Droit international 0.9 Économie - Coopération technique 0.94 Commerce
Internationales Recht 0.9 Wirtschaft - Technische Zusammenarbeit 0.94 Handel

0.941.152 Accord sous forme d'échange de lettres du 15 avril 1988 entre la Confédération suisse et le Fonds monétaire international sur la participation de la Suisse à la facilité d'ajustement structurel renforcée (FASR)

0.941.152 Abkommen in Form eines Briefwechsels vom 15. April 1988 zwischen der Schweizerischen Eidgenossenschaft und dem Internationalen Währungsfonds über eine Beteiligung der Schweiz an der Erweiterten Strukturanpassungsfazilität

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Préambule

Le Président
de la Confédération suisse

Berne, le 15 avril 1988

Monsieur Michel Camdessus

Directeur général

du Fonds monétaire international

Washington D.C./Etats-Unis

Monsieur le Directeur général,

J’ai l’honneur d’accuser réception de votre lettre de ce jour relative à la Facilité d’ajustement structurel renforcée et qui a la teneur ci-après:

«Le Fonds monétaire international, agissant en tant que fiduciaire de la Facilité d’ajustement structurel renforcée (FASR), m’a chargé d’inviter la Confédération suisse à allouer au FMI un crédit aux fins d’alimenter le compte de prêts, conformément aux dispositions de l’instrument portant création du compte de fiducie que le Conseil d’administration a adopté par décision no 8759–(87/176) FASR du 18 décembre 1987. Le crédit s’élèvera à 200 millions de DTS et sera assorti des conditions suivantes:
1.
Le fiduciaire pourra dans les limites du présent accord et à des dates convenues entre lui et la Confédération suisse procéder à des tirages, au plus tard jusqu’au 30 juin 1992.
2. a. Le volume de chaque tirage sera exprimé en DTS. A moins que le fiduciaire et la Confédération suisse n’en conviennent autrement, la Confédération en versera le montant, en dollars américains, aux dates de valeur fixées par le fiduciaire, sur le compte de fiducie ouvert à la Banque fédérale de réserve de New-York, à New-York.
b.
Le fiduciaire établira à la demande de la Confédération suisse un certificat non négociable attestant l’existence envers le compte de fiducie d’une créance résultant d’un tirage effectué dans le cadre du présent accord.
3. a. Les ressources provenant des tirages serviront à financer les crédits du compte de fiducie. Elles seront remboursées à la Confédération suisse en dix acomptes semestriels d’égal montant, payables le premier cinq ans et demi et le dernier dix ans après la date de décaissement; lorsqu’il n’a pas été intégralement décaissé dans les six mois qui suivent la date du tirage, le montant dudit tirage est tout de même réputé avoir été décaissé dans ce délai. Les remboursements par le compte de fiducie s’effectueront à l’échéance ou immédiatement après.
b.
En accord avec la Confédération suisse, le fiduciaire peut rembourser un tirage en tout ou partie à n’importe quel moment avant l’échéance.
c.
Lorsqu’un tirage est échu à une date qui n’est pas jour ouvrable pour le FMI, le prochain jour ouvrable est réputé date d’échéance.
4.
Les encours des divers tirages ne portent pas intérêt.
5.
Les prêts seront remboursés en dollars américains sur une banque désignée par la Confédération suisse.
6. a. La Confédération suisse est autorisée à transférer en tout temps tout ou partie des créances à un membre du FMI, à la banque centrale ou à une institution financière ou monétaire désignée par un membre au sens de l’art. V, section 1, des statuts du FMI, ou encore à tout autre service officiel qui, en vertu de l’art. XVII, section 3, des mêmes statuts, est autorisé à détenir des DTS.
b.
Le cessionnaire acquerra tous les droits de la Confédération suisse fixés dans le présent accord afférents au remboursement de la créance transférée.
7.
Sauf s’il en a été convenu autrement entre le fiduciaire et la Confédération suisse, les transferts, transactions et amortissements se feront tous sur la base des cours de change des monnaies concernées par rapport aux DTS que le FMI aura déterminés pour le troisième jour ouvrable précédant la date de valeur.
8.
Si le FMI révise sa méthode d’évaluation des DTS, les transferts, transactions et amortissements effectués plus de trois jours ouvrables après la date de révision seront tous calculés selon la nouvelle méthode.
9.
Toutes les questions découlant du présent accord seront réglées de concert entre la Confédération suisse et le fiduciaire. Si la Confédération suisse accepte cette proposition, la présente lettre tout comme votre confirmation dûment attestée de la proposition constitueront, entre la Confédération et le fiduciaire, les éléments d’un accord qui entrera en vigueur dès que le fiduciaire aura accusé réception de la note de la Confédération l’informant que la procédure requise par sa constitution est close.»

