Droit international 0.7 Travaux publics - Énergie - Transports et communications 0.74 Transports et communications
Diritto internazionale 0.7 Lavori pubblici - Energie - Trasporti e comunicazioni 0.74 Trasporti e comunicazioni

0.748.127.191.23 Accord du 9 mai 2007 entre le Conseil fédéral suisse et le Conseil des Ministres de la République d'Albanie relatif au trafic aérien de lignes (avec annexe)

0.748.127.191.23 Accordo del 9 maggio 2007 tra il Consiglio federale svizzero e il Consiglio dei ministri della Repubblica d'Albania concernente il traffico aereo di linea (con all.)

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Art. 10 Sécurité

1.  Chaque Partie contractante reconnaît la validité des certificats de navigabilité, des certificats d’aptitude et des licences délivrés ou validés par l’autre Partie contractante pour l’exploitation des services aériens internationaux convenus dans le présent Accord et qui sont encore en vigueur, à condition que les exigences requises pour obtenir ces documents correspondent au moins aux exigences minimales en vigueur conformément à la Convention.

2.  Chaque Partie contractante se réserve cependant le droit de ne pas reconnaître, pour la circulation au-dessus de son propre territoire, les certificats d’aptitude et les licences délivrés à ses propres ressortissants ou validés par l’autre Partie contractante ou par tout autre Etat.

3.  Chaque Partie contractante peut en tout temps demander des consultations au sujet des normes de sécurité adoptées par l’autre Partie contractante dans tout domaine qui se rapporte aux équipages de conduite, aux aéronefs ou à l’exploitation de ces derniers. Ces consultations auront lieu dans les trente (30) jours suivant la demande.

4.  Si, à la suite de telles consultations, une des Parties contractantes découvre que l’autre Partie contractante n’adopte ni n’assure effectivement le suivi de normes de sécurité dans l’un de ces domaines qui soient au moins égales aux nombres minimales en vigueur conformément à la Convention, la première Partie contractante avisera l’autre Partie contractante de ces conclusions et des démarches qui sont estimées nécessaires afin de se conformer à ces normes minimales, et cette autre Partie contractante prendra les mesures correctives qui s’imposent. Le manquement par cette autre Partie contractante à prendre les mesures appropriées dans les trente (30) jours ou dans une période plus longue s’il en a été convenu ainsi, constituera un fondement pour l’application de l’art. 6 du présent Accord.

5.  Nonobstant les obligations mentionnées à l’art. 33 de la Convention, il est convenu que tout aéronef exploité par la ou les entreprises d’une des Parties contractantes, en provenance ou à destination du territoire d’une autre Partie contractante peut, lorsqu’il se trouve sur le territoire de l’autre Partie contractante, faire l’objet d’une inspection (appelée dans cet article «inspection sur l’aire de trafic»), par les représentants autorisés de cette autre Partie contractante, à bord ou à l’extérieur de l’aéronef, afin de vérifier la validité des documents de l’aéronef et de ceux de son équipage et l’état apparent de l’aéronef et de son équipement à condition que cela n’entraîne pas de retard déraisonnable.

6.  Si une inspection, ou une série d’inspections sur l’aire de trafic, donne lieu à:

a.
des motifs sérieux de penser qu’un aéronef ou l’exploitation d’un aéronef ne respecte pas les normes minimales en vigueur conformément à la Convention; ou
b.
des motifs sérieux de craindre des déficiences dans l’adoption et la mise en oeuvre effectives de normes de sécurité conformes aux exigences de la Convention,

la Partie contractante effectuant l’inspection sera, pour l’application de l’art. 33 de la Convention, libre de conclure que les prescriptions suivant lesquelles le certificat ou les licences relatifs à cet aéronef ou à son équipage ont été délivrés ou validés, ou suivant lesquelles l’aéronef est utilisé, ne sont pas égales ou supérieures aux normes minimales en vigueur conformément à la Convention.

7.  Dans le cas où l’accès à un aéronef exploité par la ou les compagnies aériennes d’une Partie contractante pour effectuer une inspection sur l’aire de trafic en application du ch. 5 ci-dessus est refusé par un représentant de la ou des compagnies aériennes, l’autre Partie contractante est libre d’en déduire que les motifs sérieux de préoccupation, du type de ceux auxquels il est fait référence dans le ch. 6 ci-dessus existent, et d’en tirer les conclusions mentionnées dans le même chiffre.

8.  Chacune des Parties contractantes se réserve le droit de suspendre ou de modifier l’autorisation d’exploitation d’une ou des compagnies aériennes de l’autre Partie contractante immédiatement, dans le cas où l’une des Parties contractantes parvient à la conclusion, à la suite d’une inspection sur l’aire de trafic, d’une série d’inspections sur l’aire de trafic, d’un refus d’accès pour inspection sur l’aire de trafic, d’une consultation ou autrement, qu’une action immédiate est indispensable pour la sécurité de l’exploitation d’une ou des compagnies aériennes de l’autre Partie contractante.

