Droit international 0.6 Finances 0.67 Double imposition
Diritto internazionale 0.6 Finanze 0.67 Doppia imposizione

0.672.928.11 Convention du 12 février 1980 entre la Suisse et la République de Corée en vue d'éviter les doubles impositions en matière d'impôts sur le revenu (avec prot. et ac. amiable)

0.672.928.11 Convenzione del 12 febbraio 1980 tra la Confederazione Svizzera e la Repubblica di Corea per evitare le doppie imposizioni in materia di imposte sul reddito (con Protocollo e Acc. amichevole)

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Art. 11 Intérêts

1.  Les intérêts provenant d’un Etat contractant et payés à un résident de l’autre Etat contractant sont imposables dans cet autre Etat.

2.7  Toutefois, ces intérêts sont aussi imposables dans l’Etat contractant d’où ils proviennent et selon la législation de cet Etat, mais si la personne qui reçoit les intérêts en est le bénéficiaire effectif, l’impôt ainsi établi ne peut excéder:

a)
5 % du montant brut des intérêts si les intérêts sont payés à une banque;
b)
10 % du montant brut des intérêts, dans tous les autres cas.

3.8  Nonobstant les dispositions du par. 2,

a)
les intérêts provenant d’un Etat contractant et versés au titre d’un emprunt, d’une créance ou d’un crédit qui est dû à l’autre Etat, ou consenti, accordé, garanti ou assuré par lui ou l’une de ses subdivisions politiques, collectivités locales, ou agence de financement des exportations sont exonérés d’impôt dans le premier Etat;
b)
les intérêts provenant d’un Etat contractant et payés à la banque centrale de l’autre Etat contractant sont exonérés d’impôt dans le premier Etat;
c)
les intérêts payés en liaison avec la vente à crédit d’un équipement industriel, commercial ou scientifique, ou payés en liaison avec la vente à crédit de marchandises par une entreprise à une autre entreprise ne sont imposables que dans l’Etat contractant dont bénéficiaire effectif des intérêts est un résident.

4.  Le terme «intérêts» employé dans le présent article désigne les revenus des fonds publics, des obligations d’emprunts, assorties ou non de garanties hypothécaires ou d’une clause de participation aux bénéfices, et des créances de toute nature, ainsi que tous autres produits assimilés aux revenus de sommes prêtées par la législation de l’Etat d’où proviennent les revenus.

5.  Les dispositions des par. 1 et 2 ne s’appliquent pas lorsque le bénéficiaire effectif des intérêts, résident d’un Etat contractant, exerce dans l’autre Etat contractant d’où proviennent les intérêts une activité industrielle ou commerciale par l’intermédiaire d’un établissement stable qui y est situé et que la créance génératrice des intérêts s’y rattache effectivement. Dans ce cas, les dispositions de l’art. 7 sont applicables.

6.  Les intérêts sont considérés comme provenant d’un Etat contractant lorsque le débiteur est cet Etat lui‑même, une subdivision politique, une collectivité locale ou un résident de cet Etat. Toutefois, lorsque le débiteur des intérêts, qu’il soit ou non un résident d’un Etat contractant, a dans un Etat contractant un établissement stable pour lequel la dette donnant lieu au paiement des intérêts a été contractée et qui supporte la charge de ces intérêts, ceux‑ci sont considérés comme provenant de l’Etat où l’établissement stable est situé.

7.  Lorsque, en raison de relations spéciales existant entre le débiteur et le bénéficiaire effectif ou que l’un et l’autre entretiennent avec de tierces personnes, le montant des intérêts, compte tenu de la créance pour laquelle ils sont payés, excède celui dont seraient convenus le débiteur et le bénéficiaire effectif en l’absence de pareilles relations, les dispositions du présent article ne s’appliquent qu’à ce dernier montant. Dans ce cas, la partie excédentaire des paiements reste imposable selon la législation de chaque Etat contractant et compte tenu des autres dispositions de la présente Convention.

7 Nouvelle teneur selon l’art. V du prot. du 28 déc. 2010, approuvé par l’Ass. féd. le 16 mars 2012 et en vigueur depuis le 25 juil. 2012 (RO 2012 4069 4067; FF 2011 6765).

