Les négociants et les industriels de l’un des deux pays qui prouvent, par la présentation de leur carte de légitimation délivrée par les autorités compétentes de leur pays, qu’ils y sont autorisés à exercer leur commerce ou leur industrie et qu’ils y acquittent les taxes et impôts prévus par les lois, auront le droit, soit personnellement, soit par des voyageurs à leur service, les formalités prescrites devant être observées dans tous les cas, de faire des achats dans les territoires de l’autre partie contractante, chez des négociants ou des producteurs ou dans les locaux de vente publics. Ils pourront aussi prendre des commandes, même sur échantillons, chez les négociants ou autres personnes qui, pour leur commerce ou leur industrie, utilisent des marchandises correspondant à ces échantillons. Ni dans l’un, ni dans l’autre cas, ils ne seront astreints à acquitter une taxe spéciale.
Les cartes de légitimation doivent être conformes au modèle établi dans la convention internationale pour la simplification des formalités douanières, signée à Genève le 3 novembre 19235. Le visa des autorités consulaires ou autres ne sera pas exigé.
Les voyageurs de commerce français et suisses munis de la carte de légitimation auront le droit d’avoir avec eux des échantillons ou modèles, mais non des marchandises.
Chacune des hautes parties contractantes donnera connaissance à l’autre partie des autorités chargées de délivrer les cartes de légitimation, ainsi que des dispositions auxquelles les voyageurs doivent se conformer dans l’exercice de leur commerce.
Les objets passibles d’un droit de douane ou de tout autre droit assimilé, à l’exception des marchandises prohibées à l’importation, qui seront importés comme échantillons ou modèles par les voyageurs de commerce, seront, de part et d’autre, admis en franchise de droits d’entrée et de sortie, à la condition que ces objets soient réexportés dans le délai réglementaire et que l’identité des objets importés et réexportés ne soit pas douteuse, quel que soit le bureau habilité pour ce genre d’opération, par lequel ils passent à leur sortie.
La réexportation des échantillons ou modèles devra être garantie dans les deux pays, soit par le dépôt (en espèces) au bureau de douane d’entrée du montant des droits applicables, soit par une caution valable, réserve faite dans tous les cas de l’accomplissement, s’il y a lieu, des formalités de la garantie des ouvrages en platine, en or et en argent.
Une fois le délai réglementaire expiré, le montant des droits, selon qu’il aura été consigné ou garanti, sera acquis au Trésor ou recouvré à son profit, à moins qu’il ne soit établi que, dans ce délai, les échantillons ou modèles ont été réexportés.
Si, avant l’expiration du délai réglementaire, les échantillons ou modèles sont présentés à un bureau de douane ouvert à cet effet, pour être réexportés, ce bureau devra s’assurer que les articles qui lui sont présentés sont bien ceux pour lesquels a été délivré le permis d’entrée. S’il n’y a aucun doute à cet égard, le bureau constatera la réexportation et restituera le montant des droits déposés à l’importation ou prendra les mesures nécessaires pour la décharge de la caution.
Il ne sera exigé de l’importateur aucuns frais à l’exception toutefois des droits de timbre pour la délivrance du certificat ou permis, non plus que pour l’apposition des marques destinées à garantir l’identité des échantillons ou modèles.
Les dispositions du présent article sont applicables aux échantillons et modèles qui, passibles de droits d’entrée et non frappés de prohibition, seraient importés par les fabricants, commerçants ou voyageurs de commerce établis dans les territoires d’une des hautes parties contractantes, même si ces fabricants, commerçants ou voyageurs de commerce n’accompagnent pas lesdits échantillons ou modèles.
Le présent article n’est pas applicable aux industriels ambulants, non plus qu’au colportage et à la recherche des commandes chez des personnes n’exerçant ni industrie, ni commerce, chacune des hautes parties contractantes réservant à cet égard l’entière liberté de sa législation.
