Droit international 0.6 Finances 0.67 Double imposition
Diritto internazionale 0.6 Finanze 0.67 Doppia imposizione

0.672.915.81 Convention du 30 juillet 2013 entre la Confédération suisse et l'Australie en vue d'éviter les doubles impositions en matière d'impôts sur le revenu (avec prot.)

0.672.915.81 Convenzione del 30 luglio 2013 tra la Confederazione Svizzera e l'Australia per evitare la doppia imposizione in materia di imposte sul reddito (con Prot.)

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Art. 5 Etablissement stable

1.  Au sens de la présente convention, l’expression «établissement stable» désigne une installation fixe d’affaires par l’intermédiaire de laquelle une entreprise exerce tout ou partie de son activité.

2.  L’expression «établissement stable» comprend notamment:

a)
un siège de direction;
b)
une succursale;
c)
un bureau;
d)
une usine;
e)
un atelier;
f)
une mine, un puits de pétrole ou de gaz, une carrière ou tout autre lieu d’extraction de ressources naturelles; et
g)
une exploitation agricole, d’élevage ou forestière.

3.  Un chantier de construction ou de montage ne constitue un établissement stable que si sa durée dépasse douze mois.

4.  Nonobstant les par. 1, 2 et 3, lorsqu’une entreprise d’un Etat contractant:

a)
exerce, dans l’autre Etat, des activités de surveillance ou de conseil liées à un chantier de construction ou de montage situé dans cet autre Etat pendant plus de douze mois;
b)
exerce des activités (y compris l’utilisation d’équipements importants) dans l’autre Etat dans le but de rechercher ou d’extraire des ressources naturelles se trouvant dans cet autre Etat pendant au moins six mois au total sur une période de 24 mois; ou
c)
utilise des équipements importants dans l’autre Etat (y compris de la manière prévue à la let. b) pendant plus de douze mois;

de telles activités sont considérées comme exercées par un établissement stable de l’entreprise situé dans l’autre Etat, à moins que ces activités ne soient limitées à celles qui sont mentionnées au par. 5 et qui, si elles étaient exercées par l’intermédiaire d’une installation fixe d’affaires, ne permettraient pas de considérer cette installation comme un établissement stable selon les dispositions de ce paragraphe.

5.  Une entreprise n’est pas considérée comme ayant un établissement stable du seul fait que:

a)
il est fait usage d’installations aux seules fins de stockage, d’exposition ou de livraison de marchandises appartenant à l’entreprise;
b)
des marchandises appartenant à l’entreprise sont entreposées aux seules fins de stockage, d’exposition ou de livraison;
c)
des marchandises appartenant à l’entreprise sont entreposées aux seules fins de transformation par une autre entreprise;
d)
une installation fixe d’affaires est utilisée aux seules fins d’acheter des marchandises ou de réunir des informations pour l’entreprise;
e)
une installation fixe d’affaires est utilisée aux seules fins d’activités qui ont un caractère préparatoire ou auxiliaire pour l’entreprise, telles que la publicité ou la recherche scientifique.

6.  Une personne – autre qu’un agent jouissant d’un statut indépendant visé au par. 7 – agissant dans un Etat contractant pour le compte d’une entreprise de l’autre Etat contractant est considérée comme établissement stable de l’entreprise dans le premier Etat:

a)
si elle dispose dans cet Etat de pouvoirs qu’elle y exerce habituellement lui permettant de conclure des contrats pour le compte de l’entreprise, à moins que l’activité de cette personne ne soit limitée à l’achat de marchandises pour l’entreprise; ou
b)
si, ce faisant, elle fabrique ou transforme dans cet Etat, pour l’entreprise, des marchandises appartenant à l’entreprise, à condition que la présente disposition ne s’applique qu’en relation avec des marchandises ainsi fabriquées ou transformées.

7.  Une entreprise n’est pas considérée comme ayant un établissement stable dans un Etat contractant du seul fait qu’elle y exerce son activité par l’entremise d’un courtier, d’un commissionnaire général ou de tout autre agent jouissant d’un statut indépendant, à condition que ces personnes agissent dans le cadre ordinaire de leur activité.

8.  Le fait qu’une société qui est un résident d’un Etat contractant contrôle ou est contrôlée par une société qui est un résident de l’autre Etat contractant ou qui y exerce son activité (que ce soit par l’intermédiaire d’un établissement stable ou non) ne suffit pas, en lui-même, à faire de l’une de ces sociétés un établissement stable de l’autre.