La présente proposition étant acceptable pour la Confédération suisse, votre lettre et la réponse affirmative que je lui apporte constituent un accord entre la Confédération et le fiduciaire. L’accord entrera en vigueur à la date à laquelle le fiduciaire accusera réception de la note de la Confédération l’informant que la procédure constitutionnelle est close.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Directeur général, l’assurance de ma très haute considération.

Otto Stich

Le Président
de la Confédération suisse

Berne, le 15 avril 1988

Monsieur Michel Camdessus

Directeur général

du Fonds monétaire international

Washington D.C./Etats-Unis

Monsieur le Directeur général,

Au moment de signer, sous réserve de ratification, l’accord par lequel la Confédération suisse s’engage à contribuer à la Facilité d’ajustement structurel renforcée du Fonds Monétaire International, je crois utile de préciser l’esprit et le cadre dans lesquels la Suisse, en tant que pays non membre, entend apporter cette contribution.

La facilité d’ajustement structurel renforcée revêt à nos yeux un caractère essentiellement monétaire, en ce sens qu’elle vise à préserver la solvabilité des pays les plus pauvres qui appliquent une saine politique de croissance et à maintenir ces pays dans le système de la division internationale du travail. Bien qu’étant essentiellement monétaire, la Facilité d’ajustement structurel renforcée contribue ainsi à créer les conditions qui facilitent et soutiennent les efforts d’aide au développement multilatéraux et bilatéraux en faveur de ces pays.

Comme nous l’avions déjà fait lors de l’adhésion de la Suisse aux Accords généraux d’emprunt, nous tenons à spécifier que toute mesure prise par la Confédération suisse concernant les pays en développement doit respecter les principes sur lesquels est fondée la législation suisse sur la coopération internationale au développement. Selon ces principes, la coopération au développement a pour but de soutenir les efforts des pays en développement visant à améliorer les conditions de vie de leurs populations, en particulier des groupes de population les plus défavorisés; de contribuer à mettre ces pays en mesure d’assurer leur développement par leurs propres forces; de tendre à long terme vers un meilleur équilibre au sein de la communauté internationale. Si la Confédération suisse s’associe au financement de la Facilité d’ajustement structurel renforcée, elle le fait dans l’attente que les programmes d’ajustement demandés aux bénéficiaires de cette facilité déploient des effets favorables à la réalisation des buts précités. Cela implique notamment que ces programmes permettent l’entretien et le développement de l’appareil de production à long terme et que les couches les plus défavorisées de la population n’aient pas à supporter une part excessive du fardeau de l’ajustement.

