Diritto internazionale 0.6 Finanze 0.67 Doppia imposizione
Droit international 0.6 Finances 0.67 Double imposition

0.672.945.81 Convenzione del 6 dicembre 1994 tra la Confederazione Svizzera e la Giamaica per evitare le doppie imposizioni in materia di imposte sul reddito (con Protocollo)

0.672.945.81 Convention du 6 décembre 1994 entre la Confédération suisse et la Jamaïque en vue d'éviter les doubles impositions en matière d'impôts sur le revenu (avec prot.)

Index Inverser les langues Précédent Suivant
Index Inverser les langues

Art. 5 Stabile organizzazione

1.  Ai fini della presente Convenzione, l’espressione «stabile organizzazione» designa una sede fissa dì affari in cui l’impresa esercita in tutto o in parte la sua attività.

2. L’espressione «stabile organizzazione» comprende in particolare:

a)
una sede di direzione;
b)
una succursale;
c)
un ufficio;
d)
un’officina;
e)
un laboratorio;
f)
locali di vendita;
g)
un magazzino in relazione con una persona che fornisce per terzi installa
zioni ai fini di deposito;
h)
una miniera, un pozzo di petrolio o di gas, una cava o qualsiasi altro luogo di estrazione di risorse naturali.

3.  L’espressione «stabile organizzazione» comprende parimenti un cantiere di costruzione, una catena di montaggio o d’assemblaggio, un’installazione o un’operazione di dragaggio o una piattaforma di trivellazione o una nave utilizzata per le ricerche o l’estrazione di risorse naturali nonché le attività di sorveglianza ad essi collegati ma soltanto se la durata del cantiere, dell’operazione o delle attività supera un periodo o periodi che eccedono in totale sei mesi nell’arco di dodici mesi.

4.  Nonostante le precedenti disposizioni del presente articolo, non si considera che vi sia «stabile organizzazione» se:

a)
si fa uso di installazioni ai soli fini di deposito, di esposizione o di consegna di merci appartenenti all’impresa diverse dalle merci offerte in vendita da questa impresa in locali di vendita;
b)
le merci appartenenti all’impresa, diverse dalle merci offerte in vendita da questa impresa in locali di vendita, sono immagazzinate ai soli fini di deposito, di esposizione o di consegna;
c)
le merci appartenenti all’impresa sono immagazzinate ai soli fini della trasformazione da parte di un’altra impresa;
d)
una sede fissa di affari è utilizzata ai soli fini di acquistare merci o di raccogliere informazioni per l’impresa;
e)
una sede fissa di affari è utilizzata, per l’impresa, ai soli fini di esercitare qualunque altra attività che abbia carattere preparatorio o ausiliario.

5.  Nonostante le disposizioni dei paragrafi 1 e 2, se una persona – diversa da un agente che goda di uno status indipendente, di cui al paragrafo 6 – agisce in uno Stato contraente per conto di un’impresa dell’altro Stato contraente, si considera che questa impresa abbia in questo Stato una stabile organizzazione per tutte le attività che detta persona esercita a suo nome, quando essa:

a)
dispone in questo Stato di poteri che esercita abitualmente e che le permettono di concludere contratti a nome dell’impresa, a meno che le attività di questa persona non si limitino a quelle menzionate al paragrafo 4 e che, se fossero esercitate per mezzo di una sede fissa di affari, non permetterebbero di considerare tale sede come una stabile organizzazione giusta le disposizioni di tale paragrafo; oppure
b)
non dispone di tali poteri ma tiene abitualmente in questo Stato una scorta di beni o merci che gli permette di fornire regolarmente detti beni o dette merci per conto dell’impresa.

6.  Non si considera che un’impresa abbia una stabile organizzazione in uno Stato contraente per il solo fatto che essa vi esercita la propria attività per mezzo di un mediatore, di un commissionario generale o di ogni altro intermediario che goda di uno status indipendente, a condizione che dette persone agiscano nell’ambito della loro ordinaria attività. Tuttavia, se le attività di detto intermediario sono esercitate esclusivamente o pressoché esclusivamente per conto di questa impresa, egli non sarà considerato un intermediario indipendente ai sensi del presente paragrafo.

7.  Il fatto che una società residente di uno Stato contraente controlli o sia controllata da una società residente dell’altro Stato contraente ovvero svolga la sua attività in questo altro Stato (per mezzo di una stabile organizzazione oppure no) non costituisce di per sé motivo sufficiente per far considerare una qualsiasi delle dette società una stabile organizzazione dell’altra.

