Diritto internazionale 0.7 Lavori pubblici - Energie - Trasporti e comunicazioni 0.74 Trasporti e comunicazioni
Droit international 0.7 Travaux publics - Énergie - Transports et communications 0.74 Transports et communications

0.747.331.52 Convenzione internazionale del 10 ottobre 1957 concernente la limitazione della responsabilità dei proprietari delle navi di mare (con Protocollo di firma)

0.747.331.52 Convention internationale du 10 octobre 1957 sur la limitation de la responsabilité des propriétaires de navires de mer (avec protocole de signature)

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Art. 1

1. Il proprietario d’una nave di mare può limitare la propria responsabilità alla somma stabilita nell’articolo 3 per i crediti che risultano da una delle cause seguenti, sempreché non vi sia colpa del proprietario:

a.
morte o lesioni corporali di qualsiasi persona trovantesi a bordo per essere trasportata, e perdita o danneggiamento di cose a bordo della nave;
b.
morte o lesioni corporali di qualsiasi altra persona a terra o in acqua, perdita o danneggiamento di altre cose e lesione di diritti causati da azione, da negligenza o per colpa di una persona che si trovi a bordo della nave o di altra persona che non si trovi a bordo ma per cui il proprietario è responsabile se l’azione, la negligenza o la colpa di dette persone sono attenenti alla navigazione, all’amministrazione della nave, all’imbarco, al trasporto o allo sbarco del carico o dei passeggeri;
c.
obblighi e responsabilità dettati da una legge concernente il ricupero di relitti e, segnatamente, il disincaglio, lo spostamento o la distruzione d’una nave affondata, incagliata o abbandonata (compreso tutto quanto si trova a bordo) come anche obblighi e responsabilità risultanti dai danni causati dalle navi alle opere d’arte portuali, ai bacini e alle idrovie.

2. Nella presente convenzione, l’espressione «danni corporali» designa i crediti d’indennizzo in seguito a morte o lesioni corporali; l’espressione «danni materiali» designa tutti gli altri indennizzi che possono essere pretesi in virtù del numero 1.

3. Il diritto d’un proprietario di navi di limitare le responsabilità nei casi di cui al numero 1 gli è riconosciuto anche se detta responsabilità deriva dalla proprietà, possessione, custodia o dal controllo della nave senza che vi sia la prova della
colpevolezza propria o delle persone per cui egli deve rispondere.

4. Il presente articolo non si applica:

a.
ai crediti per assistenza, salvataggio o contributi ad avarie in comune;
b.
ai crediti del capitano, dei membri dell’equipaggio e di altre persone al
servizio dei proprietario della nave, che si trovano a bordo o che svolgono compiti inerenti alla navigazione della nave stessa, come anche ai crediti dei loro eredi o di altre persone aventi diritto alla successione, se, giusta la legge che disciplina il contratto di lavoro, il proprietario non ha il diritto di limitare la propria responsabilità rispetto a detti crediti oppure se, sempre in virtù della medesima legge, può limitarla ma per un importo superiore a quello stabilito nell’articolo 3.

5. Se il proprietario d’una nave è autorizzato a far valere un credito verso un altro creditore per un danno risultante dal medesimo avvenimento, i rispettivi crediti sono compensati e le disposizioni della presente convenzione si applicano alla eventuale eccedenza.

6. La «lex fori» designa la persona cui incombe di provare che l’evento dal quale è nato il credito è stato causato o no per colpa del proprietario.

7. Il fatto d’invocare la limitazione della responsabilità non comporta il riconoscimento della responsabilità.

Art. 1

(1) Le propriétaire d’un navire de mer peut limiter sa responsabilité au montant déterminé par l’art. 3 de la présente Convention pour les créances qui résultent de l’une des causes suivantes, à moins que l’événement donnant naissance à la créance ait été causé par la faute personnelle du propriétaire:

a.
Mort ou lésions corporelles de toute personne se trouvant à bord pour être transportée, et pertes ou dommages de tous biens se trouvant à bord du navire;
b.
Mort ou lésions corporelles de toute autre personne sur terre ou sur l’eau, pertes ou dommages à tous autres bien ou atteintes à tous droits causés par le fait, la négligence ou la faute de toute personne se trouvant à bord du navire, dont le propriétaire est responsable; pourvu que, dans ce dernier cas, le fait, la négligence ou la faute se rapportent à la navigation, à l’administration du navire, au chargement, au transport ou au déchargement de la cargaison, à l’embarquement, au transport ou au débarquement des passagers;
c.
Toute obligation ou responsabilité imposée par une loi relative à l’enlèvement des épaves et se rapportant au renflouement, à l’enlèvement ou à la destruction d’un navire coulé, échoué ou abandonné (y compris tout ce qui se trouve à bord), ainsi que toute obligation ou responsabilité résultant des dommages causés par un navire de mer aux ouvrages d’art des ports, bassins et voies navigables.

(2) Dans la présente Convention, l’expression «dommages corporels» désigne les créances d’indemnité résultant de mort et de lésions corporelles; l’expression «dommages matériels» désigne toutes les autres créances mentionnées au par. (1) ci-dessus.

(3) Le droit d’un propriétaire de navire de limiter sa responsabilité dans les cas visés au par. (1) du présent article lui est reconnu même si sa responsabilité dérive de la propriété, de la possession, de la garde ou du contrôle du navire sans preuve de sa faute ou de celle de personnes dont il doit répondre.

(4) Le présent article ne s’applique pas:

a.
Aux créances du chef d’assistance, de sauvetage ou de contribution en avarie commune;
b.
Aux créances du capitaine, des membres de l’équipage ou de tous autres préposés du propriétaire du navire se trouvant à bord ou dont les fonctions se rattachent au service du navire, ainsi qu’aux créances de leurs héritiers et ayants cause, si, selon la loi régissant le contrat d’engagement, le propriétaire n’a pas le droit de limiter sa responsabilité relativement à ces créances, ou, si, selon cette loi, il ne peut le faire qu’à concurrence d’un montant supérieur à celui prévu à l’art. 3 ci-après.

(5) Si le propriétaire d’un navire est autorisé à faire valoir à l’égard d’un créancier une créance pour un dommage résultant du même événement, les créances respectives seront compensées, et les dispositions de la présente Convention ne s’appliqueront qu’au solde éventuel.

(6) La lex fori déterminera la personne à qui incombe la preuve que l’événement donnant lieu à la créance a été ou non causé par la faute personnelle du propriétaire.

(7) Le fait d’invoquer la limitation de sa responsabilité n’emporte pas la reconnaissance de cette responsabilité.

 

Il presente documento non è una pubblicazione ufficiale. Fa unicamente fede la pubblicazione della Cancelleria federale. Ordinanza sulle pubblicazioni ufficiali, OPubl.
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