La Confédération suisse, qui n’est pas représentée au Conseil d’administration du Fonds Monétaire International, lequel assume la fonction de fiduciaire de la Facilité d’ajustement structurel renforcée, devrait être informée et consultée avant toute décision portant amendement de l’instrument ou de la politique de prêt de la Facilité. Elle devrait, par ailleurs, être en mesure de suivre le développement des opérations de la Facilité et d’exprimer ses vues à ce sujet. A cette fin, je propose que des représentants à haut niveau de la Confédération et du Fonds Monétaire International, en sa qualité de fiduciaire de la Facilité, se rencontrent au moins deux fois par an, à leur convenance mutuelle, pour un échange de vues et d’informations dans la période durant laquelle les prêts seront accordés et déboursés. Ultérieurement et jusqu’à la liquidation de la Facilité, de pareilles rencontres seraient à organiser en tant que de besoin. Le Fonds Monétaire International, en sa qualité de fiduciaire de la Facilité, devrait veiller à ce que les autorités suisses reçoivent la documentation nécessaire pour se tenir au courant des affaires de la Facilité.

L’Ambassade de Suisse aux Etats-Unis servira d’intermédiaire pour toutes les communications relatives à la Facilité.

Je vous serais très obligé de confirmer que vous acceptez les vues et les propositions énoncées dans la présente lettre.

Veuillez agréer, Monsieur le Directeur général, l’expression de ma très haute considération.

Otto Stich

Fonds monétaire international,

Washington, D.C./Etats-Unis

Le Directeur général

Washington D.C., le 15 avril 1988

Monsieur Otto Stich

Président de la Confédération suisse

3003 Berne

Monsieur le Président,

J’ai l’honneur d’accuser réception de votre lettre du 15 avril 1988, par laquelle vous m’informez que la Confédération suisse accepte, sous réserve de ratification, d’accorder un prêt au compte de fiducie de la Facilité d’ajustement structurel renforcée; je me félicite de cet accord et je vous en remercie. Je vous confirme que je partage les sentiments exprimés dans votre lettre et que j’accepte les propositions qui y sont formulées. Le généreux appui accordé par la Confédération suisse à la Facilité d’ajustement structurel renforcée porte témoignage de l’attachement que votre pays a manifesté de longue date à la coopération monétaire internationale et à l’amélioration de la situation économique des membres les plus défavorisés de la communauté internationale.

Je comprends parfaitement que, en qualité de bailleur de fonds au compte de fiducie de la FAS renforcée, la Confédération suisse désire être tenue pleinement informée et consultée dans les circonstances décrites dans votre lettre. J’accepte donc très volontiers, au nom du Fonds, les propositions relatives aux procédures de consultation et d’information, telles qu’elles sont formulées dans la lettre susmentionnée.

En mon nom personnel et au nom des pays du Fonds, je vous adresse mes vifs remerciements pour le précieux concours apporté par la Confédération suisse à cette importante initiative.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, les assurances de ma très haute considération.

Michel Camdessus

Präambel

Der Präsident der Schweizerischen Eidgenossenschaft

Bern, den 15. April 1988

Herrn Michel Camdessus

Geschäftsführender Direktor

Internationaler Währungsfonds

Washington D. C./USA

Sehr geehrter Herr Direktor,

Ich habe die Ehre, den Empfang Ihres Briefes vom 15. April 1988 betreffend die Erweiterte Strukturanpassungsfazilität mit folgendem Inhalt zu bestätigen:

