Droit international 0.9 Économie - Coopération technique 0.97 Développement et coopération
Diritto internazionale 0.9 Economia - Cooperazione tecnica 0.97 Sviluppo e cooperazione

0.975.257.4 Accord du 29 novembre 2002 entre la Confédération suisse et la République du Mozambique concernant la promotion et la protection réciproque des investissements

0.975.257.4 Accordo del 29 novembre 2002 tra la Confederazione Svizzera e la Repubblica del Mozambico concernente la promozione e la protezione reciproche degli investimenti

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Art. 9 Différends entre une Partie Contractante et un investisseur de l’autre Partie Contractante

(1)  Afin de trouver une solution aux différends relatifs à des investissements entre une Partie Contractante et un investisseur de l’autre Partie Contractante, et sans préjudice de l’article 10 du présent Accord (Différends entre les Parties Contractantes), des consultations auront lieu entre les parties concernées.

(2)  Si ces consultations n’apportent pas de solution dans les six mois à compter de la demande écrite de les engager, l’investisseur pourra soumettre le différend soit aux juridictions judiciaires ou administratives de la Partie Contractante sur le territoire de laquelle l’investissement a été effectué, soit à l’arbitrage international. Dans ce dernier cas, l’investisseur aura le choix entre:

(a)
l’arbitrage selon la Convention pour le règlement des différends relatifs aux investissements entre Etats et ressortissants d’autres Etats, ouverte à la signature à Washington le 18 mars 1965 (ci-après dénommée «la Convention CIRDI»)1; ou
(b)
la conciliation ou l’arbitrage selon le Règlement régissant le Mécanisme supplémentaire du Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI) institué par la Convention CIRDI; ou
(c)
un tribunal arbitral ad hoc qui, à moins que les parties au différend n’en disposent autrement, sera constitué conformément au règlement d’arbitrage de la Commission des Nations Unies pour le droit commercial international (CNUDCI).

(3)  Chaque Partie Contractante donne son consentement à la soumission à l’arbitrage international de tout différend relatif à un investissement.

(4)  Une société qui a été enregistrée ou constituée conformément aux lois en vigueur sur le territoire d’une Partie Contractante et qui, avant la naissance du différend, était contrôlée par des investisseurs de l’autre Partie Contractante, sera considérée, au sens de l’art. 25 (2) (b) de la Convention CIRDI, comme une société de l’autre Partie Contractante.

(5)  La Partie Contractante qui est partie au différend ne pourra, à aucun moment de la procédure, exciper de son immunité ou du fait que l’investisseur a reçu, en vertu d’un contrat d’assurance, une indemnité couvrant tout ou partie du dommage subi.

(6)  Aucune Partie Contractante ne poursuivra par la voie diplomatique un différend soumis à l’arbitrage international, à moins que l’autre Partie Contractante ne se conforme pas à la sentence arbitrale.

(7)  La sentence arbitrale sera définitive et obligatoire pour les parties au différend; elle sera exécutée sans délai conformément à la législation de la Partie Contractante concernée.

Art. 9 Controversie tra una Parte contraente e un investitore dell’altra Parte contraente

(1)  Al fine di risolvere le controversie relative agli investimenti tra una Parte contraente e un investitore dell’altra Parte contraente e impregiudicato l’articolo 10 del presente Accordo (Controversie tra le Parti contraenti) le parti interessate procederanno a consultazioni.

(2)  Se tali consultazioni non giungono ad alcuna soluzione entro sei mesi dalla domanda scritta della loro apertura, l’investitore può sottoporre la controversia sia alle giurisdizioni giudiziarie o amministrative competenti della Parte contraente sul cui territorio è stato effettuato l’investimento sia all’arbitrato internazionale. In quest’ultimo caso l’investitore può scegliere tra:

(a)
l’arbitrato conformemente alla Convenzione per la risoluzione delle controversie relative agli investimenti fra Stati e soggetti di altri Stati, aperta alla firma a Washington il 18 marzo 19652 (denominata qui appresso «la Convenzione ICSID»); oppure
(b)
la conciliazione o l’arbitrato conformemente al regolamento che disciplina il Servizio aggiuntivo del Centro internazionale per la risoluzione delle controversie relative agli investimenti (International Centre for Settlement of Investment Disputes ICSID) istituito con la Convenzione ICSID; oppure
(c)
un tribunale arbitrale ad hoc, salvo disposizione contraria delle parti in causa, costituito secondo il regolamento d’arbitrato della Commissione delle Nazioni Unite per il diritto commerciale internazionale (UNCITRAL).

(3)  Ciascuna Parte contraente acconsente a sottoporre all’arbitrato internazionale ogni controversia relativa a un investimento.

(4)  Una società registrata o costituita conformemente alle leggi in vigore sul territorio di una Parte contraente e che prima dell’insorgere della controversia era controllata da investitori dell’altra Parte contraente, è considerata società di quest’ultima in conformità all’articolo 25 (2) (b) della Convenzione ICSID.

(5)  La Parte contraente che è parte in causa non può, in nessun momento della procedura, eccepire la sua immunità o il fatto che l’investitore ha ottenuto un indennizzo totale o parziale dei danni subiti in virtù di un contratto di assicurazione.

(6)  Nessuna Parte contraente proseguirà per via diplomatica una controversia sottoposta all’arbitrato internazionale, salvo che l’altra Parte contraente non si conformi alla sentenza arbitrale.

(7)  La sentenza arbitrale è definitiva e vincolante per le parti alla controversia ed è eseguita senza indugio conformemente alla legislazione della Parte contraente interessata.

 

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