Diritto internazionale 0.6 Finanze 0.67 Doppia imposizione
Droit international 0.6 Finances 0.67 Double imposition

0.672.959.81 Convenzione del 7 settembre 1987 tra la Confederazione Svizzera e il Regno di Norvegia intesa a evitare le doppie imposizioni in materia di imposte sul reddito e sul patrimonio (con Protocollo e scambi di lettere)

0.672.959.81 Convention du 7 septembre 1987 entre la Confédération suisse et le Royaume de Norvège en vue d'éviter les doubles impositions en matière d'impôts sur le revenu et sur la fortune (avec prot. et échange de lettres)

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Art. 10 Dividendi

1. I dividendi pagati da una società residente di uno Stato Contraente a un residente dell’altro Stato Contraente sono imponibili in questo altro Stato.

2. Tuttavia, tali dividendi sono anche imponibili nello Stato Contraente di cui la società che paga i dividendi è residente e in conformità alla legislazione di questo Stato, ma se il beneficiario effettivo dei dividendi è residente nell’altro Stato Contraente, l’imposta così applicata non può eccedere il 15 per cento dell’ammontare lordo dei dividendi. Questi dividendi sono tuttavia esonerati dall’imposta nel primo Stato Contraente, se il beneficiario effettivo è una società (diversa da una società di persone) che detiene direttamente almeno il 10 per cento del capitale della società che paga i dividendi.8

3. Qualora il Governo di uno Stato Contraente riceva dividendi quale beneficiario effettivo, questi dividendi possono essere imposti solo in detto Stato. Ai fini del presente paragrafo, l’espressione «Governo di uno Stato Contraente» comprende:

a)
per quanto riguarda la Norvegia:
(i)
la Banca centrale della Norvegia;
(ii)
il Fondo petrolifero dello Stato norvegese;
b)
per quanto concerne la Svizzera:
(i)
la Banca nazionale svizzera;
c)
un ente legale o qualsiasi altra istituzione di proprietà, per intero o in maggioranza, del Governo di uno Stato Contraente definita a tempo debito con l’accordo reciproco delle autorità competenti.9

4. Le autorità competenti degli Stati Contraenti regolano di comune accordo le modalità d’applicazione delle limitazioni enunciate ai paragrafi 2 e 3. Questi paragrafi non modificano l’imposizione della società per gli utili con i quali sono pagati i dividendi.

5. Il termine «dividendi», di cui al presente articolo, designa i redditi provenienti da azioni, da azioni o diritti di godimento, da quote minerarie, da quote di fondatore o da altre quote di partecipazione agli utili, ad eccezione dei crediti, nonché i redditi di altre quote sociali assoggettati al medesimo regime fiscale dei redditi delle azioni secondo la legislazione dello Stato di cui la società distributrice è residente.

6. Le disposizioni dei paragrafi 1, 2 e 3 non si applicano nel caso in cui il beneficiario effettivo dei dividendi, residente di uno Stato Contraente, esercita nell’altro Stato Contraente di cui è residente la società che paga i dividendi, sia un’attività industriale o commerciale per mezzo di una stabile organizzazione ivi situata, sia una professione indipendente mediante una sede fissa ivi situata, cui si ricollega effettivamente la partecipazione generatrice dei dividendi. In tale ipotesi trovano applicazione le disposizioni dell’articolo 7 o dell’articolo 14, a seconda dei casi.

7. Quando una società residente di uno Stato Contraente trae utili o redditi dall’altro Stato Contraente, questo altro Stato non può applicare alcuna imposta sui dividendi pagati dalla società, a meno che tali dividendi non siano pagati ad un residente di questo altro Stato o a meno che la partecipazione generatrice dei dividendi non sia effettivamente collegata a una stabile organizzazione o a una sede fissa situata in questo altro Stato, né riscuotere alcuna imposta, a titolo di imposizione degli utili non distribuiti, sugli utili non distribuiti della società, anche se i dividendi pagati o gli utili non distribuiti costituiscono in tutto o in parte utili o redditi provenienti da questo altro Stato.

8 Nuovo testo giusta l’art. I del Prot. del 31 ago. 2009, approvato dall’AF il 18 giu. 2010, in vigore dal 22 dic. 2010 (RU 2011 197 195; FF 2010 1013).

