Übersetzung
Der Vorsteher | Bern, den 22. Oktober 1946 |
Herr Generalsekretär,
1. Gemäss der Übereinkunft, die wir während Ihres Besuches in Bern getroffen haben, beehre ich mich, Ihnen die Ansichten des Bundesrates – soweit es ihn betrifft – in Bezug auf die Verwendung ihrer Büros in Genf durch die Vereinten Nationen bekanntzugeben.
2. Wie Sie sich überzeugen konnten, sind die Regierung und das Schweizervolk, eingedenk ihrer altherkömmlichen Traditionen des Friedens durch das Recht, vom Wunsche beseelt, den Vereinten Nationen auf ihrem Boden alle möglichen Erleichterungen zur Erfüllung der in der Charta von San Francisco niedergelegten Aufgaben einzuräumen. Wir haben mit Ihnen denn auch sofort eine provisorische Vereinbarung2 abgeschlossen, um – so möchten wir hoffen – zu Ihrer Zufriedenheit alle die Fragen zu lösen, die sich durch die Anwesenheit von Delegierten, Experten und internationalen Beamten in unserem Lande stellen können.
3. Ich beehre mich, Ihnen zu bestätigen, dass die Bestimmungen dieser Vereinbarung3 – ohne irgendwelche Unterschiede – auf alle Dienstzweige und alle Zusammenkünfte anwendbar sind, welche die Vereinten Nationen in der Schweiz zu errichten oder einzuberufen gedenken.
4. Es versteht sich, dass die Schweizerische Eidgenossenschaft für die Tätigkeit der Organisation der Vereinten Nationen, deren Organe, deren Beamten und jeder in ihrem Auftrag oder Namen handelnden Person in der Schweiz keinerlei Verantwortung übernehmen kann.
5. Es versteht sich im Übrigen, dass militärische Operationen im Falle eines Konfliktes zwischen Mitgliedstaaten der Vereinten Nationen oder zwischen den Vereinten Nationen und einem Drittstaate auf keinen Fall von der Schweiz aus geleitet werden.
6. Was die Frage der Sende‑ und Empfangsstation «Radio‑Nations» betrifft, erhalten Sie ein besonderes Schreiben, das Sie in der Beilage vorfinden.
7. Ich ersuche Sie, den Wortlaut dieser Mitteilung der Generalversammlung der Vereinten Nationen zur Genehmigung zu unterbreiten, und bitte Sie, Herr Generalsekretär, die Versicherung meiner ausgezeichneten Hochachtung zu genehmigen.
Max Petitpierre
Übersetzung
Vereinte Nationen/Nations Unies Lake Success, New York, Fieldstone 7‑1100 Exekutivbüro des Generalsekretärs | den 4. November 1946 |
Herr Bundesrat,
Ich beehre mich, den Empfang Ihrer beiden Schreiben vom 22. Oktober 1946 anzuzeigen und zu verdanken.
Wie vereinbart, werde ich das erste Schreiben betreffend die Verwendung ihrer Büros in Genf durch die Vereinten Nationen der Generalversammlung der Vereinten Nationen während der jetzigen Session unterbreiten mit der Empfehlung, es zu genehmigen.
Was Ihren zweiten Brief betreffend den Sender «Radio‑Nations» betrifft, dessen Inhalt ich ebenfalls der Generalversammlung mitgeteilt habe, bin ich glücklich, vom vorletzten Paragraphen Kenntnis zu nehmen und insbesondere von Ihrer Erklärung, dass der Schweizerische Bundesrat bereit ist, die Grundsätze und ein Verfahren anzuerkennen, wie sie im gemeinsamen Bericht über die Gründung der Vereinten Nationen in den Vereinigten Staaten vorgesehen sind.
Die Genehmigung der Generalversammlung vorbehalten, bin ich, wie Sie es vorschlagen, bereit, eine Delegation nach der Schweiz zu entsenden, um an Ort und Stelle mit einer schweizerischen Delegation die technischen Aspekte dieses Problems studieren zu lassen. Ich glaube indessen, Sie noch bitten zu müssen, meine Frage zu beantworten, ob der Bundesrat grundsätzlich damit einverstanden ist, dass die durch «Radio‑Suisse» für die Verwendung von «Radio‑Nations» registrierten Wellenlängen den Vereinten Nationen zugeteilt werden.
Ich hoffe, dass mir die eidgenössischen Behörden noch während der laufenden Session der Generalversammlung Zusicherungen über diesen Punkt geben können.
