Droit international 0.4 École - Science - Culture 0.41 École
Diritto internazionale 0.4 Scuola - Scienza - Cultura 0.41 Scuola

0.414.6 Convention du 21 décembre 1979 sur la reconnaissance des études et des diplômes relatifs à l'enseignement supérieur dans les États de la région Europe

0.414.6 Convenzione del 21 dicembre 1979 sul riconoscimento degli studi e dei diplomi relativi all'insegnamento superiore negli Stati della Regione Europa

Index Inverser les langues Précédent Suivant
Index Inverser les langues

Préambule

Préambule

Les Etats appartenant à la région Europe, Parties à la présente Convention,

rappelant que, comme l’a constaté à diverses reprises la Conférence générale de l’Unesco dans ses résolutions relatives à la coopération européenne, «le développement de la coopération entre les nations dans les domaines de l’éducation, de la science, de la culture et de l’information conformément aux principes de l’Acte constitutif de l’Unesco3, joue un rôle essentiel dans l’œuvre de paix et de compréhension internationale»,

conscients des rapports étroits existant entre leurs cultures malgré la diversité des langues et les différences des régimes économiques et sociaux et désireux de renforcer leur coopération dans le domaine de l’éducation et de la formation dans l’intérêt du bien‑être et de la prospérité permanente de leurs peuples,

rappelant que les Etats réunis à Helsinki ont, dans l’Acte final de la Conférence pour la sécurité et la coopération en Europe du 1er août 1975, exprimé leur intention «d’améliorer dans des conditions mutuellement acceptables, l’accès aux établissements d’enseignement, ainsi qu’aux institutions culturelles et scientifiques, des étudiants, des enseignants et des hommes de science des Etats participants, … notamment…, en parvenant à la reconnaissance mutuelle des grades et diplômes universitaires soit, si nécessaire, par voie d’accords entre gouvernements, soit par voie d’arrangements directs entre les universités et autres institutions d’enseignement supérieur et de recherche» et «en favorisant une évaluation plus exacte des problèmes relatifs à la comparaison et à l’équivalence des grades et des diplômes universitaires»,

rappelant que la plupart des Etats contractants ont déjà, en vue de promouvoir la réalisation de ces objectifs, conclu entre eux des accords bilatéraux ou sous-régionaux portant notamment sur l’équivalence ou la reconnaissance des diplômes; mais désireux, tout en poursuivant et en intensifiant leurs efforts sur les plans bilatéral et sous‑régional, d’étendre leur coopération dans ce domaine à l’ensemble de la région Europe,

convaincus que la grande diversité des systèmes d’enseignement supérieur existant dans la région Europe constitue une richesse culturelle exceptionnelle qu’il convient de sauvegarder, et désireux de permettre à l’ensemble de leurs populations de bénéficier pleinement de cette richesse culturelle en facilitant aux habitants de chaque Etat contractant l’accès aux ressources d’éducation des autres Etats contractants et notamment en les autorisant à poursuivre leur formation dans les établissements d’enseignement supérieur de ces autres Etats,

considérant qu’il convient de recourir, pour autoriser l’admission aux étapes d’études ultérieures, à la conception de la reconnaissance des études qui, dans une perspective de mobilité tant sociale qu’internationale, permet d’évaluer le niveau de formation atteint en tenant compte des connaissances attestées par les diplômes obtenus, ainsi que de toute autre compétence individuelle appropriée dans la mesure où celle‑ci peut être jugée valable par les autorités compétentes,

considérant que la reconnaissance par l’ensemble des Etats contractants des études faites et des diplômes obtenus dans l’un quelconque d’entre eux a pour but d’intensifier la mobilité internationale des personnes et les échanges d’idées, de connaissances et d’expériences scientifiques et technologiques, et qu’il est souhaitable d’accueillir les étudiants étrangers dans les établissements d’enseignement supérieur, étant entendu que la reconnaissance de leurs études ou diplômes ne pourra leur conférer plus de droits qu’aux étudiants nationaux,

constatant que cette reconnaissance constitue l’une des conditions nécessaires en vue:

1.
de permettre la meilleure utilisation possible des moyens de formation et d’éducation existant sur leurs territoires,
2.
d’assurer une plus grande mobilité des enseignants, des étudiants, des chercheurs et des professionnels,
3.
de pallier les difficultés que rencontrent lors de leur retour dans leurs pays d’origine les personnes ayant reçu une formation ou une éducation à l’étranger,

désireux d’assurer la plus large reconnaissance possible des études et des diplômes en tenant compte des principes qui concernent la promotion de l’éducation permanente, la démocratisation de l’enseignement, l’adoption et l’application d’une politique de l’éducation adaptée aux transformations structurales, économiques et techniques, aux changements sociaux et aux contextes culturels de chaque pays,

résolus à consacrer et à organiser leur collaboration future dans ces domaines par la voie d’une convention qui constituera le point de départ d’une action dynamique concertée, menée notamment par le moyen de mécanismes nationaux, bilatéraux, sous‑régionaux et multilatéraux existant déjà ou dont la création apparaîtrait nécessaire,

rappelant que l’objectif final que la Conférence générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture s’est fixé, consiste dans «l’élaboration d’une convention internationale sur la reconnaissance et la validité des titres, grades et diplômes délivrés par les établissements d’enseignement supérieur et de recherche dans tous les pays»,

sont convenus de ce qui suit:

Preambolo

Preambolo

Gli Stati appartenenti alla Regione Europa, Parti della presente Convenzione,

Ricordando che, come constatato più volte dalla Conferenza generale dell’Unesco nelle sue risoluzioni concernenti la cooperazione europea, «lo sviluppo della cooperazione tra le Nazioni nei settori dell’educazione, della scienza, della cultura e dell’informazione, conformemente ai principi dell’Atto costitutivo dell’Unesco4, ha un ruolo essenziale nel raggiungimento della pace e della comprensione internazionale».