«Ich wurde ermächtigt, im Namen des Internationalen Währungsfonds als Treuhänder der Erweiterten Strukturanpassungsfazilität (ESAF-‹Trust›) die Schweizerische Eidgenossenschaft zu ersuchen, dem IMF als Treuhänder zur Mittelausstattung des Darlehenskontos des ‹Trust› ein Darlehen zu gewähren gemäss den Bedingungen des Instrumentes über die Errichtung des ‹Trust› (‹Instrument›), welches vom Exekutivrat mit Beschluss Nr. 8759‑(87/176) ESAF vom 18. Dezember 1987 angenommen wurde. Die Höhe des Darlehens entspricht 200 Millionen SZR. Die Darlehensbedingungen lauten wie folgt:
1.
Der Treuhänder kann im Rahmen dieses Vertrags an Terminen, die zwischen der Schweizerischen Eidgenossenschaft und dem Treuhänder vereinbart werden, Ziehungen vornehmen, wobei die letzte Ziehung bis zum 30. Juni 1992 zu erfolgen hat.
2. a. Die Summe jeder Ziehung wird in SZR ausgedrückt. Wird zwischen dem Treuhänder und der Schweizerischen Eidgenossenschaft nichts anderes vereinbart, so wird der Betrag von der Schweizerischen Eidgenossenschaft an den vom Treuhänder festgelegten Valutierungstagen in US‑Dollars auf das ‹Trust›-Konto bei der Federal Reserve Bank of New York, New York, einbezahlt.
b.
Auf Verlangen stellt der Treuhänder der Schweizerischen Eidgenossenschaft ein nicht handelbares Zertifikat aus, worin deren Forderung gegenüber dem ‹Trust› bestätigt wird, die sich aus einer unter diesem Vertrag ausstehenden Ziehung ergibt.
3. a. Die Mittel aus den Ziehungen werden für die Auszahlung von Trust‑Krediten verwendet. Die entsprechenden Beträge werden der Schweizerischen Eidgenossenschaft in zehn gleichen halbjährlichen Raten zurückbezahlt, beginnend 5½ und endend zehn Jahre nach dem Auszahlungsdatum; für den Fall, in dem der Betrag einer Ziehung nicht innerhalb von sechs Monaten nach dem Ziehungsdatum vollumfänglich ausbezahlt wurde, wird im Sinne dieser Bestimmung angenommen, dass dieser innerhalb von 6 Monaten ab Ziehungsdatum ausbezahlt worden sei. Rückzahlungen durch den ‹Trust› erfolgen am oder unmittelbar nach dem Fälligkeitsdatum.
b.
Nach Absprache zwischen der Schweizerischen Eidgenossenschaft und dem Treuhänder kann jede Ziehung durch den Treuhänder zu einem beliebigen Zeitpunkt ganz oder teilweise zurückbezahlt werden.
c.
Wird eine Ziehung an einem Datum fällig, das kein Arbeitstag des IMF ist, gilt der nächstfolgende IMF‑Arbeitstag als Fälligkeitstermin.
4.
Die ausstehenden Beträge jeder Ziehung tragen keine Zinsen.
5.
Tilgungszahlungen erfolgen in US‑Dollars auf eine von der Schweizerischen Eidgenossenschaft bezeichnete Bank.
6. a. Die Schweizerische Eidgenossenschaft ist berechtigt, jederzeit alle Forderungen ganz oder teilweise an ein beliebiges IMF‑Mitglied, an die Zentralbank oder eine andere durch ein Mitglied bezeichnete Finanz‑ oder Währungsbehörde im Sinne von Artikel V, Abschnitt 1 oder an eine sonstige amtliche Stelle zu übertragen, welche gemäss Artikel XVII, Abschnitt 3 der IMF‑Statuten als Inhaber von SZR zugelassen ist.
b.
Der Zessionar erwirbt alle unter diesem Vertrag festgelegten Rechte der Schweizerischen Eidgenossenschaft in bezug auf die Rückzahlung der übertragenen Forderung.
7.
Wenn zwischen dem Treuhänder und der Schweizerischen Eidgenossenschaft keine anderen Abmachungen bestehen, werden allen Übertragungen, Transaktionen und Tilgungen jene Wechselkurse zugrunde gelegt, die für die betreffenden Währungen vom IMF am dritten, dem Valutierungsdatum vorangegangenen Tag gegenüber dem SZR ermittelt wurden.
8.
Ändert der IMF die Bewertungsmethode für das SZR, werden alle Übertragungen, Transaktionen und Tilgungszahlungen, die mehr als drei IMF‑Arbeitstage nach dem Zeitpunkt der Änderung erfolgen, aufgrund der neuen Bewertungsmethode berechnet.
9.
Alle sich aus diesem Abkommen ergebenden Fragen werden in gegenseitiger Absprache zwischen der Schweizerischen Eidgenossenschaft und dem Treuhänder geregelt.
Nimmt die Schweizerische Eidgenossenschaft diesen Vorschlag an, so bildet dieser Brief und Ihre gebührlich bescheinigte Bestätigung dieses Vorschlags ein Abkommen zwischen der Schweizerischen Eidgenossenschaft und dem Treuhänder, das in Kraft treten wird, sobald der Treuhänder den Empfang der Mitteilung bestätigt hat, mit der die Schweizerische Eidgenossenschaft dem Treuhänder bekannt gibt, dass das durch ihre Verfassung geforderte Verfahren abgeschlossen ist.»