Art. 5 Etablissement stable

1. Au sens de la présente Convention, l’expression «établissement stable» désigne une installation fixe d’affaires par l’intermédiaire de laquelle une entreprise exerce tout ou partie de son activité.

2.  L’expression «établissement stable» comprend notamment:

a)
un siège de direction,
b)
une succursale,
c)
un bureau,
d)
une usine,
e)
un atelier,
f)
des locaux de vente,
g)
un entrepôt en relation avec une personne fournissant des installations de stockage pour des tiers,
h)
une mine, un puits de pétrole ou de gaz, une carrière ou tout autre lieu d’extraction de ressources naturelles.

3.  L’expression «établissement stable» comprend également un chantier de construction, de montage ou d’assemblage, une installation ou une opération de dragage ou une plate‑forme de forage ou un navire utilisé pour la prospection ou l’exploitation de ressources naturelles ou des activités de surveillance y relatives, mais seulement si la durée de ces chantier, opération, ou activités dépasse une période, ou des périodes excédant au total six mois, au cours d’une période de douze mois.

4.  Nonobstant les dispositions précédentes du présent article, on considère qu’il n’y a pas «établissement stable» si:

a)
il est fait usage d’installations aux seules fins de stockage, d’exposition ou de livraison de marchandises appartenant à l’entreprise, autres que des marchandises offertes à la vente par cette entreprise dans des locaux de vente;
b)
des marchandises appartenant à l’entreprise, autres que des marchandises offertes à la vente par cette entreprise dans des locaux de vente, sont entreposées aux seules fins de stockage, d’exposition ou de livraison;
c)
des marchandises appartenant à l’entreprise sont entreposées aux seules fins de transformation par une autre entreprise;
d)
une installation fixe d’affaires est utilisée aux seules fins d’acheter des marchandises ou de réunir des informations, pour l’entreprise;
e)
une installation fixe d’affaires est utilisée aux seules fins d’exercer, pour l’entreprise, toute autre activité de caractère préparatoire ou auxiliaire.

5.  Nonobstant les dispositions des par. 1 et 2, lorsqu’une personne – autre qu’un agent jouissant d’un statut indépendant auquel s’applique le par. 6 – agit dans un Etat contractant pour le compte d’une entreprise de l’autre Etat contractant, cette entreprise est considérée comme ayant un établissement stable dans cet Etat pour toutes les activités que cette personne exerce pour l’entreprise, si cette personne:

a)
dispose dans cet Etat de pouvoirs qu’elle y exerce habituellement lui permettant de conclure des contrats au nom de l’entreprise, à moins que les activités de cette personne ne soient limitées à celles mentionnées au par. 4 et qui, si elles étaient exercées par l’intermédiaire d’une installation fixe d’affaires, ne permettraient pas de considérer cette installation comme un établissement stable selon les dispositions de ce paragraphe; ou
b)
ne dispose pas de tels pouvoirs mais entretient habituellement dans cet Etat un stock de biens ou marchandises lui permettant de livrer régulièrement ces biens ou marchandises pour le compte de l’entreprise.

6.  Une entreprise n’est pas considérée comme ayant un établissement stable dans un Etat contractant du seul fait qu’elle exerce son activité dans cet Etat par l’entremise d’un courtier, d’un commissionnaire général ou de tout autre agent jouissant d’un statut indépendant, à condition que ces personnes agissent dans le cadre ordinaire de leur activité. Toutefois, si les activités de cet agent sont exercées totalement ou presque totalement pour le compte de cette entreprise, il ne sera pas considéré comme un agent indépendant au sens du présent paragraphe.

7.  Le fait qu’une société qui est un résident d’un Etat contractant contrôle ou est contrôlée par une société qui est un résident de l’autre Etat contractant ou qui y exerce son activité (que ce soit par l’intermédiaire d’un établissement stable ou non) ne suffit pas, en lui‑même, à faire de l’une quelconque de ces sociétés un établissement stable de l’autre.

 

Il presente documento non è una pubblicazione ufficiale. Fa unicamente fede la pubblicazione della Cancelleria federale. Ordinanza sulle pubblicazioni ufficiali, OPubl.
Ceci n’est pas une publication officielle. Seule la publication opérée par la Chancellerie fédérale fait foi. Ordonnance sur les publications officielles, OPubl.