9.  Les principes posés aux par. 1 à 8 sont appliqués lorsqu’il y a lieu de déterminer, au sens de la présente convention, si une entreprise qui n’est pas une entreprise d’un Etat contractant a un établissement stable dans un Etat contractant.

Art. 5 Stabile organizzazione

1.  Ai fini della presente Convenzione, l’espressione «stabile organizzazione» designa una sede fissa di affari in cui l’impresa esercita in tutto o in parte la sua attività.

2.  L’espressione «stabile organizzazione» comprende in particolare

a)
una sede di direzione;
b)
una succursale;
c)
un ufficio;
d)
un’officina;
e)
un laboratorio;
f)
una miniera, un pozzo di petrolio o di gas, una cava o qualsiasi altro luogo di estrazione di risorse naturali; e
g)
un’azienda agricola, pastorizia o forestale.

3.  Un cantiere di costruzione o una catena di montaggio costituisce una stabile organizzazione solo quando la sua durata oltrepassa i 12 mesi.

4.  Nonostante i paragrafi 1–3, se un’impresa di uno Stato contraente:

a)
esercita attività di sorveglianza o di consulenza nell’altro Stato per oltre 12 mesi in relazione a un cantiere di costruzione o una catena di montaggio in questo altro Stato;
b)
esercita attività (compreso l’impiego attrezzature considerevoli) nell’altro Stato contraente al fine della ricerca o dello sfruttamento di risorse naturali in questo altro Stato per almeno sei mesi nell’arco di 24 mesi;
c)
impiega attrezzature considerevoli nell’altro Stato (comprese quelle di cui alla lettera b) per oltre 12 mesi;

si considera che questa impresa ha esercitato queste attività in tale altro Stato tramite una stabile organizzazione per tutte le attività esercitate a suo nome, a meno che le attività non si limitino a quelle menzionate al paragrafo 5 e che, se fossero esercitate tramite una sede fissa di affari, non permetterebbero di considerare tale sede come una stabile organizzazione giusta le disposizioni di tale paragrafo.

5.  Non si considera che un’impresa ha una stabile organizzazione per il solo fatto che:

a)
fa uso di installazioni ai soli fini di deposito, di esposizione o di consegna di merci appartenenti all’impresa;
b)
le merci appartenenti all’impresa sono immagazzinate ai soli fini di deposito, di esposizione o di consegna;
c)
le merci appartenenti all’impresa sono immagazzinate ai soli fini della trasformazione da parte di un’altra impresa;
d)
una sede fissa di affari è utilizzata ai soli fini di acquistare merci o di raccogliere informazioni per l’impresa;
e)
una sede fissa di affari è utilizzata ai soli fini di attività che hanno un carattere preparatorio o ausiliario per l’impresa, come la pubblicità o la ricerca scientifica.

6.  Una persona – diversa da un agente che goda di uno status indipendente, ai sensi del paragrafo 7 – che agisce in uno Stato contraente per conto di un’impresa dell’altro Stato contraente è considerata come una «stabile organizzazione» di questa impresa nel primo Stato se:

a)
essa dispone in tale Stato di poteri che esercita abitualmente e che le permettono di concludere contratti per conto dell’impresa, a meno che le attività di questa persona non si limitino all’acquisto di merci per l’impresa; o
b)
in questo Stato produce o trasforma per l’impresa merci di proprietà dell’impresa stessa, a condizione che la presente disposizione si applichi unicamente alle merci così prodotte o trasformate.

7.  Non si considera che un’impresa ha una stabile organizzazione in uno Stato contraente per il solo fatto che essa vi esercita la propria attività per mezzo di un mediatore, di un commissionario generale o di ogni altro intermediario che goda di uno statuto indipendente, a condizione che dette persone agiscano nell’ambito della loro ordinaria attività.

8.  Il fatto che una società residente di uno Stato contraente controlli o sia controllata da una società residente dell’altro Stato contraente ovvero svolga la sua attività in questo altro Stato (per mezzo di una stabile organizzazione o in altro modo) non basta da solo per considerare una qualsiasi delle dette società una stabile organizzazione dell’altra.

9.  I principi stabiliti ai paragrafi 1–8 si applicano anche all’occorrenza per determinare ai sensi della presente Convenzione se un’impresa che non è un’impresa di uno Stato contraente, ha una stabile organizzazione in uno Stato contraente.

 

Ceci n’est pas une publication officielle. Seule la publication opérée par la Chancellerie fédérale fait foi. Ordonnance sur les publications officielles, OPubl.
Il presente documento non è una pubblicazione ufficiale. Fa unicamente fede la pubblicazione della Cancelleria federale. Ordinanza sulle pubblicazioni ufficiali, OPubl.