1. Gli interessi provenienti da uno Stato contraente e i cui beneficiari effettivi sono residenti dell’altro Stato contraente, sono imponibili soltanto in questo altro Stato.9
2. Ai fini del presente articolo il termine «interessi» designa i redditi di prestiti pubblici, obbligazioni garantite o no da ipoteca ovvero comportanti o no un diritto di partecipazione agli utili, di crediti di qualsiasi natura, come anche tutti gli altri redditi assimilati dalla legislazione fiscale dello Stato da dove provengono a redditi di somme date in prestito.
3. Il paragrafo 1 non si applica nel caso in cui il beneficiario effettivo dei dividendi residente nell’altro Stato contraente da cui provengono gli interessi esercita un’attività industriale o commerciale per mezzo di una stabile organizzazione ivi situata o una professione indipendente mediante una base fissa ivi situata, e che la partecipazione generatrice degli interessi vi sia effettivamente connessa. In questi casi sono applicabili le disposizioni dell’articolo 7 o dell’articolo 14.10
4. Gli interessi si considerano provenire da uno Stato contraente quando il debitore è questo Stato stesso, una sua suddivisione politica, un suo ente locale o un residente di detto Stato. Tuttavia, quando il debitore degli interessi, sia esso residente o no di uno Stato contraente, ha in uno Stato contraente una stabile organizzazione per le cui necessità è stato contratto il mutuo generatore degli interessi, e tali interessi sono a carico della stabile organizzazione, gli interessi stessi si considerano provenire dallo Stato contraente dove è situata la stabile organizzazione.
5. Qualora, in conseguenza di relazioni particolari esistenti tra debitore e creditore o tra ciascuno di essi e terze persone, l’ammontare degli interessi pagati, tenuto conto del credito per il quale sono pagati, ecceda l’ammontare che sarebbe stato convenuto tra debitore e creditore in assenza di dette relazioni, le disposizioni del presente articolo si applicano soltanto a quest’ultimo ammontare. In tal caso, la parte eccedente dei pagamenti resta imponibile in conformità della legislazione di ciascuno Stato contraente, tenuto conto delle altre disposizioni della presente convenzione.
9 Nuovo testo giusta l’art. II par. 1 del Prot. del 21 ago. 2009, approvato dall’AF il 18 giu. 2010 e in vigore dal 22 nov. 2010 (RU 2010 5939 5937; FF 2010 879).
10 Nuovo testo giusta l’art. II par. 2 del Prot. del 21 ago. 2009, approvato dall’AF il 18 giu. 2010 e in vigore dal 22 nov. 2010 (RU 2010 5939 5937; FF 2010 87).
1.10 Les intérêts provenant d’un État contractant et versés à un bénéficiaire effectif qui est un résident de l’autre État contractant ne sont imposables que dans cet autre État.
2. Le terme «intérêts» employé dans le présent article désigne les revenus des fonds publics, des obligations d’emprunts, assorties ou non de garanties hypothécaires ou d’une clause de participation aux bénéfices, et des créances de toute nature, ainsi que tous autres produits assimilés aux revenus de sommes prêtées par la législation fiscale de l’État d’où proviennent les revenus.
3.11 Les dispositions du par. 1 ne s’appliquent pas lorsque le bénéficiaire effectif des intérêts, résident d’un État contractant, exerce dans l’autre État contractant d’où proviennent les intérêts, soit une activité industrielle ou commerciale par l’intermédiaire d’un établissement stable qui y est situé, soit une profession indépendante au moyen d’une base fixe qui y est située, et que la créance génératrice des intérêts s’y rattache effectivement. Dans ces cas, les dispositions de l’art. 7 ou de l’art. 14 s’appliquent.
4. Les intérêts sont considérés comme provenant d’un État contractant lorsque le débiteur est cet État lui-même, une subdivision politique, une collectivité locale ou un résident de cet État. Toutefois, lorsque le débiteur des intérêts, qu’il soit ou non résident d’un État contractant, a dans un État contractant un établissement stable pour lequel l’emprunt générateur des intérêts a été contracté et qui supporte la charge de ces intérêts, lesdits intérêts sont réputés provenir de l’État contractant où l’établissement stable est situé.
5. Si, par suite de relations spéciales existant entre le débiteur et le créancier ou que l’un et l’autre entretiennent avec de tierces personnes, le montant des intérêts payés, compte tenu de la créance pour laquelle ils sont versés, excède celui dont seraient convenus le débiteur et le créancier en l’absence de pareilles relations, les dispositions du présent article ne s’appliquent qu’à ce dernier montant. En ce cas, la partie excédentaire des paiements reste imposable conformément à la législation de chaque État contractant et compte tenu des autres dispositions de la présente Convention.
10 Nouvelle teneur selon l’art. II par. 1 du prot. du 21 août 2009, approuvé par l’Ass. féd. le 18 juin 2010 et en vigueur depuis le 22 nov. 2010 (RO 2010 5939 5937; FF 2010 87).
11 Nouvelle teneur selon l’art. II par. 2 du prot. du 21 août 2009, approuvé par l’Ass. féd. le 18 juin 2010 et en vigueur depuis le 22 nov. 2010 (RO 2010 5939 5937; FF 2010 87).
Il presente documento non è una pubblicazione ufficiale. Fa unicamente fede la pubblicazione della Cancelleria federale. Ordinanza sulle pubblicazioni ufficiali, OPubl.
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