Droit international 0.8 Santé - Travail - Sécurité sociale 0.81 Santé
Diritto internazionale 0.8 Sanità - Lavoro - Sicurezza sociale 0.81 Sanità

0.818.103 Règlement sanitaire international (2005) du 23 mai 2005 (avec annexes)

0.818.103 Regolamento sanitario internazionale (2005) del 23 maggio 2005 (con allegati)

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Art. 28 Navires et aéronefs aux points d’entrée

1.  Sous réserve des dispositions de l’art. 43 ou de celles des accords internationaux applicables, un navire ou un aéronef ne peut être empêché, pour des raisons de santé publique, de faire escale à un point d’entrée. Toutefois, si ce point d’entrée n’est pas équipé pour appliquer les mesures sanitaires prévues par le présent Règlement, ordre peut être donné au navire ou à l’aéronef de poursuivre sa route, à ses propres risques, jusqu’au point d’entrée approprié le plus proche à sa disposition, sauf si un problème technique rend ce déroutement dangereux.

2.  Sous réserve des dispositions de l’art. 43 ou de celles des accords internationaux applicables, la libre pratique ne peut être refusée, pour des raisons de santé publique, à un navire ou un aéronef par les Etats Parties; en particulier, il ne peut être empêché de procéder à l’embarquement ou au débarquement, au déchargement ou au chargement de marchandises ou de ravitaillement, ni d’embarquer du carburant, de l’eau, de la nourriture et des provisions. Les Etats Parties peuvent subordonner l’autorisation de libre pratique à une inspection et, si une source d’infection ou de contamination est découverte à bord, à la désinfection, à la décontamination, à la désinsectisation ou à la dératisation du navire ou de l’aéronef, ou à d’autres mesures nécessaires pour prévenir la propagation de l’infection ou de la contamination.

3.  Lorsque cela est possible, et sous réserve des dispositions du paragraphe précédent, un Etat Partie accorde la libre pratique à un navire ou un aéronef par radio ou par un autre moyen de communication lorsque, d’après les informations reçues de ce navire ou cet aéronef avant son arrivée, l’Etat Partie estime que cette arrivée n’entraînera pas l’introduction ou la propagation d’une maladie.

4.  Le capitaine d’un navire ou le commandant de bord d’un aéronef, ou leur représentant informe les contrôleurs du port ou de l’aéroport dès que possible avant l’arrivée au port ou à l’aéroport de destination des éventuels cas de maladie indicatifs d’une pathologie de nature infectieuse, ou des éléments attestant l’existence d’un risque pour la santé publique à bord dès que le capitaine ou le commandant ont connaissance de ces maladies ou de ces risques pour la santé publique. Ces informations doivent être immédiatement transmises à l’autorité compétente du port ou de l’aéroport. En cas d’urgence, elles devront être communiquées directement par le capitaine ou le commandant aux autorités compétentes du port ou de l’aéroport.

5.  Si, pour des raisons indépendantes de la volonté de son commandant de bord ou de son capitaine, un aéronef ou un navire suspect ou affecté atterrit ailleurs que sur l’aéroport prévu, ou mouille dans un autre port que le port d’arrivée prévu, les dispositions suivantes s’appliquent:

a)
le commandant de bord de l’aéronef ou le capitaine du navire, ou toute autre personne qui en est responsable, s’efforce par tous les moyens de communiquer sans délai avec l’autorité compétente la plus proche;
b)
dès que l’autorité compétente a été informée de l’atterrissage ou du mouillage, elle peut appliquer les mesures sanitaires recommandées par l’OMS ou d’autres mesures sanitaires prévues dans le présent Règlement;
c)
sauf si l’urgence ou les besoins de la communication avec l’autorité compétente l’exigent, aucun voyageur présent à bord de l’aéronef ou du navire ne s’en éloigne et aucune cargaison n’en est éloignée, à moins que l’autorité compétente ne l’autorise; et
d)
une fois mises en oeuvre toutes les mesures sanitaires prescrites par l’autorité compétente, l’aéronef ou le navire peut, pour ce qui est de ces mesures sanitaires, poursuivre sa route soit jusqu’à l’aéroport ou au port où il devait atterrir ou mouiller soit, si des raisons techniques l’en empêchent, jusqu’à un aéroport ou un port commodément situé.

