1. L’Alta Parte contraente che nel corso di un conflitto armato sia indotta da circostanze impreviste a stabilire un rifugio improvvisato e desideri porlo sotto protezione speciale, ne avverte immediatamente il Commissario generale demandato presso la stessa.
2. Se la misura è giustificata dalle circostanze e dall’importanza dei beni culturali messi a riparo nel rifugio improvvisato, il Commissario generale potrà autorizzare l’Alta Parte contraente ad apporre su questo il contrassegno menzionato nell’articolo 16 della Convenzione7. Egli comunicherà senza indugio la decisione ai delegati delle Potenze protettrici interessati, ciascuno dei quali avrà facoltà di ordinare, entro il termine di trenta giorni, l’immediato ritiro dell’emblema.
3. Non appena detti delegati abbiano manifestato il loro accordo o se il termine di trenta giorni sia trascorso senza che alcuno di essi abbia mosso obbiezioni, e il Commissario generale stimi che il rifugio risponda alle condizioni previste nell’articolo 8 della Convenzione, questi chiederà al Direttore generale dell’Organizzazione delle Nazioni Unite per l’educazione, la scienza e la cultura l’iscrizione del rifugio nel registro dei beni culturali sotto protezione speciale.
1. Si une Haute Partie contractante, au cours d’un conflit armé, est amenée par des circonstances imprévues à aménager un refuge improvisé et si Elle désire qu’il soit placé sous protection spéciale, Elle en fait immédiatement communication au Commissaire général qui exerce sa mission auprès d’Elle.
2. Si le Commissaire général est d’avis que les circonstances et l’importance des biens culturels abrités dans ce refuge improvisé justifient une telle mesure, il peut autoriser la Haute Partie contractante à y apposer le signe distinctif défini à l’art. 16 de la Convention6. Il communique sa décision sans délai aux délégués intéressés des Puissances protectrices, dont chacun peut, dans un délai de 30 jours, ordonner le retrait immédiat du signe.
3. Dès que ces délégués ont signifié leur accord ou si le délai de 30 jours s’écoule sans qu’il y ait opposition de l’un quelconque des délégués intéressés et si le refuge improvisé remplit, selon l’avis du Commissaire général, les conditions prévues à l’art. 8 de la Convention, le Commissaire général demande au Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture l’inscription du refuge au Registre des biens culturels sous protection spéciale.
Il presente documento non è una pubblicazione ufficiale. Fa unicamente fede la pubblicazione della Cancelleria federale. Ordinanza sulle pubblicazioni ufficiali, OPubl.
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