Le Parti alla presente Convenzione,
decise ad attuare la Convenzione sull’inquinamento atmosferico transfrontaliero a lunga distanza3,
preoccupate dal fatto che nelle regioni esposte dell’Europa e dell’America del Nord, le emissioni di zolfo e di altri inquinanti atmosferici continuano ad essere trasportate oltre le frontiere internazionali causando notevoli danni a risorse naturali di vitale importanza per l’ambiente e per l’economia, quali le foreste, il suolo, l’acqua e i materiali, inclusi i monumenti storici, e hanno, in determinate circostanze, effetti nocivi per la salute,
decise a volere adottare misure di precauzione in previsione delle emissioni di inquinanti atmosferici allo scopo di prevenire o ridurre al minimo dette emissioni e di attenuarne gli effetti nocivi,
convinte che, in caso di rischio di danni gravi o irreversibili, l’assenza di certezza scientifica assoluta non sia una ragione per posticipare dette misure, fermo restando che le misure relative alle emissioni di inquinanti atmosferici adottate a titolo
precauzionale presentino il migliore rapporto costo-efficacia,
coscienti del fatto che le misure adottate per limitare le emissioni di zolfo e di altri inquinanti atmosferici contribuiscono anche a proteggere gli ecosistemi sensibili della regione artica,
considerando che le principali fonti d’inquinamento atmosferico che contribuiscono all’acidificazione dello spazio vitale sono la combustione di combustibili fossili per la produzione energetica, i principali processi tecnologici applicati nei più diversi settori industriali e i trasporti con le loro emissioni di zolfo, di ossidi d’azoto e di altre sostanze inquinanti,
consce della necessità d’adottare, nella lotta contro l’inquinamento atmosferico, un approccio regionale basato sul migliore rapporto costo-efficacia, che tenga conto delle variazioni degli effetti e dei costi di questa lotta per ogni Paese,
desiderose d’introdurre nuove misure più efficaci per controllare e ridurre le emissioni di zolfo,
consapevoli che l’adozione di una politica di limitazione delle emissioni di zolfo, indipendentemente dal rapporto costo-efficacia a livello regionale, comporta un
onere economico alquanto gravoso per i Paesi in transizione verso un’economia di mercato,
tenendo presente che le misure adottate per ridurre le emissioni di zolfo non si
prestano quale strumento per esercitare discriminazioni arbitrarie o ingiustificate o per limitare la concorrenza e gli scambi internazionali,
considerando i dati scientifici e tecnici esistenti sulle emissioni, sui processi atmosferici e sugli effetti degli ossidi di zolfo sull’ambiente, come pure sul costo delle misure per ridurli,
sapendo che, alla pari delle emissioni di zolfo, anche le emissioni di ossidi di azoto e di ammoniaca provocano l’acidificazione dello spazio vitale,
facendo notare che in virtù della Convenzione quadro delle Nazioni Unite sui mutamenti climatici, adottata a Nuova York il 9 maggio 19924, è stato preso un
accordo per elaborare politiche nazionali e stabilire misure analoghe per lottare contro i mutamenti climatici, le quali dovrebbero, in linea di principio, permettere di ridurre le emissioni di zolfo,
affermando la necessità di garantire uno sviluppo sostenibile ed ecologicamente razionale,
riconoscendo la necessità di approfondire la cooperazione scientifica e tecnica per perfezionare l’approccio fondato sui carichi critici e sui livelli critici e di compiere sforzi per analizzare diversi inquinanti atmosferici e i loro svariati effetti sull’ambiente, i materiali e la salute,
sottolineando il progredire delle conoscenze scientifiche e tecniche della cui evoluzione occorrerà tener conto nel momento in cui verrà esaminata la pertinenza degli obblighi contratti in virtù del presente Protocollo e verranno decise le ulteriori misure da adottare,
prendendo atto del Protocollo relativo alla riduzione delle emissioni di zolfo o dei loro flussi transfrontalieri di almeno il 30 per cento, approvato a Helsinki l’8 luglio 19855, e delle misure, già applicate in numerosi Paesi, le quali hanno ridotto le emissioni di zolfo,
hanno convenuto quanto segue:
Les Parties,
décidées à donner effet à la Convention sur la pollution atmosphérique transfrontière à longue distance2,
