Diritto internazionale 0.1 Diritto internazionale pubblico generale 0.14 Cittadinanza. Domicilio e dimora
Droit international 0.1 Droit international public général 0.14 Nationalité. Établissement et séjour

0.142.114.541 Trattato di domicilio e consolare del 22 luglio 1868 tra la Svizzera e l'Italia (con Dichiarazione)

0.142.114.541 Convention d'établissement et consulaire du 22 juillet 1868 entre la Suisse et l'Italie (avec décl.)

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Art. 1

Tra la Confederazione Svizzera e il Regno d’Italia vi sarà amicizia perpetua, e libertà reciproca di domicilio e di commercio. Gli Italiani saranno in ogni Cantone della Confederazione Svizzera ricevuti e trattati, riguardo alle persone e proprietà loro, sul medesimo piede e alla medesima maniera come lo sono o potranno esserlo in avvenire gli attinenti degli altri Cantoni.

E reciprocamente gli Svizzeri saranno in Italia ricevuti e trattati riguardo alle persone e proprietà loro sul medesimo piede e nella medesima maniera come i nazionali.

Di conseguenza, i cittadini, di ciascuno dei due Stati, non meno che le loro famiglie, quando si uniformino alle leggi del paese, potranno liberamente entrare, viaggiare, soggiornare e stabilirsi in qualsivoglia parte dei territorio, senza che pei passaporti e pei permessi di dimora e per l’esercizio di loro professione siano sottoposti a tassa alcuna, onere o condizione fuor di quelle cui sottostanno i nazionali. Potranno commerciare tanto all’ingrosso che al minuto, esercitare ogni professione od industria, prendere in affitto ed occupare case, magazzeni, botteghe, stabilimenti giusta lor bisogno, effettuare trasporti di merci e di denaro, e ricevere trasmissioni sia dall’interno che da paesi forestieri, senza che per tutte o per alcune di queste operazioni i detti cittadini vengano soggettati ad obblighi od oneri maggiori e più gravi di quelli cui sono o potranno essere soggetti i nazionali, salvo le precauzioni di polizia praticate cogli attinenti delle nazioni più favorite. Gli uni e gli altri saranno su un piede di perfetta eguaglianza in tutte le compere non meno che in tutte le vendite loro, liberi di stabilire e fissare il prezzo degli effetti, delle merci e degli oggetti quali siansi, tanto importati che indigeni, sia che li vendano nell’interno o che li destinino all’esportazione, purchè si uniformino esattamente alle leggi e ai regolamenti del paese. Godranno la medesima libertà per fare i loro affari essi stessi, presentare lor dichiarazioni al dazio o servirsi in ciò di chi lor parrà meglio, incaricati, fattori, sensali, agenti, consegnatari o interpreti, nella compera o nella vendita di loro beni, effetti, o merci. Avranno pure il diritto di trattare, in qualità di incaricati, fattori, agenti, consegnatari e interpreti, tutti gli affari che loro fossero affidati da loro compatrioti o da estranei o da nazionali.3

Finalmente, essi non pagheranno punto in ragione del lor commercio o della loro industria nelle città o località de due Stati, sia che vi si stabiliscano o che vi dimorino soltanto per un dato tempo, nè diritti, nè tasse o imposte di sorta, diverse o maggiori di quelle che si esigeranno da nazionali e dagli attinenti della nazione la più favorita4; e i privilegi, le immunità od altri favori quali che siensi, che in fatto di commercio e d’industria godono o godranno in avvenire i cittadini dell’uno dei due Stati saranno comuni a quelli dell’altro. Non sono però compresi nei vantaggi summenzionati l’esercizio dei diritti politici e la partecipazione ai beni dei comuni, delle corporazioni o delle fondazioni delle quali i cittadini dell’uno de due paesi stabiliti nell’altro non fossero stati ricevuti come membri o a titolo di comproprietari.

2 Vedi anche lo scambio di note dei 27/31 mag. 1926 per il riconoscimento reciproco in Svizzera e in Italia di certi diplomi di capomastro (RS 0.142.114.546), l’Acc. del 5 mag. 1934 concernente l’esercizio delle professioni d’ingegnere e d’architetto (RS 0.142.114. 547), l’Acc. del 10 ago. 1964 relativo all’emigrazione dei lavoratori italiani in Svizzera (RS 0.142.114.548), la Conv. del 28 giu. 1888 per l’ammissione reciproca degli esercenti arti salutari domiciliati nei distretti di frontiera all’esercizio della professione (RS 0.811. 119.454.1) e la dichiarazione del 5 mag. 1934 concernente l’ammissione alle professioni di medico, farmacista, veterinario (RS 0.811.119.454.2).

3 Con dichiarazione vicendevole, le Parti contraenti si sono riservate piena libertà d’azione per quanto concerne la legislazione sulle industrie ambulanti e sulla vendita a domicilio (cfr. FF 1908 IV 501 ediz. ted. 633 ediz. franc.).

4 Vedi anche la Conv. del 9 mar. 1976 tra la Confederazione Svizzera e la Repubblica italiana per evitare le doppie imposizioni e per regolare talune altre questioni in materia di imposte sul reddito e sul patrimonio (RS 0.672.945.41) e lo Scambio di lettere dei 28 apr. 1978 (RS 0.672.945.411).

