1 Le autorità federali competenti in materia di esecuzione, di controllo, di prevenzione dei reati o di perseguimento penale possono collaborare con le autorità estere competenti nonché con organizzazioni o consessi internazionali, nella misura in cui:
2 Esse possono in particolare chiedere alle autorità estere nonché a organizzazioni o consessi internazionali la comunicazione dei dati necessari. A tale scopo possono comunicare loro dati, inclusi dati personali degni di particolare protezione, concernenti segnatamente:
3 Le autorità federali possono comunicare i dati di cui al capoverso 2, di propria iniziativa o su domanda dello Stato estero, se lo Stato in questione:
4 L’amministrazione federale interessata valuta, d’intesa con l’ufficio federale competente per l’assistenza giudiziaria4, se sono soddisfatte le condizioni per l’utilizzo di dati in un procedimento penale secondo il capoverso 3 lettera c.
5 Le autorità federali possono comunicare i dati anche a organizzazioni o consessi internazionali, alle condizioni di cui al capoverso 3; in tal caso si può rinunciare al requisito della reciprocità.
6 In caso d’infrazioni alla presente legge, è possibile accordare assistenza giudiziaria alle autorità estere, alle organizzazioni o ai consessi internazionali di cui al capoverso 1. Tali infrazioni non sono considerate reati contro provvedimenti di politica monetaria, commerciale o economica ai sensi dell’articolo 3 capoverso 3 della legge sull’assistenza internazionale in materia penale del 20 marzo 19815; rimangono applicabili le disposizioni procedurali di tale legge.
1 Les autorités fédérales compétentes en matière d’exécution, de contrôle, de prévention des infractions et de poursuite pénale peuvent collaborer avec les autorités étrangères compétentes, ainsi qu’avec des organisations ou des organismes internationaux, et coordonner leurs enquêtes à condition que:
2 Elles peuvent notamment requérir des autorités étrangères ainsi que des organisations ou organismes internationaux les données dont elles ont besoin. A cet effet, elles peuvent leur fournir des informations, y compris des données sensibles, notamment sur:
3 Les autorités fédérales peuvent communiquer d’office les données visées à l’al. 2, ou sur demande de l’Etat étranger si ce dernier:
4 L’unité administrative concernée de la Confédération décide, d’entente avec l’office compétent en matière d’entraide judiciaire4, si les conditions requises pour l’utilisation de données dans une procédure pénale au sens de l’al. 3, let. c, sont remplies.
5 Les autorités fédérales peuvent également communiquer les données en question à des organisations ou à des organismes internationaux, aux conditions énoncées à l’al. 3; ce faisant, elles peuvent renoncer à l’exigence de réciprocité.
6 En cas d’infractions à la présente loi, l’entraide judiciaire peut être accordée aux autorités étrangères et aux organisations ou organismes internationaux mentionnés à l’al. 1. Ces infractions ne sont pas considérées comme des actes contrevenant à des mesures monétaires, économiques ou commerciales au sens de l’art. 3, al. 3, de la loi du 20 mars 1981 sur l’entraide pénale internationale5; les dispositions procédurales de cette dernière sont applicables.
Il presente documento non è una pubblicazione ufficiale. Fa unicamente fede la pubblicazione della Cancelleria federale. Ordinanza sulle pubblicazioni ufficiali, OPubl.
Ceci n’est pas une publication officielle. Seule la publication opérée par la Chancellerie fédérale fait foi. Ordonnance sur les publications officielles, OPubl.