Da die Schweizerische Eidgenossenschaft diesen Vorschlag annimmt, bilden Ihr Brief und meine positive Antwort darauf ein Abkommen zwischen der Schweizerischen Eidgenossenschaft und dem Treuhänder. Dieses Abkommen tritt auf den Zeitpunkt in Kraft, in welchem der Treuhänder den Erhalt der Note bestätigt, in der die Schweizerische Eidgenossenschaft dem Treuhänder die Beendigung des verfassungsmässigen Verfahrens mitteilt.

Mit vorzüglicher Hochachtung:

Otto Stich

Der Präsident der Schweizerischen Eidgenossenschaft

Bern, den 15. April 1988

Herrn Michel Camdessus

Geschäftsführender Direktor

Internationaler Währungsfonds

Washington D. C./USA

Sehr geehrter Herr Direktor,

Im Zeitpunkt der unter Ratifikationsvorbehalt stehenden Unterzeichnung des Vertrags, in welchem die Schweizerische Eidgenossenschaft die Verpflichtung übernimmt, sich an der Erweiterten Strukturanpassungsfazilität des Internationalen Währungsfonds zu beteiligen, erachte ich es als angebracht, zu verdeutlichen, in welchem Geist und in welchem Rahmen die Schweiz als Nichtmitglied ihren Beitrag zu leisten beabsichtigt.

Die Erweiterte Strukturanpassungsfazilität hat in unserem Verständnis einen vorwiegend monetären Charakter, indem sie darauf abzielt, die Solvenz jener ärmsten Länder zu erhalten, die eine gesunde Wachstumspolitik betreiben und diese Länder innerhalb des Systems der internationalen Arbeitsteilung zu behalten. Obgleich ihrem Wesen nach monetär, trägt die Erweiterte Strukturanpassungsfazilität dazu bei, Bedingungen zu schaffen, welche die Bemühungen der multilateralen und bilateralen Entwicklungshilfe für diese Länder erleichtern und fördern.

Wie bereits anlässlich des Beitritts der Schweiz zu den Allgemeinen Kreditvereinbarungen möchten wir auch diesmal festhalten, dass alle von der Schweizerischen Eidgenossenschaft gegenüber den Entwicklungsländern unternommenen Massnahmen im Einklang mit den Grundsätzen der schweizerischen Gesetzgebung betreffend die internationale Entwicklungszusammenarbeit stehen müssen. Diesen Grundsätzen zufolge bestehen die Ziele der Entwicklungszusammenarbeit darin, jene Anstrengungen der Entwicklungsländer zu unterstützen, welche auf eine Verbesserung der Lebensbedingungen ihrer Bevölkerungen, besonders ihrer ärmsten Bevölkerungsgruppen, abzielen: diesen Ländern bei ihren Bemühungen um eine selbständige Entwicklung behilflich zu sein und auf weite Sicht ein besseres Gleichgewicht zwischen den Ländern der Völkergemeinschaft anzustreben. Die Schweizerische Eidgenossenschaft beteiligt sich an der Erweiterten Strukturanpassungsfazilität in der Erwartung, dass die von den Begünstigten dieser Fazilität verlangten Anpassungsprogramme sich günstig auf die Verwirklichung der obenerwähnten Ziele auswirken. Dies bedingt vor allem, dass diese Programme auf weite Sicht die Aufrechterhaltung und den Ausbau des Produktionsapparates fördern und dass die ärmsten Bevölkerungsschichten durch die Anpassungsprogramme nicht zu stark belastet werden.

