Diritto internazionale 0.1 Diritto internazionale pubblico generale 0.14 Cittadinanza. Domicilio e dimora
Droit international 0.1 Droit international public général 0.14 Nationalité. Établissement et séjour

0.142.114.361 Trattato di amicizia del 25 aprile 1934 tra la Confederazione Svizzera e l'Impero di Persia (Iran) (con Protocollo finale)

0.142.114.361 Traité d'amitié du 25 avril 1934 entre la Confédération suisse et l'Empire de Perse (Iran) (avec prot. fin.)

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Art. 4

Le Alte Parti contraenti convengono di sottoporre ad arbitrato tutte le controversie che avessero a sorgere tra loro circa l’applicazione o la interpretazione delle stipulazioni di tutti i trattati e convenzioni conchiusi o da conchiudersi, compreso il presente trattato, e che non avessero potuto essere regolate amichevolmente entro un termine ragionevole nelle vie diplomatiche ordinarie.

Questa disposizione si applicherà parimente, dato il caso, alla questione preliminare di sapere se la controversia concerne l’interpretazione o l’applicazione di detti trattati o convenzioni.

La decisione del tribunale arbitrale sarà vincolante per le Parti.

Per ciascuna controversia il tribunale arbitrale sarà formato, a domanda di una delle Parti contraenti, nel modo seguente: nel termine di tre mesi, a contare dal deposito della domanda, ciascuna delle due Parti contraenti designerà un arbitro, che potrà essere scelto tra i suoi cittadini o tra i cittadini di un terzo Stato.

Se, alla scadenza dei termine di tre mesi, lo Stato convenuto non ha designato il suo arbitro, la scelta sarà fatta, a richiesta dello Stato attore, da parte del Presidente della Corte permanente di Giustizia internazionale5 tra i cittadini dello Stato convenuto.

In un nuovo termine di due mesi, le Parti si metteranno d’accordo sui termini dei compromesso che sottopone la controversia al tribunale arbitrale, nestabilisce la competenza, enuncia i punti in contestazione e fissa la procedura da seguire per dar loro una soluzione. Nel caso in cui, scorso il termine di due mesi, le due Parti non si fossero accordate sul compromesso, la cura di stabilirlo sarà affidata al tribunale arbitrale richiesto dallo Stato attore.

Se i due arbitri non riescono a stabilire di comune accordo il compromesso nel termine di due mesi a contare dal momento in cui questo compito sarà stato affidato al tribunale arbitrale o se i due arbitri non riescono a comporre la contestazione in un termine ragionevole, che dovrà, del resto, essere fissato nel regolamento di procedura, le due Alte Parti contraenti sceglieranno per terzo arbitro un cittadino di un terzo Stato. Se le due Parti non si accordano per la scelta di un terzo arbitro nel termine di due mesi a contare dal momento in cui è stata presentata la domanda di nomina dei terzo arbitro, esse pregheranno di comune accordo, o, in mancanza di una domanda comune in un nuovo termine di due mesi, la più sollecita delle Parti pregherà il Presidente della Corte permanente di Giustizia intenazionale6 di nominare questo terzo arbitro tra i cittadini di terzi Stati. Di comune accordo fra le Parti, gli potrà essere rimesso un elenco dei terzi Stati a cui dovrà limitarsi la sua scelta. Esse si riservano di accordarsi anticipatamente per un periodo determinato, sulla designazione del terzo arbitro.

Qualora si fosse dovuto procedere alla designazione di un terzo arbitro e le Parti non avessero potuto intendersi per stabilire con compromesso la procedura da seguire dopo questa designazione, il terzo arbitro si unirà ai due primi arbitri, e il tribunale, così formato, determinerà la procedura e comporrà la controversia.

Tutte le decisioni del tribunale arbitrale saranno prese a maggioranza di voti.

Per qualsiasi altra controversia, anche se non si riferisca all’applicazione o all’interpretazione di trattati o convenzioni, che non avesse potuto essere risolta in modo soddisfacente nelle vie diplomatiche ordinarie, le Alte Parti contraenti, rispettose degli obblighi che hanno quali membri della Società delle Nazioni convengono di non ricorrere a procedure che non siano quelle dei regolamento pacifico. Esse fisseranno in ciascun caso, mediante compromesso speciale, la procedura che loro parrà meglio indicata.

Le Alte Parti contraenti riconoscono, inoltre, che le disposizioni del presente articolo in nulla si oppongono all’applicazione delle stipulazioni del Protocollo da esse firmato, relativo alla competenza della Corte permanente di Giustizia internazionale7 del 16 dicembre 1920.

5 La Corte permanente di Giustizia internazionale è stata sciolta dalla Ris. dell’Assemblea della Società delle Nazioni, del 18 apr. 1946 (FF 1946 II 1227 ediz. ted. 1186 ediz. franc.) e sostituita dalla corte internazionale di Giustizia (RS 0.193.50).

