1. Le autorità competenti cooperano sulla base del rispettivo diritto nazionale e dei loro obblighi internazionali per proteggere i testimoni e i loro familiari nonché le vittime (di seguito «persone da proteggere»).
2. La cooperazione comprende in particolare lo scambio di informazioni necessarie per la protezione delle persone, nonché per la loro accoglienza e assistenza, in conformità con il diritto nazionale e gli obblighi internazionali delle Parti.
3. Le autorità competenti concludono un accordo separato al fine disciplinare le modalità di cooperazione nel singolo caso nella presa in carico delle persone da proteggere.
4. Le persone da proteggere ammesse nel programma di protezione dei testimoni della Parte richiedente non sono integrate nel programma di protezione dei testimoni della Parte sollecitata. Nell’ambito della cooperazione relativa alla protezione di tali persone si applica in modo conforme il diritto nazionale della Parte sollecitata, compreso il diritto in materia di immigrazione.
5. La Parte sollecitata può porre fine alla cooperazione se gravi motivi lo giustificano e la Parte richiedente ne è stata preventivamente informata. In tali casi la Parte richiedente è tenuta a riprendere in custodia le persone da proteggere.
6. Le autorità competenti scambiano inoltre informazioni e pratiche consolidate sulle rispettive legislazioni e procedure nazionali in materia di diritti delle vittime e dei testimoni, comprese le misure speciali e informazioni sulla protezione e sull’assistenza delle vittime e dei testimoni in conformità con gli strumenti internazionali.
1. Sur la base du droit national et des obligations internationales des Parties, les autorités compétentes coopèrent à la protection des témoins et de leurs familles ainsi que des victimes (ci-après «personnes à protéger»).
2. La coopération porte notamment sur l’échange des informations nécessaires à la protection, à l’accueil et à l’assistance des personnes à protéger, en conformité avec le droit national et les obligations internationales des Parties.
3. Les modalités de la coopération dans la prise en charge des personnes à protéger sont réglées, pour chaque cas, au moyen d’une convention de mise en œuvre distincte.
4. Les personnes à protéger admises dans le programme de protection des témoins de la Partie requérante ne sont pas intégrées dans le programme de protection des témoins de la Partie requise. Dans la mise en œuvre de la coopération afférente à leur protection, c’est le droit national, y compris sur l’immigration, de la Partie requise qui s’applique.
5. La Partie requise peut mettre fin à la coopération si de justes motifs le justifient et si la Partie requérante en a été informée au préalable. La Partie requérante est alors tenue de reprendre les personnes à protéger.
6. Les autorités compétentes échangent également des informations et des meilleures pratiques sur leur législation nationale et leurs procédures respectives concernant les droits des victimes et des témoins, y compris les mesures spéciales, ainsi que des informations sur la protection des victimes et témoins qu’elles prennent en charge et sur l’assistance qu’elles leur fournissent conformément aux instruments internationaux.
Il presente documento non è una pubblicazione ufficiale. Fa unicamente fede la pubblicazione della Cancelleria federale. Ordinanza sulle pubblicazioni ufficiali, OPubl.
Ceci n’est pas une publication officielle. Seule la publication opérée par la Chancellerie fédérale fait foi. Ordonnance sur les publications officielles, OPubl.