6.  Nonobstant les dispositions du présent article, le capitaine d’un navire ou le commandant de bord d’un aéronef peut prendre toutes les mesures d’urgence qui peuvent être nécessaires pour protéger la santé et la sécurité des passagers. Il informe l’autorité compétente dès que possible de toute mesure prise en application du présent paragraphe.

Art. 28 Navi e aeromobili ai punti di ingresso

1.  Ai sensi dell’articolo 43 o di quanto stabilito negli accordi internazionali applicabili, a una nave o a un aeromobile non deve essere impedito lo scalo in qualsiasi punto di ingresso per motivi di sanità pubblica. Tuttavia, se il punto di ingresso non è attrezzato per l’applicazione delle misure sanitarie previste dal presente Regolamento, alla nave o all’aeromobile può essere ordinato di procedere a proprio rischio verso il punto di ingresso più vicino disponibile, a meno che la nave o l’aeromobile non presentino problemi operativi che renderebbero tale deviazione poco sicura.

2.  Ai sensi dell’articolo 43 o di quanto stabilito negli accordi internazionali applicabili, gli Stati Parti non possono rifiutare la libera pratica a navi o aeromobili per ragioni di sanità pubblica; in particolare, non possono essere loro impedite le operazioni di imbarco e sbarco, carico e scarico di carichi o provviste, l’imbarco di acqua, carburante, alimenti e scorte. Gli Stati Parti possono subordinare la concessione di libera pratica a ispezioni e, in caso di riscontro di una fonte di infezione o contaminazione a bordo, all’esecuzione delle necessarie operazioni di disinfezione, decontaminazione, disinfestazione, derattizzazione o delle altre misure necessarie a evitare la diffusione dell’infezione o della contaminazione.

3.  Se fattibile ai sensi del paragrafo precedente, uno Stato Parte deve autorizzare la concessione di libera pratica a una nave o a un aeromobile via radio o altri mezzi di comunicazione quando, sulla base delle informazioni ricevute prima dell’arrivo, lo Stato Parte sia dell’avviso che l’arrivo della nave o dell’aeromobile non comportino l’introduzione o la diffusione di malattie.

4.  Gli ufficiali al comando di navi, i piloti al comando di aeromobili o i loro rappresentanti devono rendere noto alle autorità di controllo del porto o dell’aeroporto il più presto possibile prima dell’arrivo al porto o all’aeroporto di destinazione qualsiasi caso indicativo di una malattia di natura infettiva o qualsiasi prova di rischio a bordo per la sanità pubblica, non appena tale malattia o rischio per la sanità pubblica vengono resi noti all’ufficiale o al pilota. Tali informazioni devono essere immediatamente trasmesse all’autorità competente del porto o dell’aeroporto. In casi di emergenza, tali informazioni dovrebbero essere comunicate direttamente dagli ufficiali o dai piloti all’autorità competente del porto o dell’aeroporto.

5.  Quanto segue si applica nel caso in cui una nave o un aeromobile sospetti o affetti, per ragioni che esulino dal controllo del comandante dell’aeromobile o dell’ufficiale al comando della nave, atterrino in un aeroporto diverso da quello in cui dovevano atterrare o attracchino in un porto diverso da quello in cui dovevano attraccare:

(a)
il comandante dell’aeromobile, l’ufficiale al comando della nave o un diverso responsabile devono fare il possibile per mettersi in comunicazione senza ritardi con l’autorità competente più vicina;
(b)
non appena l’autorità competente viene informata dell’atterraggio può applicare le misure sanitarie raccomandate dall’OMS o altre misure sanitarie ai sensi del presente Regolamento;
(c)
salvo che non venga richiesto per motivi di emergenza o per la comunicazione con l’autorità competente, nessun viaggiatore a bordo di un aeromobile o di una nave deve allontanarsi e nessun carico deve essere spostato senza l’autorizzazione dell’autorità competente; e
(d)
al completamento di tutte le misure sanitarie richieste dall’autorità competente, la nave o l’aeromobile possono, per quanto riguarda tali misure sanitarie, procedere verso l’aeroporto o il porto in cui dovevano atterrare o attraccare o, se ciò risulta impossibile per motivi tecnici, verso un aeroporto o un porto situato nelle vicinanze.

6.  Nonostante le disposizioni di cui al presente articolo, l’ufficiale al comando della nave o il comandante dell’aeromobile possono adottare tali misure di emergenza per tutelare la salute e la sicurezza del viaggiatori a bordo. Essi devono informare l’autorità competente il più presto possibile relativamente a qualsiasi misura attuata ai sensi del presente paragrafo.

 

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