Droit international 0.9 Économie - Coopération technique 0.97 Développement et coopération
Diritto internazionale 0.9 Economia - Cooperazione tecnica 0.97 Sviluppo e cooperazione

0.975.248.7 Accord du 22 décembre 1992 entre la Confédération suisse et la République de Lettonie concernant la promotion et la protection des investissements

0.975.248.7 Accordo del 22 dicembre 1992 tra la Confederazione Svizzera e la Repubblica di Lettonia concernente la promozione e la protezione reciproche degli investimenti

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Art. 9 Différends entre une Partie Contractante et un investisseur de l’autre Partie Contractante

(1)  Afin de trouver une solution aux différends relatifs à des investissements entre une Partie Contractante et un investisseur de l’autre Partie Contractante et sans préjudice de l’article 10 du présent Accord (Différends entre Parties Contractantes), des consultations auront lieu entre les parties concernées.

(2)  Si ces consultations n’apportent pas de solution dans les six mois, le différend sera, à la requête de l’investisseur, soumis à un tribunal arbitral. Ce tribunal arbitral sera constitué comme suit:

(a)
Le tribunal arbitral sera constitué pour chaque cas particulier. A moins que les parties au différend n’en disposent autrement, chacune d’elles désignera un arbitre, et ces deux arbitres nommeront un président, ressortissant d’un Etat tiers. Les arbitres seront désignés dans les deux mois à compter de la réception de la demande d’arbitrage, et le président sera nommé dans les deux mois suivants.
(b)
Si les délais fixés à la let. (a) ci-dessus n’ont pas été observés, chaque partie au différend pourra, en l’absence de tout autre accord, inviter le Président de la Cour d’arbitrage de la Chambre de Commerce Internationale, à Paris, à procéder aux désignations nécessaires. Si le Président est empêché d’exercer cette fonction ou s’il est ressortissant d’une Partie Contractante, les dispositions de l’art. 10, al. (5), du présent Accord seront applicables mutatis mutandis.
(c)
A moins que les parties au différend n’en disposent autrement, le tribunal fixera ses règles de procédure. Ses décisions seront définitives et obligatoires. Chaque Partie Contractante reconnaîtra la sentence arbitrale et en assurera l’exécution.
(d)
Chaque partie au différend supportera les frais de son propre membre du tribunal et de sa représentation dans la procédure d’arbitrage. Les frais du président et les frais restants seront supportés à parts égales par les deux parties au différend. Le tribunal pourra néanmoins décider dans sa sentence une autre répartition des frais, et cette décision sera obligatoire pour les deux parties.

(3)  Lorsque les deux Parties Contractantes seront devenues parties à la Convention de Washington du 18 mars 19652 pour le règlement des différends relatifs aux investissements entre Etats et ressortissants d’autres Etats, les différends au sens du présent article pourront, à la requête de l’investisseur, être soumis au Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements en lieu et place de la procédure visée à l’al. (2) du présent article.

(4)  La Partie Contractante qui est partie au différend ne pourra, à aucun moment de la procédure visée aux al. (2) et (3) du présent article ou de l’exécution de la sentence en question, exciper du fait que l’investisseur a reçu, en vertu d’un contrat d’assurance, une indemnité couvrant tout ou partie du dommage subi.

(5)  Aucune Partie Contractante ne poursuivra par la voie diplomatique un différend soumis à l’arbitrage, à moins que l’autre Partie Contractante ne se conforme pas à la sentence arbitrale.

Art. 9 Controversie tra una Parte contraente e un investitore dell’altra Parte contraente

(1)  Per trovare una soluzione alle controversie in merito agli investimenti tra una Parte contraente e un investitore dell’altra Parte contraente e impregiudicato l’articolo 10 del presente Accordo (Controversie tra Parti contraenti), le parti interessate procedono a consultazioni.

(2)  Se tali consultazioni non portassero ad alcuna soluzione entro sei mesi, la controversia è sottoposta, su richiesta dell’investitore, a un tribunale arbitrale. Il tribunale arbitrale è istituito come segue:

(a)
Il tribunale arbitrale è istituito per ogni singolo caso. Salvo che le parti in causa non dispongano altrimenti, ciascuna di esse designa un arbitro e i due arbitri così designati nominano il presidente, che deve essere cittadino di uno Stato terzo. Gli arbitri devono essere designati entro un termine di due mesi non appena ricevuta la richiesta di ricorso all’arbitrato e il presidente deve essere nominato nei due mesi successivi.
(b)
Se i termini stabiliti nella lettera (a) del presente articolo non sono stati rispettati, ciascuna Parte in causa può, in assenza di altro accordo, invitare il Presidente del Tribunale arbitrale della Camera di commercio internazionale di Parigi a procedere alle necessarie designazioni. Se il Presidente ha la stessa nazionalità di una delle parti in causa o è impedito per altro motivo di esercitare il suo mandato, le disposizioni del paragrafo (5) dell’articolo 10 del presente Accordo sono applicabili mutatis mutandis.
(c)
Tranne diversa disposizione delle parti in causa, il tribunale stabilisce la propria procedura. I lodi sono definitivi e vincolanti. Ciascuna Parte contraente riconosce e garantisce l’esecuzione del lodo.
(d)
Ciascuna delle parti in causa assume le spese del proprio membro del tribunale nonché della propria rappresentanza nella procedura d’arbitrato. Le spese della presidenza e le rimanenti spese sono suddivise in parti uguali tra le due parti in causa. Tuttavia, il tribunale può determinare nella sentenza un’altra ripartizione delle spese e tale decisione è vincolante per entrambe le parti.

(3)  Qualora le due Parti contraenti avessero aderito alla Convenzione del 18 marzo 19652 per la composizione delle controversie relative agli investimenti fra Stati e cittadini di altri Stati, le controversie di cui al presente articolo possono essere sottoposte, su richiesta dell’investitore, al Centro internazionale per la composizione delle controversie relative agli investimenti, invece che alla procedura prevista nel paragrafo (2) del presente articolo.

(4)  La Parte contraente che è parte in causa non può, in nessun momento della procedura di cui ai paragrafi (2) o (3) del presente articolo, eccepire che l’investitore ha ottenuto, in virtù di un contratto di assicurazione, un indennizzo a copertura totale o parziale del danno subìto.

(5)  Nessuna delle Parti contraenti proporrà un’azione in via diplomatica per una controversia sottoposta ad arbitrato, salvo il rifiuto dell’altra Parte contraente di conformarsi alla sentenza arbitrale.

 

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