Diritto internazionale 0.7 Lavori pubblici - Energie - Trasporti e comunicazioni 0.74 Trasporti e comunicazioni
Droit international 0.7 Travaux publics - Énergie - Transports et communications 0.74 Transports et communications

0.748.127.193.29 Accordo del 2 aprile 1998 tra il Consiglio federale svizzero e lo Stato di Eritrea concernente il traffico aereo di linea (con all.)

0.748.127.193.29 Accord du 2 avril 1998 entre le Conseil fédéral suisse et le Gouvernement de l'État d'Érythrée relatif au trafic aérien de lignes (avec annexe)

Index Inverser les langues Précédent Suivant
Index Inverser les langues

Art. 9 Sicurezza del volo

1.  Ciascuna Parte può domandare in ogni momento consultazioni sulle norme di sicurezza adottate dall’altra Parte e applicate a tutti i settori concernenti i membri d’equipaggio, gli aeromobili o il loro esercizio. Le consultazioni hanno luogo entro i trenta giorni seguenti questa richiesta.

2.  Se, dopo siffatte consultazioni, una Parte constata che in uno qualunque di tali settori l’altra Parte non mantiene né applica efficacemente le norme di sicurezza corrispondenti almeno alle norme minime stabilite a tal momento in base alla Convenzione, la prima Parte deve informare l’altra su queste constatazioni e notificarle i passi ritenuti necessari per adempiere a queste norme minime e l’altra Parte deve intraprendere adeguate misure per rimediarvi. Nel caso in cui l’altra Parte non prenda misure adeguate entro quindici giorni o entro un termine più lungo convenuto, si applica l’articolo 7 del presente Accordo.

3.  Nonostante gli obblighi menzionati all’articolo 33 della Convenzione è, convenuto che qualsiasi aeromobile esercitato dall’impresa di una delle Parti sulle linee da o verso il territorio dell’altra Parte, durante il soggiorno su detto territorio può essere oggetto d’indagine da parte di rappresentanti autorizzati di quest’altra Parte. La verifica a bordo e nell’ambito dell’aeromobile (nell’articolo detta «ispezione dell’area di traffico») si riferisce alla validità dei certificati di navigabilità e delle licenze degli equipaggi nonché allo stato attuale dell’aeromobile e delle sue attrezzature e non può causare ritardi esagerati.

4.  Se una simile ispezione dell’area di traffico o una serie di simili ispezioni dà adito a:

a.
seri motivi di temere che un’aeromobile o l’esercizio di un’aeromobile non corrisponde alle norme minime stabilite a tal momento in base alla Convenzione, oppure
b.
a seri motivi di temere che sussiste una lacuna nel mantenimento e nell’esecuzione efficienti delle che norme minime stabilite a tal momento in base alla Convenzione,

la Parte che effettua l’ispezione, in virtù dell’articolo 33 della Convenzione è libera di concludere che le esigenze in base alle quali sono stati rilasciati o riconosciuti il certificato di navigabilità o i brevetti di idoneità con riferimento all’aeromobile o al suo equipaggio, oppure che le esigenze in base alle quali l’aeromobile è esercitato, non corrispondono oppure superano le norme minime stabilite in base alla Convenzione.

5.  Nel caso in cui l’accesso a un’aeromobile esercitato da un’impresa di una Parte al fine di procedere a un’ispezione dell’area di traffico conformemente al summenzionato numero 3 sia negato da un rappresentante di tale impresa, l’altra Parte è libera di desumere che sussistono seri motivi di temere ai sensi del summenzionato numero 4 e può trarne le conclusioni menzionate in quel numero.

6.  Ciascuna Parte si riserva il diritto di sospendere o di modificare temporaneamente l’autorizzazione d’esercizio di un’impresa dell’altra Parte immediatamente nel caso in cui, in seguito a un’ispezione dell’area di traffico, a una serie di simili ispezioni o a un negato accesso per simili ispezioni oppure in seguito a consultazioni o altrimenti, la prima Parte giunga alla conclusione che la necessità di agire immediatamente è decisiva per la sicurezza nell’eseguire i voli di un’impresa.

7.  Ogni misura adottata da una Parte in conformità con i summenzionati numeri 2 e 6 deve essere abolita appena non sussistono più le ragioni di tali misure.

