1. Pendant les cinq51 ans suivant l’entrée en vigueur de l’accord entre la Communauté européenne et ses États membres, d’une part, et la Confédération suisse, d’autre part, sur la libre circulation des personnes52 (ci-après nommé l’accord Suisse-CE sur la libre circulation des personnes) la Suisse peut maintenir des limites quantitatives concernant l’accès à une activité économique pour les deux catégories de séjour suivants: pour une durée supérieure à quatre mois et inférieure à une année et pour une durée égale ou supérieure à une année. Les séjours inférieurs à quatre mois ne sont pas limités.
À partir du début de la sixième année, toutes les limites quantitatives à l’égard des ressortissants des autres États membres seront abandonnées.
2. Les États membres peuvent, pendant une période maximale de deux ans, suivant l’entrée en vigueur de l’accord Suisse-CE sur la libre circulation des personnes, maintenir les contrôles de la priorité du travailleur intégré dans le marché régulier du travail et des conditions de salaire et de travail pour les ressortissants des autres États membres, y compris les personnes prestataires de services visées à l’art. 5. Avant la fin de la première année, le comité visé à l’art. 14 (ci-après nommé le «comité») examinera la nécessité du maintien de ces restrictions. Le Conseil peut raccourcir la période maximale. Le contrôle de la priorité du travailleur intégré dans le marché régulier du travail ne s’applique pas aux prestataires de services libéralisés par les annexes P, Q et R pour autant qu’elles couvrent la prestation de service.
3. Dès l’entrée en vigueur de l’accord Suisse-CE sur la libre circulation des personnes, et pour une période allant jusqu’à la fin de la cinquième année, la Suisse réserve, à l’intérieur de ses contingents globaux, les minima suivants de nouveaux titres de séjour à des travailleurs salariés et indépendants des autres États membres: titres de séjour d’une durée égale ou supérieure à une année: 300 par année; titres de séjour d’une durée supérieure à quatre mois et inférieure à une année: 200 par année. Dans la mesure où ces contingents ne suffiraient pas, le Conseil prendra des dispositions.
4. Le nombre de nouveaux titres de séjour délivrés par la Suisse à des travailleurs salariés ou indépendants des autres États membres ne peut pas être limité à moins de 300 par année pour les nouveaux titres de séjour d’une durée égale ou supérieure à une année et à 200 par année pour les titres de séjour d’une durée supérieure à quatre mois et inférieure à une année.
5. Les dispositions transitoires des par. 1 à 4, et en particulier celles du par. 2 concernant la priorité du travailleur intégré dans le marché régulier du travail et le contrôle des conditions de salaire et de travail, ne s’appliquent pas aux travailleurs salariés et indépendants qui, au moment de l’entrée en vigueur de l’accord Suisse-CE sur la libre circulation des personnes, sont autorisés à exercer une activité économique sur le territoire des États membres. Ces derniers jouissent notamment de la mobilité géographique et professionnelle. Les titulaires d’un titre de séjour d’une durée inférieure à un an ont le droit au renouvellement de leur titre de séjour; l’épuisement des limites quantitatives ne leur est pas opposable. Les titulaires d’un titre de séjour d’une durée égale ou supérieure à un an ont automatiquement le droit à la prolongation de leur titre de séjour; ces travailleurs salariés et indépendants auront en conséquence à partir de l’entrée en vigueur de l’annexe les droits liés à la libre circulation des personnes établis dans les dispositions de base de la présente annexe et spécialement de son art. 7.
6. La Suisse communique régulièrement et rapidement au Conseil les statistiques et informations utiles, y compris les mesures de mise en œuvre du par. 2. Chaque État membre peut demander un examen de la situation.
7. Aucune limitation quantitative n’est applicable aux travailleurs frontaliers.
8. Les dispositions transitoires concernant la sécurité sociale et la rétrocession des cotisations à l’assurance chômage sont réglées dans les Protocoles 1, 2 et 3 à l’appendice 2.
51 La période transitoire devrait expirer en même temps que la période correspondante dans l’accord entre la Suisse et la CE.
