avventato, le spese e gli sborsi saranno addossati a questo creditore nella misura fissata dal Comitato o dal Sottocomitato.
Tutte le altre spese del Comitato e dei suoi membri, comprese le indennità a questi ultimi per il tempo consacrato ai lavori del Comitato, saranno rimborsate dai debitori, sia mediante ripartizione sia altrimenti.
1 Vedi Allegato II A
1. I creditori di cui al presente Accordo rimborseranno tutte le spese esposte, in occasione della Conferenza dei Debiti Esterni o dell’esecuzione del presente Accordo, da ciascun membro del Comitato di Creditori.
2. Le spese esposte dai creditori in occasione delle trattative intavolate tra un debitore e i suoi creditori, conformemente alle disposizioni dell’Articolo VII del presente Accordo, saranno a carico del debitore di cui si tratta. Queste spese saranno rimborsate, in caso di debiti non obbligatori, ai creditori e, in caso di debiti obbligazionari, ai rappresentanti dei creditori designati conformemente alle disposizioni dell’Articolo VIII del presente Accordo.
3. Per «spese» nel senso dei paragrafi 1 e 2 del presente Articolo, s’intendono anche i versamenti di adeguati onorari per servizi prestati. Qualsiasi contestazione sull’equità delle spese rimborsabili in applicazione del presente articolo potrà essere portata davanti il Comitato Arbitrale e di Mediazione.
4. I versamenti previsti dal presente Articolo non vietano ai rappresentanti dei creditori di esporre e perseguire il rimborso di spese suppletive presso i portatori di obbligazioni o i creditori.
Nessun versamento potrà essere eseguito, in esecuzione delle condizioni di un’offerta di regolamento fatta in applicazione del presente Accordo, prima della data d’entrata in vigore del previsto Accordo Intergovernativo sui debiti esterni germanici.
I debitori dovranno tuttavia preparare senz’indugio le offerte di regolamento, presentarle ai loro creditori conformemente alle disposizioni dell’Articolo VII del presente Accordo, procedere alle trattative che fossero necessarie e, in modo generale, prendere disposizioni adeguate per accelerare la preparazione delle nuove offerte previste dal presente Accordo.
Alla Commissione Tripartita |
dei Debiti Germanici, |
29, Chesham Place |
Londra, S. W. 1 |
12. November 1952.
Pregiati Signori
È stata richiamata la nostra attenzione su un malinteso sorto quanto al senso del secondo capoverso del paragrafo 1 dell’Articolo IX dell’Allegato II al Rapporto della Conferenza dei Debiti esterni germanici. Questo capoverso è del seguente tenore:
Sono le parole in corsivo (ad accettarle) che hanno fatto sorgere il malinteso. Per precisarne la corretta interpretazione sarebbe opportuno sostituirle con la seguente espressione: «a riconoscere che queste modalità sono in armonia con le disposizioni del presente Accordo».
Saremmo grati alla Commissione Tripartita di voler prendere nota che il senso da attribuire al secondo capoverso del paragrafo 1 dell’Articolo IX dell’Allegato IV è quello risultante dalla redazione qui appresso:
Con l’espressione della più alta considerazione
N. Leggett Presidente del Comitato di Negoziazione B alla Conferenza dei Debiti esterni germanici Hermann J. Abs Presidente della Delegazione germanica per i Debiti esterni |
Nota: Il testo riprodotto qui appresso è quello dell’Allegato 5 al Rapporto della Conferenza dei Debiti Esterni Germanici. Gli accordi supplementari conchiusi tra le parti, in virtù del presente Allegato, dopo la chiusura della Conferenza, formano oggetto di un Sotto Allegato III A.
Il presente Accordo è conchiuso tra un comitato rappresentativo delle aziende bancarie, commerciali e industriali situate sul territorio della Repubblica federale di Germania e nei settori occidentali di Berlino (Questo Comitato è chiamato qui di seguito «Comitato germanico». Tale espressione dovrà essere intesa per qualsiasi istituzione o organismo che potesse succedere a detto Comitato nell’esercizio di una qualunque delle funzioni che gli incombono nell’ambito del presente Accordo), la Bank Deutscher Länder (Tale espressione dovrà essere intesa per qualsiasi istituzione od organismo che potesse succedere a detta Banca in una qualunque delle funzioni che le incombono nell’ambito del presente Accordo) e quelli fra i Comitati seguenti (Designati collettivamente qui di seguito con l’espressione «I Comitati bancari stranieri») che diventassero parte a detto Accordo, e cioè i comitati rappresentativi delle aziende bancarie che esercitano la loro attività negli Stati Uniti d’America, nel Regno Unito e in Svizzera, rispettivamente.
Dopo aver considerato:
1. Che un Accordo per mantenere i crediti bancari a breve scadenza concessi alla Germania, entrato in vigore il 17 settembre 1931, è stato conchiuso dai creditori stranieri in risposta alla domanda della Conferenza delle Sette Potenze riunite a Londra nel luglio del 1931 che invitava «i creditori bancari stranieri della Germania a prendere di concerto misure intese a mantenere il volume dei crediti già da loro concessi alla Germania» e in base alla dichiarazione di detta Conferenza secondo la quale «per assicurare il mantenimento della stabilità finanziaria della Germania, essenziale per gl’interessati del mondo intero», i Governi interessati «erano disposti a cooperare, nei limiti dei loro mezzi, alla restaurazione della fiducia»;
2. Che questi crediti bancari a breve scadenza sono stati mantenuti per una serie d’Accordi annuali successivi di cui l’ultimo in data (chiamato qui di seguito «Accordo del 1939») che avrebbe dovuto spirare il 31 maggio 1940, che è stato, in seguito allo scoppiare delle ostilità tra la Germania da una parte e il Regno Unito e i suoi allegati dall’altra, disdetto il 4 settembre 1939, mediante notificazione fatta in nome dei Comitati rappresentanti i creditori bancari residenti negli Stati Uniti e in Inghilterra, conformemente alle disposizioni di detto Accordo;
3. Che in seguito alla disdetta dell’Accordo del 1939, certi accordi sono stati conchiusi nel 1939 e nel 1940 tra il Comitato dei Creditori Americani e le parti germaniche interessate allo scopo di mantenere (con certe limitazioni e modificazioni) quei crediti bancari a breve scadenza che erano stati concessi da creditori bancari stranieri residenti negli Stati Uniti; il secondo di questi Accordi essendo, il 31 maggio 1941, giunto a scadenza;
4. Che in seguito alla disdetta dell’Accordo del 1939, certi altri Accordi sono stati conchiusi tra il Comitato dei Creditori Svizzeri e le parti germaniche interessate allo scopo di mantenere (con certe limitazioni e modificazioni) quei crediti bancari a breve scadenza che erano stati concessi da creditori bancari stranieri residenti nella Svizzera; tutti questi Accordi essendo, di poi, giunti a scadenza;
5. Che, conformemente alle disposizioni dell’ultimo dei precedenti Accordi applicabili, ciascun debito risultante alla Germania da detti crediti bancari a breve scadenza è giunto a scadenza al momento in cui è scaduto l’Accordo che lo concerneva, con gli effetti ivi stipulati, e che tutti questi debiti (compresi quelli risultanti da crediti che hanno sostituito i crediti a breve scadenza inizialmente contemplati da uno o parecchi dei precedenti Accordi) sono in tal modo divenuti esigibili e pagabili da parte dei loro rispettivi debitori (con gli interessi e i loro altri oneri scaduti o prossimi a scadere) nelle monete straniere corrispondenti; che questi debiti rimangono esigibili e pagabili alle stesse condizioni, salvo che nella misura in cui sono stati ridotti o estinti nel frattempo da versamenti o rimborsi in divise straniere o in moneta germanica. Nessuna disposizione è stata presa fin qui che permetta il rimborso del saldo di questi debiti nelle monete in cui furono stilati;
6. Che gl’istituti bancari, commerciali e industriali situati sul territorio della Repubblica Federale di Germania hanno, per il tramite del Comitato germanico, pregato i loro creditori bancari stranieri di conchiudere un nuovo Accordo inteso a regolare il rimborso dei debiti a breve scadenza non ancora pagati e a istituire i mezzi per restaurare le condizioni normali di finanziamento del commercio esterno della Repubblica Federale di Germania; che per rispondere a tale preghiera sono state elaborate disposizioni appropriate e inserite nel presente Accordo e che i Comitati Bancari Stranieri hanno deciso di raccomandare ai Creditori Bancari Stranieri, nei loro paesi rispettivi, di aderire a detto Accordo;
7. Che il presente Accordo è stato firmato dai Comitati Bancari Stranieri alle condizioni seguenti; il Governo Federale di Germania e altre autorità appropriate1 promulgheranno e manterranno, fino a quando rimarrà in vigore l’Accordo, i testi legislativi o i regolamenti necessari per rendere effettive queste disposizioni; non sarà promulgato alcun testo legislativo o regolamento che tocchi in modo considerevole gli obblighi previsti dal presente Accordo; i testi legislativi promulgati e mantenuti avranno segnatamente per effetto di garantire:
Per le presenti è convenuto quanto segue:
I. Definizione
Per le presenti è convenuto quanto segue:
Purchè il contesto non esiga un’altra interpretazione, le espressioni qui appresso hanno, nel presente Accordo, il significato seguente:
Per «Crediti a breve scadenza» s’intendono:
Per «Debitore germanico» s’intende:
Per «Debitore Bancario Germanico» s’intende qualsiasi Debitore Germanico la cui attività principale è costituita da operazioni bancarie.
Per «Debitore Commerciale o Industriale Germanico» s’intende qualsiasi Debitore Germanico che non sia nè Debitore Bancario Germanico nè Debitore Pubblico Germanico nel senso sopra indicato.
Per «Successore» s’intende:
Per «Debitore Bancario Straniero» s’intende qualsiasi banchiere o istituto bancario o qualsiasi azienda o società che abbia la sua residenza abituale sul territorio di uno dei paesi citati nel Preambolo al presente Accordo, che detenga un credito in virtù di un credito a breve scadenza e abbia acceduto incondizionatamente al presente Accordo, conformemente alle disposizioni dell’Articolo 22 dell’Accordo stesso.
Per «Repubblica Federale» s’intende il territorio della Repubblica Federale di Germania e dei Settori Occidentali di Berlino, com’era alla data del presente Accordo5.
Per «Germania» s’intende la Repubblica Federale com’è definita nel capoverso che precede.
Per «estero» s’intende qualsiasi paese oltre i confini dello Stato Germanico, conformemente alla definizione del 31 dicembre 1937.
Per «azienda» s’intendono le persone private che procedono a operazioni commerciali sia sotto il loro nome sia sotto quello di una ditta o di un’azienda qualsiasi.
Per «insolvibilità» di un Debitore Germanico s’intende la situazione in cui si trova, per mancanza di disponibilità liquida non temporanea, il debitore impossibilitato di pagare la totalità dei suoi debiti al momento della loro scadenza.
Per «accordi precedenti» s’intendono gli Accordi di Credito dei Debitori Pubblici Germanici conchiusi tra il 1932 e il 1938, gli Accordi di Standstill germano-americani conchiusi tra il 1939 e il 1940 e gli Accordi relativi ai crediti a breve scadenza consentiti dai creditori bancari in Svizzera e conosciuti con il nome di «Das Deutsche Kreditabkommen von 1940, 1941, 1942, 1943 und 1944».
Per «Valore nominale» dei crediti a breve scadenza non ancora rimborsati fino a oggi, s’intende l’importo totale di questi crediti, secondo le ultime informazioni di cui dispongono i rispettivi Comitati Bancari Stranieri, espresso, per i bisogni dei calcoli, in moneta germanica sulla base dell’aliquota media ufficiale in vigore nella Repubblica Federale di Germania il primo giorno feriale che precede il giorno del calcolo.
2. Durata dell’Accordo6
1. Salvo indicazione contraria, le disposizioni del presente Accordo entrano in vigore nel 1952 e avranno effetto per un periodo di dodici mesi civili a contare da questa data, purchè non sia disdetto anticipatamente dai Comitati Bancari Stranieri in uno qualunque dei seguenti casi:
2. Questa disdetta non potrebbe ledere i diritti e gli obblighi acquisiti in virtù del presente Accordo prima della data della disdetta stessa. Affinchè quest’ultima abbia effetto dovrà essere notificata mediante lettera, telegramma o radiotelegramma (specificando la data a cui la disdetta avrà effetto), firmato a nome della maggioranza dei Comitati Bancari Stranieri e indirizzato alla Banca dei Pagamenti Internazionali e al Comitato Germanico. Tuttavia, il fatto di non notificarla al Comitato Germanico non potrebbe in nessun modo invalidare la disdetta.
3. La dichiarazione sul territorio della Repubblica Federale di una moratoria straniera generale, sotto qualsiasi forma, comporterà senz’altro la disdetta del presente Accordo.
3. Mantenimento dei Crediti, ecc.
1. Per tutta la durata del presente Accordo, i diritti di qualsiasi Creditore Bancario Straniero al rimborso dei crediti a breve scadenza in virtù dei quali avrà acceduto al presente Accordo, saranno sospesi fino alla data in cui cessa di aver effetto il presente Accordo, riservato tuttavia il diritto di ciascun Creditore Bancario Straniero ai rimborsi anticipati concessi o autorizzati conformemente ad una disposizione qualsiasi del presente Accordo. Accedendo a detto Accordo, i Debitori Germanici accettano che i crediti a breve scadenza per i quali hanno proceduto all’accessione siano dovuti e pagabili integralmente, allo spirare del presente Accordo, nella moneta estera corrispondente, con riserva delle riduzioni che potessero essere state fatte prima della data in cui cessa di aver effetto l’Accordo, conformemente a una disposizione qualsiasi dell’Accordo stesso.
2. Nè l’esecuzione del presente Accordo nè alcuna delle sue disposizioni potrebbe ledere i diritti o estinguere gli obblighi di un Creditore Bancario Straniero e del suo Debitore Germanico relativi a un credito a breve scadenza e risultante:
Accedendo al presente Accordo in virtù di un credito qualunque a breve scadenza, il Creditore Bancario Straniero sarà considerata come se avesse ratificato e confermato qualsiasi provvedimento preso a suo favore dal suo Debitore Germanico nel senso previsto dal capoverso (i) che precede e questa ratificazione avrà effetto dal momento in cui è intervenuto il provvedimento di cui si tratta.
3. La ratificazione prevista al paragrafo che precede non si applica ai versamenti eseguiti in moneta germanica dal Debitore Germanico, purchè tali versamenti non siano stati fatti al conto o per conto di un creditore Bancario Straniero e con il suo consenso formale.
4. Per quanto concerne i crediti a breve scadenza o la frazione dei crediti a breve scadenza per i quali un Debitore Bancario Germanico era tenuto, conformemente al paragrafo (1) dell’Articolo 7 dell’Accordo del 1939 (o di disposizioni corrispondenti di un Accordo qualsiasi precedente) a ottenere dal suo cliente una «eigene Wechsel» o una lettera di garanzia, tale Creditore Germanico procurerà, dal momento della sua accessione all’Accordo, al Creditore Bancario Straniero, una nuova «eigene Wechsel» o (a scelta del Creditore Bancario Straniero) una nuova lettera di garanzia la cui data risalga, al più presto, al giorno della data del presente Accordo. Esso la terrà a disposizione del Creditore Bancario Straniero o gliela farà pervenire conformemente alle prescrizioni del paragrafo già menzionato (o delle disposizioni corrispondenti). Tale lettera di garanzia conterrà l’impegno del cliente di rimborsare il Debitore Bancario Germanico nella forma e nella misura da esso desiderate nel caso in cui detto Debitore Bancario rimborsasse di propria volontà, in moneta germanica, il credito o la frazione di credito a breve scadenza di cui si tratta, conformemente all’Articolo 10 del presente Accordo.
5. Ogni Debitore Bancario Germanico o Debitore Commerciale o Industriale Germanico è tenuto a garantire la copertura, al momento del cambio, di qualsiasi effetto accettato per suo conto da un Creditore Bancario Straniero.
6. Ogni Creditore Bancario Straniero di un credito a breve scadenza stilato in una moneta che non sia quella del suo paese, può, verso notificazione scritta fatta al suo Debitore Germanico in un momento qualsiasi del periodo di validità del presente Accordo, convertire questo credito nella moneta del suo proprio paese. Tale conversione sarà immediatamente eseguita nei libri del Creditore Bancario Straniero e del Debitore Germanico, e l’importo nella nuova moneta del credito a breve scadenza sarà calcolato in base ai corsi medi ufficiali dei cambi tra la moneta germanica e la moneta nella quale il debito era stato stilato all’origine, da una parte, e tra la moneta germanica e la nuova moneta, dall’altra, servendosi dei corsi quotati nella Repubblica Federale il giorno della notificazione di cui si tratta.
4. Riduzione del debito (Clausola temporaneamente senza effetto)
Ogni Creditore Bancario Straniero ha diritto di esigere, allo spirare di un termine di tre mesi a contare dalla data del presente Accordo e, in seguito, per tutta la durata dell’Accordo stesso, dopo ogni trimestre civile, il rimborso definitivo del per cento dell’importo totale dei crediti a breve scadenza che gli erano dovuti dai suoi Debitori Germanici al momento dell’entrata in vigore dell’Accordo e per i quali ha acceduto all’Accordo stesso. Questo rimborso sarà eseguito nella moneta del paese del Creditore Bancario Straniero che entra in considerazione, il quale potrà esercitare il suo diritto globale al rimborso del per cento dell’importo totale dei propri crediti a breve scadenza, rispetto ai crediti che gli sono dovuti da uno o da parecchi dei suoi Debitori Germanici, secondo quanto potrà decidere. Il Creditore Bancario Straniero potrà far valere i suoi diritti al rimborso per uno qualsiasi dei debiti dovuti da un singolo Debitore Germanico.
(Nota – Per la determinazione delle modalità di pagamento potranno rendersi necessarie disposizioni addizionali).
5. Ricommercializzazione
1. La Bank deutscher Länder notificherà periodicamente ai Creditori Bancari Stranieri che una certa percentuale (designata qui di seguito con il nome di «percentuale specificata») del totale complessivo dei crediti a breve scadenza di ciascun Creditore Bancario Straniero, non rimborsati alla data del presente Accordo, può essere ricommercializzata.
