Droit international 0.6 Finances 0.67 Double imposition
Diritto internazionale 0.6 Finanze 0.67 Doppia imposizione

0.672.932.15 Convention du 20 mai 1987 entre la Confédération suisse et la République arabe d'Égypte en vue d'éviter les doubles impositions en matière d'impôts sur le revenu (avec annexe)

0.672.932.15 Convenzione del 20 maggio 1987 tra la Confederazione Svizzera e la Repubblica araba d'Egitto per evitare le doppie imposizioni in materia di imposte sul reddito (con All.)

Index Inverser les langues Précédent Suivant
Index Inverser les langues

Art. 5 Etablissement stable

1.  Au sens de la présente Convention, l’expression «établissement stable» désigne une installation fixe d’affaires par l’intermédiaire de laquelle une entreprise exerce tout ou partie de son activité.

2.  L’expression «établissement stable» comprend notamment:

a)
un siège de direction;
b)
une succursale;
c)
des locaux de ventes;
d)
un bureau;
e)
une usine;
f)
un atelier;
g)
une mine, un puits de pétrole ou de gaz, une carrière ou tout autre lieu d’extraction de ressources naturelles et
h)
une exploitation agricole ou une plantation.

3.  L’expression «établissement stable» comprend également un chantier de construction ou de montage mais seulement dans la mesure où sa durée dépasse six mois.

4.  Nonobstant les dispositions précédentes du présent article, on considère qu’il n’y a pas «établissement stable» si:

a)
il est fait usage d’installations aux seules fins de stockage, d’exposition ou de livraison de marchandises appartenant à l’entreprise;
b)
des marchandises appartenant à l’entreprise sont entreposées aux seules fins de stockage, d’exposition ou de livraison;
c)
des marchandises appartenant à l’entreprise sont entreposées aux seules fins de transformation par une autre entreprise;
d)
une installation fixe d’affaires est utilisée aux seules fins d’acheter des marchandises ou de réunir des informations, pour l’entreprise;
e)
une installation fixe d’affaires est utilisée aux seules fins d’exercer, pour l’entreprise, toute autre activité de caractère préparatoire ou auxiliaire;
f)
une installation fixe d’affaires est utilisée aux seules fins de l’exercice cumulé d’activités mentionnées aux al. a) à e), à condition que l’activité d’ensemble de l’installation fixe d’affaires résultant de ce cumul garde un caractère préparatoire ou auxiliaire.

5.  Nonobstant les dispositions des par. 1 et 2, lorsqu’une personne – autre qu’un agent jouissant d’un statut indépendant auquel s’applique le par. 7 – agit pour le compte d’une entreprise de l’autre Etat contractant, cette entreprise est considérée comme ayant un établissement stable dans le premier Etat pour toutes les activités que cette personne exerce pour l’entreprise, si cette personne dispose dans cet Etat de pouvoirs qu’elle y exerce habituellement lui permettant de conclure des contrats au nom de l’entreprise, à moins que les activités de cette personne ne soient limitées à celles qui sont mentionnées au par. 4 et qui, si elles étaient exercées par l’intermédiaire d’une installation fixe d’affaires, ne permettraient pas de considérer cette installation comme un établissement stable selon les dispositions de ce paragraphe.

6.  Nonobstant les dispositions précédentes du présent article, une entreprise d’assurance d’un Etat contractant est considérée comme ayant un établissement stable dans l’autre Etat contractant, à l’exception de ses activités de réassurance, si elle encaisse des primes sur le territoire de cet autre Etat ou y assure des risques locaux par l’intermédiaire d’une personne autre qu’un agent jouissant d’un statut indépendant auquel s’applique le par. 7.

7.  Une entreprise d’un Etat contractant n’est pas considérée comme ayant un établissement stable dans l’autre Etat contractant du seul fait qu’elle y exerce son activité par l’entremise d’un courtier, d’un commissionnaire général ou de tout autre agent jouissant d’un statut indépendant, à condition que ces personnes agissent dans le cadre ordinaire de leur activité. Toutefois, lorsque les activités d’un tel agent sont totalement ou presque totalement consacrées à cette entreprise, cet agent n’est pas considéré comme un agent de statut indépendant au sens du présent paragraphe.

8.  Le fait qu’une société qui est un résident d’un Etat contractant contrôle ou est contrôlée par une société qui est un résident de l’autre Etat contractant ou qui y exerce son activité (que ce soit par l’intermédiaire d’un établissement stable ou non) ne suffit pas, en lui‑même, à faire de l’une quelconque de ces sociétés un établissement stable de l’autre.

