Diritto internazionale 0.1 Diritto internazionale pubblico generale 0.10 Diritti dell'uomo e libertà fondamentali
Droit international 0.1 Droit international public général 0.10 Droits de l'homme et libertés fondamentales

0.101.1 Accordo europeo del 6 maggio 1969 concernente le persone partecipanti alle procedure davanti alla Commissione e alla Corte europee dei Diritti dell'Uomo

0.101.1 Accord européen du 6 mai 1969 concernant les personnes participant aux procédures devant la Commission et la Cour européennes des Droits de l'Homme

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Art. 4

l.
(a) Le Parti Contraenti s’impegnano a non impedire alle persone, designate nel primo paragrafo dell’articolo 1 del presente Accordo, e di cui la Commissione o la Corte hanno precedentemente autorizzato la presenza, di circolare e viaggiare liberamente per assistere alla procedura davanti alla Commissione o alla Corte e di ritornarne.
(b)
Nessun’altra restrizione può essere imposta a tali movimenti e spostamenti se non quelle, previste dalla legge, costituenti misure necessarie, in una società democratica, alla sicurezza nazionale, alla sicurezza pubblica, al mantenimento dell’ordine pubblico, alla prevenzione dei delitti, alla protezione della salute o della morale, o alla protezione dei diritti e delle libertà altrui.
2.
(a) Nei Paesi di transito e nel Paese dove si svolge la procedura, queste persone non possono essere né perseguite, né detenute, né sottoposte ad alcuna altra restrizione della libertà personale, per fatti o condanne anteriori all’inizio del viaggio.
(b)
Ogni Parte Contraente può, al momento della firma o della ratificazione del presente Accordo, dichiarare che le disposizioni di questo paragrafo non si applicheranno ai propri cittadini. Una tale dichiarazione può essere ritirata in ogni momento mediante notificazione al Segretario Generale del Consiglio d’Europa.

3.  Le Parti Contraenti s’impegnano a lasciar entrare queste persone sul loro territorio allorché le stesse vi hanno iniziato il viaggio.

4.  Le disposizioni dei paragrafi 1 e 2 dei presente articolo cessano d’essere applicati quando la persona interessata ha avuto la possibilità, durante quindici giorni consecutivi, dopo che la sua presenza non era più richiesta dalla Commissione o dalla Corte, di rientrare nel Paese dal quale era iniziato il suo viaggio.

5.  Ove vi sia conflitto tra i doveri risultanti per una Parte Contraente dal paragrafo 2 di questo articolo e i doveri risultanti da una Convenzione del Consiglio d’Europa o da un trattato d’estradizione o da altro trattato relativo all’assistenza giudiziaria in materia penale conchiuso con altre Parti Contraenti, le disposizioni del paragrafo 2 dei presente articolo saranno poziori.

Art. 4

1.
(a) Les Parties Contractantes s’engagent à ne pas empêcher les personnes visées au premier paragraphe de l’art. 1 du présent Accord, et dont la Commission ou la Cour a au préalable autorisé la présence, de circuler et de voyager librement pour assister à la procédure devant la Commission ou la Cour, et en revenir.
(b)
Aucune autre restriction ne peut être imposée à ces mouvements et déplacements que celles qui, prévues par la loi, constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité nationale, à la sûreté publique, au maintien de l’ordre public, à la prévention des infractions pénales, à la protection de la santé ou de la morale, ou à la protection des droits et libertés d’autrui.
2.
(a) Dans les pays de transit et dans le pays où se déroule la procédure, ces personnes ne peuvent être ni poursuivies, ni détenues, ni soumises à aucune autre restriction de leur liberté individuelle, en raison de faits ou condamnations antérieurs au commencement du voyage.
(b)
Toute Partie Contractante peut, au moment de la signature ou de la ratification de cet Accord, déclarer que les dispositions de ce paragraphe ne s’appliqueront pas à ses propres ressortissants. Une telle déclaration peut être retirée à tout moment par notification adressée au Secrétaire Général du Conseil de l’Europe.

3.  Les Parties Contractantes s’engagent à laisser rentrer ces personnes sur leur territoire lorsqu’elles y ont commencé le voyage.

4.  Les dispositions des par. 1 et 2 du présent article cessent de s’appliquer lorsque la personne intéressée a eu la possibilité, pendant quinze jours consécutifs, après que sa présence n’était plus requise par la Commission ou la Cour, de rentrer dans le pays où son voyage a commencé.

5.  En cas de conflit entre les obligations résultant pour une Partie Contractante du par. 2 de cet article et celles résultant d’une Convention du Conseil de l’Europe ou d’un traité d’extradition ou d’un autre traité relatif à l’entraide judiciaire en matière pénale conclu avec d’autres Parties Contractantes, les dispositions du par. 2 du présent article prévaudront.

 

Il presente documento non è una pubblicazione ufficiale. Fa unicamente fede la pubblicazione della Cancelleria federale. Ordinanza sulle pubblicazioni ufficiali, OPubl.
Ceci n’est pas une publication officielle. Seule la publication opérée par la Chancellerie fédérale fait foi. Ordonnance sur les publications officielles, OPubl.