Diritto internazionale 0.6 Finanze 0.67 Doppia imposizione
Droit international 0.6 Finances 0.67 Double imposition

0.672.913.62 Convenzione dell'11 agosto 1971 tra la Confederazione Svizzera e la Repubblica federale di Germania per evitare la doppia imposizione in materia di imposte sul reddito e sulla sostanza (con scambio di lettere, di note, protocolli e acc. amichevole)

0.672.913.62 Convention du 11 août 1971 entre la Confédération suisse et la République fédérale d'Allemagne en vue d'éviter les doubles impositions en matière d'impôts sur le revenu et sur la fortune (avec échange de lettres, échange de notes, protocoles et ac. amiable)

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Art. 26

(1)  Quando un residente di uno Stato contraente ritiene che i provvedimenti adottati da uno a da entrambi gli Stati contraenti implicano o implicheranno per lui un’imposizione non conforme alle disposizioni della presente convenzione, egli può, indipendentemente dai ricorsi previsti dalla legislazione nazionale di detti Stati, sottoporre il caso all’autorità competente dello Stato contraente del quale è residente.

(2)  Detta autorità competente, se il reclamo le appare fondato ed essa stessa non è in grado di trovare una soluzione soddisfacente, si sforzerà di risolvere il caso in via di amichevole composizione con l’autorità competente dell’altro Stato contraente, al fine di evitare un’imposizione non conforme alla convenzione.

(3)  Le autorità competenti degli Stati contraenti si sforzeranno, in via di amichevole composizione, di appianare le difficoltà e di dissipare i dubbi che potessero sorgere in ordine all’interpretazione o all’applicazione della convenzione. Esse possono altresì concertarsi al fine di evitare la doppia imposizione nei casi non previsti dalla convenzione.

(4)  Le autorità competenti degli Stati contraenti possono comunicare direttamente fra di loro al fine di pervenire ad un accordo nel senso dei paragrafi precedenti. Se per facilitare detto accordo appaia consigliabile uno scambio orale dei rispettivi punti di vista, esso può aver luogo in seno ad una commissione composta di rappresentanti delle autorità competenti degli Stati contraenti.

(5)  Qualora nel quadro di una procedura amichevole ai sensi del presente articolo le autorità competenti non siano riuscite a trovare un accordo globale su un caso, tale caso è regolato in una procedura arbitrale eseguita secondo le esigenze del paragrafo 6 nonché le prescrizioni o procedure convenute dagli Stati contraenti, se:

a)
in almeno uno Stato contraente è stata presentata una dichiarazione d’imposta concernente gli anni fiscali per il caso controverso o è stata operata una deduzione fiscale;
b)
le autorità competenti non convengono, prima della data in cui sarebbe altrimenti iniziata la procedura arbitrale, che il caso non sia idoneo a una procedura arbitrale; e
c)
tutte le persone interessate hanno approvato le disposizioni del paragrafo 6 lettera d).24

(6)  Ai fini del paragrafo 5 e del presente paragrafo si applicano le seguenti disposizioni e definizioni:

a)
l’espressione «persona interessata» designa la persona che ha sottoposto all’autorità competente il caso ai fini della valutazione secondo il presente articolo come pure, se del caso, qualsiasi altra persona il cui obbligo fiscale in uno dei due Stati contraenti è direttamente toccato dall’accordo amichevole che risulta da tale valutazione;
b)
per «inizio» di un caso s’intende la data in cui entrambe le autorità competenti hanno ricevuto le prime informazioni necessarie alla valutazione materiale di una procedura amichevole;
c)
la procedura arbitrale di un caso comincia:
aa)
tre anni dopo l’inizio del caso, nella misura in cui le autorità competenti non si siano accordate prima su un’altra data, oppure
bb)
non appena entrambe le autorità competenti hanno ottenuto il consenso richiesto alla lettera d);
a seconda di quale di questi due momenti subentra da ultimo;
d)
le persone interessate e i loro rappresentanti autorizzati devono acconsentire prima dell’inizio della procedura arbitrale a non rivelare a terzi informazioni ottenute da uno degli Stati contraenti nel corso della procedura arbitrale o dall’istanza arbitrale ad eccezione del lodo arbitrale;
e)
la decisione vale quale accordo amichevole ai sensi del presente articolo ed è vincolante per i due Stati contraenti per quanto concerne il caso in questione, a meno che una persona interessata non riconosca il lodo dell’istanza arbitrale;
f)
ai fini della procedura arbitrale conformemente al paragrafo 5 e al presente paragrafo, i membri dell’istanza arbitrale e i suoi collaboratori sono considerati «persone o autorità» coinvolte le cui informazioni devono essere rese accessibili secondo l’articolo 27 della Convenzione.25

(7)  Le autorità competenti degli Stati contraenti disciplinano le altre modalità di applicazione ed esecuzione della procedura arbitrale per mezzo di un accordo amichevole.26

24 Introdotto dall’art. 3 del Prot. del 27 ott. 2010, approvato dall’AF il 17 giu. 2011 ed in vigore dal 21 dic. 2011 (RU 2012 825 823; FF 2011 453).

