Droit international 0.3 Droit pénal - Entraide 0.36 Coopération entre les autorités de police
Internationales Recht 0.3 Strafrecht - Rechtshilfe 0.36 Zusammenarbeit der Polizeibehörden

0.360.349.1 Accord du 9 octobre 2007 entre le Conseil fédéral suisse et le Gouvernement de la République française relatif à la coopération transfrontalière en matière judiciaire, policière et douanière (avec annexes)

0.360.349.1 Abkommen vom 9. Oktober 2007 zwischen dem Schweizerischen Bundesrat und der Regierung der Französischen Republik über die grenzüberschreitende Zusammenarbeit in Justiz-, Polizei- und Zollsachen (mit Anhängen)

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Art. 47 Demandes d’exécution forcée, conditions

1.  Sur demande, les Parties se prêtent assistance en matière d’exécution des décisions par lesquelles le tribunal compétent ou l’autorité administrative compétente de l’une des Parties constate et, partant, sanctionne une contravention aux prescriptions sur la circulation routière. Les conditions suivantes doivent être remplies:

a)
la somme à recouvrer se monte à 70 EURO ou à 100 francs suisses au minimum;
b)
la demande est limitée au recouvrement d’une somme d’argent;
c)
la décision est exécutoire et n’est pas frappée de prescription, conformément au droit en vigueur dans la Partie requérante;
d)
la décision a été rendue à l’égard d’une personne physique qui, au regard du droit de l’Etat d’exécution pouvait, en raison de son âge, être pénalement responsable des faits en raison desquels la décision a été rendue.

2.  A la suite d’une demande d’assistance en matière d’exécution, la Partie requérante ne peut reprendre elle-même la procédure d’exécution que lorsque la Partie requise lui a signifié que sa demande a été rejetée ou qu’il ne lui est pas possible de procéder à l’exécution.

3.  Les autorités compétentes en matière d’exécution se transmettent directement par écrit toutes les demandes et communications qui en découlent. Cette manière de procéder vaut aussi lorsque la décision a été rendue par un tribunal. Tous les modes de communication des informations sont admis pour autant qu’ils permettent de garder une trace écrite. La demande est accompagnée d’une copie de la décision et d’une déclaration par laquelle l’autorité requérante atteste que les conditions stipulées au par. 1, let. b et c, sont remplies. La Partie requérante peut également joindre à sa demande d’autres informations utiles à l’exécution et concernant notamment les circonstances particulières de l’infraction, telles que le mode de commission qui a été pris en compte pour fixer le montant de l’amende ainsi que le texte des prescriptions légales appliquées.

4.  L’assistance en matière d’exécution n’est pas accordée lorsque:

a)
la décision rendue prévoit une peine privative de liberté à titre principal;
b)
il y a concours des contraventions aux prescriptions sur la circulation routière avec d’autres infractions ne relevant pas exclusivement du même domaine, à moins que les contraventions aux prescriptions sur la circulation routière fassent l’objet d’une poursuite distincte ou exclusive.

Art. 47 Vollstreckungshilfeersuchen, Voraussetzungen

1.  Auf Ersuchen leisten die Vertragsparteien einander Vollstreckungshilfe bei Entscheiden, mit denen das zuständige Gericht oder die zuständige Verwaltungsbehörde einer Vertragspartei eine Zuwiderhandlung gegen Strassenverkehrsvorschriften feststellt und deswegen eine Sanktion verhängt. Folgende Voraussetzungen müssen dabei erfüllt sein:

a.
Die verhängte Sanktion beträgt mindestens 70 Euro oder 100 Schweizerfranken;
b.
das Ersuchen beschränkt sich auf die Einforderung eines Geldbetrags;
c.
der Entscheid ist nach dem geltenden Recht der ersuchenden Vertragspartei vollstreckbar und nicht verjährt;
d.
der Entscheid betrifft eine natürliche Person, die nach dem Recht des vollstreckenden Staates aufgrund ihres Alters und der Vorfälle, wegen deren der Entscheid getroffen wurde, strafrechtlich belangt werden kann.

2.  Als Folge eines Ersuchens um Vollstreckungshilfe kann die ersuchende Vertragspartei das Vollstreckungsverfahren erst wieder aufnehmen, wenn die ersuchte Vertragspartei ihr mitgeteilt hat, dass das Ersuchen abgelehnt worden oder es ihr nicht möglich ist, die Vollstreckung vorzunehmen.

3.  Die für die Vollstreckung zuständigen Behörden der Vertragsparteien übermitteln einander Ersuchen und alle sich daraus ergebenden Mitteilungen direkt auf schriftlichem Weg. Das gilt auch, wenn es sich um den Entscheid eines Gerichts handelt. Zulässig ist jedes geeignete Kommunikationsmittel, das eine schriftliche Aufzeichnung hinterlässt. Dem Ersuchen werden eine Kopie des Entscheids sowie eine Erklärung der ersuchenden Behörde beigelegt, die bestätigt, dass die Voraussetzungen nach Absatz 1 Buchstaben b und c erfüllt sind. Die ersuchende Vertragspartei kann weitere Mitteilungen beilegen, die im Hinblick auf die Übernahme der Vollstreckung dienlich sind, insbesondere Informationen zu besonderen Umständen der Zuwiderhandlung, wie die Begehungsart, die bei der Festsetzung der Geldbusse berücksichtigt wurde, sowie den Wortlaut der angewandten Rechtsvorschriften.

4.  Vollstreckungshilfe wird nicht gewährt bei:

a.
einem Entscheid, der eine Freiheitsstrafe als Hauptstrafe vorsieht;
b.
Zuwiderhandlungen gegen Strassenverkehrsvorschriften, die mit Straftaten zusammentreffen, die sich nicht nur auf den Bereich des Strassenverkehrs beziehen, es sei denn, die Zuwiderhandlungen gegen die Strassenverkehrsvorschriften werden gesondert oder ausschliesslich verfolgt.
 

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