préoccupées par le fait que, dans les régions exposées de l’Europe et de l’Amérique du Nord, les émissions de soufre et d’autres polluants atmosphériques continuent d’être transportées par-delà les frontières internationales et causent des dommages étendus à des ressources naturelles d’importance vitale pour l’environnement et l’économie, comme les forêts, les sols et les eaux, et aux matériaux, y compris les monuments historiques, et ont, dans certaines circonstances, des effets nocifs pour la santé,
résolues à prendre des mesures de précaution en prévision des émissions de polluants atmosphériques et afin de prévenir ou de réduire au minimum ces émissions et d’en atténuer les effets nocifs,
convaincues qu’en cas de risque de dommage grave ou irréversible, l’absence de certitude scientifique absolue ne saurait être une raison pour remettre à plus tard de telles mesures, étant entendu que les mesures à titre de précaution prises au sujet des émissions de polluants atmosphériques devraient avoir le meilleur rapport coût-efficacité,
conscientes du fait que les mesures prises pour limiter les émissions de soufre et d’autres polluants atmosphériques contribueront aussi à protéger le milieu sensible de la région arctique,
considérant que les principales sources de pollution atmosphérique, qui contribuent à l’acidification du milieu, sont la combustion de combustibles fossiles pour la production d’énergie et les principaux procédés technologiques utilisés dans divers secteurs industriels ainsi que les transports, qui entraînent des émissions de soufre, d’oxydes d’azote et d’autres polluants,
conscientes de la nécessité d’adopter, dans la lutte contre la pollution atmosphérique, une approche régionale basée sur le meilleur rapport coût-efficacité, qui tienne compte des variations des effets et des coûts de cette lutte entre les pays,
désireuses de prendre de nouvelles mesures plus efficaces pour maîtriser et réduire les émissions de soufre,
cachant qu’une politique de limitation des émissions de soufre, quel que soit son rapport coût-efficacité au plan régional, entraînera une charge économique relativement lourde pour les pays en transition vers l’économie de marché,
ayant à l’esprit que les mesures prises pour réduire les émissions de soufre ne sauraient être un moyen d’exercer une discrimination arbitraire ou injustifiable, ni une façon détournée de restreindre la concurrence et les échanges internationaux,
prenant en considération les données scientifiques et techniques existantes sur les émissions, les processus atmosphériques et les effets sur l’environnement des oxydes de soufre, ainsi que sur le coût des mesures de réduction,
sachant que, tout comme les émissions de soufre, les émissions d’oxydes d’azote et d’ammoniac provoquent une acidification du milieu,
notant qu’en vertu de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques3, adoptée à New York le 9 mai 1992, un accord a été établi pour l’élaboration des politiques nationales et l’établissement des mesures correspondantes afin de lutter contre les changements climatiques, ce qui devrait, en principe, déboucher sur une réduction des émissions de soufre,
affirmant la nécessité d’assurer un développement durable et écologiquement rationnel,
reconnaissant qu’il est nécessaire de poursuivre la coopération scientifique et technique pour affiner l’approche fondée sur les charges critiques et les niveaux critiques et de faire des efforts pour évaluer plusieurs polluants atmosphériques et leurs divers effets sur l’environnement, les matériaux et la santé,
soulignant le fait que les connaissances scientifiques et techniques progressent et qu’il importera de prendre leur développement en considération lorsqu’on examinera la pertinence des obligations contractées en vertu du présent Protocole et qu’on décidera des mesures ultérieures à prendre,
prenant acte du Protocole relatif à la réduction des émissions de soufre ou de leurs flux transfrontières d’au moins 30 pour cent4, adopté à Helsinki le 8 juillet 1985, et des mesures déjà prises par de nombreux pays, qui ont eu pour effet de réduire les émissions de soufre,
sont convenus de ce qui suit:
Il presente documento non è una pubblicazione ufficiale. Fa unicamente fede la pubblicazione della Cancelleria federale. Ordinanza sulle pubblicazioni ufficiali, OPubl.
Ceci n’est pas une publication officielle. Seule la publication opérée par la Chancellerie fédérale fait foi. Ordonnance sur les publications officielles, OPubl.