1. Durante i cinque50 anni successivi all’entrata in vigore dell’Accordo tra la Comunità europea e i suoi Stati membri, da una parte, e la Confederazione Svizzera, dall’altra, sulla libera circolazione delle persone51 (qui di seguito Accordo Svizzera-CE sulla libera circolazione delle persone) la Svizzera può mantenere contingenti per quanto riguarda l’accesso a un’attività economica per le seguenti due categorie di soggiorno: di durata superiore a quattro mesi e inferiore a un anno e di durata uguale o superiore a un anno. I soggiorni di durata inferiore a quattro mesi non sono soggetti a limitazioni quantitative.
A decorrere dall’inizio del sesto anno, cessa l’applicazione di tutti i contingenti nei confronti dei cittadini degli altri Stati membri.
2. Gli Stati membri possono mantenere, per un periodo non superiore a due anni, dopo l’entrata in vigore dell’Accordo Svizzera-CE sulla libera circolazione delle persone, i controlli della priorità concessa al lavoratore integrato nel mercato regolare del lavoro e delle condizioni di retribuzione e di lavoro per i cittadini degli altri Stati membri, comprese le persone che prestano servizi di cui all’articolo 5. Entro il primo anno, il Comitato di cui all’articolo 14 (qui di seguito «Comitato») esamina la necessità di mantenere tali restrizioni. Il Consiglio può ridurre il periodo massimo. I prestatori di servizi liberalizzati dagli allegati P, Q e R, purché essi coprano la prestazione di servizi, non sono soggetti al controllo della priorità concessa al lavoratore integrato nel mercato regolare del lavoro.
3. A decorrere dall’entrata in vigore dell’Accordo Svizzera-CE sulla libera circolazione delle persone e fino al termine del quinto anno, la Svizzera riserva, nell’ambito dei suoi contingenti globali, i seguenti quantitativi minimi di nuove carte di soggiorno a lavoratori dipendenti e autonomi degli altri Stati membri: carte di soggiorno di durata uguale o superiore a un anno: 300 l’anno; carte di soggiorno di durata superiore a quattro mesi e inferiore a un anno: 200 l’anno. Qualora questi contingenti dovessero rivelarsi insufficienti, il Consiglio prende disposizioni.
4. Il numero di nuove carte di soggiorno rilasciate dalla Svizzera a lavoratori dipendenti o autonomi degli altri Stati membri non può essere inferiore a 300 l’anno per le nuove carte di soggiorno di durata uguale o superiore a un anno e a 200 l’anno per quelle di durata superiore a quattro mesi e inferiori a un anno.
5. Le disposizioni transitorie dei paragrafi da 1 a 4, segnatamente quelle del paragrafo 2 relative alla priorità concessa al lavoratore integrato nel mercato regolare del lavoro e al controllo delle condizioni di retribuzione e di lavoro, non si applicano ai lavoratori dipendenti e autonomi che, all’entrata in vigore dell’Accordo Svizzera-CE sulla libera circolazione delle persone, sono autorizzati a esercitare un’attività economica sul territorio degli Stati membri. Questi ultimi godono, in particolare, di una mobilità geografica e professionale. I titolari di una carta di soggiorno di durata inferiore a un anno hanno il diritto al rinnovo del proprio permesso di soggiorno senza che possa essere contestato loro l’esaurimento dei contingenti. I titolari di una carta di soggiorno di durata uguale o superiore a un anno hanno automaticamente diritto alla proroga della propria carta di soggiorno. Di conseguenza, a decorrere dall’entrata in vigore dell’allegato questi lavoratori, dipendenti e autonomi, godranno dei diritti connessi alla libera circolazione delle persone specificati nelle disposizioni di base del presente allegato, in particolare all’articolo 7.
6. La Svizzera comunica regolarmente e tempestivamente al Consiglio le statistiche e le informazioni utili, comprese le misure d’applicazione delle disposizioni del paragrafo 2. Ciascuno Stato membro può chiedere che la situazione venga esaminata.
7. Ai lavoratori frontalieri non è applicabile alcun limite quantitativo.
8. Le disposizioni transitorie in materia di sicurezza sociale e di trasferimento dei contributi ai fondi per la disoccupazione sono disciplinate dai protocolli l, 2 e 3 all’appendice 2.
50 Il periodo transitorio dovrebbe spirare contemporaneamente al periodo corrispondente nell’Acc. tra la Svizzera e la CE.
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