Diritto nazionale 9 Economia - Cooperazione tecnica 94 Commercio
Droit interne 9 Économie - Coopération technique 94 Commerce

946.231.116.9 Ordinanza del 16 marzo 2022 che istituisce provvedimenti nei confronti della Bielorussia

946.231.116.9 Ordonnance du 16 mars 2022 instituant des mesures à l'encontre du Bélarus

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Art. 7 Deroghe ai divieti di cui agli articoli 4–6

1 I divieti di cui agli articoli 4–6 non si applicano alla vendita, alla fornitura, all’esportazione, al transito e al trasporto di beni e tecnologie o alla fornitura dei servizi a essi connessi se i beni e le tecnologie sono destinati:

a.
esclusivamente ad attività umanitarie e mediche svolte da un’organizzazione umanitaria imparziale, a emergenze sanitarie, alla prevenzione o mitigazione urgente di un evento che potrebbe avere conseguenze gravi e rilevanti sulla salute e sulla sicurezza delle persone o sull’ambiente, o alla risposta a catastrofi naturali;
b.
a scopi medici o farmaceutici;
c.
all’esportazione temporanea di oggetti per un uso da parte dei media;
d.
ad aggiornamenti di software;
e.
a essere usati come dispositivi di comunicazione di uso quotidiano;
f.
a garantire la sicurezza informatica e la sicurezza delle informazioni per le persone fisiche e giuridiche, le organizzazioni e gli organismi della Bielorussia, ad eccezione del suo governo e delle società da esso direttamente o indirettamente controllate; o
g.
a uso personale da parte di persone fisiche che si recano in Bielorussia o dei loro familiari che li accompagnano, a condizione che siano appartenenti a tali persone e non siano destinati alla vendita, e limitatamente agli oggetti seguenti:
1.
effetti personali,
2.
effetti di uso domestico,
3.
mezzi di trasporto o utensili professionali.

2 La SECO può autorizzare deroghe ai divieti di cui agli articoli 4 capoversi 1 e 2 lettera e 5 capoversi 1 e 2 per le attività destinate ai seguenti fini civili o destinatari finali civili:

a.
alla cooperazione tra la Svizzera e la Bielorussia in ambiti puramente civili;
b.
alla cooperazione intergovernativa nei programmi spaziali;
c.
alla gestione, alla manutenzione, al ritrattamento del combustibile e alla sicurezza delle capacità nucleari a uso civile, nonché alla cooperazione nucleare per fini civili, in particolare nel campo della ricerca e dello sviluppo;
d.
alla sicurezza marittima;
e.
alle reti di telecomunicazione civile, compresa la fornitura di servizi internet;
f.
all’uso da parte di organizzazioni che siano di proprietà o sotto il controllo, esclusivo o congiunto, di una persona giuridica, un’organizzazione o un organismo costituiti o registrati secondo il diritto svizzero o il diritto di un Paese partner; oppure
g.
alle rappresentanze diplomatiche della Svizzera o dei suoi Paesi partner.

3 La SECO nega l’autorizzazione di deroghe secondo il capoverso 2 se vi è motivo di ritenere che un’attività venga svolta a beneficio di un destinatario finale militare, di un uso finale militare, dell’aviazione o dell’industria spaziale oppure a beneficio di una persona, di un’impresa o di un’organizzazione di cui all’allegato 5.

Art. 7 Dérogations aux art. 4 à 6

1 Les interdictions prévues aux art. 4 à 6 ne s’appliquent pas à la vente, à la livraison, à l’exportation, au transit et au transport de biens et de technologies ni à la fourniture de services connexes lorsque les biens et les technologies sont destinés:

a.
exclusivement à des activités humanitaires ou médicales réalisées par une organisation humanitaire impartiale, à des urgences sanitaires, à la prévention ou à l’atténuation à titre urgent d’un événement susceptible d’avoir des effets graves et importants sur la santé et la sécurité humaines ou sur l’environnement, ou en réaction à des catastrophes naturelles;
b.
à des fins médicales ou pharmaceutiques;
c.
à l’exportation temporaire d’articles destinés à être utilisés par des médias d’information;
d.
à des mises à jour logicielles;
e.
à une utilisation en tant que dispositifs de communication grand public;
f.
à assurer la cybersécurité et la sécurité de l’information pour les personnes physiques et morales, les entités et les organismes au Bélarus, à l’exception de son gouvernement et des entreprises que ce dernier contrôle directement ou indirectement, ou
g.
à l’usage personnel des personnes physiques se rendant au Bélarus ou des membres de leur famille qui voyagent avec elles, pour autant que les biens concernés leur appartiennent et ne soient pas destinés à la vente et se limitent aux:
1.
effets personnels,
2.
effets et objets mobiliers,
3.
véhicules et outils commerciaux.

2 Le SECO peut autoriser des dérogations aux interdictions prévues aux art. 4, al. 1 et 2, et 5, al. 1 et 2, pour les activités destinées aux fins civiles ou aux destinataires finaux civils suivants:

a.
à la coopération entre la Suisse et le Bélarus dans des domaines exclusivement civils;
b.
à la coopération intergouvernementale dans le domaine des programmes spatiaux;
c.
à l’exploitation, à l’entretien, au retraitement du combustible et à la sûreté des capacités nucléaires, ainsi qu’à la coopération nucléaire civile, notamment dans le domaine de la recherche et du développement;
d.
à la sécurité maritime;
e.
à des réseaux de télécommunications civils, y compris la fourniture de services Internet;
f.
à l’usage d’entités détenues ou contrôlées exclusivement ou conjointement par une personne morale, une entité ou un organisme établi ou constitué selon le droit suisse ou d’un partenaire, ou
g.
aux représentations diplomatiques de la Suisse ou de ses partenaires.

3 Il refuse l’autorisation des dérogations visées à l’al. 2 s’il y a lieu de penser qu’une activité pourrait bénéficier à un destinataire final militaire, avoir une utilisation finale militaire, être destinée à l’aviation ou à l’industrie spatiale ou bénéficier à une personne, entreprise ou organisation visée à l’annexe 5.

 

Il presente documento non è una pubblicazione ufficiale. Fa unicamente fede la pubblicazione della Cancelleria federale. Ordinanza sulle pubblicazioni ufficiali, OPubl.
Ceci n’est pas une publication officielle. Seule la publication opérée par la Chancellerie fédérale fait foi. Ordonnance sur les publications officielles, OPubl.