1 Les personnes appelées en qualité officielle auprès d’un bénéficiaire institutionnel doivent en principe exercer leurs fonctions officielles à plein temps. Sont réservées les dispositions particulières applicables aux consuls honoraires en vertu de la Convention de Vienne du 24 avril 1963 sur les relations consulaires20, ainsi que celles qui s’appliquent aux personnes dont les fonctions sont limitées à un mandat particulier, telles que les avocats participant aux procédures devant les tribunaux internationaux ou les tribunaux arbitraux.
2 Les personnes appelées en qualité officielle auprès d’un bénéficiaire institutionnel peuvent, à titre exceptionnel, être autorisées par les autorités cantonales compétentes à exercer une activité lucrative accessoire, jusqu’à un maximum de 10 heures par semaine, pour autant qu’elles résident en Suisse et que cette activité ne soit pas incompatible avec l’exercice de leurs fonctions officielles. L’autorité cantonale compétente rend sa décision en accord avec le DFAE.
3 L’enseignement dans un domaine de compétence spécifique, en particulier, peut être considéré comme une activité lucrative accessoire acceptable. Sont en revanche considérées comme incompatibles avec les fonctions officielles, notamment, toutes les activités de nature commerciale.
4 La personne appelée en qualité officielle qui exerce une activité lucrative accessoire ne bénéficie pas de privilèges ni d’immunités pour ce qui concerne cette activité. Elle ne bénéficie notamment pas de l’immunité de juridiction pénale, civile ou administrative ni de l’immunité d’exécution lorsqu’il s’agit d’une action concernant l’activité lucrative accessoire.21
5 Elle est soumise au droit suisse pour ce qui concerne l’activité lucrative accessoire; elle est en particulier soumise, pour ce qui concerne cette activité lucrative accessoire et sous réserve de dispositions contraires de conventions de sécurité sociale, à la législation suisse relative:
6 Les revenus de l’activité lucrative accessoire sont imposables en Suisse, sous réserve de dispositions contraires de conventions bilatérales visant à éviter les doubles impositions.23
21 Nouvelle teneur selon le ch. I de l’O du 11 nov. 2015, en vigueur depuis le 1er janv. 2016 (RO 2015 5063).
22 Introduit par le ch. I de l’O du 11 nov. 2015, en vigueur depuis le 1er janv. 2016 (RO 2015 5063).
23 Introduit par le ch. I de l’O du 11 nov. 2015, en vigueur depuis le 1er janv. 2016 (RO 2015 5063).
1 Persons who are called to act in an official capacity at an institutional beneficiary must as rule perform their official duties on a full-time basis. This is without prejudice to the special provisions governing honorary consuls under the Vienna Convention of 24 April 196320 on Consular Relations, and those governing persons whose duties are limited to a specific mandate, such as lawyers engaged in proceedings before international courts or arbitration tribunals.
2 Persons who are called to act in an official capacity at an institutional beneficiary may, by way of exception, be authorised by the relevant cantonal authorities to carry out a secondary gainful activity for up to ten hours a week, provided that they are living in Switzerland and the activity concerned is not incompatible with the performance of their official duties. The decision of the cantonal authorities shall be taken in agreement with the FDFA.
3 Teaching a specialised subject may, in particular, constitute an acceptable secondary activity, but any activity of a commercial nature, inter alia, shall be deemed incompatible with the performance of the person’s official duties.
4 Persons who are called to act in an official capacity at an institutional beneficiary and who engage in a secondary gainful activity do not enjoy privileges or immunities of any kind in respect of that activity. In particular, they have no immunity from criminal, civil and administrative proceedings or from execution of any judgment or sentence arising in relation to the secondary gainful activity.21
5 Such persons are subject to Swiss law in relation to the secondary gainful activity; in particular, unless otherwise provided for under a bilateral convention on social security, in relation to the secondary gainful activity they are subject to the Swiss legislation on:
6 Income from the secondary gainful activity must be taxed in Switzerland unless a bilateral double taxation agreement provides otherwise.23
21 Amended by No I of the O of 11 Nov. 2015, in force since 1 Jan. 2016 (AS 2015 5063).
22 Inserted by No I of the O of 11 Nov. 2015, in force since 1 Jan. 2016 (AS 2015 5063).
23 Inserted by No I of the O of 11 Nov. 2015, in force since 1 Jan. 2016 (AS 2015 5063).
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