6 Vedi la nota al cpv. 5.

7 Ora: della Corte internazionale di Giustizia (art. 37 dello statuto della Corte internazionale di Giustizia – RS 0.193.501).

Art. 4

Les Hautes Parties contractantes conviennent de soumettre à l’arbitrage tous les différends qui surgiraient entre elles à propos de l’application ou de l’interprétation des stipulations de tous les traités et conventions conclus ou à conclure, y compris le présent traité, et qui n’auraient pu être réglés à l’amiable dans un délai raisonnable par les procédés diplomatiques ordinaires.

Cette disposition s’appliquera également, le cas échéant, à la question préalable de savoir si le différend se rapporte à l’interprétation ou à l’application desdits traités et conventions.

La décision du tribunal arbitral obligera les Parties.

Pour chaque litige, le tribunal arbitral sera formé sur la demande d’une des Parties contractantes et de la façon suivante: dans le délai de trois mois, à dater du dépôt de la demande, chacune des deux Hautes Parties contractantes désignera un arbitre, qui pourra être choisi parmi ses ressortissants ou parmi les ressortissants d’un Etat tiers.

Si, à l’expiration du susdit délai de trois mois, l’Etat défendeur n’a pas désigné d’arbitre, le choix en sera fait, à la demande de l’Etat demandeur, par le Président de la Cour permanente de Justice internationale5 parmi les ressortissants de l’Etat défendeur.

Dans un nouveau délai de deux mois, les Parties se mettront d’accord sur les termes du compromis saisissant le tribunal arbitral du différend, déterminant sa compétence, énonçant les points en litige et fixant la procédure à suivre pour leur donner une solution. Au cas où le délai de deux mois écoulé les deux Parties ne se seraient pas entendues sur le compromis, le soin de l’établir serait confié au tribunal arbitral saisi par l’Etat demandeur.

Si les deux arbitres ne parviennent pas à se mettre d’accord sur l’établissement d’un compromis dans le délai de deux mois à partir du moment où ce soin aurait été confié au tribunal arbitral ou si les deux arbitres ne parviennent pas à régler le différend dans un délai raisonnable, qui devra, d’ailleurs, être fixé dans le règlement de procédure, les deux Hautes Parties contractantes choisiront pour tiers arbitre un ressortissant d’un Etat tiers. Si les deux Parties ne tombent pas d’accord sur le choix du tiers arbitre dans le délai de deux mois à dater du moment où aura été formulée la demande de la nomination d’un tiers arbitre, elles prieront en commun ou, faute d’avoir introduit cette requête commune dans un nouveau délai de deux mois, la plus diligente d’entre elles priera le Président de la Cour permanente de Justice internationale6 de nommer ce tiers arbitre parmi les ressortissants des Etats tiers. Du commun accord des Parties, il pourra lui être remis une liste des Etats tiers auxquels son choix devra se restreindre. Elles se réservent de s’entendre à l’avance pour une période déterminée sur la désignation du tiers arbitre.

Au cas où il aurait fallu procéder à la désignation d’un tiers arbitre et, à défaut d’un compromis entre les deux Parties contractantes ayant déterminé la procédure à suivre à partir de cette désignation, le tiers arbitre se joindra aux deux premiers arbitres, et le tribunal, ainsi formé, déterminera sa procédure et réglera le différend.

Toutes les décisions du tribunal arbitral seront rendues à la majorité.

Pour tout différend autre que ceux relatifs à l’application ou à l’interprétation de traités ou conventions et qui n’auraient pu être réglés, de façon satisfaisante, par les procédés diplomatiques ordinaires, les Hautes Parties contractantes, respectueuses de leurs obligations en tant que membres de la Société des Nations, conviennent de ne recourir qu’à des procédures de règlement pacifique. Elles détermineront, dans chaque cas, par compromis spécial, la procédure qui leur paraîtra la mieux appropriée.

Les Hautes Parties contractantes reconnaissent, au surplus, que les dispositions du présent article ne s’opposent en rien à l’application des stipulations du Protocole signé par elles, relatif à la compétence obligatoire de la Cour permanente de justice internationale7 du 16 décembre 1920.

5 La Cour permanente de justice internationale a été dissoute par résolution de l’Assemblée de la Société des Nations du 18 avr. 1946 (FF 1946 II 1186) et remplacée par la Cour internationale de justice (RS 0.193.50).

6 Voir la note à l’al. 5 du présent article.

7 Actuellement: Cour internationale de justice (art. 37 du Statut de la Cour internationale de justice; RS 0.193.501).

 

Il presente documento non è una pubblicazione ufficiale. Fa unicamente fede la pubblicazione della Cancelleria federale. Ordinanza sulle pubblicazioni ufficiali, OPubl.
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