2. Ogni creditore Bancario Straniero potrà, nei tre mesi che seguono detta notificazione, intendersi con banche o altre aziende situate sul territorio della Repubblica federale (siano già esse Debitori Germanici conformemente alla definizione che ne è stata data nel presente Accordo, ovvero suscettibili di divenirlo), allo scopo di aprire nuove linee di credito («substituted lines») nei limiti della percentuale specificata del totale complessivo di questi crediti a breve scadenza, come è detto nel paragrafo che precede.
3. Dal momento della conclusione di questa convenzione, il Creditore Bancario Straniero notificherà alla Bank deutscher Länder il suo proposito di aprire la nuova linea di credito corrispondente in cambio del rimborso definitivo di un importo equivalente di certi crediti, o di una frazione di certi crediti a breve scadenza (chiamati qui di seguito «il debito designato») dovuti da un singolo Debitore Germanico (chiamato qui di seguito «il Debitore designato») e specificati dal Creditore Bancario Straniero. Purchè la nuova linea di credito non sia aperta a una banca germanica accetta per le operazioni commerciali con l’estero (Aussenhandelsbank), la Bank deutscher Länder potrà rifiutare il suo accordo alla convenzione se non ha la certezza, con sua piena soddisfazione, che il nuovo debitore è veramente in grado di far uso adeguato della nuova linea di credito.
4. Purchè la Bank deutscher Länder non disapprovi la convenzione di ricommercializzazione, nelle condizioni previste al paragrafo che precede, il Creditore Bancario Straniero intimerà al Debitore designato il rimborso del debito designato e questo Debitore dovrà prendere senz’indugio, per il tramite della Bank deutscher Länder, le disposizioni necessarie per eseguire il rimborso in divise straniere. Non appena intervenuto tale rimborso, la nuova linea di credito sarà disponibile per utilizzazione.
5. Ogni creditore Bancario Straniero che abbia ricevuto, per un debito designato, garanzie in forma di pegno, dovrà notificare al Debitore designato che è pronto, in caso di rimborso parziale e in cambio di tale rimborso, a liberare una frazione proporzionata di pegno purchè quest’ultimo possa essere diviso e purchè la convenzione tra le parti non disponga altrimenti. In mancanza di questa notificazione, il Creditore Bancario Straniero non potrà esigere il rimborso del debito di cui si tratta.
6. Nei limiti in cui un Creditore Bancario Straniero che ha aperto o che ha partecipato all’apertura di un credito in conto aggiunto, secondo la definizione datane dall’Articolo 7 dell’Accordo di Credito Germanico del 1931, ha il diritto (conformemente agli accordi ancora in vigore che disciplinano i diritti rispettivi delle parti a questo credito) di chiedere un rimborso separato della sua partecipazione, egli non potrà esigere il rimborso di un credito verso un Debitore Industriale o Commerciale Germanico senza esigere nello stesso tempo il rimborso di almeno una frazione corrispondente del debito del Debitore Bancario Germanico verso il conto aggiunto, a condizione che questo Debitore Bancario Germanico abbia acceduto al presente Accordo.
7. Nessun Sindacato potrà, come tale, esigere uno qualsiasi dei diritti conferiti a un Creditore Bancario Straniero nell’ambito del presente articolo. Il presente paragrafo non potrebbe ledere l’eventuale diritto dei membri di un Sindacato in seguito al loro ritiro da questo sindacato, o in seguito alla conclusione di un accordo con il sindacato stesso di esigere individualmente il rimborso del debito designato conformemente al presente articolo.
8. Le nuove linee di credito saranno disponibili soltanto mediante effetti cambiari destinati a finanziare le operazioni commerciali tra la Repubblica Federale e gli altri paesi e non soltanto a creare risorse in divise straniere o a finanziare operazioni suscettibili di essere finanziate in modo più adeguate mediante crediti interni. Tuttavia, nessun Creditore Bancario Straniero sarà tenuto ad accettare un effetto destinato a finanziare una operazione che attualmente non è autorizzata o che è disapprovata dalle autorità del paese creditore straniero di cui si tratta ovvero che le Banche di questo paese non hanno l’abitudine di finanziare mediante un credito d’accettazione. Se esistono dubbi sull’idoneità di un effetto a soddisfare le condizioni qui sopra enunciate, la questione sarà risolta mediante accordo tra il Comitato Bancario Straniero interessato e il Comitato Germanico. Tutti gli effetti in circolazione in un momento qualsiasi saranno coperti alla loro scadenza dal Debitore germanico in contanti e nella moneta del credito, e la linea di credito ridivenuta in tal modo disponibile potrà essere nuovamente utilizzata soltanto alle condizioni previste dal presente paragrafo. Per quanto concerne il rimborso in contanti più sopra menzionato, qualsiasi Debitore Germanico potrà utilizzare il ricavo di un nuovo effetto a condizione:
Se il Creditore Bancario Straniero non accetta il nuovo effetto in tal modo presentato, facendo valere che non soddisfa alle condizioni poste nel presente paragrafo, il Debitore Germanico sarà tenuto a versare i fondi in contanti necessari per coprire puntualmente il vecchio effetto alla data della scadenza. In tal caso il Debitore Germanico potrà, per il tramite del Comitato Germanico, rivolgersi al Comitato Bancario Straniero interessato e se quest’ultimo conviene che il nuovo effetto adempie effettivamente le condizioni poste dal presente paragrafo, il Creditore Bancario Straniero sarà tenuto ad accettarlo.
9. Nel caso in cui un Creditore Bancario Straniero non avesse, entro tre mesi dall’annuncio di una percentuale specificata qualsiasi, fatto valere tutti i suoi diritti alla ricommercializzazione o parte di essi, egli sarà escluso da ogni operazione a questo riguardo. (Il presente paragrafo non potrebbe tuttavia ledere i diritti del Creditore Bancario Straniero ad altre operazioni di ricommercializzazione in seguito a ulteriori notificazioni di percentuali specificate).
10. La Bank deutscher Länder farà tutto il possibile affinchè un certo volume di affari appropriati sia disponibile ai fini della ricommercializzazione.
11. Al Creditore Bancario Straniero che ha aperto una nuova linea di credito e al Debitore che ne è messo al beneficio, saranno applicabili, per quanto concerne questa nuova linea di credito, tutte le disposizioni del presente Accordo. Gli atti d’accessione all’Accordo saranno scambiati non appena il Creditore Bancario Straniero sarà stato rimborsato del debito designato corrispondente.
12. Se la Bank deutscher Länder reputa che la nuova linea di credito non è sufficientemente utilizzata nell’interesse dell’economia germanica, può chiedere al Creditore Bancario Straniero di mettere la frazione della linea di credito non ancora utilizzata a disposizione di un’altra banca, istituto bancario, azienda o società commerciale o industriale situati nella Repubblica Federale (che abbia già qualità di Debitore Germanico o che sia suscettibile di diventarlo), scelti dal Creditore Bancario Straniero e ammessi alla Bank deutscher Länder. In tal caso, una frazione equivalente della nuova linea di credito antecedentemente aperta sarà soppressa e una nuova linea di credito, d’equivalente importo sarà aperta per sostituirla. Al Creditore Bancario Straniero e al nuovo Debitore Germanico saranno applicabili, per quanto concerne questa nuova linea di credito, tutte le disposizioni del presente Accordo e le formule d’accessione che ad esso si riferiscono potranno allora essere scambiate. Se il Creditore Bancario Straniero non designa un nuovo Debitore Germanico soddisfacente per la Bank deutscher Länder, questa può proporre un nuovo Debitore Germanico; se il Creditore Bancario Straniero rifiuta di accettarlo, la Bank deutscher Länder potrà domandare al Comitato germanico e al Comitato Bancario Straniero interessato di decidere di comune accordo se il rifiuto è ragionevolmente giustificato. In caso di disaccordo dei due Comitati su questo punto, la questione può essere sottoposta al Comitato Arbitrale.
6. Garanzie
Egli dovrà parimente fornire ai suoi Creditori Bancari Stranieri, a domanda generale o singola, dichiarazioni del modello convenuto tra il Comitato Germanico e i Comitati Bancari Stranieri, allestito al 30 giugno e al 31 dicembre, in cui sono indicati: (i) la valutazione in per cento della frazione garantita di uno qualsiasi dei crediti a breve scadenza menzionati alla lettera a del presente capoverso; (ii) l’importo totale dei crediti a breve scadenza dovuto dal Debitore Bancario Germanico al Creditore Bancario Straniero destinatario della dichiarazione; (iii) la stima della quota proporzionale spettante al Creditore Bancario Straniero delle garanzie menzionate sotto (i), e, (iv) la distinta delle garanzie in tal modo detenute, compresa la specificazione della loro natura e la misura nella quale sono state costituite rispetto agli obblighi di certi clienti speciali.
2. In caso di crediti a breve scadenza per conto di Debitori Commerciali o Industriali Germanici, il Debitore Commerciale o Industriale Germanico fornirà al Creditore Bancario Straniero garanzie collaterali:
3. Ogni Debitore Germanico dovrà, a domanda di uno qualsiasi dei suoi Creditori Bancari Stranieri, comunicargli senz’indugio copia dell’ultimo bilancio verificato dai commissari periti, come pure tutte le informazioni particolareggiate sulla sua situazione finanziaria che il Creditore Bancario Straniero potesse ragionevolmente esigere.
4. Ogni Creditore Bancario Straniero potrà, d’intesa con la Bank deutscher Länder, procedere alla liquidazione, fuori della Repubblica Federale, delle garanzie esistenti al momento dell’entrata in vigore del presente Accordo e costituite agli effetti di un credito a breve scadenza. Il ricavo netto di questa liquidazione (dopo deduzione di tutte le spese cagionate dall’operazione) sarà destinato alla riduzione o all’estinzione definitiva del credito a breve scadenza corrispondente; tuttavia, il Creditore Bancario Straniero sarà tenuto ad assicurarsi le migliori condizioni di liquidazione ragionevolmente compatibili con gl’interessi del Debitore Germanico.
7. Trasferimento di un credito a breve scadenza
Ogni Creditore Bancario Straniero ha diritto di trasferire integralmente o parzialmente un credito a breve scadenza: (i) a un altro Creditore Bancario Straniero o (ii) a qualsiasi altra persona fisica o giuridica accetta al Comitato Bancario Straniero del paese del Creditore che cede il credito e al Comitato Germanico, a condizione:
8. Sostituzione di Debitori
Ogni Creditore Bancario Straniero può, in qualsiasi momento, durante la validità del presente Accordo, e con il gradimento del Debitore Germanico (il quale dovrà in precedenza ottenere il consenso della Bank deutscher Länder), prendere le disposizioni necessarie per il trasferimento a un’altra banca, istituto bancario, azienda, società commerciale o industriale situati in territorio della Repubblica Federale (che abbia già qualità di Debitore Germanico o sia suscettibile di diventarlo) il debito relativo a un credito a breve scadenza (che non sostituisca una nuova linea di credito secondo la definizione dell’Articolo 5 che precede) dovuto da un Debitore Germanico. Dopo avvenuto il trasferimento, al Creditore Bancario Straniero e al nuovo Debitore Germanico saranno applicabili tutte le disposizioni del presente Accordo per quanto concerne il credito di cui si tratta, e saranno scambiati i relativi strumenti di accessione.
9. Apertura di nuovi crediti
1. Qualora, durante la validità del presente Accordo, un Creditore Bancario straniero metta a disposizione dell’economia germanica nuove facilitazioni di credito in divise straniere, concedendo a una banca, istituto bancario, azienda, società commerciale o industriale germanica qualsiasi una linea di credito addizionale (che non costituisca una «nuova linea di credito» nel senso della definizione data dall’articolo 5 che precede) in moneta non germanica, allo scopo di finanziare le operazioni commerciali tra la Repubblica Federale e altri paesi, l’utilizzazione iniziale e qualsiasi altra utilizzazione ulteriore di un credito di tale natura darà al Creditore Bancario Straniero il diritto di ottenere il rimborso, alle condizioni poste dal presente Articolo, di un importo equivalente al 3% del credito utilizzato, per ciascun trimestre di utilizzazione effettiva. Alle linee di credito addizionali di cui si tratta non saranno applicabili le disposizioni del presente Accordo.
2. Per «utilizzazione» nel senso del presente Articolo s’intende anche l’accettazione di un effetto cambiario, l’assegnazione di una anticipazione in contanti e, in caso di credito confermato, l’apertura di tale credito.
3. Il Creditore Bancario Straniero potrà esercitare i suoi diritti al rimborso verso tutti i crediti o parte di essi a breve scadenza che gli sono dovuti o verso quelli dei suoi Debitori Germanici che potrà designare.
4. Il Creditore Bancario Straniero potrà, dal momento dell’utilizzazione dei crediti, notificare al Debitore o ai Debitori Germanici interessati i crediti o le frazioni di credito a breve scadenza sui quali si propone di esercitare il diritto al rimborso qui sopra menzionato. Il Creditore Bancario Straniero presenterà in pari tempo alla Banca deutscher Länder copia di questa notificazione come pure le informazioni particolareggiate concernenti la linea di credito addizionale e la sua utilizzazione. Ciascun Debitore Germanico prenderà, non appena possibile, le disposizioni necessarie per il rimborso definitivo in divise straniere dell’importo specificato nella notificazione comunicatagli dal Creditore.
5. Le disposizioni dei paragrafi 5, 6 e 7 dell’Articolo 5 che precede sono considerate come incorporate mutatis mutandis nel presente Articolo.
6. Qualora un Debitore Germanico non si conformasse entro un termine adeguato alla notificazione di rimborso, il Creditore Bancario Straniero potrebbe far valere tutti i diritti o parte di essi al rimborso di cui si tratta in confronto di altri crediti a breve scadenza, conformemente alle condizioni convenute qui sopra.
10. Rimborso in Moneta Germanica
1. Ogni Debitore Germanico potrà, a domanda del suo Creditore Bancario Straniero, prendere disposizioni per rimborsare in moneta germanica, conformemente alle condizioni di conversione previste qui sopra, tutto un credito singolo a breve scadenza o parte di esso, nella misura in cui questo Debitore Germanico avrebbe potuto, al 24 maggio 1952, aver volontariamente eseguito tale rimborso in virtù dell’Istruzione N. 50, 6, del 26 giugno 1950 trasmessa dalla Commissione Alleata della Banca alla Bank deutscher Länder.
2. La conversione in moneta germanica dell’importo stilato in divise straniere sarà eseguita in base all’aliquota media ufficiale quotata nella Repubblica Federale il giorno feriale che precede quello del versamento effettivo in moneta germanica.
3. Ciascun versamento di questo genere costituirà, dal momento dell’accettazione del Credito Bancario Straniero, un rimborso definitivo dell’importo in divise del credito a breve scadenza di cui si tratta, o di una frazione di questo credito, secondo l’aliquota di conversione prevista nel paragrafo 2 del presente Articolo.
4. I saldi in moneta germanica risultanti dai rimborsi di crediti a breve scadenza eseguiti in virtù del presente Articolo o dell’Articolo 11 A, potranno essere usati e trasferiti conformemente alle disposizioni delle leggi, ordinanze, istruzioni e licenze alleate (ivi comprese le licenze generali e speciali rilasciate dalla Bank deutscher Länder) vigenti sul territorio della Repubblica Federale il 21 maggio 1952, o conformemente alle altre autorizzazioni rilasciate dalla Bank deutscher Länder. Tuttavia, la Bank deutscher Länder non potrà in nessun caso prendere disposizioni regolamentari concernenti il trasferimento e l’utilizzazione dei saldi in moneta germanica, interessati i Creditori Bancari Stranieri, che siano più sfavorevoli per i Creditori o abbiano per effetto di limitare i loro diritti più di quanto non facciano le leggi, ordinanze, istruzioni e licenze menzionate qui sopra.
11. Commissioni e Interessi
A contare dalla data del presente Accordo, tutte le commissioni e le spese di sconto conformi agli usi bancari, come pure le tasse di bollo sulle lettere di cambio, saranno pagate anticipatamente e l’interesse sarà versato mensilmente nella moneta in cui è mantenuto il credito di cui si tratta. Crediti e interessi non dovrebbero possibilmente superare un importo ragionevole, tenuto conto delle circostanze; le contestazioni che dovessero eventualmente sorgere a proposito di tale importo tra il Creditore Bancario Straniero e il Debitore Germanico, potranno essere sottoposte alle loro Banche Centrali rispettive.
11A. Interessi arretrati
Per ciascun credito a breve scadenza, sarà calcolato un interesse annuo del 4 % durante il periodo compreso tra la data dell’ultimo pagamento d’interessi al Creditore Bancario Straniero, o la data alla quale è venuto a spirare l’ultimo degli Accordi precedentemente applicabili, se tale data è posteriore, e la data del presente Accordo. Questi interessi saranno, a scelta del Creditore Bancario Straniero che entra in considerazione:
Nella notificazione della sua accessione al presente Accordo indirizzata al suo Debitore Germanico, ogni Creditore Bancario Straniero gli notificherà in pari tempo l’opzione che egli ha scelto di esercitare; in mancanza di tale notificazione, si presumerà che il Creditore abbia scelto la soluzione prevista al capoverso (i).
12. Ripartizione Proporzionale dei Versamenti e delle Garanzie da parte delle Banche Germaniche
1. Qualora un debitore Germanico che abbia dei debiti contemporaneamente verso un Creditore Bancario Straniero e un Debitore Bancario Germanico, diventasse insolvibile o sollecitasse un concordato o un accordo di tale natura con l’insieme o alcuni dei suoi creditori, o fosse dichiarato fallito, durante la validità del presente Accordo o nei tre mesi che seguono la data a cui è venuto a spirare, il Debitore Bancario Germanico ripartirà proporzionatamente col Creditore Bancario Straniero l’importo di tutti i versamenti che il Debitore Germanico avrà potuto eseguire nelle mani del Debitore Bancario Germanico in qualsiasi momento durante i quattro mesi che avranno preceduto questi fatti. Il Debitore Bancario Germanico procederà parimente alla ripartizione di tutte le garanzie (compresi i pegni) che saranno state prestate dal Debitore Germanico in un momento qualsiasi durante la validità del presente Accordo.
