Diritto internazionale 0.3 Diritto penale - Assistenza giudiziaria 0.35 Assistenza giudiziaria. Estradizione
Droit international 0.3 Droit pénal - Entraide 0.35 Entraide judiciaire. Extradition

0.351.942.7 Trattato di assistenza giudiziaria in materia penale del 4 febbraio 2019 tra la Confederazione svizzera e la Repubblica di Indonesia

0.351.942.7 Traité d'entraide judiciaire en matière pénale du 4 février 2019 entre la Confédération suisse et la République d'Indonésie

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Art. 24 Audizione mediante videoconferenza

1.  Se una persona che si trova nel territorio di una Parte deve essere ascoltata in qualità di testimone o di perito dalle autorità giudiziarie dell’altra Parte, quest’ultima può chiedere che l’audizione si svolga mediante videoconferenza ai sensi dei paragrafi 2–6 qualora per la persona in questione non sia opportuno o possibile comparire personalmente nel suo territorio.

2.  Lo Stato richiesto acconsente all’audizione mediante videoconferenza a condizione che il suo impiego non sia contrario ai suoi principi fondamentali. Qualora lo Stato richiesto non disponga degli strumenti tecnici per realizzare la videoconferenza, lo Stato richiedente può fornirglieli previo comune accordo.

3.  L’autorità giudiziaria dello Stato richiesto emana la citazione a comparire per la persona in questione secondo le forme prescritte dal proprio diritto interno.

4.  All’audizione mediante videoconferenza si applicano le disposizioni seguenti:

a)
all’audizione è presente un’autorità giudiziaria dello Stato richiesto, se necessario assistita da un interprete. Tale autorità provvede anche all’identificazione della persona da sentire e al rispetto dei principi fondamentali dell’ordinamento dello Stato richiesto. L’autorità giudiziaria dello Stato richiesto che durante l’audizione riscontrasse una violazione dei principi fondamentali dell’ordinamento dello Stato richiesto prende immediatamente le misure necessarie affinché l’audizione proceda conformemente a tali principi;
b)
se necessario, le autorità competenti dello Stato richiedente e di quello richiesto concordano misure per la protezione della persona da sentire;
c)
l’audizione è condotta direttamente dall’autorità giudiziaria dello Stato richiedente o sotto la sua direzione in conformità alla legislazione nazionale di detto Stato;
d)
su domanda dello Stato richiedente o della persona da sentire, lo Stato richiesto provvede a che questa persona sia, se necessario, assistita da un interprete;
e)
la persona da sentire può avvalersi della facoltà di non deporre prevista dal diritto dello Stato richiesto o dello Statto richiedente.

5.  Fatte salve le misure convenute per la protezione della persona, dopo l’audizione l’autorità giudiziaria dello Stato richiesto redige un verbale indicante la data e il luogo dell’audizione, le generalità della persona ascoltata, le generalità e la funzione delle altre persone che hanno partecipato all’audizione nello Stato richiesto, tutte le eventuali prestazioni di giuramento e le condizioni tecniche nelle quali si è svolta l’audizione. L’autorità competente dello Stato richiesto trasmette il verbale all’autorità competente dello Stato richiedente.

6.  Ogni Parte prende le misure necessarie per assicurare che, nel caso in cui testimoni o periti sentiti sul suo territorio conformemente al presente articolo si rifiutino di testimoniare pur avendone l’obbligo o non testimonino il vero, sia applicabile il proprio diritto interno, alla stregua delle audizioni effettuate in un procedimento nazionale.

7.  Nei casi in cui apparisse opportuno e con l’assenso delle autorità giudiziarie competenti, le Parti possono applicare le disposizioni del presente articolo anche alle audizioni mediante videoconferenza alle quali partecipano imputati o indiziati. In tal caso la decisione di svolgere la videoconferenza e le sue modalità sono oggetto di un accordo tra le Parti che prendono tale decisione in conformità al loro diritto interno e agli strumenti internazionali in materia, in particolare il Patto internazionale del 16 dicembre 19663 relativo ai diritti civili e politici. Per le audizioni di imputati o indiziati è necessario il loro consenso.

