Diritto internazionale 0.7 Lavori pubblici - Energie - Trasporti e comunicazioni 0.74 Trasporti e comunicazioni
Droit international 0.7 Travaux publics - Énergie - Transports et communications 0.74 Transports et communications

0.748.127.193.36 Accordo del 21 giugno 2010 sui trasporti aerei tra la Confederazione svizzera e gli Stati Uniti d'America (con allegati)

0.748.127.193.36 Accord de transport aérien du 21 juin 2010 entre la Confédération suisse et les États-Unis d'Amérique (avec annexes)

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Art. 7 Sicurezza dell’aviazione

1.  In conformità ai diritti e agli obblighi ad esse conferiti dal diritto internazionale, le Parti affermano che il loro reciproco obbligo di proteggere la sicurezza dell’aviazione civile nei confronti di atti di interferenza illecita forma parte integrante del presente Accordo. Senza pregiudizio dei diritti e obblighi da esse contratti in virtù del diritto internazionale, le Parti operano in conformità con gli accordi internazionali sulla sicurezza dell’aviazione civile, stipulati da entrambe le Parti, inclusi la Convenzione relativa alle infrazioni e determinati altri atti compiuti a bordo di aeromobili, firmata a Tokyo il 14 settembre 19633, la Convenzione per la repressione della cattura illecita di aeromobili, firmata all’Aia il 16 dicembre 19704, la Convenzione per la repressione degli atti illeciti rivolti contro la sicurezza dell’aviazione civile, firmata a Montreal il 23 settembre 19715, il Protocollo per la repressione degli atti illeciti di violenza negli aeroporti adibiti all’aviazione civile internazionale, firmato a Montreal il 24 febbraio 19886, nonché ogni altra Convenzione relativa alla sicurezza dell’aviazione civile alla quale le Parti aderiscono.

2.  Le Parti si accordano reciprocamente, su richiesta, tutta l’assistenza necessaria per prevenire gli atti di cattura illecita di aeromobili civili e altri atti illeciti diretti contro la sicurezza di detti aeromobili, dei loro passeggeri ed equipaggi, degli aeroporti e delle installazioni di navigazione aerea, nonché qualsiasi altra minaccia per la sicurezza dell’aviazione civile.

3.  Nelle loro reciproche relazioni, le Parti agiscono in conformità alle norme per la sicurezza dell’aviazione e alle pratiche raccomandate appropriate stabilite dall’Orga-nizzazione dell’aviazione civile internazionale (OACI) e designate come allegati alla Convenzione; esse esigono che gli esercenti di aeromobili immatricolati nei loro registri, gli esercenti di aeromobili che hanno nel loro territorio la sede di attività principale o la residenza permanente e gli esercenti di aeroporti situati sul loro territorio agiscano nel rispetto delle predette disposizioni sulla sicurezza dell’aviazione.

4.  Entrambe le Parti provvedono affinché, nel loro rispettivo territorio, siano prese misure efficaci per proteggere gli aeromobili e per ispezionare i passeggeri, gli equipaggi, il loro bagaglio, gli effetti personali, come pure il carico e le provviste di bordo, prima e durante l’imbarco o il carico, e che tali misure siano adattate in modo da far fronte alle crescenti minacce alla sicurezza dell’aviazione civile. Ciascuna Parte conviene che le disposizioni in tema di protezione contro gli atti di interferenza illecita prescritte dall’altra Parte per la partenza e durante la permanenza nel territorio di tale Parte devono essere osservate. Ciascuna Parte prende favorevolmente in considerazione qualsiasi richiesta proveniente dall’altra Parte di adottare misure speciali di sicurezza per far fronte ad una minaccia specifica.

5.  Con piena considerazione e mutuo rispetto per la sovranità di ciascuna, ogni Parte può adottare misure di sicurezza per l’ingresso nel suo territorio. Se possibile, tale Parte tiene conto delle misure di sicurezza già applicate dall’altra Parte e di eventuali pareri che quest’ultima possa offrire. Ciascuna Parte riconosce, tuttavia, che nessuna disposizione del presente articolo limita la facoltà di ciascuna di esse di rifiutare l’ingresso nel suo territorio a uno o più voli che, a suo giudizio, presentano una minaccia per la propria sicurezza.

6.  Quando si verifica un incidente o una minaccia di cattura illecita di un aeromobile o altri atti illeciti nei confronti della sicurezza dei passeggeri, dell’equipaggio, dell’aeromobile, degli aeroporti o delle installazioni di aeronavigazione, le Parti si assistono reciprocamente agevolando le comunicazioni e l’adozione di provvedimenti appropriati finalizzati a porre rapidamente e sicuramente termine a tale incidente o minaccia di incidente.

