Droit international 0.7 Travaux publics - Énergie - Transports et communications 0.74 Transports et communications
Diritto internazionale 0.7 Lavori pubblici - Energie - Trasporti e comunicazioni 0.74 Trasporti e comunicazioni

0.748.710.1 Convention du 14 septembre 1963 relative aux infractions et à certains autres actes survenant à bord des aéronefs

0.748.710.1 Convenzione del 14 settembre 1963 concernente le infrazioni e taluni altri atti commessi a bordo di aeromobili

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Art. 3

1. L’État d’immatriculation de l’aéronef est compétent pour connaître des infractions commises et actes accomplis à bord.

1bis. Un État est également compétent pour connaître des infractions commises et des actes accomplis à bord:

a)
en tant qu’État d’atterrissage, lorsque l’aéronef à bord duquel l’infraction est commise ou l’acte est accompli atterrit sur son territoire et que l’auteur présumé de l’infraction est encore à bord;
b)
en tant qu’État de l’exploitant, lorsque l’infraction est commise ou l’acte est accompli à bord d’un aéronef loué sans équipage à un preneur dont le principal établissement ou, à défaut, la résidence permanente se trouve dans ledit État.

2. Tout État contractant prend les mesures nécessaires pour établir sa compétence, en sa qualité d’État d’immatriculation, aux fins de connaître des infractions commises à bord des aéronefs inscrits sur son registre d’immatriculation.

2bis. Tout État contractant prend aussi les mesures nécessaires pour établir sa compétence aux fins de connaître des infractions commises à bord d’aéronefs dans les cas suivants:

a)
en tant qu’État d’atterrissage, lorsque:
i)
le dernier point de décollage ou le prochain point d’atterrissage prévu de l’aéronef à bord duquel l’infraction est commise se trouve sur son territoire et que l’aéronef atterrit ensuite sur son territoire, l’auteur présumé de l’infraction étant encore à bord, et que
ii)
la sécurité de l’aéronef ou des personnes ou des biens à bord, ou le bon ordre et la discipline à bord, sont compromis;
b)
en tant qu’État de l’exploitant, lorsque l’infraction est commise à bord d’un aéronef loué sans équipage à un preneur dont le principal établissement ou, à défaut, la résidence permanente se trouve dans ledit État.

2ter. Dans l’exercice de sa compétence comme État d’atterrissage, un État examine le point de savoir si l’infraction en question est une infraction dans l’État de l’exploitant.

3. La présente Convention n’écarte aucune compétence pénale exercée conformément aux lois nationales.

Art. 3bis 6

Si un État contractant, exerçant sa compétence au titre de l’art. 3, a été informé ou a appris autrement qu’un ou plusieurs autres États contractants mènent une enquête, une poursuite ou une instance judiciaire concernant les mêmes infractions ou actes, ledit État contractant consulte, le cas échéant, ces autres États contractants aux fins de coordonner leurs actions. Les obligations du présent article sont sans préjudice des obligations qui incombent à un État contractant en vertu de 1’art. 13.

5 Nouvelle teneur selon l’art. IV du Prot. du 4 avr. 2014, approuvé par l’Ass. féd. le 18 déc. 2020 et en vigueur pour la Suisse depuis le 1er août 2021 (RO 2021 469; FF 2020 4981).

6 Introduit par l’art. V du Prot. du 4 avr. 2014, approuvé par l’Ass. féd. le 18 déc. 2020 et en vigueur pour la Suisse depuis le 1er août 2021 (RO 2021 469; FF 2020 4981).

Art. 3

1. Lo Stato d’immatricolazione dell’aeromobile è competente per la conoscenza delle infrazioni e degli atti commessi a bordo.

1bis. Uno Stato è inoltre competente per la conoscenza delle infrazioni e degli atti commessi a bordo:

a)
in quanto Stato d’atterramento, nei casi in cui l’aeromobile a bordo del quale è stata commessa un’infrazione o commesso un atto atterri sul proprio territorio e il presunto autore dell’infrazione si trovi ancora a bordo;
b)
in quanto Stato dell’operatore, nei casi in cui l’infrazione sia commessa o l’atto compiuto a bordo di un aeromobile noleggiato senza equipaggio a un locatario la cui sede principale di attività o, in mancanza di tale sede, la cui residenza permanente sia in tale Stato.

2. Ciascun Stato contraente, in qualità di Stato d’immatricolazione, prende i provvedimenti necessari per stabilire la propria competenza nella conoscenza di infrazioni commesse a bordo di aeromobili iscritti nella propria matricola.

2bis. Ciascun Stato contraente adotta inoltre i provvedimenti necessari per stabilire la propria competenza nella conoscenza di infrazioni commesse a bordo di aeromobili nei seguenti casi:

a)
in quanto Stato d’atterramento nei casi in cui:
i)
l’aeromobile a bordo del quale viene commessa l’infrazione abbia l’ultimo punto di decollo o il prossimo punto di atterramento programmato all’interno del proprio territorio, e l’aeromobile successivamente atterri sul proprio territorio con il presunto autore dell’infrazione ancora a bordo, e
ii)
la sicurezza dell’aeromobile e delle persone e beni a bordo di esso, nonché l’ordine e la disciplina a bordo siano messi in pericolo;
b)
in quanto Stato dell’operatore, nei casi in cui l’infrazione venga commessa a bordo di un aeromobile noleggiato senza equipaggio a un locatario la cui sede principale di attività sia in tale Stato o, nel caso in cui il locatario non abbia una sede principale di attività, la cui residenza permanente sia in tale Stato.

2ter. Nell’esercitare la propria competenza in quanto Stato d’atterramento, lo Stato considera se l’infrazione in questione costituisce un’infrazione nello Stato dell’operatore.

3. La presente convenzione non libera da nessuna competenza penale esercitata conformemente alle legislazioni nazionali.

Art. 3bis 6

Qualora uno Stato contraente, nell’esercizio della propria competenza ai sensi dell’articolo 3, abbia ricevuto notifica o in altro modo apprenda che uno o più Stati contraenti abbiano in corso indagini o abbiano avviato procedimenti giudiziari o processuali in relazione alle stesse infrazioni o agli stessi atti, tale Stato contraente consulterà, ove opportuno, tali altri Stati contraenti al fine di coordinare le rispettive azioni. Gli obblighi di cui al presente articolo non pregiudicano in alcun modo gli obblighi derivanti per gli Stati contraenti dall’articolo 13.

5 Nuovo testo giusta l’art. IV del Prot. del 4 apr. 2014, approvato dall’AF il 18 dic. 2020, in vigore per la Svizzera il 1° ago. 2021 (RU 2021 469; FF 2020 4579).

6 Introdotto dall’art. V del Prot. del 4 apr. 2014, approvato dall’AF il 18 dic. 2020, in vigore per la Svizzera il 1° ago. 2021 (RU 2021 469; FF 2020 4579).

 

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