Die Schweizerische Eidgenossenschaft ist nicht im Exekutivrat des Internationalen Währungsfonds, dem Treuhänder der Erweiterten Strukturanpassungsfazilität, vertreten und sollte daher vor jedem Beschluss betreffend eine Änderung der Urkunde oder der Kreditpolitik der Fazilität unterrichtet und konsultiert werden. Überdies sollte sie in der Lage sein, den Verlauf der ESAF-Operationen zu verfolgen und diesbezüglich ihre Ansichten zu äussern. Zu diesem Zweck schlage ich vor, hochrangige Vertreter der Schweizerischen Eidgenossenschaft und des Internationalen Währungsfonds in seiner Eigenschaft als Treuhänder der Fazilität nach gegenseitiger Übereinkunft mindestens zweimal jährlich zusammentreten zu lassen, um während des Zeitraums, in dem die Kredite gewährt und ausbezahlt werden, Meinungen und Informationen auszutauschen. Derartige Zusammenkünfte sollen nötigenfalls auch später und bis zum Zeitpunkt der Auflösung der Fazilität abgehalten werden. Der Internationale Währungsfonds als Treuhänder der Fazilität sollte dafür besorgt sein, dass die schweizerischen Behörden die notwendigen Unterlagen erhalten, um sich über die Angelegenheiten der Fazilität auf dem laufenden zu halten.

Die schweizerische Botschaft in den Vereinigten Staaten wird als Mittlerin für alle Mitteilungen in bezug auf die Fazilität dienen.

Ich wäre Ihnen sehr dankbar, wenn Sie die in diesem Schreiben dargelegten Ansichten und Vorschläge anerkennen würden.

Mit vorzüglicher Hochachtung:

Otto Stich

Internationaler Währungsfonds,

Washington, D. C./USA

Geschäftsführender Direktor

Washington D. C., den 15. April 1988

Herrn Otto Stich

Präsident

der Schweizerischen Eidgenossenschaft

3003 Bern

Sehr geehrter Herr Präsident,

Ich habe die Ehre, Ihnen den Empfang Ihres Briefes vom 15. April 1988 zu bestätigen, in welchem Sie mich darüber informieren, dass die Schweizerische Eidgenossenschaft unter Ratifikationsvorbehalt bereit ist, der Erweiterten Strukturanpassungsfazilität ein Darlehen zu gewähren; ich beglückwünsche mich zu diesem Abkommen, und ich danke Ihnen dafür. Ich bestätige Ihnen, dass ich die in Ihrem Brief zum Ausdruck kommenden Auffassungen teile und dass ich den darin formulierten Vorschlägen zustimme. Die grosszügige Unterstützung, die die Schweizerische Eidgenossenschaft der Erweiterten Strukturanpassungsfazilität zukommen lässt, zeugt klar vom langjährigen Engagement der Schweiz für die internationale Währungszusammenarbeit und für die Verbesserung der wirtschaftlichen Lage der ärmsten Mitglieder der Völkergemeinschaft.

Ich verstehe vollkommen, dass die Schweizerische Eidgenossenschaft als Darlehensgeberin des ESAF-Trust in Situationen, wie sie in Ihrem Brief beschrieben sind, vollumfänglich informiert und konsultiert werden möchte. Ich bin daher gerne bereit, mich im Namen des Fonds mit dem im erwähnten Brief dargelegten Informations‑ und Konsultationsverfahren einverstanden zu erklären.

In meinem Namen und im Namen der Fonds‑Mitglieder möchte ich Ihnen aufrichtig danken für den Beitrag der Schweizerischen Eidgenossenschaft zu dieser bedeutenden Initiative.

Mit vorzüglicher Hochachtung:

Michel Camdessus

 

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