25 Introdotto dall’art. 3 del Prot. del 27 ott. 2010, approvato dall’AF il 17 giu. 2011 ed in vigore dal 21 dic. 2011 (RU 2012 825 823; FF 2011 453).

26 Introdotto dall’art. 3 del Prot. del 27 ott. 2010, approvato dall’AF il 17 giu. 2011 ed in vigore dal 21 dic. 2011 (RU 2012 825 823; FF 2011 453).

Art. 26

1.  Lorsqu’un résident d’un Etat contractant estime que les mesures prises par un Etat contractant ou par chacun des deux Etats entraînent ou entraîneront pour lui une imposition non conforme à la présente Convention, il peut, indépendamment des recours prévus par la législation nationale de ces Etats, soumettre son cas à l’autorité compétente de l’Etat contractant dont il est résident.

2.  Cette autorité compétente s’efforcera, si la réclamation lui paraît fondée et si elle n’est pas elle‑même en mesure d’apporter une solution satisfaisante, de régler la question par voie d’accord amiable avec l’autorité compétente de l’autre Etat contractant, en vue d’éviter une imposition non conforme à la Convention.

3.  Les autorités compétentes des Etats contractants s’efforcent, par voie d’accord amiable, de résoudre les difficultés ou de dissiper les doutes auxquels peuvent donner lieu l’interprétation ou l’application de la Convention. Elles peuvent aussi se concerter en vue d’éviter la double imposition dans les cas non prévus par la Convention.

4.  Les autorités compétentes des Etats contractants peuvent communiquer directement entre elles en vue de parvenir à un accord comme il est indiqué aux paragraphes précédents. Si des échanges de vues oraux semblent devoir faciliter cet accord, ces échanges de vues peuvent avoir lieu au sein d’une Commission composée de représentants des autorités compétentes des Etats contractants.

5.25  Si, dans le cadre d’une procédure amiable selon le présent article, les autorités compétentes ont cherché sans succès un accord global dans un cas, ce cas est réglé par une procédure d’arbitrage, qui sera exécutée conformément aux exigences du par. 6 et des prescriptions ou procédures convenues par les Etats contractants, si

a.
une déclaration d’impôt concernant les années fiscales dans le cas litigieux a été déposée ou une déduction fiscale a été opérée dans au moins l’un des Etats contractants;
b.
les autorités compétentes ne conviennent pas, avant le moment où la procédure d’arbitrage aurait dû sinon commencer, que le cas ne se prête pas à un arbitrage; et
c.
toutes les personnes concernées ont approuvé les dispositions du par. 6, let. d.

6.26  Concernant le par. 5 et le présent paragraphe, les dispositions et définitions suivantes s’appliquent:

a.
On entend par «personne concernée» la personne qui a soumis le cas à l’autorité compétente pour examen au sens du présent article ainsi que, le cas échéant, toute autre personne dont l’obligation fiscale dans l’un des Etats contractants est directement concernée par l’accord amiable résultant de cet examen.
b.
Le «début» d’un cas est le moment le plus ancien où les deux autorités compétentes ont reçu les informations nécessaires à l’examen matériel d’une procédure amiable.
c.
La procédure d’arbitrage d’un cas débute
aa.
soit trois ans après le début du cas, pour autant que les deux autorités compétentes n’aient pas convenu d’une autre date au préalable,
bb.
soit au moment où les deux autorités compétentes reçoivent le consentement requis à la let. d,
suivant lequel de ces moments intervient le plus tard.
d.
Les personnes concernées et leurs représentants dûment accrédités doivent consentir avant le début de la procédure arbitrale à ne révéler à des tiers aucune des informations dont ils auront eu connaissance par les Etats contractants ou l’instance d’arbitrage au cours de la procédure, à l’exception de la sentence arbitrale.
e.
La sentence de l’instance d’arbitrage vaut accord amiable d’après le présent article et lie les Etats contractants pour ce cas, à moins qu’une personne concernée ne la reconnaisse pas.
f.
Aux fins d’une procédure d’arbitrage au sens du par. 5 et du présent paragraphe, les membres et les collaborateurs de l’instance d’arbitrage sont considérés comme des «personnes ou autorités concernées» auxquelles des renseignements peuvent être communiqués selon l’art. 27.

7.27  Les autorités compétentes des Etats contractants règlent les autres modalités de l’application et de l’exécution de la procédure d’arbitrage au moyen d’une convention amiable.

25 Introduit par l’art. 3 du Prot. du 27 oct. 2010, approuvé par l’Ass. féd. le 17 juin 2011, en vigueur depuis le 21 déc. 2011 (RO 2012 825 823; FF 2011 463).

26 Introduit par l’art. 3 du Prot. du 27 oct. 2010, approuvé par l’Ass. féd. le 17 juin 2011, en vigueur depuis le 21 déc. 2011 (RO 2012 825 823; FF 2011 463).

27 Introduit par l’art. 3 du Prot. du 27 oct. 2010, approuvé par l’Ass. féd. le 17 juin 2011, en vigueur depuis le 21 déc. 2011 (RO 2012 825 823; FF 2011 463).

 

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