Sono considerate «Zone di frontiera», ai sensi della presente Convenzione, le due strisce di territorio situato ai due lati del confine comune.
L’estensione di ciascuna di dette «Zone» sarà approssimativamente di dieci chilometri, salvo casi eccezionali, giustificati da esigenze locali, in cui le due Parti Contraenti potranno fissare l’estensione della zona anche oltre i dieci chilometri.
Gli elenchi dei Comuni o frazioni di Comuni che sono compresi nelle predette zone figurano all’Annesso I.
Sono considerati come «frontalieri», ai sensi della presente Convenzione, le persone che abitano nella zona di frontiera di uno dei due Stati e che si rechino frequentemente, per la loro attività abituale, per i loro interessi particolari o per motivi familiari permanenti, nella zona frontiera limitrofa.
Salvo le eccezioni previste dalla presente Convenzione, è considerato «traffico di frontiera» il traffico di importazione e di esportazione (definitiva o temporanea) svolgentesi tra le suddette due zone, limitrofe e contigue, in quanto si tratti di scambi esclusivamente effettuati dai relativi abitanti per i bisogni normali delle proprie singole economie domestiche, o per la coltivazione e conduzione dei loro terreni.
La circolazione delle persone nel predetto traffico di frontiera è, ai fini delle norme di polizia, regolata dagli accordi speciali su tale materia, conclusi fra i due Paesi.
In linea generale, la frontiera non può essere attraversata che dalle persone munite di «documento ufficiale d’identità» previsto negli accordi predetti (passaporto, tessera di frontiera e lasciapassare) e a condizione che il passaggio avvenga per le vie doganali permesse e nelle ore di servizio.
Tuttavia, il solo possesso del «documento ufficiale di identità», rilasciato dalle Autorità di polizia ai sensi degli accordi speciali sulla circolazione delle persone nel traffico di frontiera, non dà diritto alle facilitazioni doganali previste dalla presente Convenzione, rimanendo queste tassativamente subordinate alla specifica condizione che il titolare del documento sia «frontaliere» come sopra indicato.
Le Autorità doganali dei due Paesi fisseranno di comune accordo il sistema e le modalità da adottare per garantire l’osservanza delle suesposte condizioni e si adopreranno per far concordare, fin dove possibile, i punti di passaggio, le attribuzioni e gli orari dei rispettivi uffici corrispondenti, favorendo, inoltre, l’istituzione di questi ultimi in prossimità della frontiera.
Sont réputées «Zones frontières», au sens de la présente Convention, les zones limitrophes s’étendant des deux côtés de la frontière commune.
La profondeur de chacune de ces «zones» est d’environ dix kilomètres, sous réserve des cas exceptionnels, justifiés par les exigences locales, dans lesquels les deux Parties Contractantes pourront fixer la profondeur de la zone même au-delà des dix kilomètres.
Les listes des Communes ou fractions de Communes comprises dans les zones précitées figurent à l’Annexe I.
Sont réputés «frontaliers», au sens de la présente Convention, les personnes qui habitent dans la zone frontière de l’un des deux Pays et qui se rendent fréquemment dans la zone frontière limitrophe pour leur activité habituelle, pour leurs intérêts privés ou pour des raisons permanentes de famille.
À part les exceptions prévues par la présente Convention, le «trafic de frontière» s’entend des importations et des exportations (définitives ou temporaires) se déroulant entre les deux zones susmentionnées, limitrophes et contiguës, en tant qu’il s’agit d’échanges effectués exclusivement par des frontaliers pour les besoins normaux de leur propre ménage ou de la culture et de l’amodiation de leurs terres.
Le mouvement des personnes dans le trafic de frontière précité est, en ce qui concerne les prescriptions de police, régi par les accords spéciaux en la matière, conclus entre les deux Pays.
D’une manière générale, la frontière ne peut être franchie que par des personnes munies de la «pièce officielle d’identité» prévue dans les accords de police susmentionnés (passeport, carte frontalière et laissez-passer), et à condition que la frontière soit franchie par les routes douanières permises et pendant les heures de service.
Toutefois, le fait d’être titulaire de la «pièce officielle d’identité» délivrée par les Autorités de police aux termes des accords spéciaux concernant le mouvement des personnes dans le trafic de frontière ne donne pas droit aux facilités douanières prévues par la présente Convention, ces facilités étant subordonnées à la condition expresse que le titulaire de la pièce soit «frontalier» au sens de la définition ci-dessus.
Les Autorités douanières des deux Pays fixeront, d’un commun accord, le système et les modalités à adopter pour garantir l’application des conditions ci-dessus. Elles s’efforceront de faire concorder, autant que possible, les points de franchissement de la frontière, les attributions et les horaires des bureaux correspondants; en outre, elles favoriseront la création de ces derniers à proximité de la frontière.
Il presente documento non è una pubblicazione ufficiale. Fa unicamente fede la pubblicazione della Cancelleria federale. Ordinanza sulle pubblicazioni ufficiali, OPubl.
Ceci n’est pas une publication officielle. Seule la publication opérée par la Chancellerie fédérale fait foi. Ordonnance sur les publications officielles, OPubl.