1 Aucune des infractions mentionnées aux art. 5 à 7 et 9 de la présente Convention ne sera considérée, pour les besoins de l’extradition ou de l’entraide judiciaire, comme une infraction politique ou comme une infraction connexe à une infraction politique, ou comme une infraction inspirée par des mobiles politiques. De ce fait, une demande d’extradition ou d’entraide judiciaire basée sur une telle infraction ne pourra être refusée au seul motif que cela concerne une infraction politique ou une infraction connexe à une infraction politique ou une infraction inspirée par des mobiles politiques.
2 Sans préjudice de l’application des art. 19 à 23 de la Convention de Vienne sur le droit des traités du 23 mai 19692 aux autres articles de la présente Convention, tout Etat ou la Communauté européenne peut, au moment de la signature ou au moment du dépôt de son instrument de ratification, d’acceptation ou d’adhésion à la Convention, déclarer qu’il se réserve le droit de ne pas appliquer le par. 1 de cet article en ce qui concerne l’extradition pour toute infraction mentionnée dans la présente Convention. La Partie s’engage à appliquer cette réserve au cas par cas, sur la base d’une décision dûment motivée.
3 Toute Partie peut retirer en tout ou en partie une réserve formulée par elle en vertu du par. 2, au moyen d’une déclaration adressée au Secrétaire Général du Conseil de l’Europe et qui prendra effet à la date de sa réception.
4 Une Partie qui a formulé une réserve en vertu du par. 2 de cet article ne peut prétendre à l’application du par. 1 de cet article par une autre Partie; toutefois, elle peut, si la réserve est partielle ou conditionnelle, prétendre à l’application de cet article dans la mesure où elle l’a elle-même accepté.
5 Les réserves formulées sont valables pour une période de trois ans à compter du premier jour de l’entrée en vigueur de la présente Convention pour la Partie concernée. Toutefois, ces réserves peuvent être renouvelées pour des périodes de la même durée.
6 Douze mois avant l’expiration de la réserve, le Secrétaire Général du Conseil de l’Europe informe la Partie concernée de cette expiration. Trois mois avant la date d’expiration, la Partie notifie au Secrétaire Général son intention de maintenir, de modifier ou de retirer la réserve. Lorsqu’une Partie notifie au Secrétaire Général du Conseil de l’Europe qu’elle maintient sa réserve, elle fournit des explications quant aux motifs justifiant son maintien. En l’absence de notification par la Partie concernée, le Secrétaire Général du Conseil de l’Europe informe cette Partie que sa réserve est automatiquement prolongée pour une période de six mois. Si la Partie concernée ne notifie pas sa décision de maintenir ou de modifier ses réserves avant l’expiration de cette période, la réserve devient caduque.
7 Chaque fois qu’une Partie décide de ne pas extrader une personne en vertu de l’application de cette réserve, après avoir reçu une demande d’extradition d’une autre Partie, elle soumet l’affaire, sans exception aucune et sans retard injustifié, à ses autorités compétentes en vue de poursuites, sauf si d’autres dispositions ont été convenues entre la Partie requérante et la Partie requise. Les autorités compétentes, en vue des poursuites dans la Partie requise, prennent leur décision dans les mêmes conditions que pour toute infraction de caractère grave, conformément aux lois de cette Partie. La Partie requise communique sans retard injustifié l’issue finale des poursuites à la Partie requérante et au Secrétaire Général du Conseil de l’Europe, qui la communique à la Consultation des Parties prévue à l’art. 30.
8 La décision de refus de la demande d’extradition en vertu de cette réserve est communiquée aussitôt à la Partie requérante. Si aucune décision judiciaire sur le fond n’est prise dans la Partie requise en vertu du par. 7 dans un délai raisonnable, la Partie requérante peut en informer le Secrétaire Général du Conseil de l’Europe qui soumet la question à la Consultation des Parties prévue à l’art. 30. Cette Consultation examine la question, émet un avis sur la conformité du refus avec les dispositions de la Convention et le soumet au Comité des Ministres afin qu’il adopte une déclaration en la matière. Lorsqu’il exerce ses fonctions en vertu de ce paragraphe, le Comité des Ministres se réunit dans sa composition restreinte aux Etats contractants.
