Diritto internazionale 0.9 Economia - Cooperazione tecnica 0.97 Sviluppo e cooperazione
Droit international 0.9 Économie - Coopération technique 0.97 Développement et coopération

0.975.223.4 Accordo del 28 ottobre 1991 tra la Confederazione Svizzera e la Repubblica di Capo Verde concernente la promozione e la tutela reciproche degli investimenti

0.975.223.4 Accord du 28 octobre 1991 entre la Confédération suisse et la République du Cap-Vert concernant la promotion et la protection réciproque des investissements

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Art. 9 Controversie tra una Parte Contraente ed un investitore dell’altra Parte Contraente

(1)  Al fine di risolvere le controversie relative agli investimenti tra una Parte Contraente e un investitore dell’altra Parte Contraente ed impregiudicato l’articolo 10 del presente Accordo (controversie tra Parti Contraenti) le parti interessate procederanno a consultazioni.

(2)  Se entro un termine di sei mesi a contare dalla data alla quale la controversia è insorta, tali consultazioni non portassero ad alcuna soluzione, la controversia è deferita, su richiesta dell’investitore, ad un tribunale arbitrale.

(3)  Il tribunale arbitrale, giusta il capoverso (2) del presente articolo, è costituito, di caso in caso, come segue:

(a)
Salvo che le parti in causa dispongano altrimenti, ciascuna di esse designa un arbitro e i due arbitri così designati nominano il presidente che deve essere cittadino di uno Stato terzo. Gli arbitri devono essere designati entro un termine di due mesi non appena ricevuta la richiesta di ricorso all’arbitrato e il presidente deve essere nominato nei due mesi successivi.
(b)
Se i termini stabiliti nella lettera (a) non sono stati rispettati, ciascuna parte in causa può, in assenza di qualsiasi altro accordo, invitare il Presidente della Corte d’Arbitrato della Camera Internazionale del Commercio in Parigi a procedere alle designazioni.
(c)
Se, nel caso previsto dalla lettera (b) del presente articolo, il Presidente della Corte d’Arbitrato è impedito di esercitare il mandato o se è cittadino di una delle Parti Contraenti, le nomine sono fatte dal Vicepresidente e, se quest’ultimo è impedito o è cittadino di una delle Parti, dal membro più anziano della Corte che non sia cittadino di alcuna Parte.
(d)
Ciascuna Parte Contraente riconosce e assicura l’esecuzione della sentenza arbitrale.

(4)  Nessuna delle Parti Contraenti proporrà un’azione in via diplomatica per una controversia deferita ad arbitrato secondo il presente articolo, salvo il rifiuto dell’altra Parte di conformarsi alla sentenza resa da un tribunale arbitrale.

(5)  Qualora le due Parti Contraenti avessero aderito alla Convenzione del 18 marzo 19652 per la composizione delle controversie relative agli investimenti fra Stati e cittadini di altri Stati, la controversia sarà sottoposta, su richiesta dell’investitore, al Centro internazionale per la composizione delle controversie relative agli investimenti (CIRDI), in sostituzione della procedura prevista al capoverso (3) del presente articolo.

(6)  Lo Stato Contraente che è parte in causa non può, in nessun momento della procedura di composizione di una controversia o di esecuzione di una sentenza, far valere il fatto che l’investitore ha ricevuto, in virtù d’un contratto d’assicurazione, un’indennità che copre tutto o una parte del danno causato.

Art. 9 Différends entre une Partie Contractante et un investisseur de l’autre Partie Contractante

(1)  Afin de trouver une solution aux différends relatifs à des investissements entre une Partie Contractante et un investisseur de l’autre Partie Contractante et sans préjudice de l’art. 10 du présent Accord (Différends entre Parties Contractantes), des consultations auront lieu entre les parties concernées.

(2)  Si ces consultations n’apportent pas de solution, dans un délai de six mois à compter de la date à laquelle le différend a été soulevé, le différend sera soumis, à la requête de l’investisseur, à un tribunal arbitral.

(3)  Le tribunal arbitral selon l’al. (2) du présent article est constitué de cas en cas, comme suit:

(a)
A moins que les parties au différend n’en disposent autrement, chacune d’elles désigne un arbitre et ces deux arbitres nomment un président qui doit être ressortissant d’un Etat tiers. Les arbitres doivent être désignés dans un délai de deux mois dès réception de la requête de soumettre le différend à l’arbitrage et le président doit être nommé dans les deux mois suivants.
(b)
Si les délais mentionnés sous let. (a) du présent article n’ont pas été observés, chaque partie au différend peut, en l’absence de tout accord, inviter le Président de la Cour d’Arbitrage de la Chambre de Commerce Internationale, à Paris, à procéder aux désignations nécessaires.
(c)
Si, dans les cas prévus sous let. (b) du présent article, le Président de la Cour d’Arbitrage de la Chambre de Commerce Internationale, à Paris, est empêché d’exercer son mandat ou s’il est ressortissant de l’une des Parties Contractantes, les nominations seront faites par le Vice-président et, si ce dernier est empêché ou s’il est ressortissant de l’une des Parties Contractantes, elles le seront par le membre le plus ancien de la Cour qui n’est ressortissant d’aucune des Parties Contractantes.
(d)
Chaque Partie Contractante reconnaît et assure l’exécution de la sentence arbitrale.

(4)  Aucune Partie Contractante ne poursuivra par la voie diplomatique un différend soumis à l’arbitrage selon le présent article, à moins que l’autre Partie Contractante ne se conforme pas à la sentence rendue par un tribunal arbitral.

(5)  Lorsque les deux Parties Contractantes seront parties à la Convention du 18 mars 19651 pour le règlement des différends relatifs aux investissements entre Etats et ressortissants d’autres Etats, le différend sera, à la requête de l’investisseur soumis au Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (C.I.R.D.I.) en lieu et place de la procédure prévue à l’al. (3) du présent article.

(6)  L’Etat Contractant qui est partie au différend ne pourra, à aucun moment de la procédure de règlement ou de l’exécution d’une sentence, faire valoir le fait que l’investisseur a reçu, en vertu d’un contrat d’assurance, une indemnité couvrant tout ou une partie du dommage causé.

 

Il presente documento non è una pubblicazione ufficiale. Fa unicamente fede la pubblicazione della Cancelleria federale. Ordinanza sulle pubblicazioni ufficiali, OPubl.
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