Diritto internazionale 0.9 Economia - Cooperazione tecnica 0.97 Sviluppo e cooperazione
Droit international 0.9 Économie - Coopération technique 0.97 Développement et coopération

0.975.236.0 Accordo del 3 giugno 2014 tra la Confederazione Svizzera e la Georgia concernente la promozione e la protezione reciproca degli investimenti (con Prot.)

0.975.236.0 Accord du 3 juin 2014 entre la Confédération suisse et la Géorgie concernant la promotion et la protection réciproque des investissements (avec prot.)

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Art. 10 Controversie tra una Parte contraente e un investitore dell’altra Parte contraente

(1)  Le controversie tra una Parte contraente e un investitore dell’altra Parte contraente relative a un investimento di quest’ultimo sul territorio della prima e che concernono una presunta violazione del presente Accordo che abbia causato perdite o danni all’investitore dell’altra Parte contraente sono composte, se possibile, in via amichevole mediante consultazioni.

(2)  Se tali consultazioni non portano a una soluzione entro sei mesi dall’inoltro della domanda scritta, l’investitore può sottoporre la controversia a un tribunale giudiziario o amministrativo della Parte contraente sul cui territorio è stato effettuato l’investimento o all’arbitrato internazionale. In quest’ultimo caso l’investitore può scegliere tra:

(a)
il Centro internazionale per la risoluzione delle controversie relative agli investimenti (CIRCI), istituito dalla Convenzione per la composizione delle controversie relative agli investimenti tra Stati e cittadini di altri Stati, aperta alla firma a Washington il 18 marzo 19653, di seguito denominata «Convenzione di Washington»; e
(b)
un tribunale arbitrale ad hoc costituito secondo il regolamento d’arbitrato della Commissione delle Nazioni Unite per il diritto commerciale internazionale (UNCITRAL).

(3)  Il regolamento dell’UNCITRAL sulla trasparenza nell’arbitrato tra investitori e Stati fondato su trattati si applica alla composizione delle controversie tra una Parte contraente e un investitore dell’altra Parte contraente secondo il paragrafo (2) lettere (a) e (b) del presente articolo.

(4)  Ciascuna Parte contraente acconsente a sottoporre le controversie sugli investimenti all’arbitrato internazionale.

(5)  Nessuna controversia relativa a un investimento può essere sottoposta all’arbitrato internazionale secondo il paragrafo (2) lettere (a) e (b) del presente articolo se sono trascorsi più di cinque anni dal giorno in cui l’investitore è venuto o dovrebbe essere venuto a conoscenza della presunta violazione e della perdita o del danno che quest’ultima avrebbe causato.

(6)  Una società incorporata o costituita conformemente alle leggi vigenti sul territorio di una Parte contraente e che, prima dell’insorgere della controversia, era controllata da investitori dell’altra Parte contraente è considerata, conformemente all’articolo 25 paragrafo (2) lettera (b) della Convenzione di Washington, una società dell’altra Parte contraente.

(7)  La Parte contraente che è parte in causa non può, in alcun momento della procedura, eccepire la sua immunità o il fatto che l’investitore abbia ottenuto, in virtù di un contratto di assicurazione, un indennizzo a copertura totale o parziale del danno subito.

(8)  Nessuna delle Parti contraenti intenta un’azione per via diplomatica per una controversia sottoposta all’arbitrato internazionale, salvo che l’altra Parte contraente non rispetti e non si conformi alla sentenza arbitrale.

(9)  La sentenza arbitrale è definitiva e vincolante per le parti in causa; è eseguita senza indugio conformemente alla legislazione della Parte contraente interessata.

Art. 10 Différends entre une Partie contractante et un investisseur de l’autre Partie contractante

(1)  Les différends entre une Partie contractante et un investisseur de l’autre Partie contractante relatifs à un investissement de ce dernier sur le territoire de la première et qui portent sur une violation alléguée du présent Accord ayant causé des pertes ou des dommages à l’investisseur de l’autre Partie contractante sont réglés, dans la mesure du possible, à l’amiable par voie de consultations.

(2)  Si ces consultations n’apportent pas de solution dans les six mois à compter de la demande écrite de les engager, l’investisseur peut soumettre le différend soit aux juridictions judiciaires ou administratives de la Partie contractante sur le territoire de laquelle l’investissement a été effectué, soit à l’arbitrage international. Dans ce dernier cas, l’investisseur a le choix entre:

(a)
le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI), institué par la Convention pour le règlement des différends relatifs aux investissements entre Etats et ressortissants d’autres Etats2, ouverte à la signature à Washington le 18 mars 1965 (ci-après dénommée «Convention de Washington»); et
(b)
un tribunal arbitral ad hoc constitué conformément au Règlement d’arbitrage de la Commission des Nations Unies pour le droit commercial international (CNUDCI).

(3)  Le Règlement de la CNUDCI sur la transparence dans l’arbitrage entre investisseurs et Etats fondé sur des traités s’applique au règlement des différends entre une Partie contractante et un investisseur de l’autre Partie contractante visé à l’al. (2), let. (a) et (b), du présent article.

(4)  Chaque Partie contractante donne son consentement à la soumission à l’arbitrage international de tout différend relatif à un investissement.

(5)  Aucun différend relatif à un investissement ne pourra être soumis à l’arbitrage international selon l’al. (2), let. (a) ou (b), du présent article si plus de cinq ans se sont écoulés depuis la date à laquelle l’investisseur a eu ou aurait dû avoir connaissance de la violation alléguée et de la perte ou du dommage que cette dernière aurait causé.

(6)  Une société qui a été incorporée ou constituée conformément aux lois en vigueur sur le territoire d’une Partie contractante et qui, avant la naissance du différend, était contrôlée par des investisseurs de l’autre Partie contractante, est considérée, conformément à l’art. 25, al. (2), let. (b), de la Convention de Washington, comme une société de l’autre Partie contractante.

(7)  La Partie contractante qui est partie au différend ne peut, à aucun moment de la procédure, exciper de son immunité ou du fait que l’investisseur a reçu, en vertu d’un contrat d’assurance, une indemnité couvrant tout ou partie du dommage subi.

(8)  Aucune Partie contractante ne poursuit par la voie diplomatique un différend soumis à l’arbitrage international, à moins que l’autre Partie contractante ne respecte pas et ne se conforme pas à la sentence arbitrale.

(9)  La sentence arbitrale est définitive et obligatoire pour les parties au différend, et est exécutée sans délai conformément à la législation de la Partie contractante concernée.

 

Il presente documento non è una pubblicazione ufficiale. Fa unicamente fede la pubblicazione della Cancelleria federale. Ordinanza sulle pubblicazioni ufficiali, OPubl.
Ceci n’est pas une publication officielle. Seule la publication opérée par la Chancellerie fédérale fait foi. Ordonnance sur les publications officielles, OPubl.