Art. 9 Sécurité

1.  Chaque Partie contractante peut demander en tout temps des consultations au sujet des normes de sécurité adoptées par l’autre Partie contractante dans tous les domaines se rapportant aux membres d’équipage, aux aéronefs ou à leur exploitation. De telles consultations auront lieu dans les 30 jours suivant cette demande.

2.  Si, à la suite de telles consultations, une des Parties contractantes découvre que l’autre Partie contractante n’adopte ni n’assure effectivement le suivi de normes de sécurité dans l’un de ces domaines qui soient au moins égales aux normes minimales en vigueur conformément à la Convention de Chicago, la première Partie contractante avisera l’autre Partie contractante de ces conclusions et des démarches qui sont estimées nécessaires afin de se conformer à ces normes minimales, et cette autre Partie contractante prendra les mesures correctives qui s’imposent. Le manquement par cette autre Partie contractante à prendre les mesures appropriées dans les 15 jours ou dans une période plus longue s’il en a été convenu ainsi, constituera un fondement pour l’application de l’art. 7 du présent Accord.

3.  Nonobstant les obligations mentionnées à l’art. 33 de la Convention, il est convenu que tout aéronef exploité par l’entreprise d’une des Parties contractantes sur les services en provenance ou à destination du territoire d’une autre Partie contractante peut, lorsqu’il se trouve sur le territoire de l’autre Partie contractante, faire l’objet d’une inspection (ci-après «inspection sur l’aire de trafic»), par les représentants autorisés de cette autre Partie contractante, à bord ou à l’extérieur de l’aéronef, afin de vérifier la validité des documents de l’aéronef et de ceux de son équipage et l’état apparent de l’aéronef et de son équipement à condition que cela n’entraîne pas de retard déraisonnable.

4.  Si une inspection ou une série d’inspections sur l’aire de trafic donne lieu à:

a.
des motifs sérieux de craindre qu’un aéronef ou l’exploitation d’un aéronef ne respecte pas les normes minimales en vigueur à ce moment-là conformément à la Convention de Chicago, ou
b.
des motifs sérieux de craindre des déficiences dans l’entretien effectif et la mise en oeuvre des normes de sécurité en vigueur à ce moment-là conformément à la Convention de Chicago,

la Partie contractante effectuant l’inspection sera, pour l’application de l’art. 33 de la Convention, libre de conclure que les prescriptions suivant lesquelles le certificat ou les licences relatifs à cet aéronef ou à son équipage ont été délivrés ou validés, ou suivant lesquelles l’aéronef est utilisé, ne sont pas égales ou supérieures aux normes minimales établies conformément à la Convention de Chicago.

5.  Dans le cas où l’accès à un aéronef exploité par l’entreprise d’une Partie contractante pour effectuer une inspection sur l’aire de trafic en application du ch. 3 ci-dessus est refusé par un représentant de cette entreprise, l’autre Partie contractante est libre d’en déduire que des motifs sérieux de préoccupation au sens du ch. 4 ci-dessus existent, et d’en tirer les conclusions mentionnées à ce même chiffre.

6.  Chacune des Partie contractantes se réserve le droit de suspendre ou de modifier l’autorisation d’exploitation d’une entreprise de l’autre Partie contractante immédiatement dans le cas où la première Partie contractante parvient à la conclusion, à la suite d’une inspection sur l’aire de trafic, d’une série d’inspections sur l’aire de trafic, d’un refus d’accès pour inspection sur l’aire de trafic, d’une consultation ou autrement, qu’une action immédiate est indispensable pour la sécurité des opérations d’une entreprise.

7.  Toute mesure appliquée par une Partie contractante conformément aux ch. 2 et 6 ci-dessus sera rapportée dès que les faits motivant cette mesure auront cessé d’exister.

 

Il presente documento non è una pubblicazione ufficiale. Fa unicamente fede la pubblicazione della Cancelleria federale. Ordinanza sulle pubblicazioni ufficiali, OPubl.
Ceci n’est pas une publication officielle. Seule la publication opérée par la Chancellerie fédérale fait foi. Ordonnance sur les publications officielles, OPubl.