1 Se, durante il periodo di prova, il minore liberato condizionalmente commette un crimine o un delitto o, nonostante diffida, disattende le norme di condotta, e vi è pertanto da attendersi ch’egli commetterà nuovi reati, l’autorità che giudica il nuovo fatto o, in caso di inosservanza delle norme di condotta, l’autorità d’esecuzione decide l’esecuzione di una parte o dell’intera pena residua (ripristino dell’ esecuzione). L’esecuzione parziale può essere concessa una sola volta.
2 Se in seguito al nuovo reato risultano adempiute le condizioni per una privazione della libertà senza condizionale e tale privazione è in concorso con il resto della pena divenuta esecutiva a motivo della revoca, l’autorità giudicante riunisce le due sanzioni in una pena unica conformemente all’articolo 34. Alla pena unica sono applicabili nuovamente le norme della liberazione condizionale.
3 Se, nonostante l’insuccesso del periodo di prova, non vi è da attendersi che il minore commetta nuovi reati, l’autorità giudicante o, in caso di inosservanza delle norme di condotta, l’autorità d’esecuzione rinuncia al ripristino dell’esecuzione. Può ammonire il minore e prorogare il periodo di prova di un anno al massimo. Se subentra al termine del periodo di prova, la proroga decorre a partire dal giorno in cui è stata ordinata.
4 Il ripristino dell’esecuzione non può più essere ordinato trascorsi due anni dalla fine del periodo di prova.
5 Se per il giudizio del nuovo fatto è applicabile il CP30, l’autorità giudicante applica, per quanto concerne la revoca, l’articolo 89 CP.
1 Si, durant le délai d’épreuve, le mineur libéré conditionnellement commet un crime ou un délit ou s’il persiste, au mépris d’un avertissement formel, à violer les règles de conduite qui lui ont été imposées et qu’il y a lieu de craindre qu’il commette de nouvelles infractions, l’autorité qui connaît de la nouvelle infraction, ou l’autorité d’exécution s’il y a violation des règles de conduite, ordonne l’exécution de tout ou partie du solde de la peine (réintégration). L’exécution partielle ne peut être ordonnée qu’une fois.
2 Si, en raison de la nouvelle infraction, les conditions d’une privation de liberté ferme sont réunies et que celle-ci entre en concours avec le solde de la peine devenu exécutoire à la suite de la révocation, l’autorité de jugement prononce une peine d’ensemble en application de l’art. 34. Les dispositions sur la libération conditionnelle sont applicables à cette peine.
3 Si le mineur a commis un crime ou un délit ou a violé des règles de conduites pendant le délai d’épreuve mais qu’il n’y a pas lieu de s’attendre à ce qu’il commette de nouvelles infractions, l’autorité de jugement, ou l’autorité d’exécution s’il y a violation de règles de conduites, renonce à ordonner la réintégration. Elle peut adresser un avertissement au mineur et prolonger le délai d’épreuve d’un an au plus. Si la prolongation intervient après l’expiration du délai d’épreuve, elle court à compter du jour où elle est ordonnée.
4 La réintégration ne peut être ordonnée que dans les deux ans qui suivent l’expiration du délai d’épreuve.
5 Si une nouvelle infraction commise pendant la libération conditionnelle doit être jugée d’après le CP30, l’autorité de jugement applique l’art. 89 CP à la révocation.
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