1. Les navires et embarcations sanitaires autres que ceux qui sont visés à l’art. 22 du présent Protocole et à l’art. 38 de la IIe Convention doivent, que ce soit en mer ou en d’autres eaux, être respectés et protégés de la manière prévue pour les unités sanitaires mobiles par les Conventions et le présent Protocole. La protection de ces bateaux ne pouvant être efficace que s’ils peuvent être identifiés et reconnus comme des navires ou embarcations sanitaires, ils devraient être marqués du signe distinctif et se conformer, dans la mesure du possible, aux dispositions de l’art. 43, al. 2, de la IIe Convention.
2. Les navires et embarcations visés au par. 1 restent soumis au droit de la guerre. L’ordre de stopper, de s’éloigner ou de prendre une route déterminée pourra leur être donné par tout navire de guerre naviguant en surface qui est en mesure de faire exécuter cet ordre immédiatement et ils devront obéir à tout ordre de cette nature. Ils ne peuvent pas être détournés de leur mission sanitaire d’une autre manière aussi longtemps qu’ils seront nécessaires pour les blessés, les malades et les naufragés se trouvant à leur bord.
3. La protection prévue au par. 1 ne cessera que dans les conditions énoncées aux art. 34 et 35 de la IIe Convention. Un refus net d’obéir à un ordre donné conformément au par. 2 constitue un acte nuisible à l’ennemi au sens de l’art. 34 de la IIe Convention.
4. Une Partie au conflit pourra notifier à une Partie adverse, aussitôt que
possible avant le départ, le nom, les caractéristiques, l’heure de départ prévue, la route et la vitesse estimée du navire ou de l’embarcation sanitaires, en particulier s’il s’agit de navires de plus de 2000 tonnes brutes, et pourra communiquer tous autres renseignements qui faciliteraient l’identification et la reconnaissance. La Partie adverse doit accuser réception de ces renseignements.
5. Les dispositions de l’art. 37 de la IIe Convention s’appliquent au personnel sanitaire et religieux se trouvant à bord de ces navires et embarcations.
6. Les dispositions pertinentes de la IIe Convention s’appliquent aux blessés, aux malades et aux naufragés appartenant aux catégories visées à l’art. 13 de la IIe Convention et à l’art. 44 du présent Protocole qui se trouvent à bord de ces navires et embarcations sanitaires. Les personnes civiles blessées, malades et naufragées qui n’appartiennent à aucune des catégories mentionnées à l’art. 13 de la IIe Convention ne doivent, si elles sont en mer, ni être remises à une Partie qui n’est par la leur ni être obligées à quitter le navire; si, néanmoins, elles se trouvent au pouvoir d’une Partie au conflit qui n’est pas la leur, la IVe Convention et le présent Protocole leur sont applicables.
1. Le navi e imbarcazioni sanitarie diverse da quelle indicate nell’articolo 22 del presente Protocollo e nell’articolo 38 della II Convenzione saranno, sia in mare che in altre acque, rispettate e protette nel modo previsto per le unità sanitarie mobili dalle Convenzioni e dal presente Protocollo. Dato che tale protezione può essere efficace solo se risulta possibile identificarle e riconoscerle come navi o imbarcazioni sanitarie, tali navi dovrebbero portare il segno distintivo e conformarsi al massimo possibile alle disposizioni dell’articolo 43, secondo comma, della II Convenzione.
2. Le navi e imbarcazioni indicate nel paragrafo 1 resteranno soggette al diritto bellico. L’ordine di fermarsi, di allontanarsi o di prendere una determinata rotta potrà essere loro impartito da qualsiasi nave da guerra navigante in superficie che sia in grado di far eseguire l’ordine immediatamente, ed esse dovranno obbedire a qualsiasi ordine del genere. Tali navi e imbarcazioni non potranno essere distolte dalla loro missione sanitaria in nessun altro modo fino a che saranno necessarie per i feriti, malati e naufraghi che si trovano a bordo di esse.
3. La protezione prevista nel paragrafo 1 cesserà soltanto alle condizioni enunciate negli articoli 34 e 35 della II Convenzione. Qualsiasi rifiuto di obbedire a un ordine dato conformemente al paragrafo 2 costituirà un atto dannoso per il nemico ai sensi dell’articolo 34 della II Convenzione.
4. Una Parte in conflitto potrà notificare a una Parte avversaria, con il maggior anticipo possibile rispetto alla partenza, il nome, le caratteristiche, l’ora prevista di partenza, la rotta e la velocità presunta della nave o dell’imbarcazione sanitaria, in particolare nel caso si tratti di navi di più di 2000 tonnellate lorde, e potrà comunicare tutte le altre informazioni atte a facilitarne l’identificazione e il riconoscimento. La parte avversaria dovrà accusare ricevuta di tali informazioni.
5. Le disposizioni dell’articolo 37 della Il Convenzione si applicheranno al personale sanitario e religioso di dette navi e imbarcazioni.
6. Le disposizioni pertinenti della II Convenzione si applicheranno ai feriti, malati e naufraghi appartenenti alle categorie indicate nell’articolo 13 della II Convenzione e nell’articolo 44 del presente Protocollo, che si trovano a bordo di dette navi e imbarcazioni sanitarie. I feriti, malati e naufraghi civili che non appartengono a nessuna delle categorie citate nell’articolo 13 della II Convenzione non potranno, se si trovano in mare, essere consegnati ad una Parte che non sia la loro, né essere obbligati a lasciare dette navi o imbarcazioni; se, tuttavia, si trovano in potere di una Parte in conflitto che non è la loro, saranno protetti dalla IV Convenzione e dal presente Protocollo.
Ceci n’est pas une publication officielle. Seule la publication opérée par la Chancellerie fédérale fait foi. Ordonnance sur les publications officielles, OPubl.
Il presente documento non è una pubblicazione ufficiale. Fa unicamente fede la pubblicazione della Cancelleria federale. Ordinanza sulle pubblicazioni ufficiali, OPubl.