Droit international 0.9 Économie - Coopération technique 0.97 Développement et coopération
Diritto internazionale 0.9 Economia - Cooperazione tecnica 0.97 Sviluppo e cooperazione

0.975.232.1 Accord du 7 juin 2010 entre la Confédération suisse et la République arabe d'Égypte concernant la promotion et la protection réciproque des investissements

0.975.232.1 Accordo del 7 giugno 2010 tra la Confederazione Svizzera e la Repubblica araba d'Egitto concernente la promozione e la protezione reciproca degli investimenti

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Art. 1 Définitions

Aux fins du présent Accord:

(1)  Le terme «investissement» désigne toutes les catégories d’avoirs ayant les caractéristiques d’un investissement, telles que l’engagement de capitaux ou d’autres ressources, l’attente d’un gain ou d’un bénéfice, ou la prise en charge d’un risque, établis ou acquis par un investisseur d’une Partie Contractante sur le territoire de l’autre Partie Contractante, conformément aux lois et règlements de cette dernière, y compris, mais non exclusivement:

(a)
la propriété de biens meubles et immeubles, ainsi que tous les autres droits réels, tels que servitudes, charges foncières, gages immobiliers et mobiliers, usufruits;
(b)
les actions, parts sociales et autres formes de participation dans des sociétés;
(c)
les créances monétaires et droits à toute prestation ayant valeur économique, à l’exception des créances découlant exclusivement de contrats commerciaux pour la vente de biens ou de services, ou de crédits liés à une transaction commerciale dont l’échéance originelle est inférieure à trois ans;
(d)
les droits de propriété intellectuelle, en particulier les droits d’auteur, les droits de propriété industrielle (tels que brevets, modèles d’utilité, dessins ou modèles industriels, marques de fabrique ou de commerce, marques de service, noms commerciaux, indications de provenance), le savoir-faire et la clientèle;
(e)
les concessions, y compris les concessions de prospection, d’extraction ou d’exploitation de ressources naturelles, ainsi que tout autre droit conféré par la loi, par contrat ou par décision de l’autorité en application de la loi.

La modification de la forme sous laquelle un investissement a été effectué n’affecte pas son caractère d’investissement au sens du présent Accord.

(2)  Le terme «investisseur» désigne, en ce qui concerne chaque Partie Contractante, les personnes physiques ou les entités juridiques qui ont effectué un investissement sur le territoire de l’autre Partie Contractante et sont définies comme il suit:

(a)
les personnes physiques qui, conformément à la législation de cette Partie Contractante, sont considérées comme ses nationaux. Ne sont pas incluses les personnes physiques possédant la nationalité des deux Parties Contractantes;
(b)
les entités juridiques, y compris:
i)
les sociétés, les sociétés de capitaux, les sociétés de personnes et autres organisations, qui sont constituées ou organisées de toute autre manière conformément à la législation de cette Partie Contractante, et qui ont leur siège social, en même temps que des activités économiques réelles, sur le territoire de cette même Partie Contractante,
ii)
les entités juridiques qui ne sont pas établies conformément à la législation de cette Partie Contractante, mais qui sont effectivement contrôlées par des personnes physiques ou par des entités juridiques, respectivement selon les lettres (a) et (i) ci-dessus.
Le contrôle d’une entité juridique est réputé établi lorsque l’investisseur a la capacité de nommer une majorité de ses administrateurs ou est autrement habilité en droit à diriger ses opérations. En ce qui concerne l’Egypte, l’investisseur doit de surcroît participer au capital de cette entité juridique.

(3)  Le terme «revenus» désigne les montants issus d’un investissement et englobe en particulier les bénéfices, les intérêts, les gains en capital, les dividendes, les redevances et les rémunérations;

(4)  Le terme «territoire» désigne le territoire de chaque Partie Contractante, tel que défini par les lois de la Partie Contractante concernée, conformément au droit international.

Art. 1 Definizioni

Ai fini del presente Accordo:

(1)  Il termine «investimento» designa ogni tipo di averi avente le caratteristiche di un investimento, quali l’impegno di capitali o di altre risorse, il conseguimento di un guadagno o di un utile o l’assunzione di un rischio, costituiti o acquisiti da un investitore di una Parte contraente sul territorio dell’altra Parte, in conformità alle leggi e ai regolamenti di quest’ultima, compresi, ma non esclusivamente:

(a)
la proprietà di beni mobili e immobili, nonché qualsiasi altro diritto reale come servitù, oneri fondiari, pegni immobiliari e mobiliari, usufrutti;
(b)
azioni, quote sociali e altre forme di partecipazione a società;
(c)
i crediti monetari e i diritti a qualsiasi prestazione di valore economico, fatta eccezione per i crediti derivanti esclusivamente da contratti commerciali per la vendita di beni o servizi, o per i crediti legati a una transazione commerciale la cui scadenza originale è inferiore ai tre anni;
(d)
i diritti di proprietà intellettuale, in particolare i diritti d’autore, i diritti di proprietà industriale (quali brevetti, modelli d’utilità, disegni o modelli industriali, marchi di fabbrica o di commercio, marchi di servizio, nomi commerciali, indicazioni di provenienza), il know-how e la clientela;
(e)
le concessioni, comprese le concessioni di prospezione, estrazione o sfruttamento di risorse naturali, nonché altri diritti conferiti dalla legge, da contratto o da decisione presa dall’autorità in applicazione della legge.

La modifica della forma in cui è stato effettuato un investimento non compromette il suo carattere di investimento ai sensi del presente Accordo.

(2)  Il termine «investitore» designa, per quanto concerne ciascuna Parte contraente, le persone fisiche o gli enti giuridici che hanno effettuato un investimento sul territorio dell’altra Parte contraente e sono definiti come segue:

(a)
le persone fisiche che, secondo la legislazione di detta Parte contraente, hanno la cittadinanza della medesima; non sono incluse le persone fisiche aventi la cittadinanza di entrambe le Parti contraenti.
(b)
gli enti giuridici, compresi:
i)
le società, le società di capitali, le società di persone e altre organizzazioni costituite o organizzate altrimenti in conformità alla legislazione di detta Parte contraente, che hanno sede e svolgono attività economiche reali sul territorio di questa stessa Parte contraente;
ii)
gli enti giuridici non costituiti secondo la legislazione di detta Parte contraente ma effettivamente controllati da persone fisiche o enti giuridici, ovvero secondo le lettere (a) e (b) i).
Un ente giuridico si considera controllato se l’investitore ha la facoltà di nominare la maggioranza dei suoi amministratori o comunque di dirigere legalmente il suo operato. Per quanto riguarda l’Egitto, l’investitore deve inoltre partecipare al capitale dell’ente giuridico.

(3)  Il termine «redditi» designa gli importi provenienti da un investimento e include in particolare gli utili, gli interessi, i profitti in capitale, i dividendi, i canoni e le remunerazioni.

(4)  Il termine «territorio» designa il territorio di ciascuna Parte contraente come definito dalla legislazione della Parte contraente in questione, conformemente al diritto internazionale.

 

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