Genehmigen Sie, Herr Bundesrat, die Versicherung meiner ausgezeichneten Hochachtung.
Trygve Lie Generalsekretär |
2 SR 0.192.120.1. Heute: ein Abkommen bzw. dieses Abkommens.
3 SR 0.192.120.1. Heute: ein Abkommen bzw. dieses Abkommens.
Texte original
Le chef | Berne, le 22 octobre 1946 |
Monsieur le Secrétaire Général,
1. Selon l’entente intervenue entre nous lors de votre visite à Berne, j’ai l’honneur de vous faire connaître les vues du Conseil fédéral suisse, pour autant que cela puisse le concerner, sur l’affectation par les Nations Unies de leurs propriétés à Genève.
2. Ainsi que vous avez pu vous en persuader, le gouvernement et le peuple suisses, fidèles à leurs anciennes traditions de paix par le droit, sont ardemment désireux d’assurer sur leur territoire, aux Nations Unies, toutes les facilités possibles pour l’accomplissement des tâches définies dans la Charte de San Francisco. Aussi est‑ce avec empressement que nous avons conclu avec vous un accord provisoire2 pour régler, à votre entière satisfaction, nous aimons à le croire, toutes les questions que la présence parmi nous de délégués, experts et fonctionnaires internationaux a pu faire surgir.
3. J’ai l’honneur de vous confirmer que les dispositions de cet accord s’appliquent à tous les services et à toutes les réunions que les Nations Unies jugeraient bon d’établir ou de convoquer en Suisse, sans aucune distinction.
4. Il est entendu que la Confédération suisse n’encourt aucune responsabilité du fait des activités en Suisse de l’Organisation des Nations Unies, de ses organes, de ses fonctionnaires et de toute personne agissant pour son compte ou en son nom.
5. Il est entendu en outre que des opérations militaires en cas de conflit entre Etats membres des Nations Unies ou entre les Nations Unies et un Etat tiers ne seront en aucun cas dirigées du territoire suisse.
6. Sur la question du poste émetteur et récepteur «Radio‑Nations», je vous écris une lettre spéciale que vous trouverez ci‑jointe.
7. En vous demandant de bien vouloir soumettre le texte de la présente communication à l’Assemblée générale des Nations Unies pour approbation, je vous prie d’agréer, Monsieur le Secrétaire Général, l’assurance de ma haute considération.
Max Petitpierre
Traduction
United Nations/Nations Unies Lake Success, New York, Fieldstone 7‑1100 Executive Office of the Secretary‑General | Le 4 novembre 1946 |
Monsieur le Conseiller fédéral,
J’ai l’honneur d’accuser réception et de vous remercier de vos deux lettres en date du 22 octobre 1946.
Comme convenu, je soumettrai la première, concernant l’affectation par les Nations Unies de leurs propriétés à Genève, à l’Assemblée générale des Nations Unies, à la présente session, en lui recommandant de vouloir bien l’approuver.
En ce qui concerne votre seconde lettre relative au poste « Radio‑Nations », que j’ai également communiquée à l’Assemblée générale, je suis heureux de prendre note de l’avant‑dernier paragraphe, et en particulier de la déclaration que vous faites suivant laquelle le Conseil fédéral suisse est prêt à admettre des principes et une procédure comme ceux prévus dans le Rapport commun sur l’établissement des Nations Unies aux Etats‑Unis.
Sous réserve de l’assentiment de l’Assemblée générale, je suis disposé à envoyer en Suisse, comme vous le suggérez, une délégation afin d’examiner sur place, avec une délégation suisse, les aspects techniques du problème. Je crois cependant devoir vous prier de bien vouloir répondre à ma demande tendant à ce que le Conseil fédéral accepte en principe que les longueurs d’ondes enregistrées par «Radio‑Suisse» pour l’usage de «Radio‑Nations» soient attribuées, aux Nations Unies.
J’espère que les autorités fédérales pourront me donner des assurances sur ce point, au cours de la présente session de l’Assemblée générale.
Veuillez agréer, Monsieur le Conseiller fédéral, l’assurance de ma haute considération.
Trygve Lie
Secrétaire général
Dies ist keine amtliche Veröffentlichung. Massgebend ist allein die Veröffentlichung durch die Bundeskanzlei.
Ceci n’est pas une publication officielle. Seule la publication opérée par la Chancellerie fédérale fait foi. Ordonnance sur les publications officielles, OPubl.