(art. 55a e 58b LStrI)
1 L’autorità cantonale competente nel settore della migrazione esamina caso per caso se, a fronte di un bisogno d’integrazione particolare, si debba stipulare un accordo d’integrazione o formulare una raccomandazione per l’integrazione. L’esistenza di una comunicazione conformemente all’articolo 97 capoverso 3 LstrI può essere segno di un bisogno d’integrazione particolare.
2 Gli obiettivi e le misure oggetto dell’accordo d’integrazione si fondano sui criteri d’integrazione conformemente all’articolo 58a capoverso 1 LStrI. In questo contesto occorre tenere debito conto delle situazioni particolari (art. 58a cpv. 2 LStrI).
3 All’occorrenza le autorità cantonali competenti assicurano una consulenza per l’attuazione dell’accordo d’integrazione. In questo contesto collaborano con i servizi che fungono da interlocutori cantonali per le questioni inerenti all’integrazione (art. 4 OIntS181).
4 Se le autorità cantonali competenti nel settore della migrazione vincolano il rilascio del permesso di soggiorno di breve durata o del permesso di dimora oppure la commutazione (art. 62a) alla stipula di un accordo d’integrazione, gli obiettivi e le misure ivi contenuti sono considerati condizioni vincolanti.
5 In caso di inosservanza dell’accordo d’integrazione, nel decidere se prorogare o revocare il permesso di soggiorno di breve durata o il permesso di dimora, occorre esaminare se sussiste un motivo valido per l’inosservanza. In assenza di un motivo valido occorre ponderare gli interessi pubblici e la situazione personale (art. 96 cpv. 1 LStrI).
(art. 55a et 58b LEI)
1 L’autorité migratoire cantonale vérifie au cas par cas s’il est opportun, en raison de besoins d’intégration particuliers, de conclure une convention d’intégration ou d’émettre une recommandation en matière d’intégration. Des données communiquées en vertu de l’art. 97, al. 3, LEI peuvent constituer un indice de l’existence de besoins d’intégration particuliers.
2 Les objectifs et les mesures définis dans la convention d’intégration reposent sur les critères visés à l’art. 58a, al. 1, LEI. À cet égard, les situations particulières sont prises en compte de manière appropriée (art. 58a, al. 2, LEI).
3 Si nécessaire, les autorités cantonales compétentes fournissent des conseils en vue de la mise en œuvre de la convention d’intégration. À cet effet, elles collaborent avec les services cantonaux chargés des contacts avec le SEM pour les questions d’intégration (art. 4 OIE182).
4 Si l’autorité migratoire cantonale subordonne l’octroi d’une autorisation de séjour de courte durée ou d’une autorisation de séjour ou la rétrogradation visée à l’art. 62a à la conclusion d’une convention d’intégration, les objectifs et les mesures mentionnés dans cette dernière tiennent lieu de conditions.
5 Si la convention d’intégration n’est pas respectée, la décision relative à la prolongation ou à la révocation de l’autorisation de séjour de courte durée ou de l’autorisation de séjour est rendue à la lumière d’un examen visant à déterminer si ce non-respect découle d’un motif valable (art. 62, al. 1, let. f, LEI). Faute de motif valable, les intérêts publics et la situation personnelle de l’étranger sont mis en balance (art. 96, al. 1, LEI).
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