Art. 5 Stabile organizzazione

1.  Ai fini della presente Convenzione, l’espressione «stabile organizzazione» designa una sede fissa di affari in cui l’impresa esercita in tutto o in parte la sua attività.

2.  L’espressione «stabile organizzazione» comprende in particolare:

a)
una sede di direzione;
b)
una succursale;
c)
dei locali di vendita;
d)
un ufficio;
e)
un’officina;
f)
un laboratorio;
g)
una miniera, un pozzo di petrolio o di gas, una cava o qualsiasi altro luogo di estrazione di risorse naturali e
h)
un’azienda agricola o una piantagione.

3.  L’espressione «stabile organizzazione» comprende parimenti un cantiere di costruzione o di montaggio, ma soltanto se la sua durata eccede i sei mesi.

4.  Nonostante le precedenti disposizioni del presente articolo, non si considera che vi sia «stabile organizzazione» se:

a)
si fa uso di installazioni ai soli fini di deposito, di esposizione o di consegna di merci appartenenti all’impresa;
b)
le merci appartenenti all’impresa sono immagazzinate ai soli fini di deposito, di esposizione o di consegna;
c)
le merci appartenenti all’impresa sono immagazzinate ai soli fini della trasformazione da parte di un’altra impresa;
d)
una sede fissa di affari è utilizzata ai soli fini di acquistare merci o di raccogliere informazioni per l’impresa;
e)
una sede fissa di affari è utilizzata ai soli fini di esercitare per l’impresa una qualsiasi altra attività di carattere preparatorio o ausiliario;
f)
una sede fissa di affari è utilizzata ai soli fini dell’esercizio cumulativo delle attività menzionate alle lettere a) ad e), a condizione che l’insieme delle attività della sede fissa di affari risultante da questo cumulo mantenga un carattere preparatorio o ausiliario.

5.  Nonostante le disposizioni dei paragrafi 1 e 2, se una persona – diversa da un agente che goda di uno statuto indipendente, a cui si applica il paragrafo 7 – agisce per conto di un’impresa dell’altro Stato Contraente si considera che questa impresa ha nel primo Stato una stabile organizzazione per tutte le attività esercitate in suo nome da questa persona, se questa dispone in tale Stato di poteri che vi esercita abitualmente e che le permettono di concludere contratti in nome dell’impresa, a meno che le attività di questa persona non si restringano a quelle menzionate nel paragrafo 4 e, se esercitate per mezzo di una sede fissa di affari, non permettano di considerare tale sede una stabile organizzazione giusta le disposizioni di detto paragrafo.

6.  Nonostante le disposizioni precedenti del presente articolo, si considera che una compagnia d’assicurazioni di uno Stato Contraente ha una stabile organizzazione nell’altro Stato Contraente, eccettuate le sue attività di riassicurazione, se essa incassa premi sul territorio di questo altro stato o vi assicura dei rischi locali per mezzo di una persona diversa da un agente che goda di uno statuto indipendente, a cui si applica il paragrafo 7.

7.  Non si considera che un’impresa di uno Stato Contraente ha una stabile organizzazione nell’altro Stato Contraente per il solo fatto che essa vi esercita la propria attività per mezzo di un mediatore, di un commissionario generale o di qualsiasi altro intermediario che goda di uno statuto indipendente, a condizione che queste persone agiscano nell’ambito della loro ordinaria attività. Tuttavia, se le attività di detto intermediario sono esercitate interamente o quasi per conto dell’impresa, esso non sarà considerato come un intermediario che goda di uno statuto indipendente ai sensi del presente paragrafo.

8.  Il fatto che una società residente di uno Stato Contraente controlli o sia controllata da una società residente dell’altro Stato Contraente ovvero eserciti la sua attività in questo altro Stato (sia per mezzo di una stabile organizzazione oppure no) non costituisce di per sé motivo sufficiente per far considerare una qualsiasi delle dette società una stabile organizzazione dell’altra.

 

Ceci n’est pas une publication officielle. Seule la publication opérée par la Chancellerie fédérale fait foi. Ordonnance sur les publications officielles, OPubl.
Il presente documento non è una pubblicazione ufficiale. Fa unicamente fede la pubblicazione della Cancelleria federale. Ordinanza sulle pubblicazioni ufficiali, OPubl.