Dans le cas où les produits importés seraient soumis à une tarification ad valorem, la valeur à déclarer pour l’application des droits de douane sera celle que les marchandises ont dans le lieu et au moment où elles sont présentées à la douane. Elle comprend la valeur d’achat de la marchandise, augmentée de tous les frais nécessaires pour l’importation jusqu’au lieu d’introduction (transport, fret, droits de sortie, assurance, commission, prix des emballages non taxables séparément, etc.), à l’exclusion des droits d’entrée. Toutefois, la valeur ainsi calculée devra, s’il y a lieu, être rectifiée pour tenir compte des variations de prix postérieures à l’achat.
La déclaration en douane doit être appuyée d’une facture, légalisée par l’autorité consulaire du pays de destination. Toutefois, eu égard aux garanties que se sont données les hautes parties contractantes et sous condition de réciprocité, le pays importateur admettra que la légalisation consulaire soit remplacée par un visa donné par les organismes du pays exportateur présentant la compétence ainsi que les garanties nécessaires et qui auront été préalablement reconnus par le gouvernement du pays importateur. Cet agrément pourra être retiré s’il est constaté que ces organismes ne présentent plus les garanties nécessaires.
Le cas échéant, les agents diplomatiques et consulaires viseront sans frais les factures relatives aux envois dont la valeur ne dépassera pas 500 fr. français ou 100 fr. suisses. Lorsque la valeur des envois sera supérieure à cette somme, la taxe ne devra pas dépasser 25 fr. français ou 5 fr. suisses.
En ce qui concerne les colis postaux, les envois par la poste et par la voie aérienne, il ne sera pas exigé de factures légalisées.
Dans le cas où des doutes s’élèveraient sur l’exactitude d’une facture légalisée, les dispositions de l’article 4, dernier alinéa, seront applicables par analogie.
Un titre unique (document mixte) pourra être produit dans les cas où un certificat d’origine et une facture légalisée sont tous deux exigibles. Ce titre unique devra satisfaire aux conditions imposées pour chacun des documents dont il tient lieu. Sa légalisation ne sera toutefois pas soumise à une taxe supérieure à celle qui est prévue pour le visa de la facture.
Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux voitures automobiles reprises sous le numéro 614ter du tarif français.
Les dispositions du présent article ne font pas obstacle à l’application des règles spéciales aux colonies, protectorats et pays sous mandat, étant entendu que la Suisse bénéficiera du traitement de la nation la plus favorisée.
Nel caso in cui i prodotti importati fossero colpiti da dazi ad valorem, il valore da dichiarare per l’applicazione di questi dazi sarà quello che le merci hanno nel luogo e nel momento in cui sono presentate alla dogana. Esso comprende il valore d’acquisto della merce, aumentato di tutte le spese necessarie per l’importazione fino al luogo d’introduzione (trasporto, nolo, dazi d’uscita, assicurazione, commissione, prezzo degli imballaggi non tassabili separatamente, ecc.), esclusi i dazi d’entrata. Tuttavia, il valore così calcolato dovrà, se occorre, essere rettificato per tener conto delle variazioni di prezzo successive all’acquisto.
La dichiarazione doganale dev’essere corredata di una fattura, legalizzata dall’autorità consolare del paese di destinazione. Tuttavia, in considerazione delle garanzie che si sono dato le alte Parti contraenti e sotto condizione di reciprocità, il paese importatore consentirà che la legalizzazione consolare sia sostituita da un visto dato dagli organismi del paese esportatore che hanno la competenza e presentano le garanzie necessarie e che saranno stati precedentemente riconosciuti dal Governo del paese importatore. Questo consenso potrà essere ritirato quando fosse constatato che questi organismi non offrono più le garanzie necessarie.
Dato il caso gli agenti diplomatici e consolari visteranno gratuitamente le fatture relative a spedizioni il cui valore non ecceda 500 franchi francesi o 100 franchi svizzeri. Se il valore non è superiore a questa somma, la tassa non dovrà oltrepassare 25 franchi francesi o 5 franchi svizzeri.
Per i pacchi postali, gl’invii per posta e per via aerea non si richiederanno fatture legalizzate.
Nascendo dei dubbi circa l’esattezza d’una fattura legalizzata, saranno applicabili per analogia le disposizioni dell’art. 4, ultimo capoverso.
Nel caso in cui siano esigibili tanto un certificato d’origine quanto una fattura legalizzata, si potrà produrre un unico titolo (documento misto). Questo dovrà soddisfare alle condizioni richieste per ciascuno dei documenti che sostituisce. La sua legalizzazione non sarà tuttavia sottoposta a una tassa più elevata di quella prevista per il visto della fattura.
Le disposizioni del presente articolo non si applicano alle vetture automobili del N. 614ter della tariffa francese.
Le disposizioni del presente articolo non escludono l’applicazione di norme speciali per le colonie, i protettorati e i paesi sotto mandato, rimanendo inteso che la Svizzera fruirà del trattamento della nazione più favorita.
Ceci n’est pas une publication officielle. Seule la publication opérée par la Chancellerie fédérale fait foi. Ordonnance sur les publications officielles, OPubl.
Il presente documento non è una pubblicazione ufficiale. Fa unicamente fede la pubblicazione della Cancelleria federale. Ordinanza sulle pubblicazioni ufficiali, OPubl.