1 Le fonctionnaire enquêteur peut arrêter provisoirement celui contre lequel il y a des présomptions graves de culpabilité, s’il existe apparemment une cause d’arrestation selon l’art. 52 et, s’il y a péril en la demeure.
2 La personne arrêtée provisoirement ou amenée devant l’administration en vertu de l’art. 19, al. 4, doit être interrogée immédiatement; l’occasion lui sera donnée de s’expliquer sur les présomptions existantes et de contester la cause de l’arrestation provisoire.
3 S’il subsiste apparemment une cause d’arrestation, la personne arrêtée provisoirement est amenée immédiatement devant l’autorité judiciaire cantonale compétente pour décerner des mandats d’arrêt. Si l’arrestation provisoire a été faite dans un endroit écarté ou difficilement accessible ou si l’autorité judiciaire ne peut être atteinte immédiatement, la présentation a lieu dans les quarante-huit heures.
4 L’autorité judiciaire examine s’il existe une cause d’arrestation; le fonctionnaire enquêteur et la personne arrêtée provisoirement sont entendus à ce sujet.
5 L’autorité judiciaire décide ensuite l’arrestation ou la mise en liberté, le cas échéant sous caution. La décision peut être attaquée par la voie de la plainte (art. 26).
6 Si le fonctionnaire enquêteur annonce immédiatement qu’il dépose plainte contre la mise en liberté, l’arrestation provisoire est maintenue temporairement. Le directeur ou chef de l’administration doit, dans les vingt-quatre heures, informer l’autorité judiciaire du maintien de la plainte. Si la plainte est maintenue, l’arrestation provisoire subsiste jusqu’à la décision de la cour des plaintes, à moins que celle-ci ou son président n’en dispose autrement.
1 Il funzionario inquirente può procedere al fermo dell’individuo gravemente indiziato di un’infrazione, qualora vi sia apparentemente un motivo d’arresto a tenore dell’articolo 52 e vi sia pericolo nel ritardo.
2 La persona fermata o, secondo l’articolo 19 capoverso 4, tradotta dinanzi all’amministrazione dev’essere immediatamente interrogata; le sarà data l’occasione d’infirmare gli indizi a suo carico e i motivi del fermo.
3 Se sussiste apparentemente un motivo d’arresto, la persona fermata dev’essere tradotta senza indugio dinanzi all’autorità giudiziaria cantonale competente a emettere un ordine d’arresto. Se il fermo è avvenuto in luogo appartato o impervio oppure se la competente autorità giudiziaria cantonale non può essere immediatamente raggiunta, la traduzione deve avvenire entro 48 ore.
4 L’autorità giudiziaria esamina se vi è un motivo d’arresto; il funzionario inquirente e la persona fermata devono essere uditi.
5 Susseguentemente, l’autorità giudiziaria ordina l’arresto o la liberazione, all’occorrenza sotto cauzione. Questa decisione può essere impugnata mediante reclamo (art. 26).
6 Se il funzionario inquirente presenta immediatamente reclamo contro la liberazione, il fermo è provvisoriamente mantenuto. Il direttore o capo dell’amministrazione in causa deve, entro 24 ore, comunicare all’autorità giudiziaria se intende mantenere il reclamo. Se questo è mantenuto, il fermo si protrae fino alla decisione della Corte dei reclami penali; è riservato l’ordine contrario della Corte dei reclami penali o del suo presidente.
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