2. Il curatore del fallimento (Konkursverwalter) o i funzionari germanici incaricati dell’esecuzione del concordato o dell’accordo di cui si tratta, come pure il Debitore Bancario Germanico, dovranno fornire a tutti i Creditori Bancari Stranieri interessati informazioni complete su tutti i versamenti eseguiti e sulle garanzie prestate, come è indicato qui sopra.
13. Mantenimento della responsabilità dei garanti, ecc.
1. Nessun garante, girante o avallante, residente sul territorio della Repubblica Federale potrà essere liberato dagli obblighi che ha assunto rispetto un credito a breve scadenza in virtù della sua garanzia, della sua girata, o del suo avallo, per il fatto dell’aggiornamento di tutto questo credito o di parte di esso o di modificazioni della sua forma (comprese le modificazioni previste nell’Art. 19 qui di seguito), in applicazione o in conseguenza del presente Accordo. Nessun Debitore residente nella Repubblica Federale e responsabile interamente o condizionatamente di un credito a breve scadenza sarà considerato come liberato dai suoi obblighi per il fatto del rimborso parziale del credito eseguito da terzi o della modificazione della forma di tutto questo credito a breve scadenza o di parte di esso, in applicazione o in conseguenza del presente Accordo. Se l’obbligo del Debitore Germanico è garantito da un avallante o da un garante che risiede fuori del territorio della Repubblica Federale e che non accetta l’aggiornamento o la modificazione della forma di tale obbligo, il Debitore Germanico non potrà pretendere di essere messo al beneficio delle disposizioni del presente Accordo.
2. Se un membro di un’associazione di persone che ha qualità di Debitore Bancario Germanico o di Debitore Commerciale o Industriale Germanico cessa di far parte di tale associazione durante la validità del presente Accordo, sia per causa di morte, sia per altri motivi, tutti gli obblighi risultanti da un credito a breve scadenza mantenuti nei limiti del presente Accordo saranno considerati come esistenti alla data in cui l’interessato ha cessato di appartenere all’associazione di persone di cui si tratta; l’interessato o, in caso di morte, la sua successione, sarà, nella misura in cui è responsabile di quegli obblighi dell’associazione di persone esistenti al momento in cui ha cessato di appartenere alla società, responsabile di tutti gli obblighi risultanti dal mantenimento del credito a breve scadenza di cui si tratta, nei limiti del presente Accordo.
14. Fallimento, Insolvibilità, Violazione dell’Accordo; Effetti del Decadimento per un Debitore Germanico
1. Qualora, in un momento qualsiasi della validità del presente Accordo, un Debitore Germanico fosse dichiarato fallito o diventasse insolvibile, egli perderà immediatamente i suoi diritti ai benefici e privilegi previsti dall’Accordo stesso. Se, durante la validità dell’Accordo, un Creditore Bancario Straniero dichiara che un debitore Germanico è divenuto insolvibile e se questa dichiarazione è contestata, ciascuna delle parti avrà il diritto di adire la Commissione arbitrale perchè decida. Nell’attesa che la Commissione abbia deciso la questione, il Creditore Bancario Straniero dovrà astenersi da qualsiasi provvedimento contro il Debitore Germanico.
2. Qualora, in un momento qualsiasi della validità del presente Accordo, un Debitore Germanico si rivolga al tribunale competente per ottenere un concordato (Vergleichsverfahren) o qualsiasi altro accordo di tale natura con l’insieme o alcuni dei suoi creditori, ciascun Creditore Bancario Straniero di questo Debitore potrà, prima che il concordato o l’accordo sia confermato dal tribunale competente, notificare al Debitore interessato che disdice l’Accordo per quanto concerne le loro mutue relazioni. Dal momento in cui è fatta questa notificazione, il debitore cesserà di fruire dei benefici e dei privilegi previsti dal presente Accordo.
3. Qualora, in un momento qualsiasi della validità del presente Accordo, un Creditore Bancario Straniero dichiara che un Debitore Germanico ha violato una disposizione del presente Accordo e non ha rimediato agli effetti di tale violazione entro due settimane dalla notificazione ufficiale fatta dal Creditore Bancario Straniero, quest’ultimo potrà sottoporre la contestazione alla Commissione arbitrale perchè decida. In tal caso, nell’attesa che la Commissione abbia deciso la questione, qualsiasi parte al presente Accordo dovrà astendersi dal prendere provvedimenti in materia. Se la Commissione arbitrale si pronuncia contro il Debitore e se quest’ultimo non vi si conforma entro due settimane dall’intervento, il Debitore Germanico cesserà immediatamente di fruire dei benefici e dei privilegi previsti dal presente Accordo per quanto concerne il credito a breve scadenza tenuto a sua disposizione dal Creditore Bancario Straniero.
4. Quando in virtù delle disposizioni dei paragrafi precedenti del presente Articolo un Debitore Germanico non può più fruire dei benefici e dei privilegi previsti dal presente Accordo, i suoi debiti diventano immediatamente esigibili e pagabili, tanto rispetto all’insieme dei Creditori Bancari Stranieri quando il suo decadimento è dovuto a fallimento, insolvibilità o introduzione di una domanda di concordato (Vergleichsverfahren) o di altri accordi di tale natura con l’insieme o alcuni dei suoi creditori, quanto rispetto al o ai Creditori Bancari Stranieri interessati qualora il decadimento sia dovuto alla violazione delle disposizioni del presente Accordo. In tal caso, nulla impedirà al o ai Creditori Bancari Stranieri interessati di far perseguire ed eseguire tutti i loro crediti verso il Debitore Germanico, segnatamente mediante le vie di ricorso loro aperte quando risiedono in modo permanente sul territorio della Repubblica Federale.
5. Il decadimento di un Debitore Germanico dai benefici del presente Accordo non potrebbe ledere i diritti spettanti a una parte qualsiasi al momento di tale decadimento, e segnatamente i diritti che il suo Creditore Bancario Straniero potrebbe avere verso la Deutsche Golddiskontbank rispetto a qualsiasi garanzia di crediti a breve scadenza di cui il Debitore era responsabile.
6. Quando un Debitore Germanico cessa, in un momento qualsiasi di godere i benefici e i privilegi previsti dal presente Accordo in seguito a una notificazione fatta nelle condizioni previste nel paragrafo 2 del presente Articolo, ad eccezione del caso di concordato (Vergleichsverfahren), le disposizioni dell’Articolo 16 qui di seguito non saranno applicabili agli obblighi che questo Debitore ha contratto in virtù del debito di cui si tratta.
15. Mantenimento dei Crediti per più lunghi periodi
Ogni Creditore Bancario Straniero può intendersi con il suo Debitore Germanico per mantenere tutti i suoi crediti a breve scadenza o parte di essi durante un periodo più lungo di quello previsto nell’Articolo 2 del presente Accordo, o per sostituire questi crediti con altri crediti che saranno mantenuti per un periodo più lungo di quello previsto da detto Articolo. Non appena intervenuto un tale accordo, il o i crediti a breve scadenza così prorogati o sostituiti cesseranno di essere sottoposti alle disposizioni del presente Accordo purchè la Bank deutscher Länder vi consenta.
16. Forniture di Divise Straniere
La Bank deutscher Länder s’impegna a tenere costantemente a disposizione, per tutta la durata del presente Accordo, le divise straniere necessarie per permettere ai Debitori Germanici di adempire gli obblighi in divise che hanno assunto in applicazione o in conseguenza del presente Accordo.
17. Comitato consultivo
1. Allo scopo di permettere consultazioni periodiche con il Comitato Germanico e la Bank deutscher Länder, di tenere informati i Comitati Bancari Stranieri sulle questioni che sorgeranno durante la validità del presente Accordo e di adempire altre funzioni compatibili con le disposizioni dell’Accordo stesso e che gli sarebbero affidate sia dall’Accordo sia dai Comitati Bancari Stranieri, il Presidente del Comitato Misto dei Rappresentanti dei Comitati Bancari Stranieri potrà convocare in ogni momento un Comitato consultivo composto di rappresentanti dei Comitati Bancari Stranieri. Il Presidente sarà tenuto a convocare il Comitato consultivo quando il Comitato Germanico o uno dei Comitati Bancari Stranieri lo domanda. Ogni Comitato Bancario Straniero che abbia firmato il presente Accordo avrà il diritto di designare un delegato. Qualsiasi riunione fissata in virtù del presente Articolo potrà essere disdetta o differita mediante notificazione del Presidente del Comitato Misto sopra menzionato.
2. Fatta riserva delle disposizioni che seguono, tutte le decisioni saranno prese mediante voto espresso dai delegati presenti e rappresentanti una maggioranza dei Comitati Bancari Stranieri, a condizione che questa maggioranza rappresenti almeno il 50%, in valore nominale, dei crediti a breve scadenza che in quel momento non fossero ancora rimborsati.
3. Il Comitato in tal modo nominato potrà, con voto unanime dei delegati presenti e con il gradimento del Comitato Germanico, interpretare ed emendare periodicamente il testo del presente Accordo, a condizione che non vi sia apportato emendamento tale da ledere sostanzialmente i diritti conferiti alle parti dal presente Accordo. Quando il Comitato di cui si tratta e il Comitato Germanico avranno deciso che un emendamento non lede sostanzialmente tali diritti, la decisione diventerà obbligatoria per tutte le parti al presente Accordo e per coloro che vi avranno aderito.
4. Qualora, in un momento qualsiasi, le leggi vigenti sul territorio della Repubblica Federale autorizzassero un Creditore Bancario Straniero a chiedere il rimborso in moneta germanica di tutto un credito a breve scadenza, o di parte di esso, il Comitato Consultivo potrà, con voto unanime dei suoi delegati durante una riunione (o, in mancanza di riunione ufficiale, mediante accordo scritto di tutti i suoi delegati), modificare gli Articoli 10 e 11 A del presente Accordo in modo da rendere obbligatorio per il debitore il rimborso in moneta germanica previsto da tali articoli, nella misura in cui un Creditore Bancario Straniero ne fa domanda, fatta riserva tuttavia delle limitazioni che, in quel momento, fossero ancora in vigore sul territorio della Repubblica Federale per quanto concerne i rimborsi. Qualsiasi modificazione di tale natura sarà obbligatoria per tutte le parti al presente Accordo e per coloro che vi avranno aderito.
18. Investimenti eseguiti nell’ambito degli Accordi precedenti
A contare dalla data del presente Accordo, gl’interessi e gli altri redditi concernenti investimenti eseguiti con i Saldi Creditori Registrati, in applicazione dell’Articolo 10 di uno qualsiasi degli Accordi precedenti, godranno del trattamento previsto dall’Articolo 10,5 g dell’Accordo del 1939, alla condizione che le aliquote di trasferimento di questi interessi e di altri redditi non superino quelle d’interesse attualmente pagabili, per i crediti a breve scadenza, ai Creditori Bancari Stranieri dello stesso paese creditore.
19. Scadenza dei crediti
Tutti i debiti corrispondenti ai crediti a breve scadenza contemplati nel presente Accordo verranno a scadenza al momento in cui il presente Accordo cesserà di aver effetto o sarà denunciato e il loro importo sarà immediatamente esigibile e rimborsabile. Inoltre, al momento in cui l’Accordo cesserà di aver effetto o sarà denunciato, i Creditori Bancari Stranieri avranno il diritto di addebitare i conti dei Debitori Germanici dell’importo di tutti gli effetti accettati per conto di questi Debitori anche se la data della loro scadenza fosse posteriore; tuttavia, in quest’ultimo caso, nessun interesse potrà essere computato prima di tale scadenza. In caso di debiti confermati, i Creditori Bancari Stranieri avranno il diritto di addebitare come un obbligo effettivo l’importo di tutti gli effetti tratti prima della data in cui cessa di avere effetto il presente Accordo, anche se a tale data questi effetti non sono stati presentati per l’accettazione, e come un obbligo condizionale il saldo inutilizzato di qualsiasi credito confermato; tuttavia, non potrà essere computato alcun interesse fino a quando gli effetti non saranno giunti a scadenza e i fondi non saranno stati effettivamente anticipati dai Creditori Bancari Stranieri in virtù di questi crediti.
20. Arbitrato
1. In caso di contestazione tra i Creditori Bancari Stranieri da una parte, e i Debitori Germanici7 o la Bank deutscher Länder dall’altra, per quanto concerne l’interpretazione dell’Accordo o di una questione che ne deriva, la contestazione sarà sottoposta a una Commissione Arbitrale istituita conformemente alle disposizioni del presente Articolo.
2. La Commissione Arbitrale sarà composta nel modo seguente:
3. Il regolamento della Commissione Arbitrale dovrà contenere, tra altro, le clausole seguenti:
21. Spese
Le spese generali e quelle concernenti la preparazione, la firma e l’esecuzione del presente Accordo, comprese tutte le spese di carattere giuridico e le altre spese esposte dai Comitati Bancari Stranieri prima della firma (ma posteriormente al 1o novembre 1950) e durante la validità del presente Accordo, saranno messe a carico dei Debitori Germanici. Il Comitato Germanico prenderà le disposizioni necessarie per il rimborso di queste spese, sborsi e rimunerazioni.
22. Accessione all’Accordo
1. Per accedere al presente Accordo ciascun Creditore Bancario Straniero notificherà al suo o ai suoi Debitori Germanici, entro due mesi dall’entrata in vigore dell’Accordo stesso, che è pronto ad accedervi. Questa notificazione (che specificherà i crediti a breve scadenza dovuti dal o dai Debitori Germanici interessati per i quali avviene l’accessione) sarà fatta per iscritto, in doppio esemplare, su un modulo tipo che potrà essere ottenuto presso i Comitati Bancari Stranieri in ciascun paese interessato. Entro quattro giorni dal ricevimento di una comunicazione d’accessione da parte di uno qualsiasi di questi creditori Bancari Stranieri, il Debitore Germanico dovrà mandargli una lettera che conferma la sua accessione8. Questa lettera sarà stesa su un modulo tipo che potrà essere ottenuto presso la Bank deutscher Länder o presso qualsiasi Landeszentralbank9. Ogni Creditore Bancario Straniero potrà notificare la sua accessione mediante telegramma, con riserva di confermarla ulteriormente conformemente alla procedura qui sopra descritta.
2. Ogni Creditore Bancario Straniero che abbia precedentemente fatto parte di un sindacato sostituito allo scopo di assegnare un credito a breve scadenza, avrà il diritto di accedere al presente Accordo in virtù della sua partecipazione.
3. Dal momento della sua accessione, il Creditore Bancario Straniero e il Debitore Germanico diventeranno parte del presente Accordo in virtù dei crediti a breve scadenza specificati nelle lettere d’adesione, e assumeranno, per questo fatto, i diritti e gli obblighi che incombono rispettivamente ai Creditori Bancari Stranieri e ai Debitori Germanici in virtù del presente Accordo.
4. Ogni Comitato Bancario Straniero potrà, d’intesa con il Comitato Germanico, prolungare il termine durante il quale uno o parecchi Creditori Bancari Stranieri del suo paese potranno accedere al presente Accordo. Tuttavia, quando una persona o un’associazione di persone o di capitali, stabilita sul territorio della Repubblica Federale, è divenuta, in seguito a successione o sostituzione, debitrice di tutto o di una parte di un credito a breve scadenza, o quando saranno stati scambiati nuovi strumenti d’accessione in applicazione degli articoli 5, 7 o 8, l’accessione in virtù del credito o della frazione di credito di cui si tratta potrà, senza l’intesa prevista qui sopra, avvenire entro un termine adeguato a contare dal giorno della successione o della sostituzione.
5. Quando un credito o una frazione di credito a breve scadenza è stato concesso a un Debitore Bancario che non ha la sua residenza abituale sul territorio della Repubblica Federale o quando il Creditore Bancario Straniero non potrà più trovarlo o identificarlo e se un cliente di questo Debitore Bancario, che abbia la sua residenza abituale sul territorio della Repubblica Federale è parimente responsabile di questo credito o di questa frazione di credito, tale cliente è tenuto (se il Creditore Bancario Straniero ne fa domanda) ad accedere al presente Accordo in virtù del credito o della frazione di credito di cui si tratta al quale sono quindi applicabili le disposizioni del presente Accordo come se il credito o la frazione di credito fosse stato concesso direttamente in origine a questo cliente.
6. Quando un credito o una frazione di credito a breve scadenza è stato concesso a un Debitore Commerciale o Industriale che non ha la sua residenza abituale sul territorio della Repubblica Federale o quando il Creditore Bancario Straniero non potrà più trovarlo o identificarlo e se una persona che abbia la sua residenza sul territorio della Repubblica Federale è parimente responsabile di questo credito o di questa frazione di credito in qualità di garante o di avallante, questa persona è tenuta (se il Creditore Bancario Straniero ne fa domanda) ad accedere al presente Accordo in virtù del credito o della frazione di credito di cui si tratta al quale sono quindi applicabili le disposizioni del presente Accordo come se il credito o la frazione di credito fosse stato concesso direttamente in origine a questa persona.
7. Quando un’azienda bancaria, commerciale o industriale subentra o è subentrata al debitore primitivo di un credito o di una frazione di credito a breve scadenza, in applicazione o conformemente alla legge germanica (segnatamente al Regolamento d’applicazione N. 35 della Legge N. 63 sulla Riforma monetaria e alla Legge sugli istituti di credito promulgata il 29 marzo 1952) il Creditore Bancario Straniero potrà accedere al presente Accordo in confronto di quest’azienda in virtù del credito o della frazione di credito di cui si tratta, e l’azienda interessata dovrà confermare la propria accessione conformemente alla procedura e con gli effetti previsti dal presente Accordo. Le presenti disposizioni sono pure applicabili in caso di subingresso mediante sostituzione di un credito o di una frazione di credito, ogni qualvolta una tale sostituzione avviene conformemente alla legislazione attualmente vigente nella Repubblica Federale (segnatamente all’articolo 7 (3) della Legge sugl’istituti di credito del 29 marzo 1952). Non appena il Debitore Germanico subentrante ha acceduto al presente Accordo in virtù di un credito o di una frazione di credito a breve scadenza, cessa immediatamente di aver effetto l’accessione del Debitore Germanico al quale si è sostituito, purchè il presente Accordo non disponga altrimenti.
