Diritto internazionale 0.8 Sanità - Lavoro - Sicurezza sociale 0.81 Sanità
Droit international 0.8 Santé - Travail - Sécurité sociale 0.81 Santé

0.812.121.4 Convenzione internazionale del 19 febbraio 1925 concernente gli stupefacenti

0.812.121.4 Convention internationale du 19 février 1925 relative aux stupéfiants

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Art. 24

1.  Il Comitato centrale invigilerà in maniera costante sul movimento del mercato internazionale. Se le informazioni di cui dispone lo inducono a concludere che un dato paese accumula delle quantità esagerate di una delle sostanze cui si riferisce la presente Convenzione e minaccia così di diventare un centro di traffico illecito, avrà il diritto di domandare spiegazioni al paese in questione per mezzo del Segretario generale dell’Organizzazione delle Nazioni Unite.

2.  Se non è fornita spiegazione alcuna entro termine adeguato, o se le spiegazioni date non sono soddisfacenti, il Comitato centrale avrà il diritto di attirare l’attenzione dei Governi di tutte le Parti contraenti e del Consiglio economico e sociale dell’Organizzazione delle Nazioni Unite su questo punto e di raccomandare che nessuna nuova esportazione delle sostanze cui si applica la presente Convenzione, o di una qualsiasi di esse, sia fatta a destinazione del paese in questione, fino a che il Comitato abbia comunicato che ha ottenuto piena soddisfazione circa la situazione in questo paese per quanto concerne dette sostanze. Il Comitato centrale notificherà nello stesso tempo al Governo del paese interessato la raccomandazione che esso ha fatto.

3.  Il paese interessato potrà portare la questione davanti al Consiglio economico e sociale dell’Organizzazione delle Nazioni Unite.

4.  Il Governo di ogni paese esportatore che non sarà disposto ad agire secondo la raccomandazione del Comitato centrale potrà pure portare la questione davanti al Consiglio economico e sociale dell’Organizzazione delle Nazioni Unite.

Se esso non crede di doverlo fare, informerà immediatamente il Comitato centrale ch’esso non è disposto a conformarsi alla raccomandazione del Consiglio, dandone, se possibile, le ragioni.

5.  Il Comitato centrale avrà il diritto di pubblicare un rapporto sulla questione e di comunicarlo al Consiglio che lo trasmetterà ai Governi delle Parti contraenti.

6.  Qualora, in un caso qualsiasi, la decisione del Comitato centrale non è presa all’unanimità, dovranno pure essere esposti i pareri della minoranza.

7.  Ogni paese sarà invitato a farsi rappresentare alle sedute del Comitato centrale in cui sarà esaminata una questione che lo interessi direttamente.

Art. 24

1.  Le comité central surveillera d’une façon constante le mouvement du marché international. Si les renseignements dont il dispose le portent à conclure qu’un pays donné accumule des quantités exagérées d’une substance visée par la présente convention et risque ainsi de devenir un centre de trafic illicite, il aura le droit de demander des explications au pays en question par l’entremise du secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies11.

2.  S’il n’est fourni aucune explication dans un délai raisonnable, ou si les explications données ne sont pas satisfaisantes, le comité central aura le droit d’attirer, sur ce point, l’attention des gouvernements de toutes les parties contractantes ainsi que celle du conseil économique et social de l’Organisation des Nations Unies12, et de recommander qu’aucune nouvelle exportation des substances auxquelles s’applique la présente convention, ou de l’une quelconque d’entre elles, ne soit effectuée, à destination du pays en question, jusqu’à ce que le comité ait signalé qu’il a obtenu tous les apaisements quant à la situation dans ce pays en ce qui concerne lesdites substances. Le comité central notifiera en même temps au gouvernement du pays intéressé la recommandation qu’il a faite.

3.  Le pays intéressé pourra porter la question devant le conseil économique et social de l’Organisation des Nations Unies13.

4.  Tout gouvernement d’un pays exportateur qui ne sera disposé à agir selon la recommandation du comité central pourra également porter la question devant le conseil économique et social de l’Organisation des Nations Unies14.

S’il ne croit pas devoir le faire, il informera immédiatement le comité central qu’il n’est pas disposé à se conformer à la recommandation du conseil, en donnant, si possible, ses raisons.

5.  Le comité central aura le droit de publier un rapport sur la question et de le communiquer au conseil, qui le transmettra aux gouvernements des parties contractantes.

6.  Si, dans un cas quelconque, la décision du comité central n’est pas prise à l’unanimité, les avis de la minorité devront également être exposés.

7.  Tout pays sera invité à se faire représenter aux séances du comité central au cours desquelles est examinée une question l’intéressant directement.

11 Nouvelle teneur selon l’annexe ch. 2 du prot. d’amendement du 11 déc. 1946, en vigueur depuis le 3 fév. 1948 (RS 0.812.121.21).

12 Nouvelle teneur selon l’annexe ch. 2 du prot. d’amendement du 11 déc. 1946, en vigueur depuis le 3 fév. 1948 (RS 0.812.121.21).

13 Nouvelle teneur selon l’annexe ch. 2 du prot. d’amendement du 11 déc. 1946, en vigueur depuis le 3 fév. 1948 (RS 0.812.121.21).

14 Nouvelle teneur selon l’annexe ch. 2 du prot. d’amendement du 11 déc. 1946, en vigueur depuis le 3 fév. 1948 (RS 0.812.121.21).

 

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