Art. 24 Audition par vidéoconférence

1.  Si une personne qui se trouve sur le territoire d’une Partie contractante doit être entendue comme témoin ou expert par les autorités judiciaires de l’autre Partie contractante, cette dernière peut demander que l’audition ait lieu par vidéoconférence, conformément aux par. 2 à 6, s’il est inopportun ou impossible pour cette personne de comparaître en personne sur le territoire de l’État concerné.

2.  L’État requis consent à l’audition par vidéoconférence dès lors que le recours à cette méthode ne s’oppose pas aux principes fondamentaux de son droit. Si l’État requis ne dispose pas des moyens techniques permettant la vidéoconférence, l’État requérant peut les mettre à la disposition de l’État requis, avec le consentement de celui-ci.

3.  L’autorité judiciaire de l’État requis cite à comparaître la personne concernée dans les formes prescrites par son droit interne.

4.  Les règles suivantes sont applicables à l’audition par vidéoconférence:

a.
l’audition a lieu en présence d’un représentant de l’autorité judiciaire de l’État requis, assisté au besoin d’un interprète; ce représentant est également responsable de l’identification de la personne entendue et du respect des principes fondamentaux du droit de l’État requis; si l’autorité judiciaire de l’État requis considère que les principes fondamentaux de son ordre juridique ne sont pas respectés lors de l’audition, elle prend immédiatement les mesures nécessaires pour que l’audition puisse se poursuivre en conformité avec ces principes;
b.
les autorités compétentes de l’État requérant et de l’État requis conviennent, au besoin, des mesures à prendre pour assurer la protection de la personne à entendre;
c.
l’audition est effectuée directement par l’autorité judiciaire de l’État requérant ou sous sa direction, conformément à son droit interne;
d.
à la demande de l’État requérant ou de la personne à entendre, l’État requis veille à ce que cette personne soit, au besoin, assistée d’un interprète;
e.
la personne à entendre peut invoquer le droit de refuser de témoigner qui lui est reconnu par le droit interne de l’État requis ou de l’État requérant.

5.  Sans préjudice de mesures éventuellement convenues en ce qui concerne la protection des personnes, l’autorité judiciaire de l’État requis établit, après l’audition, un procès-verbal indiquant la date et le lieu de l’audition, l’identité de la personne entendue, les identités et les qualités de toutes les autres personnes ayant participé à la vidéoconférence qui s’est déroulée dans l’État requis, toutes les éventuelles prestations de serment et les conditions techniques dans lesquelles l’audition s’est déroulée. Ce document est transmis par l’autorité compétente de l’État requis à l’autorité compétente de l’État requérant.

6.  Chaque Partie contractante prend les mesures nécessaires pour que, lorsque des témoins ou des experts qui sont entendus sur son territoire au titre du présent article refusent de témoigner alors qu’ils sont tenus de le faire ou font de fausses dépositions, son droit interne s’applique comme si l’audition avait lieu dans le cadre d’une procédure nationale.

7.  Les Parties contractantes, avec l’accord de leurs autorités judiciaires compétentes, peuvent, si elles le souhaitent et si cela leur semble approprié, appliquer les dispositions du présent article aux auditions par vidéoconférence auxquelles participent des prévenus ou des suspects. Dans ce cas, la décision de tenir la vidéoconférence et la manière dont elle se déroule doivent faire l’objet d’un accord entre les deux Parties contractantes et être conforme à leur droit interne et aux instruments internationaux en la matière, notamment le Pacte international du 16 décembre 1966 relatif aux droits civils et politiques3. Les auditions auxquelles participent des prévenus ou des suspects ne peuvent avoir lieu que si ces personnes y consentent.

 

Il presente documento non è una pubblicazione ufficiale. Fa unicamente fede la pubblicazione della Cancelleria federale. Ordinanza sulle pubblicazioni ufficiali, OPubl.
Ceci n’est pas une publication officielle. Seule la publication opérée par la Chancellerie fédérale fait foi. Ordonnance sur les publications officielles, OPubl.