Droit international 0.9 Économie - Coopération technique 0.97 Développement et coopération
Diritto internazionale 0.9 Economia - Cooperazione tecnica 0.97 Sviluppo e cooperazione

0.975.275.8 Accord du 16 octobre 2012 entre le Conseil fédéral suisse et le Gouvernement de la République Tunisienne concernant la promotion et la protection réciproque des investissements

0.975.275.8 Accordo del 16 ottobre 2012 tra il Consiglio federale svizzero e il Governo della Repubblica Tunisina concernente la promozione e la protezione reciproca degli investimenti

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Art. 11 Différends entre une Partie contractante et un investisseur de l’autre Partie contractante

(1)  Les différends entre une Partie contractante et un investisseur de l’autre Partie contractante au sujet d’un investissement de ce dernier sur le territoire de la première et qui portent sur un manquement allégué au présent Accord seront, dans la mesure du possible, réglés à l’amiable par voie de consultations.

(2)  La demande de consultations, présentée par écrit, énoncera les faits sur lesquels elle repose, le manquement allégué et ses conclusions. Si ces consultations n’apportent pas de solution dans les six mois à compter de la demande écrite de les engager, l’investisseur pourra soumettre le différend soit aux juridictions judiciaires ou administratives de la Partie contractante sur le territoire de laquelle l’investissement a été effectué, soit à l’arbitrage international. Dans ce dernier cas, l’investisseur aura le choix entre:

(a)
le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI), institué par la Convention pour le règlement des différends relatifs aux investissements entre Etats et ressortissants d’autres Etats2, ouverte à la signature à Washington le 18 mars 1965 (ci-après la «Convention de Washington»); et
(b)
un tribunal arbitral ad hoc qui, à moins que les parties au différend n’en disposent autrement, sera constitué conformément au règlement d’arbitrage de la Commission des Nations Unies pour le droit commercial international (CNUDCI).

(3)  Chaque Partie contractante, par le présent Accord, donne son consentement à la soumission à l’arbitrage international de tout différend relatif à un investissement conformément aux al. 1 et 2 ci-dessus.

(4)  Le choix de la procédure de règlement du différend opéré en vertu du présent Accord par l’investisseur sera définitif et n’ouvrira droit à aucune autre option à l’investisseur pour régler ledit différend.

(5)  Une société qui a été enregistrée ou constituée conformément aux lois en vigueur sur le territoire d’une Partie contractante et qui, à la date de la soumission du différend à l’arbitrage international, était contrôlée par des investisseurs de l’autre Partie contractante, sera considérée, au sens de l’art. 25 (2) (b) de la Convention de Washington, comme une société de l’autre Partie contractante.

(6)  Un investisseur ne pourra soumettre un différend pour règlement conformément au présent article si plus de cinq ans se sont écoulés depuis le jour où il a eu ou aurait dû avoir connaissance des faits à l’origine du différend.

(7)  La Partie contractante qui est partie au différend ne pourra, à aucun moment de la procédure, exciper de son immunité ou du fait que l’investisseur a reçu, en vertu d’un contrat d’assurance ou d’une garantie, une indemnité couvrant tout ou partie du dommage subi.

(8)  Aucune Partie contractante ne poursuivra par la voie diplomatique un différend soumis à l’arbitrage international, sauf au cas où l’autre Partie contractante ne se conforme pas à la sentence arbitrale.

(9)  La sentence arbitrale sera définitive et obligatoire pour les parties au différend; elle sera exécutée sans retard conformément à la législation de la Partie contractante concernée.

Art. 11 Controversie tra una Parte contraente e un investitore dell’altra Parte contraente

(1)  Le controversie tra una Parte contraente e un investitore dell’altra Parte contraente relative a un investimento di quest’ultimo sul territorio della prima e concernenti una presunta inadempienza al presente Accordo sono composte, per quanto possibile, in via amichevole mediante consultazioni.

(2)  La domanda di consultazioni, presentata per scritto, riporterà i fatti su cui si basa, la presunta inadempienza e le conclusioni. Se tali consultazioni non portano a una soluzione entro sei mesi dalla domanda scritta di consultazioni, l’investitore può sottoporre la controversia alla giurisdizione giudiziaria o amministrativa della Parte contraente sul cui territorio è stato effettuato l’investimento o all’arbitrato internazionale. In quest’ultimo caso, l’investitore può scegliere tra:

(a)
il Centro internazionale per la composizione delle controversie relative agli investimenti (CIRCI), istituito dalla Convenzione per la composizione delle controversie relative agli investimenti tra Stati e cittadini di altri Stati, aperta alla firma a Washington il 18 marzo 19653 (di seguito la «Convenzione CIRCI»); e
(b)
un tribunale arbitrale ad hoc che, salvo accordo contrario tra le Parti in controversia, è costituito secondo il regolamento d’arbitrato della Commissione delle Nazioni Unite per il diritto commerciale internazionale (UNCITRAL).

(3)  Ciascuna Parte contraente acconsente, mediante il presente accordo, a sottoporre qualsiasi controversia sugli investimenti all’arbitrato internazionale, conformemente ai paragrafi 1 e 2 summenzionati.

(4)  La scelta della procedura di composizione della controversia operata dall’investitore in virtù del presente Accordo è definitiva ed esclude qualsiasi altra opzione disponibile per comporre la suddetta controversia.

(5)  Una società registrata o costituita conformemente alle leggi vigenti sul territorio di una Parte contraente che, alla data in cui la controversia è sottoposta all’arbitrato internazionale, era controllata da investitori dell’altra Parte contraente, è considerata società di quest’ultima Parte contraente conformemente all’articolo 25 (2) (b) della Convenzione CIRCI.

(6)  Un investitore non può sottoporre una controversia per composizione conformemente al presente articolo se sono trascorsi più di cinque anni dal giorno in cui ha preso atto o avrebbe dovuto prendere atto dei fatti all’origine della controversia.

(7)  La Parte contraente che è parte in controversia non può, in nessun momento della procedura, eccepire la propria immunità o il fatto che l’investitore abbia ottenuto, in virtù di un contratto di assicurazione o di una garanzia, un indennizzo a copertura totale o parziale del danno subito.

(8)  Nessuna delle Parti contraenti esercita la protezione diplomatica per una controversia sottoposta all’arbitrato internazionale, salvo che l’altra Parte contraente rifiuti di conformarsi alla sentenza arbitrale.

(9)  La sentenza arbitrale è definitiva e vincolante per le parti alla controversia ed è eseguita senza indugio conformemente alla legislazione della Parte contraente interessata.

 

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Il presente documento non è una pubblicazione ufficiale. Fa unicamente fede la pubblicazione della Cancelleria federale. Ordinanza sulle pubblicazioni ufficiali, OPubl.