Traduzione
On. MKN Gigaba Ministro delle finanze Amministrazione centrale di Pretoria 299 Bronkhorst Street, Nieuw Muckleneuk, 0181 Private Bag X923, Pretoria, 0001 Repubblica del Sudafrica | Pretoria, 7 dicembre 2017 |
On. Ueli Maurer Consiglio federale Capo del Dipartimento federale delle finanze Bundesgasse 3 3003 Berna Svizzera |
Onorevole Consigliere federale Maurer,
Le scrivo in risposta alla lettera del 1° dicembre 2017 dal seguente tenore:
«Ho l’onore di riferirmi alla Dichiarazione congiunta firmata il 24 novembre 2016 in cui la Svizzera e il Sudafrica hanno espresso l’intenzione di introdurre, su base reciproca, lo scambio automatico di informazioni relative a conti finanziari a fini fiscali. Detto scambio di informazioni si fonderà sullo standard comune di comunicazione di informazioni dell’OCSE e sui relativi commentari nonché sulla Convenzione multilaterale del 25 gennaio 19881 sulla reciproca assistenza amministrativa in materia fiscale, emendata dal Protocollo del 27 maggio 2010 (di seguito «Convenzione emendata»). A conclusione delle procedure di approvazione interne, lo scambio automatico di informazioni tra la Svizzera e il Sudafrica entrerà in vigore nel 2018 con una prima trasmissione di dati nel 2019.
Questo scambio automatico di informazioni poggerà sull’articolo 6 della Convenzione emendata e sull’Accordo multilaterale del 29 ottobre 20142 tra autorità competenti concernente lo scambio automatico di informazioni relative a conti finanziari (di seguito «Accordo SAI»). Secondo l’articolo 28 paragrafo 6 della Convenzione emendata, le disposizioni della Convenzione si applicano all’assistenza amministrativa dal periodo fiscale che inizia il o dopo il 1° gennaio dell’anno successivo all’entrata in vigore della Convenzione emendata in riferimento a una Parte o, in assenza di periodo fiscale, all’assistenza amministrativa relativa a obblighi fiscali sorti il o dopo il 1° gennaio dell’anno successivo all’entrata in vigore della Convenzione emendata in riferimento a una Parte.
La Convenzione emendata è entrata in vigore per la Svizzera il 1° gennaio 2017 e si applica pertanto ai periodi fiscali che iniziano il o dopo il 1° gennaio 2018. Dato che in Sudafrica l’anno fiscale inizia il 1° marzo, al momento la Convenzione emendata non sarebbe applicabile al periodo che intercorre tra il 1° gennaio e il 28 febbraio 2018, di conseguenza gli istituti finanziari svizzeri non sarebbero legalmente tenuti a raccogliere dati relativi a tale periodo.
Alla luce di quanto esposto e considerato che, secondo l’articolo 28 paragrafo 6 della Convenzione emendata, due o più Parti possono convenire che la Convenzione emendata abbia effetto per quel che concerne l’assistenza amministrativa relativa ai periodi fiscali o agli obblighi fiscali anteriori, ho l’onore di proporre, in nome del Consiglio federale svizzero, che Svizzera e Sudafrica convengano che, in virtù delle disposizioni dell’Accordo SAI per l’assistenza amministrativa secondo l’Accordo SAI, l’articolo 6 della Convenzione emendata sia applicabile indipendentemente dai periodi fiscali e dagli obblighi fiscali cui le informazioni da scambiare si riferiscono in Svizzera o in Sudafrica. Resta inteso che gli istituti finanziari sudafricani tenuti alla comunicazione avvieranno la raccolta di dati dall’inizio del periodo di rendicontazione previsto dal loro diritto interno (dal 1° marzo 2018) e gli istituti finanziari svizzeri tenuti alla comunicazione faranno lo stesso a partire dal 1° gennaio 2018. Resta altresì inteso che, conformemente alle disposizioni dell’Accordo SAI, non saranno scambiate informazioni relative ad anni civili antecedenti al 2018.
Nel caso in cui il Governo sudafricano accetti la proposta succitata, ho inoltre l’onore di proporre che la presente lettera e la Sua risposta siano considerate come un accordo in materia tra i nostri due Governi, applicabile dal 1° gennaio 2018.»
Ho il piacere di informarla che il Governo del Sudafrica accetta la Sua proposta. La Sua lettera e la presente risposta saranno pertanto considerate come un accordo tra i Governi del Sudafrica e della Svizzera, applicabile dal 1° gennaio 2018.
Gradisca, Onorevole Consigliere federale, l’espressione della mia alta stima.