9 Nuovo testo giusta l’art. 4 n. 2 del Prot. del 12 apr. 2005, approvato dall’AF il 14 dic. 2005, in vigore dal 20 dic. 2005 (RU 2006 237 235; FF 2005 3615).

Art. 10 Dividendes

1.  Les dividendes payés par une société qui est un résident d’un État contractant à un résident de l’autre État contractant sont imposables dans cet autre État.

2.  Toutefois, ces dividendes sont aussi imposables dans l’État contractant dont la société qui paie les dividendes est un résident, et selon la législation de cet État, mais si le bénéficiaire effectif des dividendes est un résident de l’autre État contractant l’impôt ainsi établi ne peut excéder 15 pour cent du montant brut des dividendes. Ces dividendes sont toutefois exonérés de l’impôt dans le premier État, si le bénéficiaire effectif est une société (autre qu’une société de personnes) qui détient directement 10 pour cent au moins du capital de la société qui paie les dividendes.8

3.  Si le gouvernement d’un État contractant est le bénéficiaire effectif des dividendes, ces dividendes ne sont imposables que dans cet État. Le terme «gouvernement d’un État contractant» comprend aux fins du présent paragraphe:

a)
pour la Norvège:
(i)
la Banque centrale de Norvège,
(ii)
le Fonds pétrolier du Gouvernement norvégien;
b)
pour la Suisse:
(i)
la Banque nationale suisse;
c)
une entité de droit public ou toute autre institution détenue entièrement ou majoritairement par le gouvernement d’un des États contractants que les autorités compétentes auront désignée d’un commun accord.9

4.  Les autorités compétentes des États contractants règlent d’un commun accord les modalités d’application des limitations formulées aux par. 2 et 3. Ces paragraphes n’affectent pas l’imposition de la société au titre des bénéfices qui servent au paiement des dividendes.

5.  Le terme «dividendes» employé dans le présent article désigne les revenus provenant d’actions, actions ou bons de jouissance, parts de mine, parts de fondateur ou autres parts bénéficiaires à l’exception des créances et des participations aux bénéfices, ainsi que les revenus d’autres parts sociales soumis au même régime fiscal que les revenus d’actions par la législation de l’État dont la société distributrice est un résident.

6.  Les dispositions des par. 1, 2 et 3 ne s’appliquent pas lorsque le bénéficiaire effectif des dividendes, résident d’un État contractant, exerce dans l’autre État contractant dont la société qui paie les dividendes est un résident, soit une activité industrielle par l’intermédiaire d’un établissement stable qui y est situé, soit une profession indépendante au moyen d’une base fixe qui y est située, et que la participation génératrice des dividendes s’y rattache effectivement. Dans ce cas, les dispositions de l’art. 7 ou de l’art. 14, suivant les cas, sont applicables.

7.  Lorsqu’une société qui est un résident d’un État contractant tire des bénéfices ou des revenus de l’autre État contractant, cet autre État ne peut percevoir aucun impôt sur les dividendes payés par la société, sauf dans la mesure où ces dividendes sont payés à un résident de cet autre État ou dans la mesure où la participation génératrice des dividendes se rattache effectivement à un établissement stable ou à une base fixe situés dans cet autre État, ni prélever aucun impôt, au titre de l’imposition des bénéfices non distribués, sur les bénéfices non distribués de la société, même si les dividendes payés ou les bénéfices non distribués consistent en tout ou en partie en bénéfices ou revenus provenant de cet autre État.

8 Nouvelle teneur selon l’art. I du Prot. du 31 août 2009, approuvé par l’Ass. féd. le 18 juin 2010, en vigueur depuis le 22 déc. 2010 (RO 2011 197 195; FF 2010 1043). Voir aussi l’art. VII par. 2 de ce Prot. à la fin du texte.

9 Nouvelle teneur selon l’art. 4 ch. 2 du Prot. du 12 avr. 2005, approuvé par l’Ass. féd. le 14 déc. 2005, en vigueur depuis le 20 déc. 2005 (RO 2006 237 235; FF 2005 3801).

 

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