Droit international 0.8 Santé - Travail - Sécurité sociale 0.85 Assistance
Diritto internazionale 0.8 Sanità - Lavoro - Sicurezza sociale 0.85 Assistenza

0.854.965.4 Déclaration du 16 mai 1898 entre la Suisse et le Portugal pour l'assistance réciproque et gratuite des malades indigents

0.854.965.4 Dichiarazione del 16 maggio 1898 fra la Confederazione Svizzera e il Regno di Portogallo circa la cura gratuita da prestarsi scambievolmente agli ammalati poveri

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Préambule

Le Conseil fédéral suisse
et
le Gouvernement de Sa Majesté le Roi de Portugal et des Algarves,

voulant régler, d’un commun accord, les principes qu’ils s’engagent à appliquer réciproquement pour l’assistance des ressortissants de l’un des deux Etats qui tombent malades sur le territoire de l’autre, sont convenus de ce qui suit:

Chacun des deux gouvernements contractants s’engage à pourvoir à ce que, sur son territoire, les ressortissants indigents de l’autre Etat qui, par suite de maladie physique ou mentale, ont besoin de secours et de soins médicaux soient traités à l’égal de ses propres ressortissants indigents jusqu’à ce que leur rapatriement puisse s’effectuer sans danger pour leur santé ou celle d’autres personnes.

Cette disposition est seulement applicable aux établissements publics; l’entrée, le séjour et la sortie des malades s’y feront conformément aux règlements en vigueur dans ces établissements. La classification d’indigent comprend les personnes absolument dénuées de ressources, qui ne peuvent payer le tarif minimum de l’hôpital.

Le remboursement des frais résultant de ces secours et de ces soins, ainsi que de l’inhumation des personnes secourues, ne peut être réclamé aux caisses de l’Etat ou des communes, ou aux autres caisses publiques de l’Etat auquel elles appartiennent.

Dans le cas où la personne secourue ou d’autres personnes obligées en son lieu et place en vertu des règles du droit civil, en particulier les parents tenus à lui fournir les aliments, sont en état de supporter les frais en question, le droit de leur réclamer le remboursement demeure réservé.

Chacun des deux gouvernements contractants s’engage, sur une demande faite par voie diplomatique, à mettre à la disposition de l’autre gouvernement ses propres employés et à lui prêter l’appui admissible aux termes de la législation du pays, afin que ceux qui ont supporté les frais soient remboursés suivant les taxes d’usage.

Cet appui se bornera, quant au Portugal, à l’intervention de l’agent du ministère public dans l’affaire comme demandeur.

Ces dispositions demeureront en vigueur jusqu’à l’expiration de l’année qui suivra leur dénonciation par l’un des gouvernements contractants.1

En foi de quoi, les soussignés, dûment autorisés, ont signé la présente déclaration, en double original, à Berne, le seize mai mil huit cent quatrevingt‑dix‑huit (16 mai 1898) et y ont apposé leurs cachets.

1 La présente déclaration a été dénoncée par la Suisse pour le 31 décembre 1920, mais elle reste, après entente réciproque du 21 septembre 1921, tacitement en vigueur de 3 mois en 3 mois (FF 1920 II 227 et 1921 II 347).

Preambolo

Il Consiglio federale svizzero
e
il Governo di Sua Maestà il Re del Portogallo e degli Algarvi,

desiderando regolare di comune accordo i principî che essi si obbligano ad applicare scambievolmente per l’assistenza dei cittadini dell’uno dei due Stati che si ammalano sul territorio dell’altro,

hanno convenuto quanto segue:

Ciascuno dei due Governi contraenti s’impegna a provvedere che i cittadini indigenti dell’altro Stato i quali, per causa di malattia fisica o mentale, hanno bisogno di soccorsi e della cura medica, siano trattati sul suo territorio, alla pari dei suoi propri cittadini indigenti, finchè il loro rimpatrio non possa essere eseguito senza pericolo per la loro salute o per quella degli altri.

Questa disposizione non è applicabile che agli ospedali pubblici; la ammissione, il soggiorno e l’uscita dei malati avrà luogo secondo i regolamenti in vigore nei detti ospedali. Per indigenti s’intendono tutte le persone sprovviste di qualsiasi mezzo di fortuna, che non possono pagare la tariffa minima dell’ospedale.

Il rimborso delle spese derivanti dall’assistenza e dalla cura medica, nonchè dalla sepoltura delle persone soccorse, non può esser reclamato a nessuna cassa dello Stato o dei comuni, nè ad altra cassa pubblica del paese a cui gli indigenti appartengono.

Nel caso che la persona soccorsa, o altre persone obbligate in sua vece in virtù dei principî del diritto civilé, e specialmente i parenti tenuti alla somministrazione degli alimenti, siano in grado di pagare le spese di cui sopra, resta riservato il diritto di chiederne loro il rimborso.

Ciascuno dei due Governi contraenti s’impegna, se gliene venga fatta domanda in via diplomatica, di mettere a disposizione dell’altro Governo i suoi propri impiegati, e di coadiuvarlo nella misura consentitagli dalla legislazione del paese, affinchè le persone che hanno sostenuto le spese siano rimborsate secondo le tasse d’uso.

Questo aiuto si limiterà, quanto al Portogallo, all’intervento del pubblico ministero nell’affare come attore.

Queste disposizioni resteranno in vigore fino allo spirare dell’anno successivo alla loro denunzia da parte di uno dei due Governi contraenti.

In fede di che, i sottoscritti debitamente autorizzati, hanno firmata la presente Dichiarazione in doppio originale, a Berna, il sedici maggio milleottocentonovantotto (16 maggio 1898) e vi hanno apposto i loro sigilli.

 

Ceci n’est pas une publication officielle. Seule la publication opérée par la Chancellerie fédérale fait foi. Ordonnance sur les publications officielles, OPubl.
Il presente documento non è una pubblicazione ufficiale. Fa unicamente fede la pubblicazione della Cancelleria federale. Ordinanza sulle pubblicazioni ufficiali, OPubl.