9.  Toute mesure prise par une Partie contractante en conformité avec le ch. 4 ou 8 ci-dessus sera rapportée dès que les faits motivant cette mesure auront cessé d’exister.

Art. 10 Sicurezza tecnica

1.  Per l’esercizio dei servizi aerei previsti nel presente Accordo, ciascuna Parte deve riconoscere come validi i certificati di navigabilità, i brevetti di idoneità e le licenze rilasciati o riconosciuti dall’altra Parte e ancora validi, a condizione che le esigenze richieste per ottenere questi documenti corrispondano almeno alle esigenze minime stabilite in base alla Convenzione.

2.  Ciascuna Parte può tuttavia rifiutare di riconoscere, per i voli effettuati sopra il suo territorio, i brevetti di idoneità e le licenze rilasciati o riconosciuti validi ai propri cittadini dall’altra Parte o da uno Stato terzo.

3.  Ciascuna Parte può domandare in ogni momento consultazioni sulle norme di sicurezza adottate dall’altra Parte e applicate a tutti i settori concernenti i membri d’equipaggio, gli aeromobili o il loro esercizio. Le consultazioni hanno luogo entro i trenta (30) giorni seguenti questa richiesta.

4.  Se, dopo simili consultazioni, una Parte constata che in uno qualunque di tali settori l’altra Parte non mantiene né applica efficacemente le norme di sicurezza corrispondenti almeno alle norme minime stabilite a tal momento in base alla Convenzione, la prima Parte deve informare l’altra su queste constatazioni e notificarle i passi ritenuti necessari per adempiere a queste norme minime e l’altra Parte deve intraprendere adeguate misure per rimediarvi. Nel caso in cui l’altra Parte non adotti misure adeguate entro trenta (30) giorni o entro un termine più lungo convenuto, si applica l’articolo 6 del presente Accordo.

5.  Nonostante gli obblighi menzionati all’articolo 33 della Convenzione, è convenuto che qualsiasi aeromobile esercitato da un’impresa o, in base ad un accordo di leasing, su incarico di un’impresa o di imprese di una delle Parti sulle linee da o verso il territorio dell’altra Parte, durante il soggiorno su detto territorio può essere oggetto d’indagine da parte di rappresentanti autorizzati di quest’altra Parte. La verifica a bordo e nell’ambito dell’aeromobile (nel presente articolo denominata «ispezione dell’area di traffico») si riferisce alla validità dei certificati di navigabilità e delle licenze degli equipaggi, nonché allo stato attuale dell’aeromobile e delle sue attrezzature e non può causare ritardi irragionevoli.

6.  Se una simile ispezione dell’area di traffico o una serie di simili ispezioni dà adito a:

a.
seri motivi per temere che un aeromobile o l’esercizio di un aeromobile non corrisponda alle norme minime stabilite a tal momento in base alla Convenzione;
b.
seri motivi per temere che sussista una lacuna nell’adozione e nell’esecuzione efficienti delle norme di sicurezza in vigore conformemente alle esigenze della Convenzione;

la Parte che effettua l’ispezione è libera di concludere, in virtù dell’articolo 33 della Convenzione, che le esigenze in base alle quali sono stati rilasciati o riconosciuti il certificato di navigabilità o i brevetti di idoneità con riferimento all’aeromobile o al suo equipaggio, oppure che le esigenze in base alle quali l’aeromobile è esercitato non corrispondono oppure superano le norme minime stabilite in base alla Convenzione.

7.  Nel caso in cui l’accesso a un aeromobile esercitato dall’impresa di una Parte per effettuare un’ispezione dell’area di traffico in applicazione del summenzionato paragrafo 5 sia negato da un rappresentante dell’impresa, l’altra Parte è libera di desumere che sussistono seri motivi di timore, del genere di quelli ai quali è fatto riferimento nel summenzionato paragrafo 6, e può trarne le conclusioni menzionate in detto paragrafo.

8.  Ciascuna Parte si riserva il diritto di sospendere o di modificare temporaneamente e con effetto immediato l’autorizzazione d’esercizio dell’impresa dell’altra Parte nel caso in cui, a seguito di un’ispezione dell’area di traffico, di una serie di simili ispezioni, di un accesso negato per simili ispezioni, oppure a seguito di consultazioni o altrimenti, la prima Parte giunga alla conclusione che la necessità di agire immediatamente sia decisiva per la sicurezza dei voli di un’impresa.

9.  Ogni misura adottata da una Parte in conformità con i summenzionati paragrafi 4 e 8 deve essere revocata non appena vengono a mancare le ragioni di tali misure.

 

Ceci n’est pas une publication officielle. Seule la publication opérée par la Chancellerie fédérale fait foi. Ordonnance sur les publications officielles, OPubl.
Il presente documento non è una pubblicazione ufficiale. Fa unicamente fede la pubblicazione della Cancelleria federale. Ordinanza sulle pubblicazioni ufficiali, OPubl.