8. Quando, in applicazione della legislazione attualmente vigente nella Repubblica Federale (segnatamente del Regolamento d’applicazione N. 35 della Legge N. 63 sulla Riforma monetaria o della legge sugli istituti di credito promulgata il 29 marzo 1952), uno o parecchi istituti bancari subentranti diventano o sono diventati responsabili, unitamente al Debitore Bancario Germanico iniziale, di un credito o di una frazione di credito a breve scadenza, questo o questi istituti accedono parimente al presente Accordo (fatta riserva della disposizioni dei due paragrafi seguenti) in virtù del credito o della frazione di credito di cui si tratta. Tuttavia, in tal caso, l’accessione del Debitore Bancario Germanico iniziale manterrà il suo valore e continuerà a produrre i suoi effetti.
9. Quando un credito o una frazione di credito a breve scadenza è stato accordato a un Debitore Bancario Germanico e un cliente di quest’ultimo che abbia la residenza abituale fuori della Repubblica Federale è parimente responsabile di questo credito o frazione di credito, nè il Debitore Bancario Germanico, nè alcun istituto bancario solidale sono tenuti a prendere, in virtù del credito o della frazione di credito di cui si tratta, alcuno dei provvedimenti previsti dal presente Accordo (eccettuato quanto concerne la loro adesione che dev’essere eseguita e che costituisce un riconoscimento dell’esistenza e dell’importo del credito o della frazione di credito che entra in considerazione), salvo nella misura in cui il Creditore Bancario Straniero sarebbe stato, in mancanza del presente Accordo, autorizzato dalla Legge germanica a perseguire il rimborso del suo credito sul territorio della Repubblica Federale.
10. Quando un credito a breve scadenza risulta da un’anticipazione in contanti non convertita in credito d’accettazione e quando il Creditore Bancario Straniero può (per il fatto della legislazione attualmente vigente sul territorio della Repubblica Federale e segnatamente del Regolamento d’applicazione N. 35 della Legge N. 36 sulla Riforma monetaria o dell’articolo 7, 2 della Legge sugli istituti di credito promulgata il 29 marzo 1952) ottenere soltanto un rimborso parziale sul territorio della Repubblica Federale, nè il Debitore Bancario Germanico nè alcun istituto bancario solidale sono tenuti a prendere alcuno dei provvedimenti previsti dal presente Accordo in virtù della frazione di credito di cui il Creditore Bancario Straniero non può attualmente perseguire il rimborso (eccettuato quanto concerne la loro adesione che dev’essere eseguita e che costituisce un riconoscimento dell’esistenza e dell’importo della frazione di cui si tratta) fino a quando il creditore sarà stato, in mancanza del presente Accordo, autorizzato dalla Legge germanica a perseguire il rimborso del suo credito sul territorio della Repubblica Federale.
23. Deutsche Golddiskontobank
1. Nessuna disposizione del presente Accordo potrebbe limitare gli obblighi della Deutsche Golddiskontobank o i diritti dei Creditori Bancari Stranieri verso quest’istituto, poichè i suoi obblighi e i suoi diritti sono stati enunciati o compresi nell’ultimo dei precedenti Accordi applicabile a ciascuno dei singoli crediti a breve scadenza. L’Articolo 23 dell’Accordo del 1939 deve essere considerato come compreso nel presente Accordo (con effetto a contare dalla data dell’entrata in vigore di quest’ultimo), purchè:
2. Per il fatto di aver firmato il presente Accordo, il liquidatore della Deutsche Golddiskontobank è considerato come se abbia accettato le disposizioni del paragrafo 1 del presente Articolo e come se abbia dato a ciascuno dei Creditori Bancari Stranieri parte dell’ presente Accordo in virtù di un credito o di una frazione di credito a breve scadenza anteriormente garantiti dalla Deutsche Golddiskontobank, l’assicurazione che, nella misura in cui questi crediti o frazioni di credito non sono ancora stati rimborsati o soddisfatti, la responsabilità per la garanzia prestata mantiene tutto il suo valore e continua a produrre i suoi effetti.
24. Versamenti di altre Origini
Qualora, in seguito alla sua accessione al presente Accordo, un Creditore Bancario Straniero accetta da un terzo, in virtù di un debito qualsiasi di un debitore residente entro i confini dello Stato germanico come erano definiti al 31 dicembre 1937, un versamento qualunque ch’egli sarebbe tenuto, sia in applicazione della legge sia per un altro motivo, o per sua propria decisione, ad utilizzare per la riduzione dei crediti a breve scadenza coperti dal presente Accordo, questo Creditore Bancario Straniero deve destinare tali importi al rimborso definitivo del debito corrispondente al credito o ai crediti a breve scadenza (se ne esistono) agli effetti dei quali detti importi gli sono stati versati. Tuttavia, qualora il versamento non sia stato eseguito agli effetti di uno o di parecchi crediti a breve scadenza specificatamente designati, il Creditore Bancario Straniero deve destinare l’importo ricevuto alla riduzione del o dei debiti a breve scadenza a sua scelta, purchè non detenga altri crediti che rispondono alla definizione che precede (e che non presentano il carattere di crediti a breve scadenza) alla cui riduzione egli avrebbe legalmente diritto e per procedere alla quale egli sceglierebbe di utilizzare detto versamento. Il Creditore Bancario Straniero notificherà immediatamente al o ai Debitori Germanici interessati e al Comitato Germanico, come pure al suo rispettivo Comitato Bancario Straniero, la destinazione del versamento alla riduzione del o dei crediti a breve scadenza di cui si tratta, non appena vi avrà proceduto; e il debito corrispondente al credito o ai crediti a breve scadenza all’estinzione dei quali è stato destinato questo versamento sarà per conseguenza definitivamente rimborsato.
25. Firma e Titolo abbreviato dell’Accordo
1. Le copie originali del presente Accordo, firmate dal Comitato Germanico, dalla Bank deutscher Länder e dai Comitati Bancari Stranieri interessati saranno trasmesse, per il tramite delle banche centrali, alla Banca dei Pagamenti Internazionali che le terrà in deposito per conto delle parti interessate.
2. Il presente Accordo potrà essere chiamato «Accordo di Credito Germanico del 1952».
26. Notificazioni
Tutte le notificazioni scritte, di carattere ufficiale od ufficioso, richieste dalle disposizioni del presente Accordo, saranno considerate come debitamente fatte quando sono state mandate per posta, per telegrafo o per radiotelegrafo (porto pagato) o consegnate, sia a un indirizzo dato dalla parte destinataria della notificazione, sia in mancanza di un tale indirizzo, al domicilio commerciale abituale della parte interessata.
27. (soppresso).
28. Titolo degli Articoli
I titoli dei vari articoli del presente Accordo sono stati dati soltanto per facilitare le eventuali referenze e non già allo scopo di stabilirne l’interpretazione.
29. Firme necessarie
Il presente Accordo entrerà in vigore dopo che sarà stato firmato dal Comitato Germanico e dalla Bank deutscher Länder e dopo che sarà stato firmato e, dato il caso, ratificato, dai Comitati Bancari Stranieri rappresentanti dei Creditori Bancari Stranieri i cui crediti a breve scadenza costituiscono, in valore nominale, il 75 % dell’importo dei crediti a breve scadenza non rimborsati.
Accordo di credito germanico del 1952
Signori,
Conformemente alle dichiarazioni fatte dalla Commissione Tripartita dei Debiti Germanici in nome dei Governi rappresentati nel suo seno e dalla Delegazione germanica per i Debiti esterni in nome del Governo della Repubblica Federale di Germania, questi Governi sono disposti a prendere i provvedimenti amministrativi appropriati in Germania allo scopo di permettere l’entrata in vigore dell’Accordo di credito germanico del 1952 (che costituisce l’Allegato III all’Accordo sui Debiti esterni germanici, e che è chiamato qui di seguito «Accordo del 1952») dopo avvenuta la ratificazione dell’Accordo sui Debiti esterni germanici da parte della Repubblica Federale di Germania, restando precisato che i pagamenti in divise straniere previste dall’Accordo del 1952, che non siano quelli risultanti normalmente dall’applicazione del suo Articolo 5, saranno differiti fino alla data alla quale entrerà in vigore l’Accordo sui debiti esterni germanici (chiamato qui di seguito «Accordo Intergovernamentale»), conformemente alle disposizioni del suo Articolo 35.
Parimente, le formule d’accessione da scambiarsi condizionalmente tra creditori e debitori in virtù dell’Accordo del 1952, accennano, tra l’altro, all’aggiornamento previsto qui sopra dei pagamenti in divise dovute conformemente a detto Accordo. I debitori convengono che, non appena l’Accordo del 1952 sarà completamente applicabile in seguito all’entrata in vigore dell’Accordo Intergovernativo, essi verseranno senz’induigo ai loro creditori tutti i pagamenti in divise straniere in virtù dell’Accordo del 1952 che saranno stati nel frattempo aggiornati.
Confermiamo con la presente che l’Accordo del 1952 entrerà in vigore quando le condizioni previste nel suo Articolo 29 saranno state adempite e quando l’Accordo Intergovernativo sarà stato ratificato dalla Repubblica Federale di Germania, ma che esso cesserà di aver effetto se non sarà compreso nell’Accordo Intergovernativo al momento dell’entrata in vigore di quest’ultimo. Per conseguenza, la data dell’entrata in vigore dell’Accordo del 1952 nel senso del suo Articolo 2 deve essere quella in cui le condizioni previste dall’articolo 29 di detto Accordo saranno state adempite e l’Accordo Intergovernativo sarà stato ratificato dalla Repubblica Federale di Germania.
Confermiamo inoltre che se l’Accordo del 1952 è compreso nel detto Accordo Intergovernativo al momento dell’entrata in vigore di quest’ultimo in applicazione del suo Articolo 35, noi faremo, ciascuno da parte nostra, tutto quanto è in nostro potere per permettere un versamento rapido ai creditori di tutti i pagamenti in divise risultanti dall’applicazione dell’Accordo del 1952 che saranno stati aggiornati nel frattempo.
Confermiamo che, conformemente all’intesa intervenuta fra le parti all’Accordo del 1952, gli emendamenti seguenti dovranno essere apportati al testo dell’Accordo che figura nell’Allegato 5 al Rapporto finale della Conferenza dei debiti esterni germanici e che questi emendamenti dovranno essere inseriti nell’istrumento che sarà firmato.
Paragrafo 7 del Preambolo. – Sostituire le parole «il Governo della Repubblica Federale e le altre Autorità idonee» con le parole «le pubbliche Autorità competenti della Repubblica Federale di Germania e di Berlino (Ovest) –
Aggiungere la parola «e» alla fine del capoverso (ii).
Far precedere al capoverso (iv) le parole «Le pubbliche Autorità competenti della Repubblica Federale di Germania e di Berlino (Ovest) vigileranno nella massima misura possibile
Articolo 1. – Definizioni. Nella definizione di « Repubblica Federale » aggiungere in fine le parole «Questa definizione è intesa a identificare il territorio di cui si tratta e non già a definire la competenza governativa».
Articolo 20. – Arbitrato. Nel paragrafo 1, inserire dopo le parole «Debitori germanici» le parole «che hanno acceduto al presente Accordo».
Articolo 22. – Accessione all’Accordo. Nel paragrafo 1, alla fine della terza frase, sopprimere le parole «che conferma la sua accessione» e sostituire con le parole «con la quale conferma la sua accessione al presente Accordo e dichiara (se il creditore ne fa domanda) che accederà a qualsiasi accordo di rinnovazione o di estensione che potesse essere firmato dal comitato germanico e dalla Bank deutscher Länder ».
Il Comitato germanico sottoscritto accetta con la presente, conformemente al paragrafo 22 (4) dell’Accordo del 1952, che i vostri Comitati prolunghino il termine durante il quale uno o parecchi creditori bancari stranieri dei vostri rispettivi paesi avranno la possibilità di accedere all’Accordo del 1952, in modo da permetterne l’accessione durante un termine di due mesi a contare dall’entrata in vigore dell’Accordo Intergovernativo.
Vogliate gradire, Signori, l’espressione della nostra alta considerazione.
Schlussformel.
Al
Accordo di credito germanico nel 1952
Signori,
Ci pregiamo accusare ricevimento della vostra lettera concernente l’intesa intervenuta per l’entrata in vigore dell’Accordo citato qui sopra e l’aggiornamento temporaneo del versamento ai creditori dei pagamenti in divise previsto nell’Accordo di cui si tratta, che non siano quelli risultanti dall’applicazione normale del suo articolo 5, e confermiamo con la presente la nostra accettazione delle modalità e condizioni esposte nella vostra lettera.
Segnatamente confermiamo la nostra intesa sui punti seguenti:
La presente lettera potrà essere firmata in parecchi esemplari che costituiranno insieme un solo e unico istrumento.
(Nota – Il testo che segue è quello dell’Allegato 6 al Rapporto della Conferenza dei Debiti esterni germanici, con le modificazioni necessarie per assicurare la concordanza dei testi nelle tre lingue.)
Il seguente regolamento si applica ai crediti qui appresso:
Crediti pecuniari inerenti a scambi internazionali di merci e di servizi, e crediti pecuniari di carattere analogo, scaduti prima dell’8 maggio 1945 in confronto di debitori privati e pubblici (vecchi crediti commerciali).
Si tratta segnatamente di:
I crediti che, pur non essendo menzionati espressamente nelle categorie da 1 a 9 che precedono, appartengono tuttavia in modo inequivocabile alla categoria dei crediti inerenti a scambi internazionali di merci e di servizi disciplinati dal presente Articolo, devono essere classificati nei capoversi corrispondenti.
Crediti finanziari qui appresso, compresi gl’interessi non ancora pagati, sorti prima dell’8 maggio 1945, in confronto di debitori privati:
I debiti fondiari in franchi svizzeri («Schweizer Frankengrundschulden») di cui agli accordi germano-svizzeri del 6 dicembre 1920 e del 25 marzo 1923, formano oggetto dell’Allegato A al presente documento.
Redditi anteriori all’8 maggio 1945 a favore di creditori stranieri di investimenti nella Repubblica Federale di Germania o a Berlino (Ovest), per quanto non siano contemplati nell’Accordo sui debiti esterni germanici o in un altro Allegato a detto Accordo.
Si tratta segnatamente di:
Crediti pecuniari, sorti prima dell’8 maggio 1945 che non sono contemplati nè in altri Allegati all’Accordo sui debiti esterni germanici nè negli Articoli da 1 a 3 della presente proposta di regolamento, ma appartengono, per il loro carattere alla presente proposta di regolamento.
Eccezioni
Fino a nuovo ordine, sono esclusi dalla presente proposta di regolamento i crediti verso la Città di Berlino e i servizi pubblici situati sul suo territorio e controllati da Berlino.
1. I crediti in Reichsmark saranno regolati dopo che il creditore straniero avrà dichiarato di accettare che il suo credito sia convertito in Deutschemark alla stessa aliquota che un credito analogo di un creditore germanico. La presente disposizione si applica parimente ai crediti pecuniari in Marchi oro o Reichsmark con clausola oro, che non abbiano un carattere specificamente straniero nel senso del capoverso 2 seguente. Il Controllo dei cambi germanici continuerà a concedere l’autorizzazione eventualmente necessaria tanto per la conversione conformemente alla Legge di conversione, quanto per la rivalutazione conformemente alla legislazione concernente i bilanci in Deutschemark, nella misura in cui il credito ha diritto alla conversione o alla rivalutazione.
2. È stato convenuto che i crediti pecuniari finanziari e le ipoteche in Marchi oro o in Reichsmark con clausola oro, che hanno carattere specificamente straniero, saranno convertiti in Deutschemark all’aliquota di 1 Marco oro o di 1 Reichsmark con clausola oro per ciascun Deutschmark.
La definizione dei criteri per decidere del carattere specificamente straniero dei crediti qui sopra menzionati, formerà oggetto di trattative ulteriori1. Le parti interesse si riservano di prendere posizione per quanto concerne la determinazione dei casi ai quali potrà essere applicato il principio in tal modo stabilito, come pure per quanto concerne le sue modalità di applicazione. Spetterà alla Delegazione germanica decidere in qual modo la soluzione trovata potrà essere inserita tra le leggi germaniche sulla riforma monetaria e sulla perequazione degli oneri sorti durante la guerra o nel dopoguerra.
Le trattative previste qui sopra tra una Delegazione germanica e rappresentanti di creditori dovranno aver luogo prima del 31 ottobre 1952 al più tardi.
1 Vedi ora l’AllegatoVII.
La norma seguente si applicherà mutatis mutandis al regolamento dei crediti qui appresso:
I crediti in moneta straniera saranno valutati in Deutschemark in base alle parità notificate al Fondo Monetario Internazionale vigenti il giorno che precede quello del pagamento. Se non è fissata nessuna parità, la conversione avrà luogo in base al corso medio della Bank deutscher Länder, in vigore la vigilia del pagamento.
I. La Delegazione germanica era del parere che il debitore germanico fosse definitivamente liberato dal suo debito a concorrenza dei suoi pagamenti alla Konversionskasse. I rappresentanti dei creditori, invece, erano del parere che tali versamenti alla Konversionskasse non fossero, di massima, riconosciuti dalla legge del loro paese come liberatori per il debitore germanico.
Nell’intento di por fine a sterili discussioni giuridiche, le due parti si sono intese per cercare una soluzione pratica intesa a regolare, senza inutili formalità, le domande dei creditori.
Pur mantenendo le loro posizioni giuridiche, la Delegazione germanica e i rappresentanti dei creditori stranieri hanno dunque convenuto quanto segue:
Nel caso di valori mobiliari soggetti alla legge di validazione dei valori mobiliari germanici emessi all’estero, il presente regolamento è applicabile soltanto alle obbligazioni e alle cedole validate conformemente alle prescrizioni di detta legge e di un accordo qualsiasi conchiuso in applicazione della legge stessa con un paese in cui sono stati emessi i valori mobiliari di cui si tratta, o in virtù di una sentenza dichiaratoria (Feststellungsbescheide) emessa a favore del creditore in esecuzione di detta legge.
II. – Con riserva delle disposizioni generali del paragrafo I che precede:
Durante le trattative, le parti hanno esaminato la questione dei versamenti dei debitori germanici alla Deutscher Verrechnungskasse che non sono stati seguiti da un pagamento al creditore.
Vista la diversità dei contratti che restano ancora da liquidare tra la Germania e gli altri paesi, creditori e debitori sono del parere che le questioni non ancora messe in chiaro dovranno essere regolate mediante trattative tra i Governi della Repubblica Federale di Germania e degli stati interessati.