7.  Quando una delle Parti ha fondati motivi di ritenere che l’altra Parte si sia discostata dalle disposizioni sulla sicurezza previste dal presente articolo, le sue autorità competenti possono chiedere consultazioni immediate con le autorità competenti dell’altra Parte. L’impossibilità di raggiungere un’intesa soddisfacente entro quindici (15) giorni dalla data della richiesta costituirà la premessa per ritirare, revocare, limitare o imporre il rispetto di determinate condizioni per l’autorizzazione all’esercizio e i permessi tecnici di una o più imprese di trasporti aerei dell’altra Parte. Quando una situazione di emergenza lo giustifica, una Parte può adottare misure provvisorie prima della scadenza del termine di quindici (15) giorni.

Art. 7 Sûreté de l’aviation

1.  Conformément à leurs droits et obligations en vertu du droit international, les Parties réaffirment que leur obligation de protéger l’aviation civile contre les actes d’intervention illicite, pour en assurer la sûreté, fait partie intégrante du présent Accord. Sans limiter la généralité de leurs droits et obligations en vertu du droit international, les Parties agissent en particulier conformément aux accords internationaux relatifs à la sûreté de l’aviation civile auxquels ils sont les deux parties, notamment à la Convention relative aux infractions et à certains autres actes survenant à bord des aéronefs3, signée à Tokyo le 14 septembre 1963, de la Convention pour la répression de la capture illicite d’aéronefs4, signée à La Haye le 16 décembre 1970, de la Convention pour la répression d’actes illicites dirigés contre la sécurité de l’aviation civile5, signée à Montréal le 23 septembre 1971, du Protocole additionnel pour la répression des actes illicites de violence dans les aéroports servant à l’aviation civile internationale6, signé à Montréal le 24 février 1988 et de tout autre convention relative à la sûreté de l’aviation en vigueur pour les deux Parties.

2.  Les Parties s’accordent mutuellement, sur demande, toute l’assistance nécessaire pour prévenir les actes de capture illicite d’aéronefs civils et autres actes illicites dirigés contre la sécurité de ces aéronefs, de leurs passagers et de leurs équipages, des aéroports et des installations et services de navigation aérienne, ainsi que toute autre menace pour la sûreté de l’aviation civile.

3.  Les Parties, dans leurs rapports mutuels, se conforment à toutes les dispositions relatives à la sûreté de l’aviation et pratiques recommandées appropriées qui ont été établies par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) et qui sont désignées comme Annexes à la Convention; elles exigent des exploitants d’aéronefs immatriculés par elles, des exploitants d’aéronefs qui ont leur principal établissement ou leur résidence permanente sur leur territoire, et des exploitants d’aéroports situés sur leur territoire, qu’ils se conforment à ces dispositions relatives à la sûreté de l’aviation.

4.  Chaque Partie veille à ce que des mesures soient effectivement prises sur son territoire pour protéger les aéronefs et pour assurer l’inspection des passagers, des équipages, des bagages à main, des bagages, du fret et des provisions de bord, avant et pendant l’embarquement ou le chargement; et ce proportionnellement à l’augmentation de la menace. Chaque Partie convient que les dispositions relatives à la sûreté requises par l’autre partie pour le départ et durant le séjour sur son territoire doivent être observées. Chaque Partie examine favorablement toute demande que lui adresse l’autre Partie en vue d’obtenir que des mesures spéciales de sûreté raisonnables soient prises pour faire face à une menace particulière.

5.  Tout en prenant pleinement en considération et en respectant la souveraineté de l’autre partie, une Partie peut adopter des mesures de sûreté concernant l’entrée sur son territoire. Dans la mesure du possible, cette Partie tient compte des mesures de sûreté déjà appliquées par l’autre Partie et du point de vue exprimé par celle-ci. Toutefois, chaque Partie reconnaît qu’aucune disposition du présent article ne limite la possibilité, pour une partie, de refuser l’accès à son territoire de tout vol qu’elle considère comme présentant une menace pour sa sûreté.

6.  En cas d’incident ou de menace d’incident de capture illicite d’aéronefs ou d’autres actes illicites dirigés contre la sécurité des passagers, des équipages, des aéronefs, des aéroports ou des installations et services de navigation aérienne, les Parties s’entraident en facilitant les communications et autres mesures appropriées, destinées à mettre fin avec rapidité et sécurité à cet incident ou à cette menace d’incident.

7.  Si une Partie a des motifs raisonnables de croire que l’autre Partie s’est écartée des dispositions du présent article relatives à la sûreté de l’aviation, les autorités compétentes de la première Partie peuvent demander des consultations immédiates avec les autorités aéronautiques de l’autre Partie. L’absence d’accord satisfaisant dans les 15 jours suivant la date de cette demande constituera un motif pour refuser, révoquer ou suspendre les autorisations et permis techniques d’une ou de plusieurs entreprises de transport aérien de cette Partie ou pour imposer des conditions à ces autorisations et permis. En cas d’urgence, une Partie peut prendre des mesures provisoires avant l’échéance de 15 jours.

 

Il presente documento non è una pubblicazione ufficiale. Fa unicamente fede la pubblicazione della Cancelleria federale. Ordinanza sulle pubblicazioni ufficiali, OPubl.
Ceci n’est pas une publication officielle. Seule la publication opérée par la Chancellerie fédérale fait foi. Ordonnance sur les publications officielles, OPubl.