I negozianti e gli industriali di uno dei due paesi che, presentando una tessera di legittimazione rilasciata dalle autorità competenti, provano di essere autorizzati a esercitare il loro commercio o la loro industria e di pagare le imposte e le tasse previste dalle leggi, avranno il diritto sia personalmente sia mediante viaggiatori da essi assunti e osservando in ogni caso le formalità prescritte, di acquistare merci nel territorio dell’altra Parte contraente da negozianti, da produttori o in locali pubblici di vendita. Essi potranno parimente assumere ordinazioni, anche su campioni dai negozianti o da altre persone che, dato il loro commercio o la loro industria, adoperano merci corrispondenti a detti campioni. In nessuno dei due casi essi saranno soggetti a una tassa speciale.
Le tessere di legittimazione devono essere conformi al modello stabilito nella Convenzione internazionale per la semplificazione delle formalità doganali, firmata a Ginevra il 3 novembre 19236. Non è richiesto alcun visto delle autorità consolari o di altra autorità.
I viaggiatori di commercio francesi e svizzeri in possesso della tessera di legittimazione potranno portare con sé dei campioni oppure dei modelli ma non merci.
Ciascuna delle alte Parti contraenti comunicherà all’altra Parte le autorità incaricate del rilascio delle tessere di legittimazione nonchè le disposizioni cui i viaggiatori devono conformarsi nell’esercizio del loro commercio.
Eccettuate le merci la cui importazione è vietata, gli oggetti passibili di dazio o di qualsiasi altra tassa doganale importati come campioni o modelli dai viaggiatori di commercio, saranno reciprocamente ammessi in franchigia di dazi d’entrata e d’uscita a condizione che detti oggetti siano riesportati nel termine regolamentare e che l’identità degli oggetti importati e riesportati non sia dubbia, qualunque sia l’ufficio autorizzato a questo genere d’operazione dal quale transitano in uscita.
La riesportazione dei campioni e dei modelli deve essere garantita nei due paesi mediante il deposito (in contanti) presso l’ufficio doganale d’entrata dell’importo dei dazi applicabili oppure mediante valida cauzione, riservato in ogni caso l’adempimento di eventuali formalità per la garanzia dei lavori di platino, d’oro e d’argento.
Scaduto il termine regolamentare, l’importo dei dazi sarà devoluto al Tesoro oppure riscosso a suo profitto secondo che sia stato consegnato oppure garantito, purchè non risulti che i campioni o i modelli siano stati riesportati nel termine prescritto.
Se i campioni o i modelli sono presentati all’ufficio doganale apposito prima della scadenza del termine regolamentare, questo ufficio deve accertare che gli articoli presentatigli sono i medesimi per i quali era stato rilasciato il permesso d’entrata. Qualora non vi sia dubbio sulla loro identità l’ufficio constaterà la riesportazione e restituirà il dazio depositato all’importazione o provvederà allo scarico della cauzione.
Non sarà richiesta dall’importatore alcuna spesa ad eccezione delle tasse di bollo per il rilascio del permesso, nemmeno per l’applicazione delle marche destinate a garantire l’identità dei campioni o dei modelli.
Le disposizioni del presente articolo sono applicabili ai campioni e ai modelli che, passibili di dazi d’entrata e non colpiti da divieto, saranno importati dai fabbricanti, commercianti o viaggiatori di commercio domiciliati nei territori di una delle alte Parti contraenti, anche se detti fabbricanti, commercianti o viaggiatori di commercio non accompagnano i campioni o i modelli.
Il presente articolo non è applicabile alle industrie ambulanti, al commercio girovago né alla ricerca di ordinazioni dalle persone che non esercitano nè industria nè commercio; le alte Parti contraenti si riservano, a questo riguardo, l’intiera libertà della loro legislazione.
Ceci n’est pas une publication officielle. Seule la publication opérée par la Chancellerie fédérale fait foi. Ordonnance sur les publications officielles, OPubl.
Il presente documento non è una pubblicazione ufficiale. Fa unicamente fede la pubblicazione della Cancelleria federale. Ordinanza sulle pubblicazioni ufficiali, OPubl.