Se e nella misura in cui la situazione finanziaria di un debitore è stata gravemente compressa dalla guerra, dalle ripercussioni della guerra o da altre circostanze eccezionali, in modo che non può essergli chiesto di fronte ai suoi obblighi alle condizioni ed entro i termini previsti nella presente proposta di regolamento, questo debitore deve poter ottenere facilitazioni eque e conformi all’eccezionalità della situazione. Tali facilitazioni devono corrispondere alle concessioni di cui il debitore ha già potuto profittare o potrebbe profittare, per gli stessi motivi, in confronto di un creditore germanico in virtù della legge germanica e segnatamente della legislazione sull’aiuto ai debitori (Vertragshilfsrecht).
Se il creditore e il debitore non giungono a un’intesa, la questione sarà decisa dal Tribunale germanico competente. Il creditore potrà impugnare, a sua scelta, la decisione di prima istanza, sia ricorrendo in virtù della Legge germanica, sia rivolgendosi, entro 30 giorni dalla notificazione della decisione di prima istanza, al Tribunale arbitrale costituito conformemente alle disposizioni dell’articolo 17. La decisione del Tribunale vincola ambo le parti.
1. Se un creditore straniero entra in possesso o acquista in avvenire, per successione a causa di morte, un credito di un altro creditore straniero, questo credito sarà trattato, nell’ambito della presente proposta di regolamento, come se appartenesse ancora al creditore originale. Lo stesso dicasi per i analoghi di successione giuridica legale.
2. Subentra al debitore chiunque è tenuto, conformemente alla Legge o ad un’Ordinanza esecutoria, ad assumere il debito o chiunque l’ha assunto in virtù di un contratto.
1. Il creditore può cedere a un altro straniero l’importo totale di un credito di cui può esigere il pagamento all’estero, a condizione che:
I servizi germanici competenti rilasceranno l’autorizzazione di cessione quando saranno adempite le condizioni da a a c. Essi esamineranno inoltre con benevolenza le domande fondate di un creditore straniero per la cessione parziale del suo credito.
La cessione del credito conferisce al nuovo creditore i diritti e i doveri del creditore iniziale. Se il nuovo creditore domanda al debitore un rimborso in Deutschemark, i regolamenti che disciplinano gli «averi bloccati originali» si applicano a questi averi bloccati dopo un termine di 3 mesi a contare dalla cessione.
2. La cessione dei crediti per i quali il creditore può esigere il pagamento soltanto in Deutschemark, è soggetta alle disposizioni vigenti al momento che entra in considerazione nella Repubblica Federale e a Berlino (Ovest) per l’utilizzazione e la cessione di tali crediti (Articolo 19).
1. Il creditore e il debitore che intendono regolare un credito e un obbligo alle condizioni previste dalla presente proposta di regolamento, devono scambiare dichiarazioni scritti in questo senso. La dichiarazione d’adesione del creditore può anche essere trasmessa per il tramite di un organismo istituito a tale scopo nel paese del creditore.
2. Il rapporto giuridico tra creditore e debitore è soggetto alle vigenti disposizioni germaniche e straniere di controllo dei cambi, tenuto conto delle facilitazioni e concessioni speciali previste dal presente progetto di regolamento.
3. Se il debitore rifiuta di firmare la dichiarazione di cui si tratta, ma se il creditore si dichiara vincolato, di fronte al debitore, dalla sua dichiarazione d’adesione, il Controllo germanico dei cambi rilascerà al creditore che ne fa domanda, nell’ambito della sua dichiarazione d’adesione, tutte le autorizzazioni necessarie in materia di controllo dei cambi. Queste autorizzazioni dovranno permettere al creditore di perseguire il debitore e di ricuperare il suo credito nella misura e nel modo previsto dalla presente proposta di regolamento.
Se il creditore non è stato soddisfatto mediante esecuzione forzata, egli può revocare la sua dichiarazione di adesione.
Il rilascio dell’autorizzazione del Controllo dei cambi non costituisce una decisione sull’esistenza e sull’importo del credito.
4. Se il creditore chiede il pagamento in Deutschemark, egli deve, in confronto del debitore, dichiarare per iscritto che accetta il pagamento in Deutschemark a regolamento del suo credito.
5. Se il creditore può chiedere e infatti chiede il trasferimento, il debitore deve prendere tutti i provvedimenti richiesti dalla legislazione germanica vigente sul controllo dei cambi per procurarsi i mezzi necessari di pagamento in divise straniere.
Purchè la presente proposta di regolamento non contenga espresse disposizioni contrarie, le contestazioni tra creditori e debitori su l’esistenza e l’importo di crediti saranno decise dal Tribunale o dal tribunale arbitrale convenuto tra le parti che è competente secondo il rapporto giuridico esistente.
Una Commissione Mista è istituita per la composizione delle contestazioni che potessero sorgere circa l’interpretazione del presente regolamento. Tale commissione comprenderà un numero eguale di rappresentanti dei paesi creditori e di rappresentanti del Governo della Repubblica Federale di Germania, come pure un Presidente.
Si raccomanda che alla Commissione sia conferita la competenza per decidere questioni d’importanza fondamentale concernenti l’interpretazione del presente regolamento sottopostale dai Governi.
Se un Governo reputa che un caso sottoposto all’apprezzamento del Tribunale arbitrale (Articolo 17) ponga una questione d’importanza fondamentale, si raccomanda ch’esso possa chiedere al Tribunale arbitrale il rinvio della contestazione alla commissione Mista. Eguale diritto dovrebbe essere conferito al Tribunale arbitrale.
Il Tribunale arbitrale previsto dall’Articolo 11 sarà composto di un arbitro nominato dal creditore e di un arbitro nominato dal debitore. Questi due arbitri designeranno un Presidente. Se non giungessero a intendersi su questa scelta, chiederanno al Presidente della Camera Internazionale di Commercio di procedere alla designazione.
Gli arbitri dovranno essere idonei all’esercizio nel loro paese delle funzioni di giudice; questa condizione non è posta al Presidente.
Il Tribunale arbitrale stabilisce da sè la propria procedura. Esso decide parimente quale delle due parti deve pagare le spese.
La Delegazione germanica raccomanderà al Governo Federale di vigilare sull’equo regolamento delle spese qualora le parti non siano in grado di anticiparle o di pagarle.
Il Tribunale arbitrale potrà, a domanda comune delle parti, decidere su altre contestazioni tra creditore e debitore.
Nel corso delle trattative intergovernative per la messa in vigore delle raccomandazioni della Conferenza dei debiti esterni germanici, dovranno essere convenute disposizioni particolareggiate per quanto concerne il Tribunale arbitrale previsto dal presente articolo.
Per «pagamento in Deutschemark» nel senso del presente regolamento s’intende il pagamento in moneta germanica a un conto che il creditore straniero possiede o fa aprire al suo nome presso un istituto finanziario nel territorio della Repubblica Federale di Germania o di Berlino (Ovest). Questo conto sarà sottoposto al disciplinamento germanico di controllo dei cambi attualmente in vigore.
La disposizione che precede non esclude il rilascio di autorizzazioni speciali per altre modalità di pagamento.
1. Il creditore straniero in possesso di un «avere originale» in moneta germanica potrà utilizzare il suo avere nell’ambito del disciplinamento vigente al momento dell’entrata in vigore del presente regolamento nella Repubblica Federale di Germania o di Berlino (Ovest); egli potrà parimente cedere tali averi a un’altra persona fuori di Germania.
2. Il creditore straniero in possesso di un «avere di cessione» in moneta germanica manterrà il diritto di cedere questo avere a un’altra persona fuori di Germania.
Il creditore straniero in possesso di tale avere manterrà il diritto di utilizzarlo segnatamente in investimenti a lunga scadenza nell’economia germanica.
3. Le Autorità germaniche competenti prenderanno i provvedimenti intesi a prevenire qualsiasi evasione illegale degli averi in moneta germanica od abuso pregiudizievole all’economia germanica e all’insieme dei creditori. Le utilizzazioni permesse in virtù di un’autorizzazione generale al momento dell’entrata in vigore del presente regolamento, potranno, agli effetti del controllo, essere sottoposte a un’autorizzazione individuale, senza che le possibilità generali d’utilizzazione siano, per questo fatto, limitate.
4. Le Autorità germaniche competenti faranno in modo di prevedere possibilità di utilizzazione degli averi bloccati in Deutschemark, nella misura compatibile con la situazione dei cambi. Esse avranno lo scopo di semplificare il più possibile la procedura di rilascio delle autorizzazioni.
5. In previsione della discussione di questioni generali in relazione con l’utilizzazione degli averi in Deutschemark, il Governo Federale costituirà una Commissione consultiva composta su una base paritetica di rappresentanti dei principali paesi creditori da una parte e della Repubblica Federale dall’altra.
Salvo disposizioni contrarie, il presente regolamento come tale non modifica i crediti ai quali è applicabile.
La decisione concernente la moneta nella quale devono essere regolati i crediti con clausola d’opzione di cambio (senza clausola oro) sarà presa mediante accordi tra i Governi.
I creditori sono del parere che il beneficio delle concessioni da loro consentite nell’ambito del presente regolamento debba essere a profitto dei debitori.
1. Qualsiasi modificazione delle condizioni di un debito è considerata come conversione effettiva quando ha avuto luogo prima del 9 giugno 1933, ovvero se ha avuto luogo il 9 giugno 1933 o dopo questa data e in seguito a libere trattative oppure a cagione del’insolvibilità sopravvenuta o imminente del debitore.
2. Si presume non esservi conversione effettiva risultante da libere trattative quando il creditore era rappresentato, al momento della conversione, sia sequestratario germanico dei beni nemici, sia da una persona analoga designata dalle autorità germaniche senza il suo consenso.
3. Nel caso di crediti in forma di obbligazioni, non vi è conversione effettiva neppure quando il creditore si è limitato unicamente ad accettare un’offerta unilaterale del debitore.
4. Spetta al debitore provare l’esistenza della conversione effettiva.
5. Nel caso di prestiti di chiese, qualsiasi conversione sarà considerata come effettiva.
Le disposizioni concernenti la moneta nella quale un credito pecuniario dev’essere regolato saranno prese mediante accordi tra i Governi.
Il presente regolamento non si applica alle obbligazioni e alle cedole la cui validazione è chiesta in virtù della Legge di validazione dei valori mobiliari germanici del 19 agosto 1949 (Wirtschaftsgesetzbl. 1949, pagina 295) e della Legge di validazione dei valori mobiliari germanici emessi all’estero, dell’agosto 1952, fino a quando queste obbligazioni o cedole non saranno stati validati conformemente alle disposizioni di dette leggi o di qualsiasi altro accordo conchiuso, per quanto concerne l’applicazione delle leggi stesse, con il paese in cui i valori sono stati emessi.
1. Il creditore potrà esigere dal debitore il trasferimento:
2. Il creditore potrà, fino al 31 dicembre 1953, esigere dal suo debitore, invece del trasferimento previsto al capoverso 1b, il pagamento in Deutschemark del resto del suo credito (cioè i 2/3 dell’importo dovuto in origine) entro un termine di 3 mesi dal giorno della domanda. È lasciato alla discrezione dei creditori e dei debitori di convenire un prolungamento del termine di 3 mesi di cui si tratta, in caso di circostanze speciali.
3. Dopo il 31 dicembre 1953, il creditore potrà esigere soltanto d’intesa con il debitore il pagamento in Deutschemark del saldo del suo credito.
1. I creditori e i debitori devono intendersi, dopo aver ottenuto l’autorizzazione delle autorità competenti dei loro paesi rispettivi, per un regolamento corrispondente al loro caso particolare.
2. Se non può essere raggiunta un’intesa, il creditore potrà esigere dal debitore il trasferimento dell’importo dovuto, in 10 annualità eguali, a contare dal 1° ottobre 1953.
3. Fino al 31 dicembre 1953, il creditore potrà esigere dal suo debitore, invece del trasferimento previsto al paragrafo 2, il pagamento in Deutschemark dell’intero suo credito entro un termine di tre mesi a contare dal giorno della domanda. Si raccomanda ai creditori e ai debitori di convenire un prolungamento di 3 mesi di questo termine, in caso di circostanze speciali.
4. Dopo il 31 dicembre 1953, il creditore potrà esigere soltanto d’intesa con il debitore il pagamento in Deutschemark del suo credito.
1. Il creditore potrà esigere dal debitore il trasferimento dell’importo dovuto in 5 annualità eguali, a contare dal 1° gennaio 1953. In questo regolamento potranno parimente essere compresi, a domanda rivolta alle autorità germaniche competenti dall’linteressato o da un’organizzazione pubblica o privata debitamente autorizzata da lui stesso ad agire in suo nome, gl’importi di cui può essere provato che sono stati temporaneamente versati sia dall’interessato sia in suo favore dal suo datore di lavoro, a un conto aperto presso un istituto finanziario nel territorio della Repubblica Federale o di Berlino (Ovest).
Spetterà alle autorità germaniche competenti esaminare con benevolenza, nei singoli casi degni d’interesse, la possibilità di accelerare il trasferimento.
2. Il creditore può esigere in qualsiasi momento che il debitore paghi in Deutschemark, entro un termine di 3 mesi a contare dal giorno della domanda, il saldo non ancora trasferito all’estero.
Queste prestazioni formano già o potranno formare oggetto di trattative e di accordi bilaterali. Si raccomanda di comprendere in questi accordi le prestazioni arretrate.
1. I crediti e i debiti reciproci risultanti da contratti o da accordi d’assicurazione di qualsiasi genere o in relazione con tali contratti o accordi, possono formare oggetto di trattative bilaterali.
Questi crediti e debiti potranno essere regolati soltanto conformemente agli accordi bilaterali applicabili.
2. In mancanza di tali accordi bilaterali concernenti le assicurazioni dirette o se non ne sono stati conchiusi prima del 31 marzo 1953, i crediti di assicurati stranieri verso compagnie d’assicurazione nella Repubblica Federale di Germania e a Berlino (Ovest) saranno regolati conformemente alle disposizioni seguenti:
Le disposizioni particolari del paragrafo 2 saranno regolate nell’Accordo Intergovernativo.
1. Il creditore potrà esigere dal debitore il trasferimento dell’importo dovuto, in 10 annualità eguali, a contare dal 1° luglio 1953.
2. Il creditore potrà, fino al 31 dicembre 1953, esigere dal suo debitore, invece del trasferimento previsto al paragrafo 1 che precede, il pagamento in Deutschemark dell’importo dovuto entro un termine di 3 mesi a contare dal giorno della domanda. È lasciato alla discrezione dei creditori e dei debitori di convenire un prolungamento di 3 mesi del termine di cui si tratta, in caso di circostanza speciali.
3. Dopo il 31 dicembre 1953, il creditore potrà esigere soltanto d’intesa con il debitore il pagamento in Deutschemark del suo credito.
4. In casi speciali, creditori e debitori potranno, con riserva dell’autorizzazione da parte delle autorità competenti, convenire un regolamento diverso.
1. Interessi arretrati
Se un credito frutta interessi, gl’interessi arretrati fino al 31 dicembre 1952 sono calcolati a interesse semplice, alle aliquote seguenti:
L’importo ridotto degl’interessi arretrati sarà aggiunto al capitale del credito.
2. Interessi futuri
Per il periodo dal 1° gennaio 1953 al 31 dicembre 1957 non è dovuto interesse alcuno.
Se sul credito sono dovuti interessi per il periodo anteriore al 1° gennaio 1953, l’importo non ancora ammortizzato del credito al 1° gennaio 1958 o dopo, frutta interesse a contare da questa data. L’aliquota d’interesse è del 75 % dell’interesse dovuto.
La nuova aliquota d’interesse non dovrà tuttavia essere inferiore al 4% nè superiore al 6 % l’anno. Se l’aliquota d’interesse era fin qui uguale o inferiore al 4 %, tale aliquota rimarrà immutata. Gl’interessi devono essere trasferiti alla fine di ogni anno, contemporaneamente all’ammortamento.
3. Deposito speciale
a. Quando, nel caso di un credito contemplato nell’Articolo 1, capoversi da 1 a 7, il creditore prova che il suo credito è minacciato, egli può esigere dal debitore, invece del pagamento conformemente agli Articoli 26, 27, 28 o 31, il versamento a un conto di deposito in Deutschemark aperto in suo nome presso un istituto da designarsi dalle autorità germaniche competenti.
Se il debitore, dopo tale domanda invoca la clausola relativa al caso in cui il debitore si trova in difficile situazione finanziaria (Articolo 11) egli sarà tenuto a dar seguito alla domanda di versamento fatta dal creditore soltanto nel caso in cui il beneficio della clausola di cui si tratta gli sarà stato definitivamente negato.
b. Il debitore può versare l’importo di un debito appartenente a una delle categorie enumerate nel capoverso a che precede, a un tale conto di deposito in favore del suo creditore, se può essere provato che:
c. Il versamento fatto a un conto di deposito, conformemente alle disposizioni che precedono, libera il debitore dal suo debito. In tal caso, il creditore è al beneficio delle condizioni di trasferimento come se l’importo versato al conto di deposito (compresi gl’interessi, se l’istituto che tiene il conto di deposito ne corrisponde) fosse ancora nelle mani del debitore.
d. Il creditore ha il diritto di esigere in qualsiasi momento che l’importo versato a un conto di deposito speciale sia girato al suo conto in Deutschemark (Articolo 18.)
4. Crediti di lieve entità
Qualora il credito sia di lieve entità, i Servizi germanici competenti esamineranno con benevolenza le domande degl’interessati intese ad un trasferimento accelerato.
5. Pagamenti per forniture di merci e prestazioni di servizi per i quali il creditore prova che il versamento al suo conto è stato eseguito senza il suo consenso.
Quando un creditore prova che un versamento al suo conto bancario o postale, per forniture di merci o prestazioni di servizio (Articolo 1), ha avuto luogo senza il suo consenso, egli mantiene, malgrado l’avvenuto versamento a un conto di tale natura, il diritto di vedere questo versamento trattato conformemente al Capo C.