Coscienti degli stretti rapporti esistenti tra le proprie culture malgrado la diversità delle lingue e le differenze dei regimi economici e sociali, e desiderosi di rafforzare la loro cooperazione nei settori dell’educazione e della formazione nell’interesse del benessere e della prosperità permanente dei loro popoli.

Ricordando che gli Stati riuniti ad Helsinki hanno, nell’Atto finale della Conferenza per la sicurezza e la cooperazione in Europa del 1° agosto 1975, espresso la propria intenzione di «migliorare, a condizioni reciprocamente accettabili, l’accesso all’insegnamento ed alle istituzioni culturali e scientifiche di studenti, insegnanti e scienziati degli Stati partecipanti… in particolare…, giungendo al reciproco riconoscimento dei gradi e diplomi universitari sia, qualora necessario, per mezzo di accordi tra Governi, sia tramite intese dirette tra le Università e gli altri istituti di insegnamento superiore e ricerca» e «favorendo una più esatta valutazione dei problemi relativi al raffronto e all’equivalenza dei gradi e diplomi universitari».

Ricordando che la maggior parte degli Stati contraenti hanno già concluso tra essi, allo scopo di promuovere tali obiettivi, degli accordi bilaterali o sub‑regionali relativi specificamente alla equivalenza o al riconoscimento dei diplomi; desiderosi tuttavia, pur proseguendo ed intensificando i propri sforzi sul piano bilaterale e subregionale, di estendere la propria cooperazione in tale settore all’insieme della Regione Europa.

Convinti che la grande diversità esistente in tale regione nei sistemi d’insegnamento superiore costituisca un eccezionale patrimonio culturale che è opportuno salvaguardare, e desiderosi di permettere all’insieme delle proprie popolazioni di beneficiare pienamente di tale patrimonio facilitando ai cittadini di ogni Stato contraente l’accesso alle risorse dell’educazione degli altri Stati contraenti ed in particolare autorizzandoli a proseguire la loro formazione negli istituti scolastici di tali altri Stati.

Considerando che è opportuno far ricorso, per autorizzare l’ammissione ad ulteriori livelli di studio, al concetto del riconoscimento degli studi che, in una prospettiva di mobilità sia sociale che internazionale permetta di valutare il livello di formazione raggiunto tenendo conto delle conoscenze attestate dai diplomi ottenuti così come di ogni altra appropriata competenza individuale nella misura in cui essa potrà essere giudicata valida dalle competenti autorità.

Considerando che il riconoscimento effettuato dall’insieme degli Stati contraenti degli studi compiuti e dei diplomi ottenuti in uno di tali Stati ha lo scopo di accrescere la mobilità internazionale delle persone e lo scambio delle idee, delle conoscenze e delle esperienze scientifiche e tecnologiche, che è auspicabile che gli studenti stranieri vengano accolti negli istituti di insegnamento superiore, restando inteso che il riconoscimento dei loro studi o diplomi non potrà loro conferire diritti più ampi di quelli degli studenti nazionali.

Constatando che tale riconoscimento costituisce una delle condizioni necessarie in vista:

1.
di permettere la migliore utilizzazione possibile dei mezzi di formazione e di educazione esistenti nei propri territori,
2.
di assicurare una più ampia mobilità di insegnanti, studenti, ricercatori e professionisti,
3.
di rendere meno gravose le difficoltà incontrate da chi ha ricevuto una formazione o un’educazione all’estero al momento del suo rientro nel Paese d’origine.

Desiderosi di assicurare il più largo riconoscimento possibile agli studi ed ai diplomi tenendo conto dei principi concernenti la promozione di un’educazione permanente, la democratizzazione dell’insegnamento, l’adozione e l’applicazione di una politica dell’educazione adattata alle trasformazioni strutturali, economiche e tecniche, alle trasformazioni sociali ed al contesto culturale di ogni Paese.

Risoluti a sanzionare ed organizzare la loro futura collaborazione in tali settori per mezzo di una convenzione che costituirà il punto di partenza di un’azione dinamica e concertata, condotta in particolare per mezzo di meccanismi nazionali, bilaterali, sub‑regionali e multilaterali già esistenti o la cui creazione dovesse apparire necessaria.

Ricordando che l’obiettivo finale fissato dalla Conferenza generale dell’Unesco consiste nella «elaborazione di una convenzione internazionale sul riconoscimento e la validità dei titoli, gradi e diplomi forniti dagli istituti di insegnamento superiore e di ricerca in tutti i Paesi».

hanno convenuto quanto segue:

 

Ceci n’est pas une publication officielle. Seule la publication opérée par la Chancellerie fédérale fait foi. Ordonnance sur les publications officielles, OPubl.
Il presente documento non è una pubblicazione ufficiale. Fa unicamente fede la pubblicazione della Cancelleria federale. Ordinanza sulle pubblicazioni ufficiali, OPubl.