1 Nessuno dei reati di cui agli articoli da 5 a 7 e all’articolo 9 della presente Convenzione può essere considerato, ai fini dell’estradizione o dell’assistenza giudiziaria reciproca, come un reato politico, un reato connesso a un reato politico, o come un reato ispirato da motivi politici. Di conseguenza, una richiesta di estradizione o di assistenza giudiziaria basata su un reato di questo tipo non può essere rifiutata per il solo motivo che riguarda un reato politico, un reato connesso a un reato politico, o un reato ispirato da motivi politici.
2 Ferma restando l’applicazione degli articoli da 19 a 23 della Convenzione di Vienna sul diritto dei trattati del 23 maggio 19692 agli altri articoli della presente Convenzione, ogni Stato o la Comunità europea, al momento della firma o del deposito del suo strumento di ratifica, accettazione, approvazione o adesione, può dichiarare che si riserva il diritto di non applicare il paragrafo 1 del presente articolo per quanto riguarda l’estradizione per un reato previsto dalla presente Convenzione. La Parte si impegna ad applicare questa riserva caso per caso, con decisione debitamente motivata.
3 Ogni Parte può ritirare del tutto o parzialmente una riserva formulata ai sensi del paragrafo 2, mediante una dichiarazione indirizzata al Segretario generale del Consiglio d’Europa. Il ritiro avrà effetto a partire dalla data del suo ricevimento.
4 Una Parte che abbia formulato una riserva ai sensi del paragrafo 2 del presente articolo non può chiedere a un’altra Parte di applicare il paragrafo 1. Tuttavia, se la riserva è parziale o condizionata, può invocare l’applicazione di questa disposizione nella misura in cui l’ha accettata essa stessa.
5 La riserva è valida per un periodo di tre anni dalla data di entrata in vigore della presente Convenzione per la Parte interessata, e può essere rinnovata per periodi di uguale durata.
6 Dodici mesi prima della data della scadenza della riserva, il Segretario generale del Consiglio d’Europa notifica tale scadenza alla Parte interessata. Al più tardi tre mesi prima della data della scadenza, la Parte comunica al Segretario generale del Consiglio d’Europa la sua intenzione di mantenere, modificare o ritirare la riserva. Se la Parte comunica al Segretario generale del Consiglio d’Europa che mantiene la riserva, fornisce una spiegazione dei motivi che giustificano tale decisione. In assenza di una comunicazione della Parte interessata, il Segretario generale del Consiglio d’Europa la informa che la sua riserva si intende automaticamente prorogata per un periodo di sei mesi. Se la Parte interessata non notifica prima della scadenza di tale termine la sua intenzione di mantenere o modificare la propria riserva, questa è considerata sciolta.
7 Quando una Parte che ha ricevuto una richiesta di estradizione da un’altra Parte non procede all’estradizione avvalendosi della riserva, essa sottopone il caso, senza alcuna eccezione e senza indebito ritardo, alle proprie autorità competenti ai fini dell’esercizio dell’azione penale, a meno che fra la Parte richiedente e la Parte richiesta non venga convenuto altrimenti. Le autorità competenti, ai fini dell’esercizio dell’azione penale nella Parte richiesta, decidono in merito al caso seguendo le stesse modalità applicabili a qualsiasi altro reato grave conformemente alle leggi di tale Parte. La Parte richiesta comunica prontamente l’esito finale del procedimento alla Parte richiedente e al Segretario generale del Consiglio d’Europa, che lo inoltra alla Consultazione delle Parti di cui all’articolo 30.
8 La decisione di respingere la domanda di estradizione avvalendosi della riserva viene comunicata prontamente alla Parte richiedente. Se entro un termine ragionevole la Parte richiesta non adotta alcuna decisione giudiziaria nel merito ai sensi del paragrafo 7, la Parte richiedente può informarne il Segretario generale del Consiglio d’Europa, che sottopone la questione alla Consultazione delle Parti prevista all’articolo 30. La Consultazione esamina la questione e formula un parere sulla conformità del rifiuto con la Convenzione. Sottopone in seguito il parere emesso al Comitato dei Ministri affinché adotti una dichiarazione a riguardo. Nell’esercizio delle proprie funzioni ai sensi del presente paragrafo, il Comitato dei Ministri si riunisce nella sua composizione ristretta agli Stati Parte.
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