I crediti in capitale stilati in moneta germanica, compresi quelli in marchi oro o in Reichsmark con clausola oro che non hanno carattere specificamente straniero (Articolo 6), potranno continuare ad essere pagati alle condizioni convenute, tanto per quanto concerne l’interesse quanto per ciò che concerne l’ammortamento, conformemente alle disposizioni del controllo dei cambi vigenti nella Repubblica Federale di Germania e a Berlino (Ovest) al momento del pagamento. Secondo le disposizioni attualmente in vigore, il pagamento può aver luogo soltanto in Germania.
I crediti in capitale stilati in moneta straniera e quelli in marchi oro o in Reichsmark con clausola oro, ma che hanno un carattere specificamente straniero (Articolo 6) saranno regolati come segue:
Il pagamento è fatto in Deutschemark conformemente alle disposizioni di controllo dei cambi vigenti nella Repubblica Federale di Germania e a Berlino (Ovest).
Questi crediti sono regolati conformemente alle disposizioni applicabili alla categoria di crediti alla quale essi appartengono o con la quale presentano, dato il loro carattere, maggiore analogia. Nei casi dubbi, sarà tenuto conto delle disposizioni generalmente contenute negli accordi di pagamento.
(Nota: Il testo che segue è quello dell’Allegato 6 A al Rapporto della Conferenza dei debiti esteri germanici.)
In esecuzione della dichiarazione del 20 marzo 1952 sottoposta dai rappresentanti dei creditori e dei debitori alla Conferenza dei Debiti germanici di Londra, il 10 e l’11 giugno 1952 ebbero luogo delle trattative a Friburgo in Brisgovia, trattative che non condussero tuttavia a una conclusione. La Conferenza di Londra ne fu informata con una dichiarazione dell’ 11 giugno 1952.
La continuazione delle trattative non ha fin qui potuto aver luogo per varie circostanze. Le parti le riprenderanno tuttavia il più presto possibile, con la partecipazione dell’Ufficio Fiduciario (Vertrauensstelle). La Delegazione germanica ne comunicherà i risultati alla Conferenza di Londra, prima dell’Accordo Intergovernativo sul regolamento dei debiti esterni germanici.
La Delegazione svizzera rimanda ancora una volta all’«Esposto concernente i debiti fondiari stilati in franchi svizzeri» presentato alla Conferenza in seguito alle dichiarazioni della Delegazione svizzera alla seconda seduta plenaria del 29 febbraio 1952 (vedi GD/V/Comitato delle trattative D/Doc. 3, del 13 marzo 1952). Essa riserva per conseguenza il suo atteggiamento ulteriore che dipenderà dal risultato delle trattative bilaterali.
La Delegazione germanica è invece del parere che i debiti finanziari stilati in franchi svizzeri debbano essere compresi nell’ambito della Conferenza di Londra sul regolamento dei debiti esterni germanici e che debbano essere regolati conformemente alle norme stabilite dal Comitato di trattative D.
Le due parti hanno convenuto che il tribunale arbitrale da nominare nei limiti del regolamento dei debiti trattati dal Comitato D non deve essere competente per i debiti fondiari svizzeri stilati in franchi svizzeri, ma che i casi di cui si tratta debbano essere sottoposti all’Ufficio Fiduciario istituito conformemente agli accordi intergovernativi germano-svizzeri.
Londra, 25 luglio 1952
Paul Leverkuehn | Koenig |
(Nota: Il testo che segue è quello dell’Allegato 7 al Rapporto della Conferenza dei debiti esterni germanici).
I. La Delegazione germanica considerava che il debitore germanico fosse definitivamente liberato dal suo debito fino a concorrenza dei suoi versamenti alla Konversionskasse. I rappresentanti dei creditori, invece, erano del parere che tali versamenti alla Konversionskasse non dovessero essere riconosciuti, di massima, dalla legge del loro paese come liberatori per il debitore germanico.
Nell’intento di far cessare sterili discussioni giuridiche, le due parti si sono intese per cercare una soluzione pratica tale da regolare, senza formalità inutili, le domande dei creditori.
Pur mantenendo le loro posizioni giuridiche, la Delegazione germanica e i rappresentanti dei creditori stranieri hanno dunque convenuto quanto segue:
II. Riservate le disposizioni generali del paragrafo I che precede:
(Nota: Il testo che segue è quello dell’Allegato 7 al Rapporto della Conferenza dei debiti esterni germanici.)
Gli accordi particolareggiati seguenti sono stati convenuti per quanto concerne l’utilizzazione degli averi bloccati in Germania:
Delegazione germanica |
per i debiti esterni. |
243–18 Del 39–2177/52. |
Signor Presidente della Commissione Tripartita |
dei Debiti germanici, |
29, Chesham Place, |
London, S. W. 1. |
Londra, 21 novembre 1952
Signor Presidente,
Le trattative per addivenire a una definizione dei criteri applicabili nella decisione del carattere specificamente straniero delle obbligazioni in marchi oro, in Reichsmark con clausola oro o in Reichsmark con opzione oro, trattative previste dall’Articolo V, paragrafo 3, dell’Allegato 4 e dell’Articolo 6 dell’Allegato 6 al Rapporto finale della Conferenza dei debiti di Londra e menzionate nella nota comune di Sir Otto Niemeyer e del signor Hermann J. Abs alla Commissione Tripartita dei Debiti germanici, hanno avuto luogo a Londra dal 21 ottobre al 21 novembre 1952 tra la Delegazione germanica per i debiti esterni e una Delegazione di rappresentanti dei creditori britannici, americani, svizzeri e olandesi.
Abbiamo il piacere di comunicarvi che il 21 novembre 1952 queste trattative hanno condotto a un’intesa consegnata in un Accordo firmato in data d’oggi. Al momento della firma di detto Accordo, i Presidenti delle due Delegazioni hanno scambiato quattro note, che portano la data del 21 novembre 1952 e che hanno per oggetto di chiarire varie questioni sollevate dall’Accordo. Queste lettere sono le seguenti:
Ci pregiamo sottoporvi una copia del testo dell’Accordo in inglese e in tedesco e i quattro scambi di note parimente in inglese e in tedesco, chiedendovi di volerle approvare non appena possibile. Ci premerebbe che l’Accordo come pure i quattro scambi di note fossero annessi agli Allegati I, II e IV dell’Accordo sui debiti.
Voglia gradire, Signor Presidente, l’espressione della nostra alta considerazione.
Hermann J. Abs Presidente della Delegazione germanica per i debiti esterni | N. Leggett Presidente del Comitato per le Trattative «B» della Conferenza dei debiti esterni germanici |
(Nota:
Accordo sulle obbligazioni in Marchi oro o in Reichsmark con clausola oro che hanno carattere specificamente straniero
Londra, 21 novembre 1952
Conformemente alle riserve formulate nell’Articolo V, paragrafo 3, dell’Allegato 4, e nell’Articolo 6 del Rapporto finale della Conferenza dei debiti di Londra, e alla lettera comune indirizzata dal Presidente della Delegazione germanica, signor Hermann J. Abs. e da Sir Otto Niemeyer alla Commissione Tripartita dei Debiti germanici, il 19 novembre 1952, a proposito dei prestiti in marchi oro delle Municipalità germaniche, è deciso quanto segue:
I. – Si riconosce che i diritti e i crediti enumerati qui di seguito hanno carattere specificamente straniero nel senso delle disposizioni che precedono:
Qualsiasi parte di un prestito differente dalle altre sia per la sua designazione speciale sia perchè soggetta in Germania a un regime speciale in materia fiscale o per quanto concerne la sua quotazione, sarà parimente considerata come un prestito nel senso dei paragrafi a o b seguenti, purchè le obbligazioni di questa parte del prestito non siano state ufficialmente quotate in una borsa germanica avanti il 1° settembre 1939.
Un prestito o un credito sarà parimente considerato come contratto in paese straniero se il debitore sapeva, al momento in cui il debito è stato contratto, che il creditore germanico, agendo in virtù di un contratto di «Trusteeship» era soltanto il mandatario di un prestatore straniero. Un prestito o un credito contratto presso il mandatario straniero di un prestatore germanico non sarà considerato come contratto in paese straniero.
II. – Fra i crediti e i diritti menzionati nel paragrafo I non sono compresi i crediti di compagnie d’assicurazione e di istituti di credito stranieri che, conformemente alla legge germanica, sono tenuti ad allestire un bilancio di conversione, a condizione che i crediti vi siano stati portati all’attivo.
III.4 – Nel caso di garanzie immobiliari (ipoteche, privilegi e garanzie fondiarie, «Grund- und Rentenschulden») costituite al 20 giugno 1948 allo scopo di garantire certi crediti personali di creditori stranieri e specificati nel contratto, la conversione iniziale continuerà, con riserva delle disposizioni previste qui di seguito, ad essere applicata conformemente alle disposizioni della Legge di conversione monetaria e della 40a Ordinanza d’applicazione di questa Legge. Quando una garanzie reale immobiliare è stata, conformemente a queste disposizioni, convertita a una aliquota che non sia quella di 1 Deutschemark per 1 Reichsmark, essa sarà ricostituita a favore del creditore in forma di garanzia reale immobiliare che abbia un valore nominale uguale a quello della garanzia esistente il 20 giugno 1948 (fatta deduzione delle riduzioni posteriori a questa data) e che abbia lo stesso grado della garanzia anteriore per quanto non porti pregiudizio ai diritti reali che potrebbero aver acquisito i terzi sui beni immobiliari di cui si tratta nel periodo tra il 21 giugno 1948 e il 15 luglio 1952. Nella misura in cui tali diritti fossero acquisiti da terzi durante questo periodo, sono applicabili le norme seguenti, i cui particolari saranno regolati dalla Legge germanica:
È convenuto che norme analoghe, tenuto conto degli adeguamenti resi necessari dalle caratteristiche particolari della legislazione locale, saranno applicati a Berlino (Ovest), restando intesi che i diritti esistenti dei creditori o i diritti previsti a loro favore dalle modalità che precedono, non potranno essere ridotti.
IV. – In tutti i casi, il riconoscimento del carattere specificamente straniero è subordinato alla condizione che il 1° gennaio 1945 il credito appartenesse già a una persona che, in quel tempo possedeva la qualità di cittadino di un paese creditore o che, senza essere cittadino germanico, risiedeva in un paese creditore. Quando un credito o un pegno reale immobiliare garantiva un credito che apparteneva, a quel tempo, a un mandatario, sarà tenuto conto non della persona del mandatario ma della persona del mandante. Le persone giuridiche saranno considerate aver qualità per possedere la cittadinanza del paese secondo le leggi del quale sono state costituite.
V. – I rappresentanti dei creditori hanno chiesto che i crediti di creditori stranieri verso debitori secondari (conformemente alla definizione dell’Articolo 15, paragrafo 8, della Legge di conversione, modificata dalla Legge N. 46 dell’Alta Commissione Alleata [Amtsblatt 1951 N. 46, pagina 756], ma senza la limitazione dell’applicazione ai cittadini degli Stati Uniti), ivi comprese le garanzie reali costituite da questi debitori secondari siano, in caso di crediti stilati in marchi oro, in Reichsmark con clausola oro o in Reichsmark con una opzione oro, considerati come se avessero carattere specificamente straniero e convertiti all’aliquota di 1 marco oro o di 1 Reichsmark con clausola oro per 1 Deutschemark. La Delegazione germanica ha risposto a questa domanda che tali crediti e garanzie reali immobiliari dovrebbero essere considerati dal punto di vista della garanzia che il debitore primario germanico dovrebbe proporre nell’offerta da fare in applicazione del Regolamento dei debiti di Londra.
È stato deciso che tale questione sarà lasciata in sospeso nell’attesa che sia chiarita quella della garanzia delle obbligazioni dei debitori primari individuali. I rappresentanti dei creditori si sono tuttavia riservati il diritto di esigere il regolamento definitivo dell’obbligo del debitore secondario all’aliquota di 1 marco oro, 1 Reichsmark con una clausola oro o 1 Reichsmark con una opzione oro per 1 Deutschemark, per il caso in cui non fosse sufficiente la garanzia offerta da un debitore primario germanico.
Hermann J. Abs Presidente della Delegazione germanica per i debiti esterni | N. Leggett Presidente del Comitato per le Trattative «B» della Conferenza dei debiti esterni germanici |
Al Presidente |
della Commissione tripartita |
dei Debiti germanici |
29 Chesham Place |
Londra |
Londra, 9 febbraio 1953.
Signor Presidente,
Allegati alla nostra lettera del 21 novembre 1952 erano quattro scambi di note destinati a chiarire varie questioni concernenti l’Accordo del 21 novembre 1952 sulle obbligazioni stilate in marchi oro o in Reichsmark con clausola oro che hanno carattere specificamente straniero.
Nell’intento di semplificare le cose, è stato suggerito che questi quattro scambi di note potrebbero essere fusi in un sol documento da allegare all’Accordo del 21 novembre 1952. Abbiamo convenuto il testo di tale documento e ci pregiamo trasmettervelo con la presente, nel tenore inglese e tedesco, pregandovi di volerlo allegare all’Accordo di cui si tratta.
Vogliate gradire, signor Presidente, l’espressione della nostra alta considerazione.
Hermann J. Abs Presidente della Delegazione germanica per i debiti esterni | N. Leggett Presidente del Comitato per le Trattative «B» della Conferenza dei debiti esterni germanici |
Allegato all’Accordo del 21 novembre 1952 sulle obbligazioni in Marchi oro o in Reichsmark con clausola oro che hanno carattere specificamente straniero
Le disposizioni seguenti costituiscono un Allegato all’Accordo del 21 novembre 1952:
1. È confermato che gl’importi esigibili, in applicazione degli Allegati 3 e 4 al Rapporto della Conferenza dei debiti esterni germanici, per quanto concerne i crediti stilati in marchi oro, in Reichsmark con clausola oro o in Reichsmark con opzione oro saranno trattati, nei trasferimenti, come se l’importo fosse stato pagabile in moneta non germanica in un paese straniero, conformemente alle disposizioni dell’Articolo 11, paragrafo 1 a del disegno di Accordo Intergovernativo sui debiti esterni germanici.
2. È convenuto che l’esistenza di un contratto di mandato («trusteeship») nel senso dell’ultimo capoverso del paragrafo I 2 dell’Accordo del 21 novembre 1952, può essere provato non soltanto mediante presentazione di un contratto scritto o di note relative al «trusteeship», ma anche dal trattamento applicato in passato al prestatore straniero, nella sua qualità di creditore, da parte delle autorità germaniche competenti in materia di controllo dei cambi.
3. È convenuto che la conversione è definitiva per tutte le ipoteche (cioè per tutti i «Grundpfandrechte») che garantiscono crediti stilati in moneta non germanica e convertite, conformemente all’Articolo I, paragrafo 2, capoversi 1, 2 e 5 della 40a ordinanza d’applicazione della legge di conversione monetaria, all’aliquota di 1 Deutschemark per 1 Reichsmark, 1 Reichsmark con clausola oro e un Reichsmark con opzione oro. Per tale ragione, l’Accordo del 21 novembre 1952 non contiene disposizioni su questo punto speciale.
4. Conformemente al paragrafo V dell’Accordo del 21 novembre 1952, i creditori si sono riservati il diritto di esigere il regolamento definitivo della conversione dei loro crediti verso debitori secondari (e delle garanzie reali immobiliari per essi prestate) all’aliquota di 1 Deutschemark per 1 marco oro, 1 Reichsmark con clausola oro o 1 Reichsmark con opzione oro, quando la garanzia offerta dal debitore primario germanico nella sua offerta di regolamento non sembrasse sufficiente al creditore. A tale scopo, il Presidente della Delegazione germanica per i debiti esterni, signor Hermann J. Abs, cercherà di esercitare la sua influenza sui debitori primari di cui si tratta per indurli a fare senz’indugio ai loro creditori stranieri offerte di regolamento tali che la loro accettazione non metterà in nessun caso il creditore in una situazione meno favorevole di quella che gli è attualmente fatta dalla 40a Ordinanza d’applicazione della Legge di conversione monetaria. Qualora tali offerte siano formulate ed accettate, v’è da prevedere i creditori ritireranno la riserva posta nel paragrafo V per quanto concerne la conversione dei loro crediti verso debitori secondari.
Quantunque tale riserva concerna unicamente i creditori a cui sono applicabili la 40a Ordinanza d’esecuzione della legge di conversione monetaria e l’Articolo 15 della Legge stessa (modificata dalla Legge numero 46), cioè i cittadini dei paesi membri delle Nazioni Unite, resta inteso che, conformemente ai principi di indiscriminazione e di parità di trattamento tra tutti i creditori, questa riserva si applicherà parimente ai crediti verso debitori secondari delle persone che non sono cittadini di paesi membri delle Nazioni Unite.
Nessuna disposizione del paragrafo 2 dell’Articolo 5 dell’Accordo sui debiti esterni germanici potrà essere interpretata come lesiva per diritti fissati dalla legislazione vigente nella Repubblica Federale di Germania o previsti da un accordo conchiuso tra la Repubblica Federale Germanica e una o più Parti all’Accordo sui debiti esterni germanici prima della firma di questo ultimo Accordo.
1. Il Tribunale Arbitrale dell’Accordo sui debiti esterni germanici, chiamato qui di seguito «Tribunale», è composto di otto membri permanenti designati come segue:
2. Quando una delle Parti che ha adito il Tribunale non è tra quei Governi menzionati nel paragrafo 1 del presente Articolo, tale Parte ha il diritto di nominare un membro supplementare che sieda per l’istanza in contestazione. Quando parecchie Parti contraenti si trovano in questa situazione, esse hanno diritto di nominare congiuntamente un membro supplementare.
3. Il Governo della Repubblica Federale di Germania ha diritto di nominare un membro supplementare che segga per l’istanza in contestazione contemporaneamente al membro supplementare nominato conformemente al paragrafo 2 del presente Articolo.
4. Le prime nomine di membri permanenti del Tribunale saranno notificate al Governo del Regno Unito in Gran Bretagna e Irlanda del Nord entro due mesi dall’entrata in vigore dell’Accordo. Le nomine ai seggi divenuti vacanti saranno notificate entro un mese dalla vacanza.
5. Le Parti contraenti che nominano un membro supplementare conformemente al paragrafo 2 del presente Articolo, ne notificheranno la nomina al Tribunale entro un mese dalla presentazione dell’istanza per la quale è fatta tale nomina. Qualora la nomina del membro supplementare con fosse notificata al Tribunale in tempo utile, l’istanza sarà discussa senza la partecipazione di membri supplementari.
