Toute contestation qui pourrait s’élever entre les deux gouvernements au sujet de l’interprétation ou de l’application du présent règlement ou de son annexe et qui n’aurait pu être résolue dans un délai raisonnable soit par la commission mixte, soit par la voie diplomatique sera déférée, à la requête d’une des parties, à un arbitre unique désigné d’un commun accord par les deux gouvernements, et, faute d’accord, selon les règles énoncées ci‑après pour la désignation des membres du tribunal arbitral.
Chacune des parties pourra exiger, toutefois, que le différend soit porté devant un tribunal arbitral composé de cinq membres dont deux seront désignés l’un par la France, l’autre par la Suisse, et les trois autres d’un commun accord par les parties. A défaut d’accord entre les parties pour procéder à cette désignation, ou si l’une des parties ne désigne pas son arbitre dans le délai de trois mois dès la demande adressée à cet effet par une partie à l’autre, la ou les désignations nécessaires seront effectuées, à la demande d’une seule des parties, par le président de la Cour permanente de justice internationale ou, si celui‑ci est ressortissant de la France ou de la Suisse, par le vice‑président ou, au besoin, par le membre le plus ancien de la Cour.
En cas de décès, de démission ou d’empêchement de l’un des arbitres, il sera pourvu à son remplacement selon le mode fixé pour la nomination.
Le tribunal réglera lui‑même sa procédure, qui devra être contradictoire. Il statuera, en cas de contestation, sur sa propre compétence. Il sera saisi par requête unilatérale.
Le tribunal tranchera ex aequo et bono les points litigieux qui ne seraient pas d’ordre juridique.
La décision du tribunal arbitral sera définitive.
Streitigkeiten, die über die Auslegung oder Anwendung dieses Reglements oder seiner Anlage zwischen den beiden Regierungen entstehen sollten und die innerhalb angemessener Frist weder von der gemischten Kommission noch auf diplomatischem Wege beigelegt werden können, werden auf Antrag einer der Parteien vor einen einzelnen Schiedsrichter gebracht, der von beiden Regierungen gemeinsam oder, in Ermangelung einer Einigung, nach den für die Ernennung der Mitglieder des Schiedsgerichts hiernach aufgestellten Grundsätzen zu bezeichnen ist.
Jeder Teil kann indessen verlangen, dass die Streitigkeit vor ein Schiedsgericht gebracht werde, das aus fünf Mitgliedern besteht, wovon je eines von Frankreich und von der Schweiz und die drei andern von beiden Parteien im Einvernehmen miteinander bezeichnet werden. Kommt über diese Ernennung eine Einigung zwischen den Parteien nicht zustande oder bezeichnet eine der Parteien ihren Schiedsrichter nicht innerhalb der Frist von drei Monaten seit dem diesbezüglichen Ersuchen eines Teils an den andern, so werden die notwendigen Ernennungen auf Ersuchen auch nur eines der beiden Teile durch den Präsidenten des Ständigen Internationalen Gerichtshofs oder, falls dieser französischer oder schweizerischer Staatsangehöriger ist, durch den Vizepräsidenten oder, wenn nötig, durch das dienstälteste Mitglied des Gerichtshofs vorgenommen.
Bei Tod, Rücktritt oder Verhinderung eines der Schiedsrichter wird dieser gemäss dem für die Ernennung geltenden Verfahren ersetzt.
Das Schiedsgericht wird selbst sein Verfahren festsetzen; es muss kontradiktorisch sein. Das Schiedsgericht befindet selber über seine Zuständigkeit, falls sie bestritten wird. Streitfragen können durch einseitiges Parteibegehren bei ihm anhängig gemacht werden.
Das Schiedsgericht wird über die strittigen Punkte, die nicht rechtlicher Natur sind, nach billigem Ermessen befinden.
Der Entscheid des Schiedsgerichts ist endgültig.
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