Droit international 0.8 Santé - Travail - Sécurité sociale 0.81 Santé
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0.814.82 Convention de Minamata du 10 octobre 2013 sur le mercure

0.814.82 Convenzione di Minamata del 10 ottobre 2013 sul mercurio

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Art. 9 Rejets

1.  Le présent article porte sur le contrôle et, dans la mesure du possible, sur la réduction des rejets de mercure et composés du mercure, souvent exprimés en «quantité totale de mercure», dans le sol et l’eau par des sources ponctuelles pertinentes qui ne sont pas traitées dans d’autres dispositions de la présente Convention.

2.  Aux fins du présent article:

a)
par «rejets», on entend les rejets de mercure ou de composés du mercure dans le sol ou l’eau;
b)
par «source pertinente», on entend toute source anthropique ponctuelle notable de rejets identifiée par une Partie, qui n’est pas traitée dans d’autres dispositions de la présente Convention;
c)
par «nouvelle source», on entend toute source pertinente dont la construction ou une modification importante a débuté au moins un an après la date d’entrée en vigueur de la présente Convention pour la Partie concernée;
d)
par «modification importante», on entend une modification d’une source pertinente entraînant une augmentation notable des rejets, à l’exclusion de tout changement au niveau des rejets résultant de la récupération de sous-produits. Il revient à la Partie de déterminer si une modification est importante ou non;
e)
par «source existante», on entend toute source pertinente qui n’est pas une nouvelle source;
f)
par «valeur limite de rejet», on entend un plafond, souvent exprimé en «quantité totale de mercure», fixé pour la concentration ou la masse de mercure ou de composés du mercure rejetés par une source ponctuelle.

3.  Chaque Partie identifie, au plus tard trois ans après la date d’entrée en vigueur de la Convention à son égard et, par la suite, à intervalles réguliers, les catégories de sources ponctuelles pertinentes.

4.  Une Partie disposant de sources pertinentes prend des mesures pour contrôler les rejets et peut élaborer un plan national énonçant les mesures à prendre à cette fin ainsi que les objectifs, les buts et les résultats escomptés. Le plan est soumis à la Conférence des Parties dans un délai de quatre ans à compter de la date d’entrée en vigueur de la Convention à l’égard de cette Partie. Si une Partie élabore un plan de mise en œuvre conformément à l’art. 20, elle peut y faire figurer le plan établi en application du présent paragraphe.

5.  Les mesures comprennent, selon qu’il convient, une ou plusieurs des mesures suivantes:

a)
des valeurs limites de rejet pour contrôler et, dans la mesure du possible, réduire les rejets des sources pertinentes;
b)
l’utilisation des meilleures techniques disponibles et des meilleures pratiques environnementales pour contrôler les rejets des sources pertinentes;
c)
une stratégie de contrôle multipolluants qui présenterait des avantages connexes en matière de contrôle des rejets de mercure;
d)
d’autres mesures pour réduire les rejets des sources pertinentes.

6.  Chaque Partie établit, dès que possible et au plus tard cinq ans après la date d’entrée en vigueur de la Convention à son égard, un inventaire des rejets des sources pertinentes qu’elle tient à jour par la suite.

7.  La Conférence des Partie adopte, dès que possible, des orientations concernant:

a)
les meilleures techniques disponibles et les meilleures pratiques environnementales, en tenant compte des différences entre les nouvelles sources et les sources existantes ainsi que de la nécessité de réduire au minimum les effets entre différents milieux;
b)
la méthode à suivre pour établir les inventaires des rejets.

8.  Chaque Partie fait figurer des informations concernant la mise en œuvre du présent article dans les rapports qu’elle soumet conformément à l’art. 21, notamment des informations sur les mesures qu’elle a prises conformément aux par. 3 à 6 et sur l’efficacité de ces mesures.

Art. 9 Rilasci

1.  Il presente articolo riguarda il controllo e, ove possibile, la riduzione dei rilasci del mercurio e dei composti di mercurio, spesso indicati come «mercurio totale» nel suolo e nell’acqua dalle fonti puntali pertinenti non contemplate da altre disposizioni della presente convenzione.

2.  Ai fini del presente articolo:

a)
per «rilasci», i rilasci di mercurio o composti di mercurio nel suolo o nell’acqua;
b)
per «fonte pertinente», qualsiasi fonte antropica puntuale significativa di rilasci individuata da una parte che non è disciplinata da altre disposizioni della presente convenzione;
c)
per «nuova fonte», qualsiasi fonte pertinente la cui costruzione o modifica sostanziale sia iniziata almeno un anno dopo la data di entrata in vigore della presente convenzione per la parte interessata;
d)
«modifica sostanziale», la modifica di una fonte pertinente che determina un aumento significativo dei rilasci, ad esclusione di eventuali variazioni dei rilasci derivanti dal recupero di sottoprodotti. Spetta alla parte stabilire se una modifica è sostanziale o meno;
e)
per «fonte esistente», qualsiasi fonte pertinente che non è una fonte nuova;
f)
per «valore limite di rilascio», si intende un limite, spesso espresso come «mercurio totale», fissato per la concentrazione o la massa di mercurio o di composti di mercurio, rilasciati da una fonte puntuale.

3.  Ciascuna parte provvede, entro tre anni dalla entrata in vigore della convenzione e successivamente a intervalli regolari, ad individuare le categorie di fonti puntuali pertinenti.

4.  Una parte che dispone di fonti pertinenti adotta le misure necessarie per controllare i rilasci e può predisporre un piano nazionale che definisca le misure da adottare a tal fine e gli obiettivi, le finalità e i risultati attesi. Il piano è trasmesso alla conferenza delle parti entro quattro anni dalla data di entrata in vigore della convenzione per la parte in questione. Se una parte elabora un piano di attuazione ai sensi dell’articolo 20, può includervi il piano elaborato a norma del presente paragrafo.

5.  Le misure comprendono uno o più dei seguenti elementi, a seconda del caso:

a)
valori limite di rilascio per controllare e, ove possibile, ridurre i rilasci provenienti da fonti pertinenti;
b)
l’uso delle migliori tecniche disponibili e delle migliori pratiche ambientali per controllare i rilasci provenienti da fonti pertinenti;
c)
una strategia di controllo «multinquinanti» che comporterebbe benefici collaterali per il controllo dei rilasci di mercurio;
d)
misure alternative per ridurre i rilasci provenienti da fonti pertinenti.

6.  Ciascuna parte istituisce, non appena possibile e entro cinque anni dalla data di entrata in vigore della convenzione, e mantiene in seguito, un inventario dei rilasci provenienti da fonti pertinenti.

7.  La conferenza delle parti adotta, non appena possibile, orientamenti concernenti:

a)
le migliori tecniche disponibili e le migliori pratiche ambientali, tenendo conto delle differenze tra le fonti nuove e quelle esistenti e della necessità di ridurre al minimo gli effetti incrociati;
b)
la metodologia per la preparazione degli inventari delle emissioni.

8.  Ciascuna parte riporta informazioni sull’attuazione del presente articolo nelle relazioni trasmesse a norma dell’articolo 21, in particolare informazioni relative alle misure adottate conformemente ai paragrafi da 3 a 6 e all’efficacia di queste misure.

 

Ceci n’est pas une publication officielle. Seule la publication opérée par la Chancellerie fédérale fait foi. Ordonnance sur les publications officielles, OPubl.
Il presente documento non è una pubblicazione ufficiale. Fa unicamente fede la pubblicazione della Cancelleria federale. Ordinanza sulle pubblicazioni ufficiali, OPubl.