6. Quando il Governo della Repubblica Federale di Germania nomina un membro supplementare in applicazione del paragrafo 3 del presente Articolo, notifica tale nomina al Tribunale entro un mese dal giorno in cui il Tribunale stesso ha ricevuto la notificazione della nomina del membro supplementare designato conformemente al paragrafo 2 del presente Articolo. Qualora la nomina del membro supplementare designato dal Governo Federale non fosse notificata al Tribunale in tempo utile, l’istanza sarà discussa senza la partecipazione di questo membro supplementare.
1. I membri permanenti del Tribunale sono nominati per un periodo di cinque anni. Il loro mandato può essere rinnovato.
2. In caso di morte, di dimissioni o d’impedimento del Presidente o del Vicepresidente, il successore è designato dai Governi che hanno il diritto di nominare i membri permanenti del Tribunale. Se questi Governi non possono intendersi sulla designazione di questo successore entro un mese dalla vacanza, il Presidente della Corte Internazionale di Giustizia sarà pregato di procedere alla nomina, conformemente alle disposizioni del paragrafo 1 e dell’Articolo 1 della presente Carta.
3. In caso di morte, di dimissioni o d’impedimento di un membro permanente che non sia il Presidente o il Vicepresidente, il Governo che l’aveva nominato, nomina il suo successore entro due mesi dalla vacanza. Questo successore resta in funzioni fino allo spirare del mandato del membro che sostituisce.
4. Quando un membro permanente è temporaneamente impedito di assistere alle sedute del Tribunale, il Governo che l’ha nominato può designare un membro supplente che ne adempia le funzioni durante la sua assenza.
5. Un membro permanente che giunge alla fine del suo mandato o che presenta le sue dimissioni deve tuttavia continuare ad esercitare le sue funzioni fino al momento in cui è nominato il suo successore. Dopo tale nomina e purchè il Presidente non decida altrimenti, egli deve continuare a esercitare le sue funzioni nel disbrigo delle questioni di sua competenza fino alla loro decisione definitiva.
6. Nessun membro permanente può essere revocato prima che spiri il suo mandato se non è intervenuto un accordo tra i governi menzionati nel paragrafo 1 dell’Articolo 1 della presente Carta e, qualora si tratti di un membro nominato dal Presidente della Corte Internazionale di Giustizia, senza il consenso di quest’ultimo.
1. Tutti i membri del Tribunale devono avere i requisti necessari per essere nominati nei loro rispettivi paesi ad alte funzioni giudiziarie, ovvero essere giureconsulti o periti di notoria competenza in materia di diritto internazionale.
2. I membri del Tribunale non devono sollecitare nè accettare istruzioni da alcun Governo; essi non possono esercitare attività incompatibile con le loro funzioni normali nè prender parte alle discussioni per la composizione di controversie di cui ebbero ad occuparsi anteriormente o nelle quali sono direttamente interessati.
1. Tutte le istanze sottoposte al Tribunale sono esaminate in seduta plenaria. L’assemblea plenaria comprende, di massima, tutti i membri permanenti del Tribunale e gli eventuali membri supplementari nominati per le questioni o le contestazioni speciali sottoposte al Tribunale; tuttavia, il Presidente e il Vicepresidente non possono sedere contemporaneamente. Il quorum è di cinque membri.
L’assemblea plenaria deve comprendere:
2. In assenza del Presidente, il Vicepresidente ne assume i poteri e ne esercita le funzioni.
La sede del Tribunale sarà in territorio della Repubblica Federale di Germania, in una località designata mediante accordo amministrativo sussidiario tra i Governi che hanno diritto di nominare i membri permanenti del Tribunale.
Nell’interpretazione dell’Accordo e dei suoi Allegati, il Tribunale applica le norme generalmente accettate del diritto internazionale.
2. I Governi che sono parti in una contestazione sottoposta al Tribunale sono rappresentati davanti quest’ultimo da agenti che possono essere assistiti da legali.
3. La procedura comprende una parte scritta e una parte orale. La procedura orale può essere omessa a domanda delle parti.
4. Il Tribunale decide alla maggioranza. Le sue decisioni sono comunicate per iscritto e comprendono un’esposizione dei fatti e una motivazione. In esse sono pure indicate le eventuali opinioni divergenti.
1. Gli onorari e le indennità del Presidente e del Vicepresidente sono a carico del Governo della Repubblica Federale di Germania per la metà;
l’altra metà è ripartita in quote eguali tra gli altri Governi che hanno diritto di nominare membri permanenti.
2. Gli onorari e le indennità di ciascuno degli altri membri del Tribunale sono a carico del Governo che ne ha fatto la nomina. Qualora un membro fosse nominato da parecchi Governi, queste spese saranno ripartite in quote eguali tra i governi di cui si tratta.
3. I fondi necessari per le altre spese del Tribunale saranno messi a disposizione dalla Repubblica Federale di Germania.
4. Le questioni amministrative che interessano il Tribunale, la messa a disposizione dei locali, la nomina del personale e la loro rimunerazione saranno disciplinate mediante accordo amministrativo sussidiario tra i Governi che hanno diritto di nominare i membri permanenti del Tribunale.
Il Tribunale fisserà le norme della sua procedura nell’ambito della presente Carta e dell’Accordo.
1. La Commissione Mista (chiamata qui di seguito «Commissione») istituita per l’interpretazione dell’Allegato IV dell’Accordo sui debiti esterni germanici comprende gli otto membri permanenti del Tribunale Arbitrale istituito in applicazione dell’Articolo 28 dell’Accordo, e i membri supplementari che fossero nominati temporaneamente in applicazione delle disposizioni dei paragrafi 2 e 3 del presente articolo. Tuttavia, ogni Governo che abbia nominato membri permanenti del Tribunale Arbitrale può, invece di designare tale membro permanente per sedere nella Commissione, nominarvi un’altra persona. (I membri della Commissione che hanno la qualità di membri permanenti del Tribunale Arbitrale e i membri nominati invece di questi ultimi sono designati come «membri permanenti della Commissione»).
2. Quando una delle Parti che ha adito la Commissione è sia il Governo di un paese creditore, ma non tra quei Governi che ha diritto di nominare i membri permanenti del Tribunale Arbitrale, sia una persona che abbia qualità di cittadino o di residente di questo paese, il Governo interessato ha il diritto di nominare un membro supplementare che sieda per l’istanza di cui si tratta. Quando parecchi Governi si trovano in questa situazione, essi hanno diritto di nominare congiuntamente un membro supplementare.
3. Il Governo della Repubblica Federale di Germania ha diritto di nominare un membro supplementare che segga per tutte le istanze nelle quali siede parimente un membro supplementare nominato conformemente al paragrafo 2 del presente Articolo.
4. La nomina di qualsiasi membro permanente della Commissione come membro permanente del Tribunale Arbitrale, sarà notificata al Governo del Regno Unito della Gran Bretagna e dell’Irlanda del Nord entro due mesi dall’entrata in vigore dell’Accordo. Le nomine ai seggi divenuti vacanti dei membri nominati conformemente alle disposizioni del presente paragrafo saranno notificate entro un mese dalla vacanza.
5. Le parti contraenti che nominano un membro supplementare in applicazione del paragrafo 2 del presente Articolo, notificheranno la nomina alla Commissione entro un mese dalla presentazione dell’istanza per la quale è fatta la nomina. Qualora la nomina di questo membro supplementare non fosse notificata alla Commissione entro questo termine, l’istanza sarà decisa senza la partecipazione dei membri supplementari.
6. Quando il Governo della Repubblica Federale di Germania nomina un membro supplementare in applicazione del paragrafo 3 del presente Articolo, notifica tale nomina alla Commissione entro un mese dal giorno in cui la Commissione stessa ha ricevuto la notificazione della nomina del membro supplementare designato conformemente al paragrafo 2 del presente Articolo. Qualora la nomina del membro supplementare non fosse notificata alla Commissione in tempo utile, l’istanza sarà discussa senza la partecipazione di questo membro supplementare.
I membri permanenti della Commissione saranno sottoposti, per quanto concerne la durata e il rinnovamento del loro mandato, la nomina dei loro successori o dei loro supplenti, l’esercizio delle loro funzioni dopo le dimissioni o lo spirare del mandato, e la revoca, alle norme previste per i membri permanenti del Tribunale Arbitrale, in applicazione dell’Articolo 2 della Carta di detto Tribunale (Allegato IX all’Accordo).
Art. 3
1. Tutti i membri della Commissione devono avere i requisiti necessari per essere nominati nei oro rispettivi paesi ad alte funzioni giudiziarie, ovvero essere giureconsulti o periti di notoria competenza in materia di diritto internazionale.
2. I membri della Commissione non devono sollecitare nè accettare istruzioni da alcun Governo; essi non possono esercitare attività incompatibile con le loro funzioni normali nè prender parte alle discussioni per la composizione di controversie di cui ebbero ad occuparsi anteriormente o nelle quali sono direttamente interessati.
Tutte le istanze sottoposte alla Commissione sono esaminate da tre membri permanenti della Commissione e, in caso di nomina di membri supplementari per l’esame di una determinata istanza, da questi membri supplementari. Per l’esame di un’istanza seggono i seguenti membri della Commissione:
La sede della Commissione è quella del Tribunale Arbitrale.
Nell’interpretazione dell’Allegato IV all’Accordo la Commissione applica le norme generalmente accettate del diritto internazionale.
2. I Governi che sono parti in una contestazione sottoposta alla Commissione sono rappresentati davanti a quest’ultima da agenti che possono essere assistiti da legali; le persone private possono essere rappresentate da legali.
3. La procedura comprende una parte scritta e una parte orale. La procedura orale può essere omessa a domanda delle parti.
4. La Commissione decide alla maggioranza. Le sue decisioni sono comunicate per iscritto e comprendono un’esposizione dei fatti e una motivazione. In esse sono pure indicate le eventuali opinioni divergenti.
5. Di qualsiasi istanza, la Commissione può rimandare al Tribunale Arbitrale, per decisione, quelle questioni che considera d’importanza fondamentale per l’interpretazione dell’Allegato IV all’Accordo. In simili casi, la Commissione sospende l’istanza nell’attesa della decisione del Tribunale Arbitrale.
6. Quando una Parte del presente Accordo ricorre contro una decisione della commissione al Tribunale Arbitrale, conformemente al paragrafo 7 dell’Articolo 31 dell’Accordo, deve notificare tale ricorso alla Commissione.
7. Salvo decisione contraria della Commissione, ciascuna delle parti nell’istanza paga le proprie spese.
1. Gli onorari e le indennità di ciascun membro della Commissione nominato in sostituzione di un membro permanente del Tribunale Arbitrale e di ciascun membro in più sono a carico del Governo o dei Governi che ne hanno fatto la nomina.
2. La tariffa delle spese di giustizia che le parti sono tenute a pagare sarà fissata mediante accordo amministrativo sussidiario tra i Governi che hanno diritto di nominare i membri permanenti del Tribunale Arbitrale.
3. Tutte le altre spese della Commissione non coperte dalle spese di giustizia sono a carico della Repubblica Federale di Germania.
4. Per quanto concerne l’amministrazione, i locali e il personale, la Commissione ricorrerà alle risorse amministrative messe a disposizione del Tribunale Arbitrale. I provvedimenti amministrativi propri della Commissione che si rendessero necessari saranno disciplinati mediante accordo amministrativo sussidiario, conformemente al paragrafo 2 del presente Articolo.
La commissione fisserà le norme della sua procedura nell’ambito della presente Carta e dell’Accordo.
Bonn, 6 marzo 1951.
Signor Alto Commissario
In risposta alla vostra lettera del 23 ottobre 1950, ho l’onore di comunicarvi quanto segue:
La Repubblica Federale conferma con la presente di rispondere dei debiti esterni contratti prima della guerra dal Reich germanico, compresi i debiti di altre entità da dichiararsi ulteriormente come obblighi del Reich, come pure degl’interessi e degli altri oneri gravanti i titoli emessi dal Governo austriaco nella misura in cui tali interessi e oneri erano esigibili dopo il 12 marzo 1938 e prima dell’ 8 maggio 1945.
Il Governo Federale comprende che, al momento della determinazione delle modalità e dell’importo dei pagamenti da eseguire dalla Repubblica Federale in virtù di questi obblighi, sarà tenuto conto della sua situazione generale e segnatamente degli effetti della limitazione della sua competenza territoriale e della sua capacità di pagamento.
Il Governo Federale dichiara riconoscere di massima i debiti provenienti dall’aiuto economico prestato alla Germania dopo 1’8 maggio 1945, per quanto tali debiti non siano già riconosciuti dall’Accordo di cooperazione economica conchiuso il 15 settembre 1949 tra la Repubblica Federale e gli Stati Uniti e in virtù degli obblighi assunti dalla Repubblica Federale conformemente all’articolo 133 della Legge Fondamentale (Costituzione). Il Governo Federale è disposto a dare agli obblighi risultanti dall’aiuto economico la priorità su tutti gli altri crediti esterni verso la Germania e i suoi cittadini.
Il Governo Federale giudica opportuno regolare le questioni concernenti il riconoscimento e il disciplinamento di questi debiti mediante accordi bilaterali con i Governi degli Stati che hanno contributo a prestare l’aiuto economico, prendendo come modello l’Accordo del 15 dicembre 1949 conchiuso con il Governo degli Stati Uniti. Considera come pacifico che questi accordi conterranno una clausola d’arbitrato in caso di contestazioni. Il Governo Federale è pronto ad intavolare senz’indugio trattative con i Governi interessati per quanto concerne la conclusione di detti accordi.
Il Governo Federale esprime il desiderio di riprendere il pagamento del debito esterno germanico. Comprende che vi è un’intesa fra di esso e i Governi degli Stati Uniti d’America, della Francia e del Regno Unito della Gran Bretagna e dell’Irlanda del Nord su quanto segue:
«Nell’interesse di una ripresa di normali relazioni economiche fra la Repubblica Federale e gli altri paesi appare opportuno elaborare senz’indugio un piano di pagamenti per il regolamento dei crediti pubblici e privati esistenti verso la Germania e i suoi cittadini.
I Governi interessati, compresa la Repubblica Federale, i creditori e i debitori, devono partecipare all’elaborazione di un tale piano.
Il piano di pagamenti deve trattare segnatamente i erediti il cui regolamento può contribuire a rendere normali i rapporti economici e finanziari tra la Repubblica Federale e gli altri paesi. Esso terrà conto della situazione economica generale della Repubblica Federale e, in modo particolare, dell’aumento degli oneri e della diminuzione della sua consistenza economica. L’effetto generale del piano non dev’essere quello di spezzare l’equilibrio economico germanico con spiacevoli ripercussioni sulla situazione finanziaria interna, nè di colpire oltremodo le risorse germaniche in divise, presenti e future. Il piano non deve neppure aumentare notevolmente gli oneri finanziari sopportati da una Potenza occupante qualsiasi.
I Governi interessati potranno, per tutte le questioni risultanti dalle trattative concernenti il piano di pagamenti o la capacità di pagamento, chiedere il parere di periti.
I risultati conseguiti durante le trattative devono formare oggetto di accordi. Resta inteso che il piano avrà carattere puramente provvisorio e che sarà soggetto a revisione non appena sarà raggiunta l’unità germanica e divenuto possibile un regolamento di pace definitivo.»
Vogliate gradire, signor Alto Commissario, l’espressione della mia massima considerazione.
Adenauer
6 marzo 1951.
Signor Cancelliere,
In risposta alla vostra lettera del 6 marzo 1951, concernente i debiti germanici, abbiamo l’onore, a nome dei Governi degli Stati Uniti d’America, della Francia e del Regno Unito della Gran Bretagna e dell’Irlanda del Nord, di prendere atto degl’impegni assunti dal Governo Federale per quanto concerne la responsabilità della Repubblica Federale per i debiti esterni contratti prima della guerra dal Reich germanico e per il debito derivante dall’assistenza economica prestata alla Germania dai tre Governi dopo 1’8 maggio 1945.
Per quanto concerne la priorità conferita agli obblighi derivanti dall’assistenza economica del dopoguerra, siamo autorizzati a dichiarare che i tre Governi non si propongono di esercitarla in modo da ostacolare il regolamento dei crediti stranieri risultanti d’operazioni commerciali posteriori all’8 maggio 1945 e segnatamente la ripresa economica della Repubblica Federale.
Per quanto concerne l’inserzione di una clausola d’arbitrato negli accordi concernenti i debiti derivanti dall’assistenza economica del dopoguerra, i tre Governi saranno disposti, nel trattare questi accordi, ad esaminare se è opportuno prevederla per le questioni atte ad essere utilmente regolate con una tale procedura.
Abbiamo parimente l’onore di confermare, a nome dei tre Governi, l’interpretazione del Governo Federale, nel senso del paragrafo 2 dell’Articolo I e dell’Articolo III della lettera di Vostra Eccellenza. I nostri Governi stanno attualmente elaborando proposte per giungere a un dispositivo di regolamento; è previsto di farvi partecipare i creditori stranieri, i debitori germanici e i Governi interessati, compreso il Governo Federale.
Queste proposte mirano a un regolamento comune e ordinato dei crediti d’anteguerra verso la Germania e debitori germanici, come pure dei debiti derivanti dall’assistenza economica del dopoguerra; tale regolamento dovrà garantire un trattamento equo e giusto di tutti gl’interessi di cui si tratta, compresi quelli del Governo Federale. É previsto d’incorporare l’intesa cui si giungerà in un accordo plurilaterale; gli accordi bilaterali che fossero creduti necessari saranno conchiusi nell’ambito del piano di regolamento. Non appena pronte le loro proposte, i tre Governi le comunicheranno al Governo Federale e agli altri Governi interessati; essi discuteranno insieme proposte e procedura da seguire in materia.
Abbiamo l’onore di comunicare che i nostri tre Governi considerano che la lettera di Vostra Eccellenza di cui è parola più sopra, come pure la presente lettera come atti che registrano l’accordo tra i Governi degli Stati Uniti d’America, della Francia e del Regno Unito della Gran Bretagna e dell’Irlanda del Nord d’una parte e il Governo della Repubblica Federale dall’altra, sulle questioni concernenti i debiti germanici contemplati in queste lettere. Le letttere sono state redatte in frances, in inglese e in tedesco, ciascun testo facendo egualmente fede.