MKN Gigaba, deputato
Ministro delle finanze
Repubblica del Sudafrica
Traduction
Monsieur MKN Gigaba Ministre des finances Administration centrale de Pretoria 299 Bronkhorst Street Nieuw Muckleneuk, 0181 Private Bag X923, Pretoria, 0001 République d’Afrique du Sud | Pretoria, 7 décembre 2017 |
Monsieur Ueli Maurer Conseiller fédéral Département fédéral des finances Bundesgasse 3 3003 Berne Suisse |
Monsieur le Conseiller fédéral,
Je fais référence à votre lettre du 1er décembre 2017, qui a la teneur suivante:
«J’ai l’honneur de me référer à la déclaration commune signée le 24 novembre 2016 et exprimant la volonté de la Suisse et de l’Afrique du Sud d’introduire, sur une base réciproque, l’échange automatique de renseignements sur les comptes financiers en matière fiscale. Cet échange de renseignements sera fondé sur la norme commune de déclaration de l’OCDE et les commentaires y afférents, ainsi que sur la Convention du 25 janvier 1988 concernant l’assistance administrative mutuelle en matière fiscale, modifiée par le protocole du 27 mai 2010 (désignée ci-après par «convention révisée»)1. Sous réserve de l’achèvement des procédures d’approbation internes applicables, l’échange automatique de renseignements entre la Suisse et l’Afrique du Sud débutera en 2018 avec une première transmission des données en 2019.
Cet échange de renseignements sera régi par l’art. 6 de la convention révisée et par l’Accord multilatéral du 29 octobre 2014 entre autorités compétentes concernant l’échange automatique de renseignements relatifs aux comptes financiers2 (Multilateral Competent Authority Agreement on Automatic Exchange of Financial Account Information, désigné ci-après par «MCAA»). La convention révisée s’applique, en vertu de son art. 28, par. 6, à l’assistance administrative couvrant les périodes d’imposition qui débutent le 1er janvier, ou après le 1er janvier de l’année qui suit celle durant laquelle la convention révisée entre en vigueur à l’égard d’une partie ou, en l’absence de période d’imposition, à l’assistance administrative portant sur des obligations fiscales qui prennent naissance le 1er janvier, ou après le 1er janvier de l’année qui suit celle durant laquelle la convention révisée entre en vigueur à l’égard d’une partie.
En Suisse, la convention révisée est entrée en force le 1er janvier 2017 et s’applique par conséquent aux périodes d’imposition débutant le 1er janvier 2018 ou après cette date. Étant donné qu’en Afrique du Sud l’année fiscale commence le 1er mars, la convention révisée ne serait en l’état pas applicable à la période qui s’étend du 1er janvier au 28 février 2018, ce qui signifie que les institutions financières suisses ne seraient pas tenues légalement de collecter des données pour cette période.
Compte tenu de cette situation et du fait que l’art. 28, par. 6, de la convention révisée prévoit que deux parties ou plus peuvent convenir que la convention révisée s’applique à l’assistance administrative portant sur des périodes d’imposition ou des obligations fiscales antérieures, j’ai l’honneur de proposer, au nom du Conseil fédéral suisse, de convenir pour la Suisse et l’Afrique du Sud que l’art. 6 de la convention révisée s’applique, conformément aux dispositions du MCAA, à l’assistance administrative visée dans le MCAA entre la Suisse et l’Afrique du Sud, indépendamment des périodes et obligations fiscales auxquelles se rapportent en Suisse ou en Afrique du Sud les renseignements à échanger, étant entendu que les institutions financières déclarantes d’Afrique du Sud commenceront à collecter des donnée au début de la période de déclaration prévue par leur droit fiscal interne (soit à partir du 1er mars 2018), tandis que les institutions financières déclarantes de Suisse commenceront à collecter des données à partir du 1er janvier 2018. En vertu des dispositions du MCAA, il est par ailleurs entendu qu’aucun renseignement se rapportant aux années civiles antérieures à 2018 ne sera échangé.
Si le Gouvernement d’Afrique du Sud accepte la proposition qui précède, je suggère que la présente lettre et votre réponse reflétant votre approbation soient considérées comme un accord en la matière entre nos deux gouvernements, qui s’applique à partir du 1er janvier 2018.»
J’ai le plaisir de vous informer que le Gouvernement d’Afrique du Sud accepte la proposition figurant dans votre lettre. De plus, le Gouvernement d’Afrique du Sud accepte également que votre lettre et la présente réponse constituent un accord entre nos deux gouvernements applicable à partir du 1er janvier 2018.
Veuillez agréer, Monsieur le Conseiller fédéral, les assurances de ma très haute considération.
Monsieur MKN Gigaba, député
Ministre des finances
République d’Afrique du Sud
Il presente documento non è una pubblicazione ufficiale. Fa unicamente fede la pubblicazione della Cancelleria federale. Ordinanza sulle pubblicazioni ufficiali, OPubl.
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