Droit international 0.6 Finances 0.67 Double imposition
Diritto internazionale 0.6 Finanze 0.67 Doppia imposizione

0.672.975.41 Convention du 1er février 1973 entre la Suisse et Trinité-et-Tobago en vue d'éviter les doubles impositions en matière d'impôts sur le revenu

0.672.975.41 Convenzione del 1o febbraio 1973 tra la Svizzera e Trinidad e Tobago intesa a evitare la doppia imposizione nel campo delle imposte sul reddito

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Art. 7 Bénéfices des entreprises

1.  Les bénéfices d’une entreprise de l’un des Etats contractants ne sont imposables que dans cet Etat, à moins que l’entreprise n’exerce son activité dans l’autre Etat contractant par l’intermédiaire d’un établissement stable qui y est situé. Si l’entreprise exerce son activité d’une telle façon, les bénéfices de l’entreprise sont imposables dans l’autre Etat mais uniquement dans la mesure où ils sont imputables audit établissement stable.

2.  Lorsqu’une entreprise de l’un des Etats contractants exerce une activité industrielle ou commerciale dans l’autre Etat contractant par l’intermédiaire d’un établissement stable qui y est situé, il est imputé, dans chaque Etat contractant, à cet établissement stable, les bénéfices qu’il aurait pu réaliser s’il avait constitué une entreprise distincte et séparée exerçant des activités identiques ou analogues dans des conditions identiques ou analogues et traitant en toute indépendance avec l’entreprise dont il constitue un établissement stable.

3.  Dans le calcul des bénéfices d’un établissement stable, sont admises en déduction toutes les dépenses de l’entreprise (y compris les dépenses de direction et les frais généraux d’administration) qui seraient déductibles si l’établissement stable était une entreprise indépendante et qui peuvent être équitablement attribuées à cet établissement stable, que ces dépenses aient été faites dans l’Etat contractant où est situé l’établissement stable ou ailleurs.

4.  S’il est d’usage, dans un Etat contractant, de déterminer les bénéfices imputables à un établissement stable sur la base d’une répartition des bénéfices totaux de l’entreprise entre ses diverses parties, aucune disposition du par. 2 du présent article n’empêche cet Etat contractant de déterminer les bénéfices imposables selon la répartition en usage; la méthode de répartition adoptée doit cependant être telle que le résultat obtenu soit conforme aux principes énoncés dans le présent article.

5.  Aucun bénéfice n’est imputé à un établissement stable du fait que cet établissement stable a simplement acheté des marchandises pour l’entreprise.

6.  Aux fins des paragraphes précédents, les bénéfices à imputer à l’établissement stable sont calculés chaque année selon la même méthode, à moins qu’il n’existe des motifs valables et suffisants de procéder autrement.

7.  Le terme «bénéfices» ne comprend pas les dividendes, intérêts, redevances de licences ou rentes autres que des dividendes, intérêts, redevances de licences ou rentes qui se rattachent effectivement à une activité commerciale ou industrielle exercée par l’intermédiaire d’un établissement stable qu’une entreprise de l’un des Etats contractants entretient dans l’autre Etat contractant; de même, le terme ne comprend pas les revenus tirés par une entreprise de la fourniture de prestations de services et d’autres services personnels, professionnels et techniques ou les rémunérations pour des services personnels (y compris professionnels).

Art. 7 Utili delle aziende

1.  Gli utili di un’azienda di uno Stato contraente sono imponibili unicamente in questo Stato, sempreché l’azienda non svolga la propria attività nell’altro Stato mediante una sede stabile, ivi situata. Ove l’azienda eserciti in tal modo la propria attività, gli utili aziendali sono imponibili nell’altro Stato, ma unicamente nella misura in cui possono essere attribuiti a tale sede stabile.

2.  Ove un’azienda di uno Stato contraente svolga un’attività industriale o commerciale nell’altro Stato contraente, mediante una sede stabile ivi situata, in ogni Stato contraente sono attribuiti alla sede stabile gli utili che essa avrebbe potuto realizzare, se avesse svolto, quale azienda indipendente, l’identica o analoga attività, alle stesse o analoghe condizioni e se avesse trattato, in modo completamente indipendente, con l’azienda di cui costituisce la sede stabile.

3.  Nella determinazione degli utili di una sede stabile, è ammessa la deduzione delle spese sopportate dall’azienda (comprese le spese di gerenza e d’amministrazione generale) che potrebbero essere dedotte se la sede stabile fosse un’azienda indipendente e che possono essere equamente attribuite a questa sede stabile, indipendentemente se tali spese siano occorse nello Stato in cui si trova la sede stabile o altrove.

4.  Qualora, in uno Stato contraente, si usi determinare gli utili attribuibili ad una sede stabile sul fondamento di una ripartizione degli utili complessivi dell’azienda tra le sue diverse componenti, le disposizioni del numero 2 non impediscono a questo Stato contraente di determinare gli utili imponibili secondo la ripartizione in uso; il sistema di ripartizione adottato deve tuttavia essere in grado di fornire un risultato conforme ai principi del presente articolo.

5.  Alla sede stabile non va attribuito un utile unicamente per aver essa acquistato merci a favore dell’azienda.

6.  Nell’applicazione dei numeri precedenti, gli utili attribuiti alla sede stabile devono essere determinati ogni anno con lo stesso sistema, sempreché non sussistano motivi sufficienti per procedere in altro modo.

7.  Il termine di «utili» non comprende i dividendi, gli interessi, le tasse di licenza o le rendite, ad eccezione dei dividendi, degli interessi, delle tasse di licenza o delle rendite che sono effettivamente connessi con un’attività commerciale o industriale, esplicata dal mandatario di una sede stabile che un’azienda di uno degli Stati contraenti mantiene nell’altro Stato; il termine non comprende pure i redditi conseguiti da un’azienda mediante la fornitura di prestazioni di servizi e d’altri servizi personali, professionali e tecnici, o le rimunerazioni per servizi personali (comprese le professioni libere).

 

Ceci n’est pas une publication officielle. Seule la publication opérée par la Chancellerie fédérale fait foi. Ordonnance sur les publications officielles, OPubl.
Il presente documento non è una pubblicazione ufficiale. Fa unicamente fede la pubblicazione della Cancelleria federale. Ordinanza sulle pubblicazioni ufficiali, OPubl.