8 Nouvelle teneur selon l’art. V du prot. du 28 déc. 2010, approuvé par l’Ass. féd. le 16 mars 2012 et en vigueur depuis le 25 juil. 2012 (RO 2012 4069 4067; FF 2011 6765).

Art. 11 Interessi

(1)  Gli interessi provenienti da uno Stato contraente e pagati a un residente dell’altro Stato contraente sono imponibili in quest’altro Stato.

(2)  Tuttavia, tali interessi sono anche imponibili nello Stato contraente dal quale provengono e in conformità della legislazione di questo Stato, ma, se la persona che riceve gli interessi ne è il beneficiario effettivo, l’imposta così applicata non può eccedere:

a)
il 5 per cento dell’ammontare lordo degli interessi, se gli interessi vengono pagati a una banca;
b)
il 10 per cento dell’ammontare lordo degli interessi in tutti gli altri casi.7

(3)  Nonostante le disposizioni del paragrafo 2:

a)
gli interessi provenienti da uno Stato contraente e versati in relazione a un prestito o un credito dovuto all’altro Stato contraente, oppure fatto, concesso o assicurato da questo o da una sua suddivisione politica, un suo ente o una sua un’agenzia di export financing, sono esenti dall’imposta nel primo Stato;
b)
gli interessi provenienti da uno Stato contraente e pagati alla banca centrale dell’altro Stato, sono esenti dall’imposta nel primo Stato.8
c)
gli interessi in relazione alla vendita a credito di un equipaggiamento industriale, commerciale o scientifico o in relazione alla vendita a credito di merci fornite da una ditta ad un’altra, sono imponibili soltanto nello Stato contraente in cui risiede la persona che riceve gli interessi, se questa è il beneficiario effettivo degli interessi.

(4)  Il termine «interessi», di cui al presente articolo, designa i redditi di prestiti pubblici, di obbligazioni, garantiti o no da ipoteca ovvero portanti o no un diritto di partecipazione agli utili e di crediti di ogni natura, come pure qualsiasi altro reddito assimilato ai redditi di somme date in prestito dalla legislazione dello Stato dal quale i redditi provengono.

(5)  Le disposizioni dei paragrafi 1 e 2 non si applicano nel caso in cui il beneficiario effettivo degli interessi, residente di uno Stato contraente, esercita nell’altro Stato contraente dal quale provengono gli interessi un’attività industriale o commerciale per mezzo di una stabile organizzazione ivi situata cui si ricollega effettivamente il credito generatore degli interessi. In tale ipotesi trovano applicazione le disposizioni dell’articolo 7.

(6)  Gli interessi si considerano provenienti da uno Stato contraente quando il debitore è questo stesso Stato, una suddivisione politica, un ente locale o un residente di questo Stato. Tuttavia, quando il debitore degli interessi, sia esso residente o no di uno Stato contraente, ha in uno Stato contraente una stabile organizzazione per le cui necessità viene contratto il debito sul quale sono pagati gli interessi e tali interessi sono a carico della stabile organizzazione, gli interessi stessi si considerano provenienti dallo Stato in cui è situata la stabile organizzazione.

(7)  Se, in conseguenza di particolari relazioni esistenti tra debitore e beneficiario effettivo o tra ciascuno di essi e terze persone, l’ammontare degli interessi, tenuto conto del credito per il quale sono pagati, eccede quello che sarebbe stato convenuto tra debitore e beneficiario effettivo in assenza di simili relazioni, le disposizioni del presente articolo si applicano soltanto a quest’ultimo ammontare. In tale ipotesi, la parte eccedente dei pagamenti è imponibile in conformità alla legislazione di ciascuno Stato contraente e tenuto conto dalle altre disposizioni della presente Convenzione.

7 Nuovo testo giusta l’art. V del Prot. del 28 dic. 2010, approvato dall’AF il 16 mar. 2012, in vigore dal 25 lug. 2012 (RU 2012 4069 4067; FF 2011 6531).

8 Nuovo testo giusta l’art. V del Prot. del 28 dic. 2010, approvato dall’AF il 16 mar. 2012, in vigore dal 25 lug. 2012 (RU 2012 4069 4067; FF 2011 6531).

 

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