Art. 1

Il y aura entre la Confédération suisse et le Royaume d’Italie amitié perpétuelle et liberté réciproque d’établissement et de commerce. Les Italiens seront reçus et traités dans chaque Canton de la Confédération suisse, relativement à leurs personnes et à leurs propriétés, sur le même pied et de la même manière que le sont ou pourront l’être à l’avenir des ressortissants des autres Cantons.

Réciproquement les Suisses seront reçus et traités en Italie, relativement à leurs personnes et à leurs propriétés, sur le même pied et de la même manière que les nationaux.

En conséquence, les citoyens de chacun des deux Etats, ainsi que leurs familles, pourvu qu’ils se conforment aux lois du pays, pourront librement entrer, voyager, séjourner et s’établir dans chaque partie du territoire, sans qu’en ce qui concerne les passeports et les permis de séjour, et l’autorisation d’exercer leur profession, ils soient soumis à aucune taxe, charge ou condition, autres que celles auxquelles sont soumis les nationaux. Ils pourront commercer tant en gros qu’en détail, exercer toute profession ou industrie, louer et occuper les maisons, magasins, boutiques, établissements qui leur seront nécessaires, effectuer des transports de marchandises et d’argent, et recevoir des consignations tant de l’intérieur que des pays étrangers, sans que, pour toutes ou quelques‑unes de ces opérations, lesdits citoyens soient assujettis à des obligations ou à des charges plus fortes et plus onéreuses que celles auxquelles sont ou pourront être soumis les nationaux, sauf les précautions de police qui sont employées à l’égard des ressortissants des nations les plus favorisées. Ils seront les uns et les autres sur un pied de parfaite égalité dans tous leurs achats comme dans toutes leurs ventes, libres d’établir et de fixer des effets, marchandises et objets quelconques, tant importés que nationaux, soit qu’ils les vendent à l’intérieur, soit qu’ils les destinent à l’exportation, sauf à se conformer exactement aux lois et aux règlements du pays. Ils jouiront de la même liberté pour faire leurs affaires eux-mêmes, présenter en douane leurs propres déclarations, ou employer à cet effet qui bon leur semblera, fondés de pouvoirs, facteurs, courtiers, agents et consignataires ou interprètes, dans l’achat ou dans la vente de leurs biens, effets ou marchandises. Ils auront également le droit de remplir toutes les fonctions qui leur seront confiées par leurs compatriotes ou par des étrangers ou par des nationaux en qualité de fondés de pouvoirs, facteurs, agents, consignataires ou interprètes.4

Enfin, ils ne paieront point à raison de leur commerce ou de leur industrie dans les villes ou lieux des deux Etats, soit qu’ils s’y établissent, soit qu’ils y résident temporairement, des droits, taxes ou impôts sous quelque dénomination que ce soit, autres ou plus élevés que ceux qui se percevront sur les nationaux et sur les ressortissants de la nation la plus favorisée5; et les privilèges, immunités ou autres faveurs quelconques, dont jouissent ou jouiront à l’avenir, en matière de commerce et d’industrie, les citoyens de l’un des deux Etats seront communs à ceux de l’autre. Ne sont cependant pas compris dans les avantages mentionnés ci‑dessus l’exercice des droits politiques et la participation aux biens des communes, des corporations ou des fondations dont les citoyens de l’un des deux pays établis dans l’autre n’auraient pas été reçus comme membres ou à titre de copropriétaires.

3 Voir en outre l’échange de notes des 27/31 mai 1926 entre la Suisse et l’Italie concernant la reconnaissance réciproque de certains diplômes de maître maçon (capomastro) (RS 0.142.114.546), l’ac. du 5 mai 1934 concernant l’exercice des professions d’ingénieur et d’architecte (RS 0.142.114.547), l’ac. du 10 août 1964 relatif à l’émigration de travailleurs italiens en Suisse (RS 0.142.114.548), la conv. du 28 juin 1888 concernant la réciprocité dans l’exercice des professions médicales par les personnes domiciliées à proximité de la frontière (RS 0.811.119.454.1) et la décl. du 5 mai 1934 concernant l’admission aux professions de médecin, pharmacien, vétérinaire (RS 0.811.119.454.2).

4 Par une déclaration réciproque, les parties contractantes se sont réservé toute liberté d’action en ce qui concerne les industries ambulantes et le colportage (cf. FF 1908 IV 633).

5 Voir en outre la conv. du 9 mars 1976 entre la Confédération suisse et la République italienne en vue d’éviter les doubles impositions et de régler certaines autres questions en matière d’impôts sur le revenu et sur la fortune (RS 0.672.945.41), ainsi que l’échange de lettres du 28 avril 1978 (RS 0.672.945.411).

 

Il presente documento non è una pubblicazione ufficiale. Fa unicamente fede la pubblicazione della Cancelleria federale. Ordinanza sulle pubblicazioni ufficiali, OPubl.
Ceci n’est pas une publication officielle. Seule la publication opérée par la Chancellerie fédérale fait foi. Ordonnance sur les publications officielles, OPubl.