Der Schweizerischen Bundesregierung sowie den betreffenden Kantonsregierungen bleibt das Recht vorbehalten, das Eigentum und den Selbstbetrieb einer oder sämtlicher auf ihrem Gebiet befindlichen Bahnstrecken nach vorausgegangener 5‑jähriger Kündigung, jedoch keineswegs vor Ablauf eines 25‑jährigen Betriebs18, an sich zu ziehen.
Machen sie von diesem Rechte Gebrauch, so wird der rückkaufende Teil der Grossherzoglichen Regierung sämtliche auf jene Bahnstrecken nach dem früher erwähnten Kostennachweis verwendeten Anlagekosten nach alleinigem Abzug des Minderwerts der einer Abnutzung oder Fäulnis unterworfenen Teile ersetzen, und zwar in 5 aufeinanderfolgenden Jahresraten, deren erste ein Jahr nach erfolgter Kündigung zu entrichten ist.
Die Entschädigung für die an baslerisches Gebiet anstossenden badischen Bahnstrecken von Haltingen bis zur Landesgrenze und von der Landesgrenze beim Grenzacher Horn bis in die Nähe von Rheinfelden wird gleichfalls nach dem erwähnten Kostennachweis berechnet und in gleicher Weise zurückvergütet werden, unter Abzug jedoch des dannzumaligen Veräusserungserlöses des der Grossherzoglichen Regierung verbleibenden Bahngebietes und Baumaterials. Diejenige Entschädigung, welche der Grossherzoglichen Regierung bei einem dereinstigen Rückkauf der über Schaffhauser Gebiet führenden Bahnstrecke zu leisten sein wird, bleibt, da es als unausführbar erscheint, die Bahnstrecke ober‑ und unterhalb Schaffhausen auf ausschliesslich badischem Gebiet in Verbindung zu setzen, besonderer Vereinbarung vorbehalten.19
18 Für die Bahn auf Schaffhauser Gebiet: «vor Ablauf eines 50‑jährigen Betriebes» (Art. 6 Ziff. 1 des Vertrages vom 30. Dez. 1858 (SR 0.742.140.313.62).
19 Siehe Art. 6 Ziff. 3 des Vertrages vom 30. Dez, 1858 (SR 0.742.140.313.62).
Le gouvernement fédéral suisse, ainsi que les gouvernements des cantons intéressés, auront le droit, en déclarant leur intention 5 ans à l’avance, de se rendre propriétaires de toutes les parties du chemin de fer établies sur le territoire et qui auront été exploitées pendant 25 ans au moins32.
Le gouvernement qui usera de cette faculté de rachat devra rembourser au gouvernement du Grand‑Duché tous les frais d’établissement des parties de la ligne qui sont rachetées, d’après le compte détaillé mentionné précédemment, sous la seule déduction de la moins‑value résultant de la détérioration ou de l’usage; ce remboursement se fera en cinq annuités successives33 dont la première sera payée un an après la déclaration de l’intention de racheter.
L’indemnité pour le rachat de la ligne badoise qui touche le territoire bâlois et qui s’étend de Haltingen à la frontière et de la frontière au Grenzacherhorn jusqu’aux environs de Rheinfelden, sera calculée sur le même compte et remboursée de la manière qu’il est dit ci‑dessus, sous déduction toutefois de la valeur qu’aura à ce moment le terrain de la ligne et le matériel qui resteront en la possession du gouvernement du Grand‑Duché.
L’indemnité qui devrait être payée pour le rachat de la ligne passant par le territoire schaffhousois sera fixée par une convention spéciale34 attendu qu’il semble impossibble de mettre en communication exclusivement sur le territoire badois les lignes qui aboutissent au‑dessus et au‑dessous de Schaffhouse.
32 Pour le chemin de fer sur territoire schaffhousois: «pendant 50 ans au moins» en vertu de l’art. 6 ch. 1 de la conv. du 30 déc. 1858 (RS 0.742.140.313.62).
33 Rectification, d’après le texte original, de la traduction publiée dans le RO.
34 Voir la conv. du 30 déc. 1858 (RS 0.742.140.313.62 art. 6 ch. 3).
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