John J. McCloy Per il Governo degli Stati Uniti d’America | A. François-Poncet Per il Governo della Repubblica Francese | Ivone Kirkpatrick Per il Governo del Regno Unito della Gran Bretagna e dell’Irlanda del Nord |
(senza i suoi allegati)
Londra, febbraio–agosto 1952
1. La Conferenza Internazionale dei Debiti esterni germanici è stata convocata dai Governi della Repubblica Francese, del Regno Unito della Gran Bretagna e dell’Irlanda del Nord e degli Stati Uniti d’America allo scopo di elaborare un accordo generale per il regolamento dei debiti esterni germanici. La Conferenza sottopone ai Governi dei paesi partecipanti il presente Rapporto che descrive i suoi lavori e contiene le sue raccomandazioni per il regolamento di tali debiti. La Conferenza suggerisce di mettere a disposizione degli altri governi interessati alcuni esemplari del presente Rapporto.
2. Prima di convocare la Conferenza, i Governi della Francia, del Regno Unito e degli Stati Uniti d’America e il Governo della Repubblica Federale di Germania avevano conchiuso, in data del 6 marzo 1951, un accordo con il quale quest’ultimo Governo ha confermato di rispondere dei debiti esterni contratti dal Reich prima della guerra, ha riconosciuto di massima i debiti provenienti dall’aiuto economico prestato alla Germania dopo la guerra dai Tre Governi e ha espresso il desiderio di riprendere il pagamento del debito esterno germanico conformemente alle disposizioni di un piano che sarà elaborato da tutte le parti interessate. Lo scambio di note concernenti la registrazione di quest’Accordo è riprodotto nell’Allegato 1.
3. Nel maggio 1951, i Tre Governi hanno istituito la Commissione Tripartita dei debiti germanici incaricata di rappresentarli nelle trattative concernenti il regolamento dei debiti esterni germanici e di organizzare i lavori della Conferenza. I Tre Governi erano rappresentati nella Commissione Tripartita dal signor François-Didier Gregh (Francia), da Sir George Rendel (Regno Unito), e dall’Ambasciatore Warren Lee Piersen (Stati Uniti). I loro supplenti erano il signor René Sergent, sostituito più tardi dal signor A. Rodocanachi e dal signor H. Davost (Francia), Sir David Waley (Regno Unito), e il Ministro J. W. Gunter (Stati Uniti).
4. Nel giugno e luglio 1951, la Commissione ha proceduto a consultazioni preliminari con la Delegazione germanica per i debiti esterni nominata dal Governo della Repubblica Federale di Germania, e con i rappresentanti di alcuni tra i principali paesi creditori. La Delegazione germanica era presieduta dal signor Hermann J. Abs, mentre il Signor Kriege funzionava da supplente.
5. Nel dicembre del 1951, la Commissione Tripartita ha fatto conoscere alla Delegazione germanica gl’importi e le modalità di pagamento che i Tre Governi erano disposti ad accettare a regolamento totale dei loro crediti in virtù dell’assistenza economica del dopoguerra, a condizione che si giunga a un regolamento soddisfacente ed equo dei debiti germanici d’anteguerra. Durante la conferenza, gli Stati Uniti hanno offerto, inoltre, di differire durante cinque anni la copertura del capitale del loro credito e hanno per conseguenza modificato la loro offerta del dicembre 1951. Gl’importi e le modalità di pagamento proposti sono indicati nell’Allegato 2 al presente Rapporto1.
6. La Conferenza ha tenuto la sua prima seduta plenaria a Lancaster House, Londra, il 28 febbraio 1952. I Governi della Francia, del Regno Unito e degli Stati Uniti erano rappresentati dalla Commissione tripartita dei debiti germanici. I creditori privati di questi tre paesi erano rappresentati da delegazioni distinte; ventidue paesi creditori avevano mandato delegazioni composte di rappresentanti del Governo e, in numerosi casi, di rappresentanti dei creditori privati; tre paesi avevano mandato osservatori: la Banca dei regolamenti internazionali era rappresentata nella sua qualità particolare di creditore; la delegazione della Repubblica Federale di Germania comprendeva rappresentanti del Governo e rappresentanti dei debitori privati.
7. Conformemente alle decisioni della Conferenza, sono stati istituiti gli organi seguenti:
8. Il Comitato Direttivo aveva istituito quattro Comitati per le trattative, incaricati rispettivamente delle seguenti categorie di debiti:
Comitato A: Debiti del Reich e di altre autorità pubbliche,
Comitato B: Altri debiti a media e a lunga scadenza,
Comitato C: Debiti di Standstill,
Comitato D: Debiti commerciali e debiti diversi.
Ciascun Comitato comprendeva rappresentanti dei creditori e dei debitori, come pure osservatori della Commissione Tripartita. Parecchi Sottocomitati sono stati costituiti dai Comitati per le trattative, incaricati di occuparsi di certe categorie speciali di debiti.
9. Il Comitato Direttivo ha pure istituito un Comitato delle statistiche incaricato di assistere la Conferenza nei suoi lavori.
10. La Conferenza si è riunita dal 28 febbraio all’8 agosto 1952, con una sospensione dal 5 aprile al 19 maggio allo scopo di permettere le necessarie consultazioni.
11. Nello svolgimento dei suoi lavori, la Conferenza si è fondata sui fatti, le norme e gli obiettivi seguenti:
12. Debiti del Reich e debiti di altre autorità pubbliche. Le raccomandazioni per il regolamento dei debiti di questa categoria formano oggetto dell’Allegato 3.
13. Altri debiti a media e a lunga scadenza. Le raccomandazioni per il regolamento dei debiti di questa categoria formano oggetto dell’Allegato 4.
14. Debiti Standstill. Le raccomandazioni per il regolamento dei debiti di questa categoria formano oggetto dell’Allegato 5. La Conferenza ha convenuto che queste raccomandazioni dovrebbero essere poste in vigore il più presto possibile.
15. Debiti commerciali e debiti diversi. Le raccomandazioni per il regolamento dei debiti di questa categoria formano oggetto dell’Allegato 6.
16. La Conferenza ha esaminato i problemi sollevati da certi debiti che, per la loro natura speciale, non possono formare oggetto di un regolamento completo e definitivo durante la Conferenza. Sono stati elaborati piani per risolvere questi problemi durante trattative ulteriori tra i rappresentanti degl’interessi di cui si tratta. A tale proposito sono state inserite disposizioni adeguate negli Allegati al presente Rapporto. Le trattative di cui si tratta saranno fondate sui principi e le direttive della Conferenza, e le raccomandazioni che ne risulteranno, qualora fossero approvate, saranno sanzionate dall’Accordo Intergovernativo.
17. Le modalità proposte per il regolamento dei debiti germanici di anteguerra sono state elaborate durante approfondite trattative tra i rappresentanti dei creditori e dei debitori. Essi si conformano anche nel maggior modo possibile e quelle dei contratti esistenti.
18. Come appare dagli Allegati dal 3 al 6, soltanto in casi speciali e qualora le condizioni di regolamento raccomandate contengano disposizioni giustificative, potrà essere eseguito il rimborso in divise durante il periodo iniziale di 5 anni del capitale di un debito qualsiasi tra quelli a cui si riferiscono le raccomandazioni.
19. Negli Accordi sono state previste disposizioni adeguate per i casi in cui i debitori si trovassero in cattiva situazione finanziaria.
Qualora un debitore di parecchi prestiti stranieri si trovasse nell’impossibilità di far fronte ai suoi obblighi, qualsiasi trattativa fra tale debitore e i suoi creditori dovrebbe essere condotta in modo da garantire identica protezione degl’interessi di tutti i creditori di questi prestiti.
20. Il regolamento dei debiti della Città di Berlino o dei servizi pubblici che le appartengono o che controlla, situati a Berlino stessa, è per il momento differito. Tuttavia, i debitori privati residenti nel settore occidentale di Berlino dovranno essere trattati alla stregua delle persone residenti sul territorio della Repubblica Federale.
21. L’Accordo Intergovernativo indicato nel paragrafo 38 dovrebbe prevedere la ripresa da parte del Governo Federale del trasferimento dei versamenti d’interessi e ammortamenti conformemente al piano di regolamento e fare tutto il possibile per assicurare questi trasferimenti.
La Conferenza ha riconosciuto la norma che il trasferimento dei versamenti previsti dal piano di regolamento implicherebbe la creazione e il mantenimento di una situazione della bilancia dei pagamenti tale che questi versamenti, come gli altri versamenti concernenti le operazioni correnti, possano essere finanziati mediante gli apporti in divise provenienti dalle operazioni visibili e invisibili, senza prelevamento, che non sia temporaneo, dalle riserve monetarie. A tale proposito converrebbe considerare che la conversione delle monete non è ancora ristabilita. La Conferenza ha per conseguenza riconosciuto che la creazione e il mantenimento di questa situazione della bilancia dei pagamenti sarebbero facilitati dalla continuazione della cooperazione internazionale intesa ad istaurare un sistema di politica commerciale liberale, a dare incremento al commercio mondiale e a propugnare il ritorno alla libera conversione delle monete. Essa raccomanda a tutti gl’interessati di tenere debitamente conto delle norme enunciate nel presente paragrafo.
Nel preparare l’Accordo Intergovernativo sarebbe opportuno studiare l’elaborazione di disposizioni destinate a garantire l’esecuzione del piano di regolamento a soddisfazione di tutte le parti interessate: tra queste disposizioni dovrebbero essere previste quelle applicabili nel caso in cui la Repubblica Federale, malgrado tutti gli sforzi, trovasse difficoltà nello adempimento degli obblighi che le incombono nell’ambito del piano.
22. I trasferimenti degl’interessi e dei versamenti d’ammortamento esigibili in applicazione del piano di regolamento, dovrebbero essere trattati come pagamenti correnti e, in casi appropriati, compresi negli accordi concernenti il commercio e i pagamenti tra la Repubblica Federale e uno qualsiasi dei paesi creditori, siano tali accordi bilaterali o plurilaterali.
23. Nell’esecuzione delle modalità convenute, nessuna discriminazione o trattamento preferenziale dovrebbe essere autorizzato dalla Repubblica Federale nè sollecitato dai paesi creditori, fra le diverse categorie di debiti o secondo la moneta nella quale sono esigibili, o per qualsiasi altro aspetto.
24. Il Governo della Repubblica Federale dovrebbe prendere i provvedimenti legislativi e amministrativi necessari per mettere in vigore il piano, segnatamente i provvedimenti atti a conferire ai creditori il diritto di adire i tribunali germanici per il ricupero dei propri crediti.
25. I regolamenti previsti dal presente Rapporto si fondano su una offerta fatta o da fare dal debitore ai creditori. Questa offerta, anche se raccomandata dai rappresentanti dei creditori o se è risultato di un arbitrato (purchè non sia stato specificamente decretato che la decisione arbitrale vincola i creditori individuali), potrà respinta dal creditore, nel qual caso quest’ultimo non potrà invocare il beneficio del piano di regolamento. Il Governo Federale avrà il diritto di tener conto di questa situazione quando metterà in esecuzione le disposizioni del paragrafo 24.
26. L’Accordo Intergovernativo dovrebbe dichiarare che qualora una offerta accettata nel caso in cui il vincolo giuridico esistente tra il debitore e il creditore sarà stato oggetto di una modificazione o in cui un nuovo contratto sarà stato conchiuso fra di loro in applicazione del piano di regolamento, il debitore, dal momento in cui avrà adempito integralmente gli obblighi che gl’incombono a tale titolo, sarà considerato come se abbia eseguito integralmente e definitivamente tanto gli obblighi risultanti dal nuovo vincolo giuridico quanto quelli risultanti dal vincolo giuridico anteriore.
27. I termini di prescrizione non potranno trascorrere in confronto dei crediti di cui al presente regolamento per tutto il periodo durante il quale le somme dovute in virtù dei contratti iniziali hanno cessato di essere a disposizione dei creditori e fino alla data alla quale le somme dovute saranno disponibili in applicazione del presente piano di regolamento.
Inoltre, la prescrizione non potrà essere invocata in confronto dei portatori stranieri di valori mobiliari interni (compresi i vaglia cambiari e le cambiali) prima dello spirare di un termine minimo di un anno a contare dalla data alla quale potrà di nuovo essere eseguito il trasferimento in divise straniere degl’interessi o dei dividendi relativi a questi valori mobiliari.
Il Governo Federale prenderà i provvedimenti necessari per garantire il rispetto di questa norma.
28. Certuni contratti di prestito contengono una clausola di opzione di cambio che permette al creditore che ne fa domanda di ottenere il versamento delle somme dovutegli in una moneta che non sia quella del paese in cui è stato emesso il prestito. Certi altri contratti possono contenere disposizioni analoghe. I Governi interessati devono discutere in tempo tale questione per poter giungere a un’intesa prima della conclusione dell’Accordo Intergovernativo.
Indipendentemente da qualsiasi altro accordo che potesse essere conchiuso circa la moneta nella quale il pagamento dev’essere fatto, le clausole d’opzione di cambio dovrebbero, qualora il contratto preveda il versamento di un importo fisso nella moneta d’opzione, essere considerate valide in quanto clausole di garanzia di cambio; ogni portatore di un prestito che contiene una clausola d’opzione di cambio, sarebbe, per esempio, in diritto di ricevere, nella moneta del paese in cui il prestito è stato emesso, il controvalore in base all’aliquota di cambio vigente il giorno della scadenza del pagamento, dell’importo che sarebbe stato pagato nella moneta d’opzione, se quest’ultima fosse stata esercitata.
29. Nell’ambito dei regolamenti previsti nelle raccomandazioni, saranno applicate le modalità seguenti, salvo disposizione contraria (segnatamente nel caso del prestito Young):
30. Per quanto concerne la clausola oro in generale, la Commissione Tripartita ha fatto sapere alla Conferenza che, fra gli accordi convenuti allo scopo di rendere possibile un regolamento generale del problema dei debiti germanici, i Governi della Francia, del Regno Unito e degli Stati Uniti avevano deciso che, nell’ambito del regolamento dei debiti germanici, le clausole oro non sarebbero state mantenute ma potrebbero essere sostituite da una clausola di garanzia di cambio in una forma o nell’altra. Per il Prestito Young, questi Governi reputano naturalmente essenziale mantenere fra le varie serie del prestito stesso la parità di trattamento prevista dal contratto. I Rappresentanti dei portatori europei hanno espresso il loro rammarico di fronte a questa decisione di derogare al diritto contrattuale dei portatori di tale Prestito internazionale di ottenere nella propria moneta e su una base oro il versamento delle somme loro dovute. È unicamente in seguito alla decisione dei Governi che essi hanno compreso nelle «Raccomandazioni convenute per il regolamento dei debiti del Reich e dei debiti di altre autorità pubbliche» (vedi Allegato 3) la disposizione che vi figura attualmente.
Disposizioni corrispondenti sono state inserite, in luogo appropriato, negli altri rapporti.
31. L’Allegato 7 contiene le raccomandazioni convenute per il trattamento dei pagamenti fatti alla Konversationskasse.
32. Gli averi in Deutschemark che potessero spettare a un creditore straniero in seguito al regolamento di un debito germanico contemplato nel piano, dovrebbero poter essere utilizzati, dal creditore primitivo, in modo generalmente conforme ai regolamenti in vigore sul territorio della Repubblica Federale e, segnatamente poter essere trasferiti ad altre persone che risiedono fuori della Germania. Le raccomandazioni convenute per quanto concerne l’utilizzazione degli averi in Deutschemark sono particolareggiatamente esposte nell’Allegato 8.
33. La Conferenza ha pure esaminato la questione della necessità di raccomandare l’adozione, nei paesi creditori, di testi legislativi destinati a limitare la facoltà dei creditori di cercare un regolamento dei loro crediti nei confronti con la Germania. La Conferenza è giunta alla conclusione che tali testi legislativi non sono essenziali per l’attuazione del piano di regolamento.
34. La Conferenza è del parere che le raccomandazioni formulate nel presente Rapporto sono conformi ai principi esposti nel paragrafo 11.
35. I rappresentanti dei creditori privati che hanno partecipato alla Conferenza raccomanderanno ai singoli creditori, in nome dei quali hanno condotto le trattative, di accettare, ciascuno per quanto lo concerne, le modalità del piano di regolamento.
36. Il Governo della Repubblica Federale di Germania dovrebbe impegnarsi ad accelerare i preparativi tecnici necessari per assicurare la applicazione effettiva delle presenti proposte indicate nei vari Allegati.
37. La Conferenza spera che i Trustee incaricati di amministrare i prestiti siano in grado di cooperare nell’esecuzione delle modalità del Piano di regolamento.
38. Nell’interesse del ristabilimento del credito germanico all’estero, così pure nell’interesse delle persone i cui crediti non hanno da lunghi anni potuto essere regolati, la Conferenza domanda istantemente ai Governi interessati di dar seguito il più presto possibile alle raccomandazioni contenute nel presente Rapporto, per poter giungere alla conclusione di un Accordo Intergovernativo destinato a consacrare internazionalmente il Piano di Regolamento, contemporaneamente a un regolamento dei debiti della Repubblica Federale di Germania contratti per il fatto dell’assistenza economica del dopoguerra.
Adottato nella seduta plenaria della Conferenza l’8 agosto 1952.
1 Le disposizioni dell’Allegato 2 al Rapporto della Conferenza sono divenute prive d’oggetto dopo la conclusione degli Accordi sul regolamento dei crediti concessi dai tre Governi per l’assistenza economica prestata alla Germania nel dopoguerra. Gli Accordi sono stati firmati contemporaneamente all’Accordo sui debiti esterni germanici. L’ultimo paragrafo del presente Accordo si riferisce a tali Accordi.
1 Dai testi originali francese e tedesco.2 Al testo di questo Accordo sono aggiunti l’Accordo concernente il regolamento dei debiti fondiari in franchi svizzeri e lo Scambio di lettere tra i capi delle delegazioni tedesca e svizzera circa il trasferimento delle prestazioni che risultano dall’Accordo sui debiti esterni germanici.3 RU 1954 14 Il testo di questo paragrafo è stato adottato dalle parti il 12 febbraio 1953.